Agriculture et pêche du 04 au 08 Février 2019



Veille Maraacid


Plan agricole régional de l'Oriental : 7,7 MMDH investis entre 2008 et 2018

Un montant global de 7,7 milliards de dirhams a été investi entre 2008 et 2018 pour la mise en œuvre des projets du Plan agricole régional (PAR) de l'Oriental, élaboré dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV). Selon un communiqué du ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, parvenu mardi à la MAP, ce montant a permis de lancer 194 projets dont 75 projets pilier I (investissements privés), 107 projets pilier II (agriculture solidaire), et 12 programmes/projets transverses dont l'agropole de Berkane, l'aménagement hydro-agricole, le service de l'eau, les pistes agricoles, les points d'eau, le développement des produits du terroir et autres.

More than enough on our plates

Researchers in the United Kingdom have worked with independent retailers in the take-away sector to try and make food healthier -- in the first instance, working with independent fish and chip shops. They successfully developed a box which provides a smaller and healthier portion, around 600 calories instead of 1,600 and have sold 12 million of the boxes to independent fish and chip shops.

Agriculture et changement climatique, des pistes pour résoudre l'équation, Actualités générales

Ainsi, depuis plusieurs années, un observatoire régional (ORACLE) rassemblant de nombreux partenaires, prend la mesure des évolutions climatiques sur toutes les filières agricoles. « Chaque filière et territoire se préoccupent du changement climatique, il faut maintenant plus de liant, de transversalité », a conclu le président de la CRANA qui garde en ligne de mire le projet agricole régional 2030. « L’évolution est en cours dans les filières agricoles, il faut maintenant aller plus vite », a souligné Lydia Héraut, conseillère régionale déléguée à la viticulture.

Plus de 475.000 T d’oignon produites à Fès-Meknès

Cette quantité a été produite sur une superficie estimée à plus de 8.000 ha, soit 8% en de plus par rapport à la campagne précédente, qui a enregistré une production de l’ordre de 422.200 tonnes sur une superficie de 7.548 ha, indique la direction régionale de l’Agriculture (DRA). Concernant la production de l’oignon d’automne, la DRA fait état de la récolte de plus de 112.000 T soit une hausse record de 72% par rapport à l’année précédente. Cette variété d’oignon a occupé la saison dernière une superficie estimée à 3.510 ha en hausse de 12% en comparaison avec la campagne 2016-2017.

Grandes cultures bio : Le cadre réglementaire sur les semences biologiques poursuit son évolution

Pour le moment, « la production de semences en agriculture biologique n'est pas suffisante pour répondre à l'ensemble de la demande », explique Mélanie Vanpraët, animatrice semences et plants bio à l’Inao. Afin de remédier à ce manque, « la réglementation prévoit donc la possibilité de déroger à l'utilisation de semences biologiques, du moment où ces semences ne sont pas traitées (sauf avec des produits autorisés dans l’annexe II du règlement R(CE) 889/2008) ».

Carottes : l'urgence de trouver une issue

Après une visite sur le terrain de Joël Limouzin, président du FMSE (Fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental), c'est Hervé Morin qui est venu à la rencontre des producteurs de carottes de la côte Ouest de la Manche mercredi 30 janvier. Il a promis de contacter la conseillère agricole du président de la République afin qu'une délégation parisienne puisse descendre enfin sur le terrain.

OGM dans des semences de colza Aucun risque de dissémination selon Bayer

La destruction des parcelles dans lesquelles avaient été semées ces semences, selon un protocole défini avec les autorités, « assure un retour à la normale des parcelles dans les deux ans », a-t-elle ajouté. Bayer n'était pas en mesure d'expliquer la cause de cette contamination des sacs de semences. « Nous analysons l'ensemble du processus. Cet OGM n'est pas autorisé à la culture en Argentine et nous transportons les semences en sacs fermés », a déclaré Catherine Lamboley. Dans les usines, le groupe ne traite « que des semences conventionnelles », a-t-elle ajouté, avant de conclure : « Aujourd'hui, nous n'avons pas l'explication de cette présence fortuite ». Dans l'attente d'explications, le groupe rappelle avoir suspendu la production de semences en Argentine.

Le passage en traite robotisée s’accompagne d’une augmentation de la productivité

A l’évidence, pour toute exploitation laitière, la mise en place d’un robot de traite représente un investissement conséquent qui pèse sur la trésorerie de l’entreprise. Pour autant, grâce à l’augmentation de productivité qu’il rend possible, le robot devient, à terme, un atout majeur pour l’exploitant. Selon l’étude Cogedis menée sur la campagne 2017 / 2018, le robot permet en effet une augmentation du litrage, à raison de 11% par vache en moyenne.

Le mélange d’insecticides et fongicides est mortel pour les abeilles

En Californie (États-Unis) tout particulièrement, de nombreuses abeilles domestiques- ainsi que leurs larves – destinées à la pollinisation des amandiers meurent chaque année sans que personne ne comprenne vraiment pourquoi. Une étude précédente avait déjà montré que certains insecticides considérés comme sûrs pour les abeilles avaient un impact sur leurs larves. Et aujourd’hui, Reed Johnson, entomologiste et expert des abeilles, décrit comment des combinaisons d’insecticides et de fongicides – toujours considérés séparément comme inoffensifs – pouvaient se transformer en cocktails mortels pour les abeilles.

Œuvrer ensemble pour la mécanisation durable de l'agriculture en Afrique

Ce partenariat vise également à lier l'utilisation de machines agricoles à l'agriculture de conservation, qui est un système agricole favorisant une perturbation minimale du sol et la plantation d'espèces végétales complémentaires pour améliorer la biodiversité et les processus biologiques naturels. En Afrique, les petits exploitants utilisent leur propre force musculaire pour manier, par exemple, la houe manuelle et ce, dans une proportion de 65% de la main-d’œuvre totale nécessaire à la préparation des sols. L’apport des animaux de trait représente 25% et les engins à moteur seulement 10%.

Sortie du glyphosate : le gouvernement mobilise le centre de ressources pour les agriculteurs

Le développement du site a été réalisé par l'Association de coordination technique agricole (Acta), des chambres d'agriculture (APCA) et l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). Il bénéficie du soutien financier de l'Etat. L'idée de cet outil a émergé lors du dernier salon de l'agriculture. Il regroupe des articles qui détaillent les enjeux de la sortie du glyphosate, à la fois à l'échelle de la filière et de l'usage agricole, et qui renvoient vers des ressources. Il contient également des fiches Geco qui détaillent les volets économiques, agronomiques, écologiques d'une technique, d'un bio-agresseur ou d'une pratique. Celles-ci sont enrichies de manière collaborative. Un forum permet également des échanges. Le site présente des témoignages via des fiches Dephy et des vidéos qui présentent des exemples des mises en œuvre spécifiques à un territoire à l'échelle d'un système de culture.

Sécheresse : moins de betteraves, mais des racines plus riches en sucre

Les neuf sucreries de Tereos France ont ainsi transformé près de 18 millions de tonnes de betteraves sur une moyenne de 124 jours, avec de fortes disparités selon les régions, soit des campagnes assez longues et susceptibles de limiter les frais fixes en faisant tourner les usines à pleine capacité. L'an dernier, le groupe avait arraché plus de 20 millions de tonnes de betteraves, pour une récolte record.

Abeilles : l'Anses recommande de durcir les règles pour les traitements phytosanitaires

Les ministres de la Transition écologique et solidaire et de l'Agriculture annoncent la mise en place prochaine d'un groupe de travail, "en vue de renforcer les mesures de protection des abeilles et autres insectes pollinisateurs de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques". François de Rugy et Didier Guillaume souhaitent mettre autour de la table l'ensemble des parties prenantes pour définir "les mesures permettant de limiter les risques liés aux produits phytosanitaires pour les pollinisateurs, tout en prenant en compte les contraintes techniques pour les agriculteurs". Cette décision fait suite à la parution de l'avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), saisie en juin 2018 sur l'évolution du cadre réglementaire pour assurer la protection des pollinisateurs domestiques et sauvages.

Sécurité alimentaire : La France en progrès, mais peut mieux faire

En préambule, la Cour rappelle les nombreux scandales sanitaires concernant l'alimentation ayant touché la France, parmi lesquels en 2015 et 2016, une dizaine de décès causés par la contamination aux salmonelles de fromages au lait cru fabriqués en Franche-Comté, le scandale des œufs contaminés au fipronil, et plus récemment l'affaire des laits infantiles produits par le groupe Lactalis, contaminés par des salmonelles. Cette problématique a trouvé ces jours-ci un nouvel écho, avec la découverte de viande de bœuf polonaise écoulée frauduleusement en France.

Protection des abeilles et autres insectes pollinisateurs : le Gouvernement met en place un groupe de travail

François de Rugy, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, annoncent la mise en place d’un groupe de travail, en vue de renforcer les mesures de protection des abeilles et autres insectes pollinisateurs de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, à la suite de la parution ce jour de l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) relatif à la protection des abeilles et des autres insectes pollinisateurs.

Fièvre aphteuse: Tous les foyers sous contrôle

L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires table sur la vaccination à titre de rappel de 3 millions de têtes de bovins. A cet effet, 125 vétérinaires sont mobilisés (Ph. Onssa) L’Onssa rassure. La fièvre aphteuse est sous contrôle, soutient la direction de l’Office. Les six foyers déclarés début de janvier dernier ont été pratiquement éradiqués. Une situation que confirme la Direction régionale de l’agriculture de Casablanca-Settat.

Agricultural intensification has fed the world, but are we healthier?

The ‘Green Revolution’ of the 1960s delivered breakthroughs in technology that paved the way for an incredibly productive monocropping system. Improved varieties of wheat, rice and maize – using inorganic fertilizers, pesticides, machinery and irrigation became the cultivation norm. Farmers could now produce cereal crops that fed billions of people.

Smart Irrigation Strategies for Africa

Just six per cent of cultivated land is currently irrigated in Africa, compared to 14 per cent in Latin America and 37 per cent in Asia. Analysing best practices from Ethiopia, Kenya, Mali, Morocco, Niger and South Africa, the authors find that yields from irrigated crops can double or more those of comparable rain-fed yields on the continent. Moreover, under climate change the economic benefits obtained from expanding areas under irrigation are estimated to double the costs.

Réaliser une agriculture durable nécessite une approche intégrée

Il faut avant tout des politiques pour s'attaquer aux conflits d'intérêts qui surgissent inévitablement face à la nécessité d'un changement, a-t-il déclaré. Evoquant la nécessité d’améliorer les revenus et les opportunités d’agriculture pour les communautés rurales du monde entier, en particulier dans les pays en développement, il a déclaré que trop souvent, essayer d’intégrer de nouvelles techniques aux modèles existants ne permet pas «d’intégrer tous les acteurs et aller de l'avant».

Fès-Meknès : Hausse de 26 % de la production de la pomme de terre

La superficie dédiée à la pomme de terre de saison dans la région s’est améliorée de 12 % par rapport à la saison agricole 2016-2017 en s’établissant à 9945 hectares au lieu de 8790 ha, selon un bilan des cultures maraîchères établi par la direction régionale de l’Agriculture (DRA). Cette superficie est répartie entre 5.560 ha équipées en micro-irrigation et 4.385 ha en fertigation, une technique agricole consistant à appliquer des éléments fertilisants solubles dans l’eau par l’intermédiaire d’un système d’irrigation.

Coopératives agricoles : Un « modèle d'avenir » pour le gouvernement

« Le gouvernement soutient fortement le modèle coopératif qui est un modèle de solidarité, de création et de juste répartition de la valeur ajoutée, ainsi que de mise en valeur de tous les territoires, même si, comme toutes les organisations, ce modèle mérite d'être amélioré», a déclaré Marc Fesneau en réponse à une question posée par le sénateur socialiste de l'Hérault Henri Cabanel. « Les services du ministère de l'agriculture travaillent en étroit partenariat avec les représentants des coopératives, y compris sur la rédaction » du texte d'une ordonnance sur les prix jugés « abusivement bas » qui inquiète le monde coopératif, a ajouté le ministre.

La campagne agricole actuelle se déroule dans de bonnes conditions

Les prévisions du Département de l’Agriculture ont été renforcées par les bonnes prémices de la campagne agricole 2018-2019 annoncées par leMinistère de l’Economie et des Finances dans sa dernière note de conjoncture. Ainsi, les conditions climatiques favorables ont permis un couvert végétal nettement supérieure à celui de l’année précédente et un taux de remplissage des principaux barrages nationaux, au 14 décembre 2018, de 62,8%.

Abeilles : L'Anses recommande de durcir la législation pour mieux protéger les abeilles

Cette réglementation est en cours de révision, alors que les abeilles, qui contribuent à la pollinisation de 90 % des principales cultures dans le monde, voient leurs populations décliner. Il s'agit de « renforcer la protection des abeilles et des pollinisateurs car les données les plus récentes montrent qu'elles ne sont pas encore suffisamment protégées », a expliqué Françoise Weber, directrice générale déléguée de l'Anses en charge des produits réglementés, à l'AFP. « On retrouve beaucoup plus de pesticides que les insecticides et les acaricides dans les ruches, notamment des fongicides et des herbicides, et ces produits peuvent aussi avoir des effets nocifs sur les abeilles », indique Françoise Weber.

Halieutis : La Norvège partage son expérience avec l’Afrique

La Norvège, acteur majeur de la pêche maritime et de l’aquaculture, sera à l’honneur à l’occasion de la 5e édition du Salon Halieutis qui se tiendra à Agadir du 21 au 24 février. Ce pays est le deuxième plus grand exportateur mondial de poisson et de produits à base de poisson. Il a également développé un vaste secteur de la salmoniculture, avec une expertise aquacole qui remonte à 1850. Organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI par l’Association du Salon Halieutis, sous l’égide du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, ce rendez-vous biennal se tiendra sous le thème «Les nouvelles technologies dans la pêche : pour une meilleure contribution halieutique dans l’économie bleue».

Le développement de l’aquaculture au menu de la visite de Aziz Akhannouch en Australie

Le développement des marchés de poisson, de l’aquaculture et de la biosécurité sont des secteurs porteurs d’une coopération renforcée entre le Maroc et l’Australie, où le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch effectue une visite à la tête d’une importante délégation comprenant des responsables des chambres d’agriculture et des pêches.

Riddle of a unique fish solved

The other main issue is that to get an ear stone you usually have to kill the fish -- so obviously you wouldn't want to do that to a threatened species." Dr Fallon and his team, in collaboration with Griffith University, Seqwater, the Queensland Department of Natural Resources, Mines and Energy, and the Queensland Department of Agriculture and Fisheries, came up with a new approach.

Le Maroc et l'Australie déterminés à renforcer leur coopération dans les secteurs de l'agriculture et de la pêche maritime

Le Maroc et l'Australie ont exprimé, lundi à Melbourne (sud-est de l'Australie), leur volonté de renforcer leur coopération dans les secteurs de l'agriculture et de la pêche maritime. «Le gouvernement de l'État de Victoria a montré un grand intérêt à accompagner le Maroc dans son développement agricole et halieutique», a souligné le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, dans une déclaration à la MAP à l'issue de sa rencontre avec la ministre de l'Agriculture de l'État de Victoria, Jaclyn Symes.

Participation du Maroc à un atelier africain sur la lutte antiacridienne

Un atelier régional sur la lutte antiacridienne, regroupant des représentants des pays de l'Ouest et du Nord -ouest africain, à savoir l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie, la Tunisie, le Burkina-Faso, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Tchad, a ouvert ses travaux hier à Oran. Initiée par la Commission de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale de l'Afrique (CLCPRO), cette rencontre devra élaborer et valider un nouveau plan de formation régional pour la période 2019 – 2022 (PFR IV).

Marrakech se lance dans l’élevage de l’escargot

En effet, un accord vient d’être conclu dans ce sens entre le Centre régional d’investissement (CRI) de Marrakech-Safi, la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Marrakech-Safi, la FIH du côté marocain, et l’Institut international de l’héliciculture de Cherasco et l’Association nationale de l’héliciculture du côté italien. Outre l’exportation, il vise aussi la création de projets d’élevage, de valorisation et de transformation des escargots pouvant générer l’emploi et l’insertion des jeunes.

L’imagerie pour accélérer l’innovation végétale

A l’initiative du Cirad et d’Ad’Occ, la Plateforme d’Histocytologie et d’Imagerie cellulaire Végétale ouvrira ses portes aux entreprises de la région Occitanie le 15 février. Avec 44 microscopes et plus de 100 variétés de plantes étudiées, cette plateforme est unique en France. Mutualisée entre plusieurs établissements de recherche, elle dispose de 80 ans d’expertise en anatomie végétale. Des images exceptionnelles - de la molécule à l’organisme, en passant par la cellule, le tissu et l'organe - seront dévoilées au cours de la visite. Alors, venez découvrir le végétal comme vous ne l’avez jamais vu !

Europe-Afrique : un consortium de recherche et d’innovation pour optimiser les projets de sécurité alimentaire et agriculture durable

La sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’agriculture durable sont au cœur d’un nouveau projet porté par un consortium d’institutions européennes et africaines piloté par le Cirad. L’ambition du consortium est de créer et mettre au service de tous les acteurs concernés par ce domaine de collaboration entre l’Europe et l’Afrique, des outils permettant d’optimiser leurs politiques, programmes, actions et mécanismes de financement. Nommé LEAP4FNSSA, ce projet est financé à hauteur de 5 millions d’Euros, sur 4 ans, par le programme Horizon 2020 de la Commission européenne. Il associe 35 partenaires d’Europe et d’Afrique.

Les entreprises semencières n’ont touché que 10% des petits exploitants

Selon la Fondation Access to Seeds, un organisme indépendant basé à Amsterdam aux Pays-Bas, l’Indice 2019 de l’accès aux semences indique qu’en 2017, les 13 principales entreprises semencières mondiales n’ont touché que 10% des 500 millions de petits exploitants agricoles dans le monde. Ido Verhagen, directeur exécutif de Access to Seeds Index, explique que ce niveau ne permettra pas de soutenir les efforts visant à parvenir aux changements souhaités dans le système alimentaire puisque les petits producteurs fournissent 80% de la production mondiale.

La culture du pêcher au Maroc

Le pêcher de Missour est cultivé depuis très longtemps (avant l’époque romaine). Ayant toujours été multiplié par semis, et en l’absence de possibilité de croisement avec d’autres génotypes, ces pêchers ont fini par avoir un taux d’homozygotie élevé. L’homogénéité de ses plants et l’absence de qualités pomologiques performantes ont orienté son utilisation comme porte-greffe.

Vers une pérennisation des certificats d'économie des produits phytosanitaires

Le ministère de l'Agriculture a mis en consultation, du 1er au 24 février, un projet d'ordonnance qui vise à pérenniser le dispositif de certificats d'économie des produits phytosanitaires (Cepp). Ce dispositif, actuellement expérimental, est inspiré du système des certificats d'économie d'énergie (CEE). Il vise à inciter les distributeurs de produits phytopharmaceutiques "à promouvoir ou à mettre en œuvre auprès des utilisateurs professionnels des actions permettant de réduire l'utilisation, les risques et les impacts de ces produits", rappelle le ministère. En contrepartie, ils obtiennent des certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques.

Économie bleue : Le CESE préconise une stratégie nationale durable, inclusive et adaptée aux vocations régionales

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a recommandé, dans un rapport présenté mercredi à Rabat, l'adoption d’une Stratégie nationale de l’économie bleue (SNEB) durable, inclusive et adaptée aux vocations régionales. Le rapport, intitulé "L'économie bleue : pilier d’un nouveau modèle de développement du Maroc", préconise aussi le déploiement de cette stratégie autour des secteurs économiques traditionnels (la pêche, le tourisme et les activités portuaires), tout en développant de nouveaux secteurs porteurs de forts potentiels de croissance (aquaculture, écotourisme, bioproduits marins ou biotechnologies, construction navale, etc.).

Parlement : le PJD, le fellah et le PMV

Entre autres personnes invitées, à cette époque, à contribuer à l’élaboration de ce projet, certains dirigeants du PJD dont l’un est aujourd’hui ministre et l’autre député et président de commission. En d’autres termes, ce parti, alors dans l’opposition, a bien collaboré à l’élaboration du PMV. Ses élus semblent aujourd’hui oublier cette réalité. Depuis quelque temps, les attaques contre le PMV deviennent récurrentes et tournent toutes autour d’une idée fixe selon laquelle ce programme sectoriel n’aurait pas bénéficié aux petits agriculteurs.

Economie bleue: Chami veut impliquer les régions

Les moteurs de croissance identifiés dans l'économie bleue se répartissent en deux catégories, en fonction de leur caractère productif ou marchant. Ainsi, le secteur de la pêche représente 2% du PIB (activité de valorisation comprise) et génère près de 700.000 emplois directs et indirects. Quant à la filière d'aquaculture, elle n'a pas encore véritablement décollé en dépit du fort potentiel que le Maroc offre en la matière. Il s'agit d'une production d'environ 510 tonnes par an. La stratégie Halieutis a pour objectif de produire 200.000 tonnes de produits aquacoles pour un chiffre d'affaires de 5 milliards de DH et 3 milliards de DH d'exportations des produits de la mer à l'horizon 2030.

ANP : 115 millions DH pour lutter contre l’ensablement du port de Tan-Tan

L’Agence nationale des ports (ANP) prévoit au titre de son programme d’investissement pour la période triennale 2019-2021 une enveloppe globale de 115 millions DH pour éradiquer le phénomène de l’ensablement dont souffre le port de Tan-Tan qui joue un rôle économique et social majeur dans la région Sud et contribue à son développement. Orienté sud et exposé à de fortes houles, le port fera l’objet d’un projet de dragage massif afin de réduire le stock de sédiments accumulés aux alentours des épis d’arrêt de sable et d’améliorer les conditions d’accès au port.

Agadir : La Norvège à l’honneur au Salon Halieutis 2019

Sous le haut patronage royal, Agadir abrite du 21 au 24 février 2019 la 5e édition du Salon Halieutis. Organisé par l’Association du Salon Halieutis, sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, ce rendez-vous biennal se tiendra sous le thème « Les nouvelles technologies dans la pêche : pour une meilleure contribution halieutique dans l’économie bleue ».
Agriculture et pêche du 04 au 08 Février 2019

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