Conjoncture du 01 au 05 Juillet 2019



Veille Maraacid


De la Savoie au Maroc, l’absurde exportation des veaux tarins

Dans les coulisses de la fabrication du Beaufort, fromage savoyard largement apprécié, se reproduit, saison après saison, une situation totalement ubuesque. Parmi les rapports que nous recevons avant le vote à la Région, j’ai ainsi eu la surprise de lire que nous financions la collecte de veaux en zone de montagne. Trois à quatre mille veaux, apparemment abandonnés là chaque année, qu’une coopérative va récupérer à la sortie des alpages l’automne parce que personne ne veut y aller : la valeur marchande de ces veaux ne couvrirait pas les coûts de collecte. Ces veaux sont ensuite expédiés en Tunisie, au Maroc et en Israël pour y être « valorisés », comprenez consommés. Mais que font ces veaux dans les montagnes savoyardes, pourquoi sont-ils expédiés dans ces pays, d’où sort cette absurdité ?

La balance commerciale avec l’Afrique est excédentaire

Les fluctuations des cours du pétrole à la hausse comme à la baisse font frémir le gouvernement. Dans son édition du jour, L’Economiste explique que la hausse du cours du pétrole, notamment lorsque le baril atteint les 100 dollars, fait peser une crainte sur les équilibres financiers du Maroc. «Dans le même temps, les périodes de prix modérés n'ont que peu d'effets», soutient le journal qui constate que le déficit commercial a dépassé son pic de 2012 pour atteindre 206 milliards de DH en 2018, soit 20% du PIB. Il faut dire, comme le relève le quotidien, qu'il y a une inadéquation au niveau des importations. Le Maroc importe «des balais, des chaussettes, des théières...».

Saïd Ibrahimi : «L’Afrique n’attire que 5% des flux financiers verts internationaux»

Saïd Ibrahimi, directeur général de Casablanca Finance City Authority, a déclaré lors de son allocution d'ouverture que «bien que les opportunités sur le continent soient énormes dans plusieurs secteurs, tels que les infrastructures, l'agriculture, l'énergie et autres, l'Afrique n'attire aujourd'hui que 5% des flux financiers verts internationaux. Néanmoins, nous sommes convaincus que le continent a une chance unique d'accélérer son développement grâce à la finance verte et durable. Dans cette perspective, le renforcement des capacités et le développement des partenariats, via des programmes tels que le programme international de leadership en finance verte (GFLP), contribuera à développer la finance verte en Afrique et à augmenter les investissements verts sur le Continent».

Coup de pompe pour les IDE

Depuis 2010, la part du Maroc dans le total des flux d'investissements internationaux de la région Mena a régulièrement progressé pour atteindre 13 % en 2015. Dans son examen des statistiques d'investissements directs internationaux au Maroc l'OCDE avait relevé que les opérations de prêts interentreprises occupent une place particulièrement importante dans les flux d’IDE reçus par le Maroc: 31% en 2015 et 24% en 2016. Le flux net des investissements réalisés hors des frontières a augmenté de 1,3 milliard de DH s'établissant ainsi à 3,7 milliards de DH.

La dollarisation de la dette du Trésor en marche

Si la sortie du Trésor à l'international cette année est toujours maintenue, le ministère des Finances reste peu loquace sur le timing et la devise dans laquelle l'opération sera réalisée. Plusieurs éléments seront pris en compte, surtout le coût. Ceci dit, le ministère des Finances pourrait aussi bien vouloir accélérer la convergence de la structure de la dette du Trésor vers le panier de cotation du dirham. A ce titre, au moins une des deux levées programmées en 2019 et 2020 pourrait s'effectuer sur le marché dollar.

Alerte sur la croissance

A moins d'un miracle, la croissance ne risque pas de décoller au troisième trimestre. Les prévisions du Haut commissariat au plan (HCP) pourraient encore une fois susciter de vifs débats. La croissance du PIB ne dépassera pas 2,4% contre 3% à la même période de l'année dernière. Dans ces conditions, il ne faudrait pas s'attendre à une création importante d'emplois ou à une amélioration du taux d'emploi. Découragée par les offres sur le marché, une frange importante de la population active pourrait encore une fois se retirer du marché de travail.

Poisson: Hausse de la production… sans impact sur les prix

Selon les données de l’Office national de pêche (ONP), les débarquements de la pêche côtière et artisanale se sont appréciés, en volume, de 15,2%. Au total, les produits de la pêche côtière et artisanale commercialisés en première vente ont atteint un volume de 1,3 million de tonnes, pour une valeur de 7,35 milliards de DH. Le bilan vient d’être dressé par le dernier conseil d’administration de l’ONP.Dans ce cadre, il a été procédé à l’achèvement de la construction des superstructures du nouveau port de pêche de Tanger pour un investissement de 248 millions de DH. Elles sont notamment constituées de 2 halles au poisson, l’une dédiée à la pêche côtière, l’autre à la pêche artisanale et de divers locaux et équipements destinés aux professionnels.

Côte d'Ivoire : un nouveau code des investissements plus souple et axé sur les secteurs prioritaires

Les parlementaires ivoiriens ont donné, mardi, le feu vert à la nouvelle mouture du code des investissements. Selon le secrétaire d'Etat chargé de la Promotion des investissements privés, Essis Esmel, présent lors de la séance de vote, le nouveau code qui succède à celui de 2012 vise « la mobilisation massive des investissements privés et la promotion des secteurs prioritaires du Programme national de développement (PND 2016-2020)».

Le verdissement du système financier africain en question

Le séminaire international sur le verdissement du système financier africain, co-organisé par Casablanca Finance City et l’Université Tsinghua, s’est tenu du 25 au 26 juin à Casablanca. Le 27 juin, l’ensemble de la délégation s’est rendue au parc éolien de Tanger à bord d’ Al boraq, premier TGV africain. Ce séminaire fait partie du programme international pour l’émergence de leaders en finance verte (GFLP) lancé par l'Université Tsinghua et la Société financière internationale (IFC). Des experts venus 12 pays africains, de France, du Royaume-Uni, de Chine, de Mongolie, du Kazakhstan et d'autres pays ont partagé leurs connaissances et leurs expériences en matière de développement de la finance verte au cours du séminaire.

Stabilité financière: Les warnings de Bank Al-Maghrib

Le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques vient de tenir sa neuvième réunion. Ce dernier a approuvé le rapport sur la stabilité financière relatif à l’exercice 2018 et analysé la cartographie des risques systémiques pesant sur le système financier. L’examen de l’état d’avancement de la feuille de route inter-autorités en matière de stabilité financière au titre de la période 2019- 2021 était également au menu.

Aquaculture. Le secteur a de beaux jours devant lui

Durant la période 2018-2019, plus de 250 investisseurs porteurs de projets ont été retenus dans le cadre des 12 appels à manifestation d’intérêt lancés au niveau régional. C’est ce qu’a annoncé l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA), ce mardi, à l’occasion de sa 13e session de son Conseil d’administration. Ces projets sont lancés au niveau des régions Dakhla-Oued Eddahab, Tanger-Tétouan- Al Hoceima, l’Oriental, Souss-Massa et Guelmim-Oued Noun pour l’achèvement des démarches administratives nécessaires à l’obtention des autorisations pour le démarrage de leurs projets aquacoles.

Économie du Maroc: Croissance, déficits, réserves de change...

Les données provisoires des comptes nationaux annuels indiquent un ralentissement de la croissance à 3% en 2018 après 4,2% un an auparavant, avec une décélération de 15,2% à 4% pour le secteur agricole et de 2,9% à 2,6% pour les activités non agricoles. En termes de perspectives, ces dernières devraient connaître, selon les prévisions de Bank Al-Maghrib, un accroissement de leur valeur ajoutée de 3,6% en 2019 puis de 3,9% en 2020. Pour sa part, tenant compte d'une production céréalière estimée par le Département de l'Agriculture à 61 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole reculerai

Économie Maroc : l'économie marocaine affiche une croissance limitée

«Tenant compte de l'accroissement des impôts sur les produits nets des subventions de 4,6% au lieu de 3,1%, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume s'est accru de 3% en 2018 au lieu de 4,2% l'année précédente», indique le HCP dans une note d'information relative aux comptes nationaux provisoires de 2018, expliquant que cette croissance a été tirée par la consommation finale des ménages et l'investissement dans le contexte d'une inflation maitrisée et d'un besoin de financement de l'économie nationale en augmentation.

L'été sera chaud pour les sidérurgistes

La période d'application du droit antidumping en vigueur sur les importations de tôles en acier laminées à chaud originaires de l'Union européenne et de la Turquie expirera le 25 septembre 2019. une autre enquête de sauvegarde sur les importations de cette catégorie de tôles a été ouverte fin mai de cette année. Elle devrait se terminer dans les 9 mois qui suivent. Ce délai peut être porté jusqu'à 12 mois si des circonstances spéciales le justifient.

Une nette décélération de la croissance attendue au troisième trimestre

L’économie nationale aurait progressé de 2,6%, au deuxième trimestre 2019, au lieu de +2,8% au trimestre précédent, pâtissant d’une légère décélération de la croissance des activités hors agriculture, dont le rythme serait passé de 3,8% à 3,4%, en variations annuelles, annonce le haut commissariat au Plan (HCP) dans son dernier point de conjoncture trimestrielle. La valeur ajoutée agricole aurait, pour sa part, poursuivi sa tendance baissière pour le deuxième trimestre successif, affichant un repli de 2,7%.

News et opportunités des PME en Afrique

Une délégation du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) conduite par le Ministre des Finances et du Budget de la République du Congo, Monsieur Calixte NGANONGO, en sa qualité de Président en exercice des instances du Fonds, a été reçue en audience par le Chef de l’Etat de la République Centrafricaine, S.E.M Faustin-Archange TOUADERA, le 9 juin 2019 à Bangui (Centrafrique). Outre le Président du Conseil des Gouverneurs, la délégation était composée de Monsieur Hilaire MAVOUNGOU, Président en exercice du Conseil d’Administration, de Madame Minafou COULIBALY-KONE, Directeur Général du FAGACE et de Madame Emmanuelle MIGAN, Représentant Régional du Fonds pour l’Afrique Centrale.

Monétique : le paiement en ligne en progression de 43% au premier semestre

L'activité monétique marocaine poursuit sa dynamique de croissance, que ce soit dans son volet «Paiement par cartes bancaires» ou «Paiement via internet». Selon le Centre monétique interbancaire (CMI), les opérations de paiements par cartes marocaines auprès des commerçants et eMarchands affiliés au CMI ont totalisé, durant le 1er semestre 2019, 33,9 millions d'opérations pour un montant de 14,2 milliards de DH, en progression de +25,9% en nombre et +21,4% en montant par rapport à la même période en 2018.

Le secteur financier doit soutenir la transition vers une économie à bas carbone

Le secteur financier a un rôle crucial à jouer et doit faire preuve de créativité pour soutenir la transition vers une économie à bas carbone, a souligné, mardi à Casablanca, le directeur général de Bank Al-Maghrib (BAM), Abderrahim Bouazza.


 S'exprimant à l'ouverture d'un séminaire international sous le thème "Greening Africa's Financial System", M. Bouazza a noté que les initiatives qui ont émergé ces dernières années, telles que les lignes de crédit vert ou les obligations durables nécessitent d'être renforcées, de même que les places financières à l'échelle du continent doivent contribuer à drainer les investissements privés vers l'Afrique.




Baisse des prix ne signifie pas hausse de consommation

Cette baisse des prix n'est, en effet, que le révélateur d'une baisse de l'activité économique. Ainsi, au premier trimestre, la consommation des ménages n'a progressé que de 2,8%. Ce qui paraît tout à fait paradoxal dans notre environnement économique, c'est qu'indépendamment de ces rares augmentations ponctuelles du salaire minimum (SMIG), le pouvoir d'achat des ménages marocains ne s'améliore guère et finit par subir négativement non seulement la hausse des prix à la consommation que leur baisse.

Point de conjoncture, Juillet 2019

L’économie nationale aurait progressé de 2,6%, au deuxième trimestre 2019, au lieu de +2,8% au trimestre précédent, pâtissant d’une légère décélération de la croissance des activités hors agriculture, dont le rythme serait passé de 3,8% à 3,4%, en variations annuelles. La valeur ajoutée agricole aurait, pour sa part, poursuivi sa tendance baissière pour le deuxième trimestre successif, affichant un repli de 2,7%. Au troisième trimestre 2019, la croissance des activités hors agriculture se poursuivrait au rythme de 3,2%.

HCP : Hausse à 0,3% des prix à la consommation au T2-2019

Au deuxième trimestre 2019, les prix à la consommation se seraient légèrement redressés par rapport au premier trimestre, affichant une hausse de 0,3%, au lieu d’une baisse de 0,2%, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP). Cette évolution s’explique par l’atténuation de la baisse des prix des produits alimentaires, passant de -1,8% à -0,8%, dans le sillage de l’augmentation des prix de certains légumes frais, sous l’effet de la réduction de l’offre sur le marché, précise le HCP dans son récent point de conjoncture, ajoutant que les pluies hivernales tardives auraient entraîné un retard de la production, en particulier celle des oignons, dont les prix auraient fortement augmenté.

Automobile, aéronautique, électronique: les métiers mondiaux du Maroc affichent de belles performances

Les métiers mondiaux, que le Maroc a érigés en un choix stratégique, portent leurs fruits, affichant de belles performances tant au niveau des exportations qu'en termes d'attractivité des investissements. Le bond des exportations ainsi que l'implantation continue dans le Royaume de géants de l'automobile, de l'aéronautique et bien d'autres secteurs confirment, de jour en jour, la pertinence de cette stratégie et consacrent la position du Maroc en tant qu'acteur incontournable en Afrique et dans le pourtour euro-méditerranéen.

TIR: Le régime des autorisations bilatérales est dépassé

Le succès du lancement de Tanger Med a permis au secteur de croître en moyenne de 13% par an sur les dix dernières années! Entre 2007 et 2018, le trafic a été multiplié par deux, passant de 160.000 unités représentant 5,43 milliards de DH de chiffre d’affaires à plus de 320.000 unités drainant plus de 10,86 milliards de DH. Toutefois, cet indicateur ne doit pas faire oublier certaines difficultés intrinsèques qui pourraient à terme menacer un grand nombre d’opérateurs nationaux. L’accès à la profession est encore peu réglementé. La législation concernant l’importation du matériel de transport est parfois pénalisante pour les acteurs locaux.

L'industrie a enregistré une hausse de la production en mai 2019 (enquête BAM)

La production se serait accrue dans l'ensemble des branches d'activité, à l'exception du "textile et cuir" où elle aurait marqué une stagnation, précise BAM dans une note sur les résultats de cette enquête d'opinion menée auprès d’un échantillon représentatif comprenant près de 400 entreprises industrielles, notant que cette stagnation recouvre un recul dans "l'industrie textile" et dans "l'industrie de l'habillement et des fourrures" ainsi qu'une progression dans "l'industrie du cuir et de la chaussure".

La Bourse de Casablanca en forte hausse au deuxième trimestre

La Bourse de Casablanca a clôturé le deuxième trimestre 2019 en forte hausse, ses deux principaux indices, Masi et Madex, gagnant respectivement 3,43% à 11.287,04 points et 3,77% à 9.183,42 points. Aux valeurs, la plus forte hausse profitait à Med Paper (+23,10%) suivi par Aluminium du Maroc (+20,84%), HPS (20%) et Label Vie (+19,66%). En revanche, Stroc Industrie (-43,58%), Centrale Danone (-36,64%), Timar (-30,37%) et IB Maroc.com (-23,81%) ont accusé les plus fortes baisses du trimestre.

BAM : Les risques macroéconomiques sont à un niveau modéré

Au plan des comptes extérieurs, le déficit du compte courant s’est détérioré en 2018 avec, toutefois, des perspectives d’amélioration en 2019 et 2020, indique un communiqué de BAM, publié à l'issue de la 9ème réunion du Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS), tenue mardi à Rabat. Pour leur part, les réserves internationales nettes se sont établies à 230,7 milliards de dirhams (MMDH), couvrant l’équivalent d’un peu plus de 5 mois d’importations de biens et services. Elles devraient, en outre, d'après les prévisions de Bank Al-Maghrib, maintenir cette couverture sur l’horizon de prévision.

Maroc-USAID : don de 94 millions USD destiné au développement socio-économique inclusif

Un accord de don d’une valeur de 94 millions de dollars (environ 846 millions de dirhams) a été signé, mercredi 3 juillet 2019, à Rabat, entre le Maroc et l’Agence américaine pour le développement international (USAID) pour le financement du programme de développement socio-économique inclusif. Ce programme est composé de trois volets. Le premier est relatif à un programme de développement local intégré qui englobera le secteur de la croissance économique et de la gouvernance dans les régions pilotes de Marrakech-Safi et Beni Mellal-Khénifra.

Affaiblissement attendu de la croissance économique au troisième trimestre

Selon les prévisions du Haut-commissariat au plan (HCP), la croissance économique devrait rester modérée au troisième trimestre 2019, pâtissant du repli de 2,5% de la valeur ajoutée agricole. Tandis que la croissance des activités hors agriculture aurait ralenti à +3,4%, après +3,8% un trimestre plus tôt. Alors que les prix à la consommation se seraient légèrement redressés par rapport au premier trimestre, affichant une hausse de 0,3%, au lieu d’une baisse de 0,2%, tout semble indiquer que le rythme de croissance des créances sur l’économie aurait poursuivi son redressement, au deuxième trimestre 2019.

Import: Votre accréditif bancaire SVP!

Les débats sur les délais de paiement se multiplient sans pour l'instant aboutir à un changement de comportement des entreprises. En moyenne, les entreprises règlent leurs fournisseurs en 84 jours avec des écarts importants selon les secteurs. Pour certains, il faut patienter jusqu'à 180 jours, voire plus, pour être payés. Ceci dit, tous les fournisseurs ne sont pas logés à la même enseigne. Il existe une différence de traitement abyssale entre les fournisseurs étrangers et locaux. Au moins 73% des factures des prestataires étrangers sont réglées en 30 jours maximum, selon Inforisk sur la base d'un échantillon de 1.000 entreprises. Les paiements supérieurs à 90 jours représentent 14%. L'assureur crédit Euler Hermes dresse un constat similaire.

L’économie marocaine pâtit de la décélération de la croissance des activités hors agriculture au deuxième trimestre

L’économie nationale aurait progressé de 2,6%, au deuxième trimestre 2019, au lieu de +2,8% au trimestre précédent, pâtissant d’une légère décélération de la croissance des activités hors agriculture, dont le rythme serait passé de 3,8% à 3,4%, en variations annuelles. Selon le Haut-commissariat au plan (HCP), la valeur ajoutée agricole aurait, pour sa part, poursuivi sa tendance baissière pour le deuxième trimestre successif, affichant un repli de 2,7%.

Dette extérieure publique: 326,3 milliards de DH au premier trimestre

La structure par créanciers de cette dette fait ressortir une prédominance des multilatéraux avec une part de 48,6%, suivis des bilatéraux (28,1%) et des marchés financiers internationaux et banques commerciales (23,4%), précise la DTFE dans son bulletin statistique de la dette extérieure publique à fin mars, publié sur le site du ministère.Au T1-2019, poursuit la même source, les établissements publics et le Trésor ont été les premiers emprunteurs avec des parts respectives de 54,4% et 44,9%, notant que les encours de la dette extérieure des établissements et entreprises publics (EPP) et du Trésor se sont établis à 179,8 MMDH et 146,5 MMDH, respectivement.Par devise, la dette extérieure publique a été dominée par l'euro (59,2%), alors que le dollar américain a représenté 28,8% et le yen japonnais 3,7%, précise la DTFE, ajoutant que la part de la dette à taux d'intérêt fixe s'est élevée à 75,4% contre 24,6% à taux variable.

Le Maroc abandonnera-il le Dirham pour l'«Eco» de la CEDEAO?

Le Maroc s'est engagé à la future monnaie unique de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dont le lancement est programmé pour 2020. La nouvelle monnaie devra remplacer les devises nationales jusque-là utilisées dans la plupart des Etats de la sous-région. Le Royaume sera-t-il prêt à abandonner le Dirham pour l’« Eco » de la CEDEAO? -Eléments de réponse. Les chefs d'Etats et de gouvernement de la CEDEAO, réunis samedi dernier à Abuja, ont adopté formellement le nom d'« Eco » pour le projet de monnaie unique en Afrique de l'Ouest, selon la déclaration finale de cette rencontre entre représentants des 15 pays membres de l'organisation.

Comment l’avenir de l’export est suspendu à l’industrie

L’épuisement graduel du potentiel de croissance que présente un marché intérieur relativement exigu, à la fois par sa taille et son pouvoir d’achat, impose une refonte des options stratégiques adoptées jusqu’à présent. D’autant plus que le pays s’engage depuis 2010 dans le cycle d’une croissance sous la barre de 3% après un niveau de plus de 4,5% avant la crise de 2008. Aujourd’hui, «le choix d’un modèle de développement orienté vers l’export s’impose comme alternative la plus adaptée au nouveau contexte d’ouverture et de globalisation de l’économie», s’accordent à dire les intervenants (institutionnels et opérateurs).

Produits de la pêche: 1,3 million de tonnes commercialisés en première vente en 2018

Les produits de la pêche côtière et artisanale commercialisés en première vente ont atteint un volume de 1.311.457 tonnes, pour une valeur de 7,35 milliards de dirhams, soit une progression de 1% en valeur par rapport à l'année précédente, selon l’Office national des pêches (ONP). L’Office, qui a tenu son Conseil d’administration, lundi à Agadir, sous la présidence du ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a également indiqué, dans un communiqué, que l’année 2018 a été marquée par la poursuite du programme de développement et de modernisation du réseau de commercialisation des produits de la mer en 1ère et 2ème ventes.

«Le modèle d’exportation à l’horizon 2025 : transformation structurelle, diversification et innovation»

Le Centre Marocain de Conjoncture a le plaisir de vous annoncer la parution de son dernier rapport annuel « Bulletin Thématique » n° 49 qui met le poids sur le Modèle d’Exportation à l’Horizon 2025, dont voici les principaux axes : Le « Made in Morocco » : Quel positionnement sur les marchés d’exportation ? Le Maroc s’est engagé sur la voie de l’ouverture depuis presque deux décennies, exposant ainsi un nombre croissant de ses secteurs à la concurrence internationale. De nombreuses réformes ont été entreprises pour rendre son tissu productif plus performant, plus diversifié et plus compétitif. Les résultats obtenus, sont dans l’ensemble, positifs mais sont encore insuffisants.

Vienne : L'Opep en conclave pour maintenir la baisse de la production

L'Opep et ses alliés vont se retrouver ce lundi 1er juillet 2019 à Vienne, où ils devraient convenir du maintien de la baisse de la production de pétrole après l'accord conclu par la Russie et l’Arabie Saoudite.La prolongation des réductions de production actuellement en vigueur visant à soutenir les cours du brut a été annoncée par le président russe, Vladimir Poutine en marge du G20 d'Osaka.Les 24 pays qui produisent la moitié du pétrole mondial avaient décidé, en décembre dernier, d'abaisser leur offre de 1,2 million de barils par jour (mbj) pour soutenir les cours.

HCP : La demande intérieure en baisse au T1

La demande intérieure a affiché un taux d'accroissement de 3,3% durant le premier trimestre de l’année 2019 au lieu de 4,3% durant la même période de l’année précédente, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP). Cette demande a ainsi contribué pour 3,6 points à la croissance économique nationale contre 4,7 points une année auparavant, précise le HCP dans sa récente note d'information sur la situation économique nationale.

La dette extérieure publique du Maroc se situe à 326,3 MMDH

L'encours de la dette extérieure publique s'est situé à 326,3 milliards de dirhams (MMDH) au premier trimestre 2019, selon la Direction du Trésor et des Finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l'Économie et des Finances. La structure par créanciers de cette dette fait ressortir une prédominance des multilatéraux avec une part de 48,6%, suivis des bilatéraux (28,1%) et des marchés financiers internationaux et banques commerciales (23,4%), précise la DTFE dans son bulletin statistique de la dette extérieure publique à fin mars, publié sur le site du ministère.

Produits de la pêche : 1,3 million de tonnes commercialisés en première vente en 2018

Les produits de la pêche côtière et artisanale commercialisés en première vente ont atteint un volume de 1.311.457 tonnes, pour une valeur de 7,35 milliards de dirhams, soit une progression de 1% en valeur par rapport à l’année précédente, selon l’Office national des pêches (ONP). L’Office, qui a tenu son Conseil d’administration, lundi à Agadir, sous la présidence du ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a également indiqué, dans un communiqué, que l’année 2018 a été marquée par la poursuite du programme de développement et de modernisation du réseau de commercialisation des produits de la mer en 1ère et 2ème ventes.
Conjoncture du 01 au 05 Juillet 2019

Inscription à la newsletter







CND en photos
20150226_100529
20150226_101251
rofoof
20150226_100728
20150226_095904
20150422_121229






PageRank Actuel

Choisir votre langue