Conjoncture du 13 au 17 Novembre 2017



Veille Maraacid


Pour Rabbah, les impacts économiques de la crise de la Samir sont dépassés

Les retombées économiques de la crise du raffineur la Samir sont devenues «obsolètes», a déclaré le ministre de l'Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah. Le déficit causé par l'absence de la société des marchés de production et de distribution des produits pétroliers a été comblé, souligne-t-il.

Maroc-France : renforcement de la coopération dans le domaine financier et du transport

Le Maroc et la France renforcent leur coopération dans le domaine financier et du transport, en vertu de la signature, mercredi à Rabat, de cinq conventions portant sur le financement de l'extension des lignes du tramway de Rabat-Salé et Casablanca, le transport routier et la gestion des risques.

Le Maroc, 1er exportateur de fruits et légumes vers l’Espagne entre janvier et août 2017

La valeur des exportations marocaines de fruits et légumes vers le pays ibérique s’est établie ainsi à 429 millions d’euros durant les huit premiers mois de l’année en cours, en hausse de 34% par rapport à la même période de 2016, précise la même source, citée dans un communiqué de la FEPEX (Fédération espagnole des associations de producteurs et exportateurs de fruits, légumes, fleurs et plantes vivantes).

BTP : la grande détresse des TPE-PME

Depuis 2012, les entreprises du BTP sont dans une situation inconfortable. D’ailleurs, Abdellah El Fergui, président de la Confédération marocaine des TPE et PME, n’a eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur les multiples obstacles qui pénalisent le tissu entrepreneurial du BTP majoritairement composé de TPE et PME. C’est dans ce contexte pour le moins périlleux que le nouveau président de la Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics (FNBTP), El Mouloudi Benhamane, a décidé de prendre le taureau par les cornes en présentant une série de doléances et de revendications au Chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani.

Croissance encore trop faible dans la région Mena-Asie Centrale

Le directeur du département Moyen-Orient et Asie Centrale (MOANAP – qui regroupe la région Mena, le Pakistan et l’Afghanistan) du Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour, a tenu, le 2 novembre, à Rabat, une conférence de presse au sujet des perspectives économiques pour la région. A cette occasion, le responsable du FMI a déclaré qu’«en dépit du renforcement de la reprise mondiale, les perspectives économiques pour la région restent relativement timides, en raison de l’adaptation au faible niveau des prix du pétrole et des conflits régionaux».

Sidérurgie : Vers une stratégie promotionnelle agressive

«Le secteur de la sidérurgie au Maroc compte 8 acteurs importants. Nombreuses sont les opportunités qui s’offrent au secteur. De même, les acteurs du secteur plaident pour la mise en place de programmes et d’une règlementation spécifique au secteur de la sidérurgie adaptés à la fois à ses contraintes et ses spécificités.

La sidérurgie joue un rôle majeur de sous-traitance pour des secteurs essentiels pour le Maroc

Dans une allocution à l'ouverture du séminaire stratégique Steel Impulse sur le thème "La sidérurgie marocaine, cap vers la haute performance", M. Elalamy a fait savoir que dans un contexte mondial marqué depuis plusieurs années par la position dominante des acteurs chinois, la sidérurgie joue un rôle majeur de sous-traitance dans des secteurs essentiels pour le Royaume, rapporte la MAP. Il s’agit notamment des infrastructures, du BTP, de l’énergie et des industries de transformation, en particulier l’automobile, l’aéronautique, le poids lourds, le ferroviaire et la construction navale, a-t-il énuméré.

Auto-entrepreneur: Les provinces du Sud en deçà des objectifs

Pour séduire une plus large cible de la population, et faire connaître le statut d'auto-entrepreneur et ses avantages, Maroc PME en étroite collaboration avec la Fondation Moubadara pour les Jeunes et l'Entrepreneuriat a organisé une caravane de sensibilisation.Alors que l’explication plus simplifiée avec des montants de l’ordre de 100 DH par exemple, rassure», note Saida Mawahib, Directrice de la Fondation Moubadara pour les Jeunes et l'Entrepreneuriat. Créée en 2013, la fondation Moubadara pour les Jeunes et l'Entrepreneuriat a été initiée par Le Mouvement des Jeunes Entrepreneurs du Maroc.

Immobilier : L’Exécutif veut traiter les maux structurels du secteur

Si pour les professionnels de l’immobilier la voie pour sortir de l’actuel marasme du secteur est toute trouvée et consiste en la mise en place de nouveaux dispositifs profitant d’incitations fiscales pour relancer la demande, l’Exécutif semble, lui, avoir une autre manière de voir les choses. Tout en évoquant une impérative relance du secteur immobilier dans le rapport économique et financier publié récemment en accompagnement du projet de loi de Finances 2018, le ministère des finances insiste sur le fait que cette redynamisation nécessite indéniablement de nouvelles approches. Les clés de cette nouvelle manière de faire résident dans un meilleur ciblage et une politique d’habitat régionalisée et plus réactive, suggère le ministère.

Produits artisanaux : Les ménages déboursent 17,1 milliards de dirhams

Les produits artisanaux ont la cote auprès des consommateurs marocains et étrangers. Une récente étude menée par le ministère de tutelle démontre clairement l’engouement manifesté par le grand public pour l’artisanat marocain. Un attachement qui s’explique par la symbolique culturelle du savoir-faire artisanal et qui se traduit par des taux de contentement remarquables. Le secrétariat d’Etat chargé de l’artisanat et de l’économie sociale mesure dans son étude la satisfaction de 85% des ménages marocains et de 94% de MRE et touristes étrangers. En termes de dépenses, la facture s’élève à 26,72 milliards de dirhams. Une grande partie de ce montant est couverte par les ménages.

Immobilier : la DGI et la Conservation foncière fusionnent leurs référentiels des prix en décembre

La Direction générale des impôts (DGI) et la Conservation foncière (ANCFCC) n’ont pas perdu de temps. A peine ont-elles mis sur les rails, il y a quelques mois, un projet de fusion de leurs référentiels des prix de l’immobilier -considérés pour calculer les taxes qui leur sont dues dans le cadre des transactions immobilières- qu’elles s’apprêtent à boucler le chantier. La fusion devrait s’opérer en décembre prochain au niveau de Casablanca, première ville à être concernée par l’opération qui est appelée à être généralisée à tout le territoire national, apprend-on de sources proches du dossier.

Tanger-Tétouan-Al Hoceima : la production d’olives en net progrès

La Direction régionale de l’Agriculture de Tanger-Tétouan-Al Hoceima a affirmé que tous les indicateurs augurent d’une production records d’olives au niveau de la région au titre de l’actuelle saison agricole. Selon un communiqué de Direction régionale, la production d’olives devrait progresser d’environ 110% par rapport à l’année précédente pour atteindre 250.000 tonnes, soit près de 18% de la production nationale.

Renault Maroc : Une part de marché de 43,1% à fin octobre

Avec une part de marché de 43,1% à fin octobre 2017 et 5.260 véhicules livrés, le Groupe Renault se positionne comme le leader du marché automobile marocain, a annoncé, lundi, le constructeur automobile français dans un communiqué. A travers ses deux marques Renault et Dacia, le Groupe Renault Maroc place 7 modèles dans le top 10 des meilleures ventes au Maroc, souligne le Groupe dans un communiqué parvenu à la MAP.

Plus de 53 milliards DH générés par l’activité touristique

Les indicateurs touristiques en constante progression. Les statistiques relevées à fin septembre démontrent une tendance positive de l’activité dudit secteur. Ceci se traduit par une hausse aussi bien des arrivées et nuitées que celle des recettes. Le tourisme national a généré sur les neuf premiers mois de l’année 53,7 milliards de dirhams dont 7 milliards de dirhams durant le mois de septembre. Les recettes touristiques se sont ainsi inscrites en hausse de 2,6% par rapport au mois de septembre dernier et de 4,6% comparé aux neuf premiers mois de l’année précédente.

Pêche artisanale : 16.418 barques ciblées

L’identification des barques par radiofréquence est désormais effective. L’opération a été lancée officiellement à Al Hoceima où plus de 100 barques sur les 597 immatriculées dans ce port ont été pourvues du système d’identification par radiofréquence. C’est ce que vient d’annoncer le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Cette opération s’inscrit dans le cadre du renforcement de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

Monnaie unique de la CEDEAO : pourquoi le big-bang monétaire de 2020 ne peut prospérer

Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a espéré que le projet de monnaie unique de la CEDEAO, l’Eco, se mette en place rapidement, à l’occasion du sommet des chefs d’Etat de cette sous-région, qui s’y est récemment tenu à Niamey. Volontariste, le chef de l’Etat nigérien a proposé la mise en circulation de l’Eco à partir de 2020 au sein des pays qui sont « techniquement prêts », suivant processus européen qui a conduit à l'Euro. L'adhésion des autres Etats se ferait alors progressivement. Une proposition reprise dans le communiqué final, traduisant ainsi, de nouveau, une volonté d’aboutissement du projet.

La facture des importations alimentaires mondiales devrait grimper cette année

Dans son dernier rapport sur les «Perspectives de l’alimentation», une publication semestrielle publiée jeudi 9 courant, l’agence onusienne a fait état d’une hausse de 6% du coût de la nourriture importée par rapport à l’année précédente, alors que les prix des denrées alimentaires sont restés stables dans l’ensemble et que la production et les stocks ont été jugés suffisamment importants. Comme l’a relevé la FAO dans un communiqué, cette hausse des coûts d’importation survient alors que les stocks sont importants, que les prévisions de récoltes sont bonnes et que l’approvisionnement du marché des denrées alimentaires reste assuré.

Hausse quasi-généralisée des secteurs cotés en octobre

Sur les 23 secteurs représentés à la Place boursière casablancaise (BVC), 16 ont clôturé les dix premiers mois de l’année sur une note positive, selon les analystes de Crédit du Maroc Capital (CDMC). Après un troisième trimestre positif, la Bourse de Casablanca parvient à faire perdurer son élan pour terminer le mois écoulé sous de bons auspices, grâce aux gains amassés par la quasi-totalité des grandes capitalisations, souligne la société de bourse dans son "Bilan marché actions-octobre 2017".

Les pays en développement appelés à reconsidérer leurs relations avec les banques internationales

Les pays en développement vont probablement devoir reconsidérer la valeur des banques internationales et leur rôle capital pour accéder au crédit mondial et accélérer la croissance économique, tout en continuant à gérer les risques, a indiqué un rapport de la Banque mondiale paru récemment. Dans sa nouvelle publication (Global Financial Development Report 2017/2018: Bankers without Borders), l’institution financière internationale a affirmé que les restrictions de plus en plus nombreuses auxquelles sont assujetties les banques étrangères dans les pays en développement depuis la crise financière mondiale de 2007-2009 entravent le potentiel de croissance de ces pays en limitant l’accès des entreprises et des ménages à des financements indispensables.

Médiation et arbitrage : Le Maroc, un hub naissant en manque de promotion

Le Royaume est parmi les premiers pays à avoir signé et ratifié la Convention de New York, pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères de 1958, de même que la convention de Washington, pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre Etats et ressortissants d’autres Etats en 1965, portant création du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Il a depuis franchi un important gap, puisqu’aujourd’hui le pays veut s’ériger en place régionale et internationale de l’arbitrage. Pour cela, le Maroc a lancé plusieurs chantiers, notamment l’adoption de la loi 08-05 abrogeant et remplaçant le chapitre VII du titre V du Code de la procédure civile et qui est entrée en vigueur en 2007.

Maroc: le budget 2018 d'investissement de la pêche maritime bondi de 27%

Le budget de fonctionnement s’élève à 422,3 MDH, en hausse de 24,7 % par rapport à 2017, tandis que le budget d’investissement se chiffre à 310,09 MDH (+26,7 %) en comparaison avec l’année écoulée, a précisé Bouaida, qui s’exprimait devant la Commission des secteurs productifs de la Chambre des représentants, en présence du ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch.

Le spectre du pétrole cher refait surface

Les cours du pétrole ont affiché lundi leur plus forte hausse sur une séance depuis six semaines, soutenus à la fois par la vigueur de la demande mondiale et par les spéculations liées à la situation politique en Arabie saoudite.Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier se négociait lundi à 63,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en progression de 1,82 dollar par rapport à la clôture de vendredi.

La compensation industrielle, un mécanisme profitable au tissu industriel marocain (MHE)

Le Maroc compte davantage mettre à profit la compensation industrielle afin d’amplifier les transferts de technologie, la création d’emplois et la montée en régime des branches industrielles. Un réel changement de paradigme s’opère aujourd’hui à travers la compensation industrielle. Déjà en 2014, le patronat marocain par le truchement de la CGEM avait publié un guide afférent à la compensation industrielle.

Brexit : l’UE se prépare à la « possibilité » d’une absence d’accord

Le négociateur en chef de l’UE sur le Brexit, Michel Barnier, a déclaré dimanche se « préparer » à la « possibilité » qu’aucun accord ne soit trouvé avec Londres même si ce n’est pas le scénario qui a sa faveur. « Ce n’est pas mon option, qui serait un retour en arrière de 44 ans (date de l’entrée du Royaume Uni dans l’UE, ndlr). Mais c’est une possibilité », a-t-il dit dans une interview à l’hebdomadaire français Journal du Dimanche.

Le FMI pousse le Maroc à hâter les réformes

Les rencontres ponctuelles des autorités marocaines avec les membres de la mission du Fonds monétaire international au titre de l’article IV et de la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) suscitent toujours un grand intérêt auprès de l’opinion publique. Pour cause, c’est l’occasion pour l’institution de Bretton Woods de livrer ses prévisions de croissance et sa lecture de l’évolution de l’économie marocaine.

Echanges commerciaux Maroc-Qatar : peut mieux faire !

Les échanges commerciaux bilatéraux entre le Maroc et le Qatar demeurent en deçà des aspirations des deux parties, de leurs potentialités et besoins réels. Ainsi, la valeur de ces échanges n’a pas dépassé 704 millions de dirhams en 2015, dont 186 millions de DH d’exportations marocaines représentées par des produits manufacturés, des produits alimentaires, outre des matériels de construction. La balance est favorable au Qatar, qui exporte vers le Royaume des produits en plastique et dérivés, le soufre brut et l’aluminium.

Financement des porteurs de projets : la révolution est-elle en marche ?

L’actualité afférente aux véhicules financiers destinés au tissu entrepreneurial largement subjugué par les TPE et les PME, est dominée par le récent lancement du Fonds Innov Invest (doté de 700 MDH), destiné aux start-up exerçant dans différentes branches d’activité (TIC, énergies renouvelables, biotechs, agribusiness, etc.).

Dépenses fiscales : l’Etat soutient-il suffisamment les activités exportatrices ?

En dix ans (2007-2017), les dépenses fiscales ont augmenté de 54,6%. Elles sont passées de 21,6 milliards à 33,4 milliards de DH entre les deux dates. Cette forte hausse du montant des dépenses fiscales, cependant, reflète moins un développement substantiel de la fiscalité dérogatoire qu’une amélioration du travail de l’administration fiscale en termes de recensement puis d’évaluation des niches fiscales. En 2007, en effet, les 21,6 milliards de DH correspondaient à 178 mesures évaluées sur 410 recensées.

Le groupe français PSA produira des véhicules en Algérie dès 2018

Après Renault, Hyundai ou Volkswagen, le groupe automobile français PSA va produire à son tour, dès 2018, des véhicules en Algérie, dans le cadre d'une co-entreprise créée dimanche à Alger avec trois partenaires algériens. Objet de deux ans de négociations, l'accord a été paraphé en présence des ministres des Affaires étrangères des deux pays, Abdelkader Messahel et Jean-Yves Le Drian, ainsi que du ministre algérien de l'Industrie, Youcef Yousfi, et du ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire.

Les producteurs marocains de beurre suivent la tendance

La hausse vertigineuse des prix du beurre n’est pas prête de s’estomper de sitôt. La tendance haussière se poursuit et prend des ampleurs alarmantes. Au Maroc, la révision à la hausse des prix de cette matière grasse importée atteint des niveaux record. Le beurre marocain suit la même tendance. Bien que le beurre soit utilisé uniquement par la ménagère et non par les professionnels de la pâtisserie ou des biscuits, son prix affiche des augmentations jugées injustifiées.

Télécoms: le marché se comporte bien

L’Agence Nationale de réglementation des télécommunications a publié les tableaux de bord du secteur des télécommunications pour le troisième trimestre 2017. Il en ressort une hausse du parc de la téléphonie mobile ainsi que la poursuite de la croissance importante sur le segment du net. En termes de part de marché, Orange Maroc creuse l’écart avec Inwi et s’affirme de plus en plus comme un challenger de Maroc Telecom.
Conjoncture du 13 au 17 Novembre 2017

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