Conjoncture du 23 au 27 Avril 2018



Veille Maraacid


Banques: La bataille sur la TPE fait rage
C’est une belle revanche pour les toutes petites entreprises. Les TPME et les auto-entrepreneurs se trouvent aujourd’hui au cœur d’une bataille dans le secteur bancaire. C’est surtout entre les trois majors que la compétition est intense. Celle-ci est exacerbée par l’activation du programme «Auto-entrepreneurs» auquel le gouvernement et les autorités monétaires ont consacré un paquet d’incitations. Signe du caractère stratégique de ce marché de la petite entreprise, son pilotage se situe à un niveau élevé dans les organigrammes des groupes bancaires. Plus question de snober, comme il y a vingt ans, une clientèle qui permet de diversifier les sources de revenu.
Pêche côtière et artisanale : Des débarquements de l’ordre de 2 milliards de dirhams à fin mars | Aujourd'hui le Maroc
La pêche côtière et artisanales continue de renforcer son chiffre d’affaires. Au mois de mars, la valeur globale générée par les débarquements a connu un accroissement de 10% par rapport à la même période de l’année. On recense à cet effet des recettes de l’ordre de 2,047 milliards de dirhams contre 1,85 milliard de dirhams une année plus tôt. Cette hausse en valeur est cependant accompagnée par une baisse des volumes vendus au troisième mois de l’année. Les débarquements du mois de mars ont tourné autour de 236.863 tonnes contre 247.992 tonnes écoulées à la même période de l’année passée. Toutefois les statistiques relevées au troisième mois de l’année s’inscrivent en nette amélioration par rapport à ce qui a été observé le mois précédent.
Produits du terroir : Un circuit de commercialisation avancé
S’il y a bien un segment agricole qui a pleinement profité du développement de la logistique, c’est celui des produits du terroir. Grâce à la mise en oeuvre d’un programme visant l’amélioration de la compétitivité de ces produits, le terroir marocain a fait son entrée en force sur le marché local et international. Le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a placé le développement des produits du terroir parmi les objectifs privilégiés du Plan Maroc Vert. Il lui a consacré toute une stratégie pour extérioriser les potentialités offertes. L’Agence pour le développement agricole (ADA) a conduit ce projet visant à revisiter le mix marketing des produits en apportant des améliorations aux produits, au packaging, à la tarification, à la promotion et à la mise en valeur de la labellisation.
PMV 2008-2018 : Hausse de plus de 7% du PIB agricole à 125 Mds de DH
Le Plan Maroc Vert (PMV), qui fête ses dix ans d'existence, a permis une croissance de 7,3% du PIB agricole à 125 milliards de dirhams (MMDH) entre 2008 et 2018, a annoncé, lundi à Meknès, le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. Ce Plan a également permis au secteur agricole de créer durant la période 2008-2018, plus de 250.000 emplois, dont 50% créés entre 2016 et 2017, a-t-il poursuivi, relevant que trois facteurs, en ligne avec les priorités actuelles du Maroc, ont contribué au succès du PMV.M. Akhannouch a en outre, souligné que le PMV a encouragé les agriculteurs à utiliser les machines agricoles, ce qui a permis une hausse à 8,3 de la moyenne de tracteurs pour 1.000 ha, contre une moyenne de 5,2 en 2008.
Amélioration de l'activité industrielle en mars 2018 (Enquête BAM)
La hausse de la production reste valable pour les principales sous branches à l'exception de l'"industrie textile" et de l'"industrie du cuir et de la chaussure", relevant de la branche "textile et cuir" où la production aurait plutôt reculé, relève BAM.S'agissant des ventes, leur hausse sur le marché local aurait concerné toutes les branches hormis le "textile et cuir" où elles auraient accusé une baisse, constate BAM, ajoutant que les expéditions à l'étranger auraient connu un accroissement pour toutes les branches d'activité.Quant aux carnets des commandes, ils seraient restés à un niveau inférieur à la normale dans l'ensemble des branches d'activité à l'exception du "textile et cuir" où ils se seraient situés à un niveau normal.
Filière lait : couverture sociale et médicale au profit de 50.000 éleveurs laitiers
- Une convention a été signée en marge du SIAM 2028 entre la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait (FIMALAIT), Saham assurance, et Wafa IMA Assistance.Une convention visant à assurer la couverture sociale et médiale au profit de de 50.000 éleveurs laitiers a été signée, jeudi à Meknès, en marge de la 13ème édition du Salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM).Cette convention a été signée notamment par le président de la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait (FIMALAIT), Didier Lamblin, le Directeur général de SAHAM assurance, Mahmoud Oudrhiri, et par la Directrice générale de Wafa IMA Assistance, Marie Hélène Jai.
Cours du pétrole : Les hypothèses de la Loi de Finances chahutées
Depuis fin décembre 2017 et jusqu'au mardi 24 avril courant, le prix du baril de Brent s'est apprécié de 8,19 dollars, passant de 66,8 à 74,99 dollars, portant les cours à leur plus haut en trois ans et demi. Et tout porte à croire que les tensions sur les prix de l'or noir ne vont pas s'estomper. Cela, à cause de trois principales raisons. Primo, l'objectif de remonter les prix reste toujours la principale préoccupation des pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs partenaires, dont notamment la Russie.
Nouvelle incitation pour les zones franches
Nouvelle incitation pour les sociétés opérant en zones franches. Elles sont désormais autorisées à vendre une partie de leurs produits finis sur le marché local à hauteur de 15% de leur chiffre d’affaires à l’export. La décision vient d’être prise par l’Administration des douanes de concert avec le ministère de l’Industrie pour une période test d’un an. Elle pourrait être pérennisée en fonction de ses résultats. Ce nouvel assouplissement a pour objectif de renforcer l’attractivité des zones franches, de favoriser l’implantation de nouvelles sociétés et l’intégration entre les différents intervenants du commerce extérieur. Jusque-là, les sociétés en zones franches ne pouvaient vendre sur le marché local que des demi-produits ou des biens d’équipement à concurrence de 15% de leur chiffre d’affaires à l’export.
Maroc : PSA débutera sa production le 2 juillet dans un secteur automobile en plein boom
Le groupe PSA produira sa première voiture « Made in Morocco » précisément le 2 juillet prochain, a indiqué à Jeune Afrique Rémi Cabon, directeur général de PSA Maroc, lors du Salon de la sous-traitance automobile qui se tient jusqu’au 27 avril sur le site de la zone franche TFZ de Tanger. Le groupe PSA a par ailleurs confirmé un taux initial d’intégration locale de 60 %, notamment grâce à une usine de moteurs dont la production test a débuté il y a trois semaines. Celui-ci table sur une production de 650 000 véhicules par an dans le pays à l’horizon 2020, en incluant la production de PSA et du groupe Renault.
Le rebond des volumes attendra
Marsa Maroc a drainé 8 millions de DH. La valeur a clôturé à l’équilibre à 194,50 DH. Chose rare, Risma est monté sur le podium des valeurs les plus liquides avec un flux de 7,2 millions de DH. Le cours de l’entreprise s’est apprécié de 0,79% à 178,50 DH. Sonasid a signé une hausse de 3,08% à 631,90 DH sur un volume de 5,4 millions de DH.Le baromètre des valeurs les plus liquides a cédé 0,14% à 12.945,33 points. L’indice des valeurs les plus liquides a de son côté reculé de 0,15% à 10.515,61 points.
Croissance: N'attendez pas de miracle de la politique monétaire
Le warning du FMI sur l'ampleur de la dette mondiale ces derniers jours n'est pas passé inaperçu. Cela fait surtout remonter à la surface de mauvais souvenirs. L'endettement excessif des agents publics et privés a été en partie à l'origine de la crise financière de 2008. Beaucoup d'économies ne s'en sont pas encore totalement remises. Une nouvelle crise serait dévastatrice, certains observateurs jugeant les économies plus vulnérables à un choc. Pour Bank Al-Maghrib, le contexte était idéal pour discuter des liens entre la finance et la croissance économique. Elle a réuni en début de semaine de nombreux experts marocains et étrangers à l'occasion de la 3e édition des journées internationales de macro-économie et de finance.
Plus de 40% des investissements industriels mondiaux sont dédiés à l’usine du futur
Un peu plus de 40 % des 3412 projets d'investissement industriel mondiaux en 2017 sont estampillés "usine du futur" selon une étude, basée sur l'analyse d'articles de presse, de Fives, EDF, Trendeo et l'Institut de la réindustrialisation publiée ce mardi 20 mars. Peu d’évolution par rapport aux chiffres de l’an dernier : 40 % des projets industriels avaient été identifiés "usine du futur". Les projets usines du futur selon ce baromètre sont majoritairement regroupés en Amérique du Nord, en Europe et en Amérique du Sud.
La BCE reste muette au sujet de la fin de son programme d'achats
La Banque centrale européenne (BCE) prend acte du ralentissement de la croissance économique de la zone euro au premier trimestre mais ne voit aucune raison de modifier l’orientation de sa politique monétaire. Alors que certains investisseurs avaient espéré un ton un peu plus accommodant de l’institution européenne à cause des statistiques récentes traduisant la décélération de la croissance, la BCE a maintenu le cap jeudi, ce qui a provoqué une très légère tension des taux d’intérêt et une faible hausse de l’euro, des mouvements de peu d’ampleur qui ont vite été résorbés.
Les indications géographiques des produits créent une valeur ajoutée de 20 à 50%
Les produits alimentaires étiquetés en indiquant leur lieu d'origine apportent des avantages économiques et sociaux aux zones rurales et contribuent au développement rural.Dans le monde, la valeur marchande annuelle des produits alimentaires labellisés avec une indication géographique (IG) s'élève à plus de $ 50 milliards. De tels produits ont des caractéristiques spécifiques, des qualités ou encore ont réussi à se faire une réputation à partir de leur origine géographique. C'est ce qui ressort de l'étude de la FAO et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) publiée aujourd'hui et intitulée "Renforcer les systèmes alimentaires durables grâce à des indications géographiques."
Energies renouvelables au Maroc : Une stratégie bien pensée et des résultats concrets
La stratégie marocaine dans le domaine des énergies renouvelables a démontré son efficacité et sa pertinence en permettant au Royaume de devenir un pays producteur d’énergie, alors qu’il dépendait totalement, et jusqu’à un avenir proche, de l’étranger pour la satisfaction de ses besoins en pétrole et gaz. Cette stratégie, qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle dynamique du développement que connait le Royaume sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, vise à porter à 42 pc en 2020 et 52 pc en 2030 la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national, et à réduire de 12 pc la consommation de l’énergie en 2020 et 15 pc en 2030 à travers une politique d’efficacité d’énergétique.Pour accompagner cette stratégie prometteuse, un arsenal juridique moderne a été élaboré, en l’occurrence la loi 13/09 sur les énergies renouvelables, la loi 47/09 relative au développement de l’efficacité énergétique et la loi 16/09 portant création de l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique en tant qu’établissement public.
Industrie automobile : MHE vise 200 milliards de DH à l’export en 2025
Le Maroc table sur la réalisation de 200 milliards de dirhams (MMDH) de chiffre d’affaires à l'export à l'horizon 2025 avec une capacité de production d’un million de véhicules, a annoncé, mercredi à Tanger Free Zone, le ministre de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique, Moulay Hafid Elalamy.Jetant un focus sur les performances et les réalisations du secteur, M. Elalamy a affirmé que le Maroc aspire faire du secteur automobile un véritable vecteur de développement, précisant que l'industrie automobile est le premier secteur exportateur avec près de 70 MMDH de chiffre d'affaires à l’export réalisé en 2017, contre 40 milliards en 2014, soit 44,5% des exportations industrielles.Dans ce cadre, le ministre a relevé que les écosystèmes qui s’organisent actuellement autour des constructeurs, notamment, renforcent la capacité des fournisseurs et créent une forte demande en composants et équipements, rappelant l'engagement du groupe PSA de s’approvisionner localement à hauteur d’un milliard d'euros par an dès 2022.
Logements sociaux: Les tops et les flops
Concernant la satisfaction des clients, l’étude montre que «près des ¾ des acquéreurs apprécient l’apport du programme de logements sociaux à 250.000 DH. En effet, 74% des acquéreurs déclarent être moyennement satisfaits ou même très satisfaits (11%). Dans un autre registre, l’étude réalisée concernant le programme de logement à faible valeur immobilière de 140.000 DH montre les limites de ce programme».Selon l’étude du ministère de l’habitat, les dispositifs fiscaux mis en place par l’Etat se sont traduits par un manque à gagner important pour le Trésor public et les collectivités territoriales, au titre du programme des logements à 140.000 DH, atteignant 745 millions DH (sur la période 2008–2017).
Capital-investissement: Les tendances clés en Afrique
Ils étaient plus de 600 leaders d’opinion, investisseurs, conseillers du monde entier, à discuter des tendances clés qui ont un impact sur les investissements en Afrique.Sur ce dernier volet, Wale Shonibare, directeur pour les solutions financières d’énergie, politique et réglementation à la BAD, a déclaré que les Africains «doivent être en mesure d’échanger de l’énergie entre leurs pays et de donner la priorité à la construction de connexions et de pools énergétiques».Enfin, Michelle Kathryn Essomé, DG de l’AVCA, rappelle que «ce rassemblement mondial annuel se tient dans une période d’activité florissante pour le capital-investissement africain et démontre qu’il existe une grande confiance dans ce dernier malgré les défis rencontrés ces dernières années.
L’automobile et l’agroalimentaire dopent les exportations
Les ventes à l’export continuent de se consolider. Les derniers indicateurs de l’Office des changes attesterons d’une évolution continue des expéditions marocaines. Ces dernières ont réalisé au premier trimestre de l’année un chiffre d’affaires de l’ordre de 68,43 milliards de dirhams contre 64,19 milliards de dirhams à la même période de l’année précédente. Elles ont grimpé de 6,6% par rapport aux trois premiers mois de l’année, soit un additionnel de 4,2 milliards de dirhams.
Les exportations grimpent de 65% en dix ans
La valeur des exportations des agrumes s’élève à fin 2017 à 1,8 milliards DH au moment où les ventes des conserves et préparations de fruits et légumes à l’export se sont chiffrées à 1,5 milliard DH. La qualité des produits agricoles et alimentaires marocains est reconnue de tous les partenaires, notamment sur le marché européen et russe, ou encore au niveau de l’Amérique du Nord et l’Afrique qui constituent depuis ces dernières années une nouvelle niche pour les exportateurs marocains.
Céréales : Un rendement en constante amélioration
L’analyse établie entre les deux périodes 2000-2007 et 2008-2017 montre que la part des provinces à vocation céréalière a été renforcée ou stabilisée. Tel est le cas de Settat, Taounate, Khémisset, Safi, Beni Mellal, El Jadida, Sidi Kacem, Sidi Bennour et Fès. Entre 2000 et 2007, la part de ces provinces a représenté 41% de la production nationale. Après 2008, leur part a dépassé 51%. Ce résultat témoigne d’une vocation spatiale réussie, pensée autour des plans agricoles régionaux initiés par le Plan Maroc Vert. Les taux de rendement durant les dernières années ont également augmenté d’une manière significative, bénéficiant des programmes d’intensification lancés par le département de l’agriculture.
Finances publiques : Un déficit budgétaire de 6,3 milliards de dirhams à fin mars
Le déficit budgétaire ne cesse de s’aggraver. L’écart s’est creusé de 1,2 milliard de dirhams entre mars 2017 et mars 2018. Au troisième mois de l’année, le Trésor ressort déficitaire de l’ordre de 6,3 milliards DH contre 5,5 milliards DH enregistrés à la même période de l’année passée. Ce déficit tient compte d’un solde positif de 8,8 milliards DH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’Etat gérés de manière autonome. C’est ce qui ressort du bulletin mensuel de statistiques des finances publiques. Le mois de mars a été marqué par une baisse des recettes ordinaires. Ces dernières se sont rétractées de 2,6% atteignant ainsi les 59,2 milliards DH contre 60,8 milliards DH une année auparavant.
Zoom sur le potentiel du capital-investissement en Afrique
Le quatrième sommet annuel GP-LP de dimanche, co-présidé par Hurley Doddy, directeur général et associé fondateur chez Emerging Capital Partners et Murray Grant, directeur général, responsable de l’Intermediated Equity du Groupe CDC, a servi de plateforme pour les gestionnaires de fonds et investisseurs pour discuter des questions pertinentes auxquelles est confrontée l’industrie africaine du capital-investissement et du capital-risque. Lamia Boutaleb, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale du Maroc, a ouvert la conférence avec un discours sur les opportunités du capital-investissement dans le secteur du tourisme, avant de participer à une conversation durant laquelle elle a salué les progrès du Maroc et souligné les perspectives positives pour l’investissement dans le pays. Brahim Benjelloun-Touimi, administrateur directeur général exécutif chez BMCE Bank of Africa a également fait remarquer « qu’il existe des opportunités dans les secteurs tels que l’éducation ou la santé, qui étaient moins visibles auparavant ».
Tourisme, aérien, artisanat... Belle éclaircie depuis janvier
A fin mars, les recettes touristiques en devises ont atteint 15,8 milliards de DH, soit une hausse de 20% par rapport à la même période de l’année 2017.Le trafic des passagers dans les aéroports a, quant à lui, enregistré une évolution de 16% au cours du premier trimestre de l’année 2018 (par rapport à la même période de 2017). Durant le 1er trimestre 2018, les exportations des produits de l’artisanat se sont accrues de 15,6% par rapport à la même période de 2017.
Campagne agricole 2017-2018 : Une récolte record de 98,2 millions qx annoncée
Au titre de la campagne 2017-2018, la production prévisionnelle des trois céréales principales est estimée à 98,2 millions de quintaux (+3% par rapport à la campagne précédente). Cette production a été réalisée sur une superficie emblavée en céréales principales de 4,5 millions d’hectares contre 5,4 millions d’hectares en 2016-2017, soit moins de 16% par rapport à la campagne précédente. Cette performance a pu être réalisée grâce à un rendement moyen record de 21,8 qx/ha en augmentation de 23% par rapport à la campagne précédente.
Au 1er trimestre de 2018 : Les recettes touristiques en devises ont atteint 15,8 milliards de dirhams
Concernant le tourisme, cette activité a, selon la même source, «maintenu la cadence de croissance soutenue entamée depuis plus d’une année». Ainsi, les arrivées de touristes aux postes-frontières ont progressé de 24% durant les trois premiers mois de 2018 par rapport à l’année précédente. Cette performance est due aux principaux marchés émetteurs du Royaume qui continuent d’afficher des progressions importantes. Il s’agit, en particulier, de l’Allemagne avec 39%, suivie de l’Espagne (26%), la France (24%) et du Royaume-Uni (15%). Quant aux nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés, elles ont connu une forte croissance de 20% par rapport à fin mars 2017.
Plan Maroc Vert : La tendance haussière de la production se maintient
Le secteur agricole a fait l’objet d’une approche filière, imaginée et appliquée par le Plan Maroc Vert (PMV), qui lui a permis d’enclencher un processus de modernisation des filières de production en vue de maximiser la qualité, la valeur ajoutée et les revenus des agriculteurs. Ainsi, la mise en place d’un cadre contractuel et de partenariat entre le gouvernement et les organisations interprofessionnelles, représentant la majorité des filières agricoles, a rendu possible la signature de 19 contrats programmes entre 2008 et 2017, visant à encourager l’investissement privé, l’amélioration des conditions de production, l’augmentation de la compétitivité desdites filières par l’amélioration de la qualité et de la productivité, l’amélioration des conditions de commercialisation et le développement du potentiel exportable des produits et l’appui à la mise à niveau des organisations interprofessionnelles et le renforcement de la recherche & développement ainsi que la formation.
Plan Maroc Vert : Dix ans de transformation
2008-2018. Le Plan Maroc Vert fête ses dix ans. Huit, neuf, si l’on tient compte du début de sa mise en œuvre. En réalité, ce timing n’est pas le plus important, c’est plutôt la dynamique qu’il a enclenchée. A l’origine, l’idée était en effet de poser les jalons d’une agriculture résiliente, productive et rémunératrice pour les agriculteurs, petits et grands. Il s’agissait aussi de bâtir un amont performant pour alimenter une industrie agroalimentaire de premier rang, en mesure d’assurer les besoins domestiques et d’exporter partout dans le monde. A l’heure du bilan, on peut dire que beaucoup a été fait. La production de toutes les filières est sur une trajectoire ascendante.
Agroalimentaire : Externalisation de la logistique pour conforter la compétitivité
Bilan positif pour l’industrie agroalimentaire en 2017, selon la FENAGRI. Principal indicateur : un chiffre d’affaires des exportations de près de 32 milliards de DH, soit une augmentation de 8,8% par rapport à 2016, selon les statistiques officielles de l’Office des changes. Cette évolution démontre, selon la fédération, le dynamisme sur les marchés internationaux, d’une part, et, d’autre part, l’évolution naturelle du secteur dont le développement se poursuivra durant les prochaines années soutenu par la mise en place du contrat programme signé en avril 2017. L’entrée en vigueur de celui-ci est, selon le président de la Fénagri, Mohamed Fikrat, «le principal fait marquant pour l’année 2017» .
Trésorerie générale du Royaume: Déficit budgétaire de 6,3 MMDH à fin mars 2018
La situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 6,3 milliards de dirhams (MMDH) à fin mars 2018, contre 5,5 MMDH un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR), relevant du ministère de l'Économie et des finances. Dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de mars 2018, la TGR indique que les recettes ordinaires ont diminué de 2,6% à 59,2 MMDH au titre des trois premiers mois de cette année, tandis que les dépenses émises au titre du budget général ont accusé une baisse de 9,7% à 79,7 MMDH.
Niveau de vie: La confiance des ménages s'améliore durant le 1er trimestre 2018
L'indice de confiance des ménages (ICM), dont les composantes portent sur l'évolution du niveau de vie, du chômage, de l'opportunité à effectuer des achats de biens durables et de la situation financière, s’est établi à 87,3 points au 1er trimestre, au lieu de 78,2 points une année plus tôt, indique le Haut-commissariat au Plan (HCP). Le solde d’opinion sur l’évolution passée du niveau de vie est resté négatif au premier trimestre, à -6,2 points, en dégradation par rapport au trimestre précédent et en amélioration par rapport à une année auparavant où il était à moins de 3,8 points et à moins 12,0 points respectivement.
Le système financier marocain se positionne aux premiers rangs des pays de la région MENA, selon le DG de BAM - Article19.ma
Le système financier marocain joue un rôle de premier plan dans la croissance économique et se positionne aux premiers rangs des pays de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), a indiqué, lundi à Rabat, le directeur général de Bank Al-Maghrib, Abderrahim Bouazza.Cette position est attribuée aux politiques et aux mesures entreprises par les pouvoirs publics durant les dernières décennies, a expliqué M. Bouazza, à l'ouverture de la troisième édition des Journées Internationales de Macroéconomie et de Finance (JIMF), organisée les 23 et 24 avril à Rabat par Bank Al-Maghrib, l'Université Cadi Ayyad de Marrakech et le Centre des sciences économiques « The Bernoulli » de l'Université de Bâle (Suisse) sous le thème « la finance au service de la croissance ».
Source : .Web Lien : http://article19.ma/accueil/../91427
Emploi 2018/2021 : Un plan irréaliste
Pour peu que l'on s'intéresse à l'actualité économique nationale, il est assez aisé de constater que celle-ci est fortement marquée par les questions inhérentes au marché du travail et à l'emploi.A cela s'ajoutent l'ambition de soutenir l'emploi rémunéré au profit de 500.000 chercheurs d'emploi, et l'accompagnement de la création de plus de 20.000 petites unités économiques. Ceux-ci concernent le soutien à la création de l'emploi, l'adaptation de l'éducation et de la formation aux besoins du marché du travail, l'intensification des programmes actifs de l'emploi et le soutien de la médiation.
Réserves de change : Une baisse inquiétante ?
Faudrait-il rappeler d'emblée que le niveau des réserves en devises, jugé suffisant par les experts du Fonds monétaire international (FMI) a, d'une certaine manière, encouragé la mise en œuvre de la réforme de flexibilité du Dirham, qui a accusé beaucoup de retard. Ceci dit, au 6 avril 2018, soit 3 mois après l'entrée en vigueur de la flexibilité du dirham, les données rendues publiques par la Banque centrale montrent une tendance baissière des réserves internationales nettes. Celles-ci se sont repliées à 230,8 Mds DH contre 241,5Mds DH début janvier 2018, à la veille de la réforme. C'est plus de 10 milliards de DH en moins.
Capital investissement : 2017, année record pour les sorties
Depuis 2012, les fonds transrégionaux s’accaparent 75% des fonds levés pour le Maroc. L’année 2017 clôture la troisième génération de fonds. Les fonds restent généralistes.L’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC) a organisé cette semaine sa traditionnelle conférence de presse pour présenter le rapport d’activité des acteurs marocains du capital investis­sement. Cette étude est réalisée pour la 10ème année consécutive par le Cabinet Grant Thornton, sous la houlette de la Commission études & statistiques de l’AMIC, présidée par Hassan Laaziri, président de l’Association.
FMI: Warning sur la dette mondiale
La dette mondiale a atteint un sommet historique de 164.000 milliards de dollars américains en 2016, soit 225% du PIB mondial. Elle s’est donc accrue d’une somme équivalente à 12% du PIB mondial depuis son dernier point culminant atteint en 2009. C’est la Chine qui en est le principal responsable (voir illustration). Elle représente à elle seule 43% de l'augmentation de la dette depuis 2007. Aussi, l'endettement devrait se poursuivre après l'approbation par les Etats-Unis d'une réforme fiscale qui entraînera une augmentation de leur déficit budgétaire de 1.000 milliards de dollars lors des trois prochaines années. Ce qui élèverait la dette du pays à 116,9% du PIB d'ici 2023. Un recalibrage de la politique budgétaire serait souhaitable pour faire redescendre à moyen terme le ratio de la dette publique au PIB.
La saison agricole 2017-2018 s'annonce sous les meilleurs auspices
La réserve des barrages à usage agricole s’est également nettement améliorée par rapport au démarrage de la campagne, se situant à 8,88 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 67% contre 54%, à la même période de la campagne précédente. Par ailleurs, les précipitations ont contribué à la hausse des retenues des principaux barrages nationaux qui ont atteint plus de 10,3 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 68,3%, selon les dernières données du Secrétariat d'Etat chargé de l'eau. Le barrage Al Wahda (province de Ouezzane) a atteint un taux de remplissage de 94,7% durant cette période, contre 58,9% en glissement annuel (3,3 milliards de m3 contre 2 milliards de m3).
Chômage et cherté des prix des produits alimentaires affectent le moral des ménages
S’agissant de la perception de l’évolution du chômage, 70,3% contre 15,8% des ménages s’attendent à une hausse du chômage au cours des 12 prochains mois, précise le HCP, notant que le solde d’opinion est resté négatif, à -45,5 points au 1er trimestre, en amélioration toutefois par rapport au trimestre précédent où il était à -58,5 points et par rapport au même trimestre de l’année précédente où il a enregistré -64,9 points. Le solde d’opinion est ainsi resté négatif, à moins 86,7 points, après avoir été de moins 88,5 points le trimestre précédent et de moins 86,8 points une année auparavant. Le solde d’opinion relatif à la situation financière actuelle des ménages est resté ainsi négatif, à -25,2 points, en dégradation par rapport au trimestre précédent et en amélioration par rapport au même trimestre de l’année précédente où il était respectivement de -24,4 points et de - 27,8 points.