Conjoncture du 14 au 18 Mai 2018



Veille Maraacid


Le secteur du bâtiment résidentiel et tertiaire représente 33% de la consommation totale d'énergie
Intervenant à l’occasion du lancement des ateliers thématiques sur l’efficacité énergétique, dont le premier atelier est placé sous le thème "L’efficacité énergétique dans le bâtiment – isolation thermique", Mme Khalil a relevé une forte croissance de l’énergie consommée dans le secteur du bâtiment, estimée à environ 5% par an. Abondant dans le même sens, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah a indiqué que l’efficacité énergétique doit être intégrée dans l’ensemble des secteurs clés de l’économie nationale, notamment l’industrie, le bâtiment, le transport, l’éclairage public et l’agriculture. Les ateliers thématiques de l’efficacité énergétique ont pour objectif d’associer les entreprises marocaines dans l’accompagnement des programmes d’efficacité énergétique au niveau national, d’établir une synergie dynamique entre les différents intervenants (entreprises, administrations, financiers), de créer un écosystème spécifique à l’efficacité énergétique dans tous les secteurs et de cartographier le marché marocain y afférent.
L’économie verte compte créer 24 millions d’emplois à l’échelle mondiale d’ici 2030
Les emplois créés compenseront largement les 6 millions de suppressions d’emploi faites ailleurs, selon l’OIT Dans son rapport phare publié récemment sous l’intitulé : « Emploi et questions sociales dans le monde 2018 : une économie verte et créatrice d’emploi », l’organisation onusienne indique ainsi que vingt-quatre millions d’emplois seront créés à l’échelle mondiale d’ici à 2030, si l’on met en place des politiques permettant de promouvoir une économie plus respectueuse de l’environnement. Selon ce rapport, qui fait une estimation des pertes et créations d’emploi, la plupart des secteurs de l’économie vont bénéficier d’une création nette d’emploi.
Et si la faiblesse des créations d’emplois était le “prix” de la transition de l’économie !
C’est le sujet phare du moment : l’emploi, cette denrée de plus en plus rare, ne laisse personne indifférent. Avec un taux de chômage que rien, depuis dix ans, n’a pu faire reculer de son niveau moyen proche de 10%, il y a de quoi en effet s’interroger sur la “sécheresse”, pour ainsi dire, de la croissance économique en matière d’emplois. Mais les passions, quelquefois même la polémique, qui entourent cette problématique se limitent à ressasser les effets, sans jamais chercher à en connaître les causes. Dans notre édition de la semaine dernière (www.lavieeco.com), nous avons donné écho à ce chiffre si significatif de la faible corrélation entre croissance et emploi, publié par le HCP : de 30 000 entre 2000 et 2008, le nombre moyen d’emplois par point de croissance est tombé à 10 500 entre 2009 et 2017. C’est une baisse de deux tiers (-65%) en moins de dix ans !
L’investissement privé se ramollit
L’investissement privé fait du surplace. Le constat semble faire l’unanimité chez les opérateurs et les officiels. Pour y voir plus clair, La Vie éco s’est appuyé sur le poste des immobilisations du spécialiste du renseignement commercial Inforisk. Dévoilés pour la première fois, les chiffres confortent clairement la tendance baissière de l’investissement des entreprises privées sur les trois dernières années. En effet, les immobilisations corporelles, incorporelles et financières des opérateurs privés sont passées de 697 milliards de DH en 2015 à moins de 640 milliards de DH en 2016, en décrochage de 8%. Les chiffres provisoires de 2017 indiquent une baisse, plus prononcée encore, pour cet exercice.
Aggravation du déficit de la balance commerciale à fin avril 2018
Les échanges extérieurs du Maroc ont été marqués par une aggravation du déficit de la balance commerciale de 12% à plus de 66,1 milliards de dirhams (MMDH) à fin avril 2018 contre 59 MMDH durant la même période un an auparavant, selon l'Office des changes. Les importations ont atteint 158,8 MMDH, en augmentation de 9,2%, alors que les exportations se sont améliorées de 7,2% pour se chiffrer à 92,7 MMDH, précise l'Office des changes dans ses indicateurs préliminaires des échanges extérieurs du mois d'avril 2018.
Coup de pouce du gouvernement à la campagne céréalière
A l’instar de l’année dernière, les autorités publiques veulent donner un coup de pouce à la campagne céréalière en mettant en place une série de mesures visant à assurer les bonnes conditions de stockage et de commercialisation de l’actuelle récolte céréalière. En effet, une décision conjointe a été signée récemment dans cet objectif entre les ministères de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts et celui de l’Economie et des Finances.
Les finances publiques sous menace : Les dettes des établissements et entreprises publics représentent un quart du PIB
Alertes sur les dettes des établissements et entreprises publics. Elles ont atteint les 245,8 milliards de DH en 2015, soit 25% du PIB. Elles sont en recrudescence graduelle depuis 2000. L’Office national d’électricité et de l’eau potable arrive premier sur le podium des entreprises et établissements publics (EEP) endettés avec 56,825 milliards DH suivi de l’OCP (54,738 MMDH) et de l’ADM (39,930 MMDH). La CDG arrive en quatrième place avec 24,757 MMDH suivie par l’ONCF (23,995 MMDH et la RAM (5,452 MMDH), a indiqué un dernier rapport de la Cour des comptes publié récemment. Les juges de cette Cour n’ont pas hésité à considérer la hausse continue du taux d’endettement de ces établissements et entreprises publics comme un risque menaçant les finances publiques puisque c’est l’Etat qui se porte garant des dettes de ces EEP.
Croissance : La recette de l’OCDE
«La convergence des niveaux des revenus du Maroc avec ceux des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) demanderait au Royaume d’enregistrer une croissance de 7% par an d’ici 2050». Le directeur prend également appui dans le taux d’investissement qui est élevé, soit 30% du PIB depuis 2005, mais «le rythme de la croissance n’est pas à la hauteur des investissements consentis». Le directeur, également conseiller spécial auprès du secrétaire général de l’OCDE chargé du développement, qui s’exprime sur plein d’atouts du Maroc, à l’instar de la stabilité du pays, met l’accent sur l’aubaine démographique qui offre, selon ses dires, une opportunité pour le développement du Maroc.
Le nouveau modèle économique de la CDG s’aligne aux enjeux économiques du Royaume
Le nouveau modèle économique du Groupe de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) s’aligne parfaitement aux enjeux économiques du Royaume, a affirmé, mercredi à Rabat, le directeur général de la CDG, Abdellatif Zaghnoun. « Nous avons adapté notre modèle économique pour qu’il s’aligne aux enjeux économiques du Royaume, à savoir, la mise en place de la régionalisation avancée, l’amélioration de la croissance et de la productivité des facteurs en investissant dans des secteurs d’activités qui peuvent créer de la valeur ajoutée et la transition énergétique », a souligné M. Zaghnoun lors du « Carrefour diplomatique » organisé à l’initiative de la Fondation diplomatique au profit du corps diplomatique accrédité au Maroc.
BAD : Un prêt de 200 millions d’euros pour la durabilité des filières agricoles
La Banque africaine de développement renforce son appui financier à l’agriculture marocaine. L’institution financière a approuvé mardi un prêt de 200 millions d’euros, soit l’équivalent de 2,22 milliards de dirhams au Maroc. Ce prêt financera le programme d’appui au développement inclusif et durable des filières agricoles (Padidfa). Une opération qui appuiera en parallèle la création d’emplois en zones rurales par le développement inclusif de chaînes de valeur agricoles. Ce projet s’aligne sur trois des cinq priorités stratégiques de la Banque africaine de développement. Selon la BAD, ce projet répond en premier lieu à la réalisation de l’objectif «Nourrir l’Afrique» avec un effet catalyseur sur l’atteinte de deux autres objectifs stratégiques, à savoir «Améliorer la qualité de vie des populations africaines» et «Industrialiser l’Afrique».
L'envolée des prix atteint des sommets inquiétants
Vertigineuse, la hausse des prix des fruits, légumes, viandes… se précise à la veille du mois de Ramadan. Les petites bourses du gros des ménages marocains ne peuvent plus supporter la cherté de la vie. Entre hausse des prix des carburants, de la facture d’eau et d’électricité, de la scolarité…. et des produits alimentaires, les ménages marocains n’en peuvent plus. Aussi clair soit-il, c’est le même message et signal qui est transmis régulièrement aux responsables.
Les groupes parlementaires plaident pour le plafonnement des prix des carburants
Lors d’une réunion de la commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, consacrée à la présentation et l’examen des conclusions du rapport de la mission d’information parlementaire consacré aux prix des hydrocarbures, les parlementaires ont souligné le besoin urgent de la mise en œuvre de la loi sur la protection du consommateur et l’activation du Conseil de la concurrence. Les représentants du groupe Justice et Développement ont rappelé la « réforme structurelle historique » qui a concerné le secteur des hydrocarbures, considéré comme important pour l’économie nationale et le modèle de développement national, notant que ce secteur demeure vital et stratégique et que tout impact sur les prix du carburant aura un effet négatif sur l’économie et la société.
Exportations : les PME anticipent un accroissement pour 2018
Les entreprises françaises mettent le cap vers l'international pour 2018. Selon le dernier baromètre Euler Hermes publié ce mercredi 16 mai, 84% des entreprises interrogées veulent augmenter leur chiffre d'affaires à l'export, contre 79% en 2016. Malgré les discours ambiants sur le protectionnisme, "les Etats-Unis et la Chine sont les deux premières destinations vers lesquelles les entreprises françaises souhaitent accroître leurs exportations. Ces deux pays offrent des perspectives de croissance solides cette année et une demande potentielle conséquente"; explique Stéphane Colliac, économiste en charge de la France chez l'assureur.
Examen multidimensionnel de l’OCDE: El Othmani prend acte… mais ne s’engage pas
L'examen multidimensionnel du développement au Maroc, réalisé par l’OCDE, a mis l’accent sur une série de défaillances qui plombent les efforts menés, notamment via les stratégies sectorielles. Lors de la présentation du rapport de l’OCDE, lundi dernier à Rabat, Saâdeddine El Othmani a estimé qu’il s’agit d’une «opportunité pour enrichir le débat en cours du renouvellement du modèle de développement». El Othmani est resté vague concernant l’orientation que devra prendre le nouveau modèle économique.
L'agriculture au coeur du renforcement des liens entre le Ghana et le Maroc
L'agriculture au coeur du renforcement des liens entre le Ghana et le MarocIl est "nécessaire et opportun" de renforcer les liens économiques et politiques entre le Maroc et le Ghana et de soutenir l'adhésion du Maroc à la Cedeao, a-t-il été souligné lors des ateliers organisés par l'Institut Amadeus, Imani Center for Policy and Education et la Confédération générale des entreprises du Maroc ainsi que leurs partenaires de l'Alliance régionale pour le suivi de l'adhésion du Maroc à la Cedeao.Les relations multidimensionnelles, commerciales, d'investissements croisés et de coopérations techniques entre le Maroc et le Ghana ont un potentiel de développement important que les deux pays peuvent optimiser dans le cadre de l'adhésion du Maroc à la Cedeao, déclarent les organisateurs.
Maroc : la Banque africaine de développement mobilise 200 millions d’euros pour l’agriculture
Le Conseil d’administration du Groupe la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 200 millions d’euros pour financer le Programme d’appui au développement inclusif et durable des filières agricoles (PADIDFA). « Créer de l’emploi, et en particulier, de l’emploi durable et de qualité pour les jeunes et les femmes en milieu rural est une priorité stratégique de la Banque africaine de développement en Afrique du Nord », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour la région Afrique du Nord.A horizon 2020, Il est également prévu que le projet mobilise plus de 4 milliards de dirhams d’investissements privés en faveur du secteur agricole pour, in fine, créer des dizaines de milliers d’emplois pour les jeunes et les femmes en milieu rural ».
Un quart des salaires des travailleurs des pays de l'OCDE part dans les impôts
Selon l'OCDE, en 2017, les travailleurs des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques ont versé en moyenne un quart de leurs salaires bruts sous forme d'impôts. Cette étude "Les impôts sur les salaires ", livrée jeudi 26 avril 2018, évalue à 25,5% le taux moyen net d'imposition des personnes physiques rassemblant l'impôt sur le revenu et les cotisations salariales de sécurité sociale minorées de toutes les prestations familiales perçues. Les moyennes varient cependant entre les pays de 7% au Chili à 40,5% en Belgique. En France, le ratio s'établit à 29,2%.
84% des entreprises françaises veulent augmenter leurs exportations en 2018
Selon le dernier baromètre export publié par Euler Hermes, mercredi 16 mai 2018, 21,5 mrds€ d'exportations supplémentaires seraient à saisir d'ici fin 2018 pour les entreprises françaises et 18,2 mrds€ en 2019 (20,3 mrds€ en 2017). "En 2018, les débouchés supplémentaires à capter à l’export pour les entreprises françaises proviendront en grande partie de l’Union Européenne, avec +4 mrds€ à saisir en Allemagne, +2,2 mrds€ en Italie, +1,7 mrd€ en Espagne et +1,6 mrd€ en Belgique. La Chine (+2,2 mrds€) et les États-Unis (+1,6 mrd€) feront également partie des destinations à privilégier pour les entreprises tricolores.
Fair Progress? Economic Mobility across Generations Around the World (partie 2)
If you are born into a low-income family, what are the chances that you will rise higher regardless of your background? The ability to move up the income ladder, both in one’s lifetime and with respect to one’s parents, matters for fighting poverty, reducing inequality, and even for boosting growth. Yet, mobility has stalled in recent years in large parts of the world, with the prospects of too many people across the world still too closely tied to their parents’ social status rather than their own potential, according to the findings of a new World Bank report launched today. Mobility is also much lower, on the average, in developing economies than in high-income economies. The developing world accounts for 46 of the bottom 50 economies in terms of mobility in education from the bottom to the top.
Source : .Web Lien : https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/../9781464812101.pdf Au moins une pièce jointe a été ajoutée à cette information
Fair Progress? Economic Mobility across Generations Around the World (partie 1)
If you are born into a low-income family, what are the chances that you will rise higher regardless of your background? The ability to move up the income ladder, both in one’s lifetime and with respect to one’s parents, matters for fighting poverty, reducing inequality, and even for boosting growth. Yet, mobility has stalled in recent years in large parts of the world, with the prospects of too many people across the world still too closely tied to their parents’ social status rather than their own potential, according to the findings of a new World Bank report launched today. Mobility is also much lower, on the average, in developing economies than in high-income economies. The developing world accounts for 46 of the bottom 50 economies in terms of mobility in education from the bottom to the top.
Global economic prospects: Broad-Based Upturn, but for How Long?
The global economy is experiencing a cyclical recovery, reflecting a rebound in investment, manufacturing activity, and trade. This improvement comes against the backdrop of benign global financing conditions, generally accommodative policies, rising confidence, and firming commodity prices. Global GDP growth is estimated to have picked up from 2.4 percent in 2016 to 3 percent in 2017, above the June forecast of 2.7 percent (Figure 1.1). The upturn is broad-based, with growth increasing in more than half of the world’s economies. In particular, the rebound in global investment growth—which accounted for three quarters of the acceleration in global GDP growth from 2016 to 2017—was supported by favorable financing costs, rising profits, and improved business sentiment across both advanced economies and emerging market and developing economies (EMDEs).
Source : .Web Lien : https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/../9781464811630.pdf Au moins une pièce jointe a été ajoutée à cette information
L’ascenseur économique au point mort depuis 30 ans dans les pays en développement
Les nouvelles générations bénéficient-elles davantage d’opportunités que celles qui les ont précédées ? Telle est la question que s’est posée la Banque mondiale dont un nouveau rapport dresse un tableau réaliste mais nuancé de la mobilité économique et de l’inégalité des chances dans le monde en développement. Dans ce rapport, paru récemment sous le titre «Des progrès satisfaisants ? La mobilité économique d’une génération à l’autre à travers le monde», l’institution financière internationale a indiqué que la mobilité économique est au point mort depuis 30 ans dans les pays en développement.
Tanger: l’Afrique face à la quatrième révolution industrielle
En marge de l’ouverture officielle du congrès CyFy Africa 2018, vendredi 11 mai, avec pour thème majeur «l’Afrique face aux défis de l’innovation et de la technologie» , les acteurs ont défini les bases d’une véritable révolution virtuelle dans le continent.Face aux défis de la nouvelles technologie, l’Afrique a besoin impérativement de réflexions pour que le numérique soit au service de l’économie, poursuit-il.« L’Afrique est l’avenir du monde, le continent a des potentiels à faire valoir dans le domaine des énergies renouvelables mais également de l’innovation et de la technologie », a-t-il conclu.
Financement et accompagnement des TPME : Un recueil d’offres élaboré par la Direction du Trésor et des finances extérieures
La Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’économie et des finances, a procédé à l’élaboration d’un recueil englobant l’ensemble des offres d’appui au financement au profit des Très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). Élaboré avec la collaboration de la coopération allemande, dans le cadre des actions entreprises pour favoriser l’inclusion financière des TPME, des auto-entrepreneurs (AE) et des micro-entrepreneurs, ce projet vise à renforcer la communication et la diffusion, auprès des porteurs de projets et des promoteurs, des produits destinés au financement des AE/TPME et à améliorer la connaissance et de la visibilité des différentes parties prenantes des secteurs public et privé.
This is the perfect storm, but nobody wants to talk about it
Awad Ibrahim, chairman of the Lybian Organisation of Policies and Strategies (LOPS), one of the few think tanks in this violence-torn country, has escaped to establish contacts with his African colleagues at the African Think Tank Summit held in Rabat from May 9th to 11th. For a few years he was Minister of Electricity and Renewable Energy in his country, and later appointed Deputy Prime minister. At times Awad Ibrahim fears for his life, but he believes a political solution between the two competing power centers in Lybia is still possible, even through elections. When ? He remains silent… No one knows. Dr Awad Ibrahim, educated in electrical engineering, was in his world when he discussed the role of think tanks in advocating for green energy in Africa, a session chaired by Aziz Mekouar, the ambassador to multilateral negotiations of COP 22 and future representative of Morocco in China.
Carburants: Le consommateur, seul perdant de la décompensation
35 milliards de DH d’économies par an pour le Trésor Le litre du gasoil coûte 0,96 DH plus cher et 0,76 DH pour l'essenceL’écart moyen entre les tarifs basés sur la structure des prix appliquée avant la libéralisation et l'actuelle grille des pétroliers est de 0,96 DH le litre de gasoil et 0,76 DH pour l'essence.
Commissariat aux comptes: La profession veut changer les règles du jeu
«Selon la loi 15-89, seul un expert-comptable est habilité à attester la régularité et la sincérité des bilans, des comptes de résultats, des états comptables et financiers. L’idée pour l’Ordre est de se limiter au chiffre d’affaires, mais d’instaurer un mix de trois critères à partir desquels le commissariat aux comptes est obligatoire, à savoir les effectifs, le total bilan et le chiffre d’affaires», déclare Issam El Maguiri, président du Conseil national de l’Ordre des experts-comptables.Une fois la réforme enclenchée, elles n’auront plus à supporter que les honoraires de l’expert-comptable qui aura pour mission, en plus de la tenue de la comptabilité, d’assumer les comptes.
Tunisie : Hausse de 180% de la valeur des exportations d’huile d’olive
Depuis le début de la saison d’exportation, en novembre dernier, la valeur des exportations d’huile d’olive a augmenté de 180%, avec une évolution de 12% du prix moyen à l’export, par rapport à la même période de l’année écoulée, selon les chiffres publiés par le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.Les quantités d’huile d’olive conditionnée exportées se sont établies à 8 967 tonnes contre 7 601 tonnes durant la même période de la saison écoulée, enregistrant ainsi une hausse de 20% en quantité et de 37% en valeur.Les quantités d’huile d’olive en vrac exportées ont atteint 125 436 tonnes contre 46 100 tonnes durant la même période de la saison écoulée, soit une augmentation de 172% en quantité et de 210% en valeur.
La Berd prédit 4% de croissance en 2019
La croissance économique marocaine ne devrait pas dépasser les 3% cette année. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) ne semble plus aussi optimiste quant à la hausse du PIB marocain en 2018 puisqu’elle vient de réviser à la baisse de 0,5% sa précédente prévision de la croissance marocaine. Si elle s’est «redressée en 2017 pour atteindre 4%, contre 1,2% en 2016, principalement en raison du rebond de l’agriculture», elle devrait paradoxalement ralentir à 3% sous «l’effet de base négatif suite aux conditions météorologiques favorables à l’agriculture» de l’an dernier, comme le croit la banque.
La Berd appelle à une accélération des réformes
En 2017, nous avons révisé la croissance à la baisse car l’économie restait largement dépendante de l’agriculture, tandis que l’activité non agricole restait faible et ne progressait que de 2,7%, avec une croissance modeste dans les secteurs traditionnels tels que les mines et les carrières. En 2018 et 2019, nous avons également révisé la croissance à 3% en raison de l’effet de base négatif découlant des conditions météorologiques favorables de l’agriculture en 2017.
Le Maroc offre d’énormes opportunités d’investissements pour l’Australie
« En Afrique, le Maroc a réalisé des avancées remarquables en termes de développement économique et de croissance, ce qui implique l’existence de plus en plus d’opportunités pour l’Australie en termes de commerce et d’investissements », a souligné Mme HK Yu, la nouvelle Directrice de la Division Moyen-Orient et Afrique au ministère australien des Affaires étrangères qui s’exprimait devant la Commission des Affaires étrangères, de la défense et du commerce au Sénat.
Accelerating Agri-Business Development in Ethiopia with the Agriculture Fast Track Fund
The African Development Bank has signed two grant agreements to finance agri-business development projects through the Agriculture Fast Track Fund. Running the gamut from production to marketing, these projects contribute to food security, provide support to smallholder farmers, and encourage women’s participation and empowerment. These two new projects grow the pipeline of the Bank’s US $1.7 billion portfolio in Ethiopia.
"La Blockchain fluidifiera les échanges économiques entre pays africains"
Aujourd'hui, les tiers de confiance existent : ce sont les états, ce sont les établissements financiers, etc. Dans des pays structurés, cela fonctionne bien. La réponse est bien plus nuancée dans des pays moins structurés comme on peut en rencontrer parfois en Afrique. Si on veut donner l'opportunité aux Africains de créer de la richesse, il faut commencer par l'énergie. Or le continent africain n'est éclairé qu'à 30% de sa capacité. Si je suis en Europe et que je veux augmenter ma capacité énergétique, je n'ai qu'à construire une centrale électrique, les infrastructures existent déjà. Si je suis en Afrique, construire une centrale ne suffit pas : je dois construire la centrale et le réseau de distribution qui va avec. Cela alourdit tellement la facture de manière exponentielle qu'un grand nombre de chefs d'État africains hésite à engager de telles dépenses.
Immobilier: A qui profite la baisse des taux?
Malgré la détente des taux d’intérêt, la progression de l’encours des prêts à l’habitat a ralenti au premier trimestre. Le mouvement haussier des prix des biens immobiliers contraint les ménages à réfléchir davantage à leur projet d’acquisition. Les personnes qui souhaitent accéder au logement disposaient d’une bonne fenêtre au premier trimestre pour concrétiser leur projet. Le taux moyen appliqué par les banques aux prêts immobiliers s’est établi à 5,16% sur la période, selon Bank Al-Maghrib. Il est en baisse sur trois mois comme sur un an.
De nouveaux horizons pour la logistique
Cette édition exceptionnelle co-organisée par le ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, l’Agence marocaine de développement logistique (AMDL) et dont L’Economiste est partenaire, est une vitrine des prestataires, donneurs d’ordre et clients de la logistique.Nul doute que la logistique est un facteur d’attractivité des investissements. Pour l’heure, de nombreux chefs d’entreprise rechignent à externaliser leur logistique, ce qui explique que la logistique, exception faite des multinationales et de certaines grandes entreprises, peine à se développer.
La BAD et la Banque Centrale Populaire du Maroc vont investir 100 millions $ pour développer le commerce intra-africain
La Banque Africaine de Développement (BAD), et la Banque Centrale Populaire (BPC) du Maroc, ont signé une convention ce mardi, pour un montant total de 100 millions $ dans le cadre de la promotion du commerce intra-africain.Ce projet qui s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste, devrait permettre à la Banque panafricaine d’augmenter la part du commerce intra-africain dans les échanges commerciaux des pays africains, qui est l’une des plus faibles au monde (16% en moyenne).Rappelons qu’en mars dernier, 44 pays avaient déjà signé l’accord dit de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), afin de booster les échanges commerciaux sur le continent, à travers la création d’un marché unique.
Marché du travail : 116 000 emplois nets créés au 1er trimestre 2018
Le taux de sous-emploi a augmenté de 0,2 point à 10%.Au premier trimestre de 2018, les créations nettes d’emplois, selon l’enquête du HCP sur le marché du travail, se sont élevées à 116 000 postes. La prédominance des “services”, de “l’agriculture, forêt et pêche” et du BTP, dans les créations nouvelles d’emplois, et plus généralement dans l’emploi total, fait que la population active occupée en situation de sous-emploi a augmenté assez significativement : +33 000 personnes, soit une hausse de 3,1%, ce qui porte le taux de sous-emploi à 10% contre 9,8% un an auparavant.
Commercialisation des céréales : Le prix de référence du rendu moulin fixé à 280 dirhams le quintal
Le prix de référence du rendu moulin pour une qualité standard est de 280 DH/q. C’est l’une des mesures prises récemment par le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, qui vient de signer une décision conjointe avec le ministre de l’économie et des finances. L’objectif étant la mise en place, par le gouvernement, de mesures pour assurer les bonnes conditions de stockage et de commercialisation de la récolte céréalière au titre de l’actuelle campagne agricole.