Conjoncture du 04 au 08 Décembre 2017



Veille Maraacid


80 économistes appellent à la fin immédiate de tout investissement dans les énergies fossiles

Près de 80 économistes de 20 pays ont appelé, jeudi, à «la fin immédiate» de tout investissement dans les énergies fossiles tout en préconisant «une hausse significative» du financement des énergies renouvelables. «Nous appelons à la fin immédiate de tout investissement dans de nouveaux projets de production et d'infrastructure de combustibles fossiles, et encourageons une hausse significative du financement des énergies renouvelables», ont-ils affirmé dans une Déclaration lancée par l'ONG 350.org  et publiée jeudi avant le Sommet sur le climat prévu mardi prochain à Paris.

Bioéconomie 2017 : recherches prioritaires et développements futurs

Plus de 300 scientifiques de 11 pays du monde entier se sont réunis en juin dernier dans le cadre d’un colloque sur la bioéconomie organisé par l'Inra et Irstea, en partenariat avec les Ministères de l'Agriculture et de la Recherche. Leur objectif : identifier les questions de recherche prioritaires à l’aune des connaissances actuelles et des développements de la bioéconomie. Quatre « position paper »viennent d’être finalisés et proposent des pistes d'action aux décideurs nationaux et européens. Désormais accessibles en ligne, ces documents contribueront aux discussions dans le cadre du prochain Global Bioeconomy Summit prévu en avril 2018 à Berlin.

La réputation du Maroc dans le monde en 2017

Le présent rapport, réalisé en partenariat entre l’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES) et "Reputation Institute", est la troisième édition de l'étude sur la réputation du Maroc dans le monde. Il a pour objet d'examiner les forces et les insuffisances du Maroc, en termes de réputation externe et interne ainsi que les leviers qui pourraient constituer des opportunités de communication sur l’image du Royaume à l’international.

« La situation de la demande pose un problème pour la relance du secteur »

le marché de l’immobilier marocain va mal. Plusieurs constats alarmants appuient cet avis, à l’instar de la baisse du volume des transactions immobilières, la forte baisse des mises en chantier ou bien l’essoufflement de la demande. Je pense que la dynamique du secteur a été particulièrement impactée par le climat macroéconomique du pays. Durant les six dernières années, l’économie nationale a connu un net repli. Le taux de croissance du PIB est passé de 5,70% en 2011 à 1,2% en 2016. L’impact de ce ralentissement économique, qui s’est traduit par un attentisme chez les agents économiques et aussi par un risque d’investissement élevé, est perceptible sur les principaux indicateurs du secteur de l’immobilier.

L’étau fiscal se resserre contre les détenteurs de patrimoine à l’étranger

Le projet de loi de finances pour 2018 prévoit de boucler la boucle avec l’institution d’une amnistie au profit des résidents de nationalité étrangère qui ne déclarent par leurs revenus et profits de source étrangère. Depuis bientôt trois ans, les yeux du fisc se trouvent braqués sur le patrimoine détenu à l’étranger par les résidents fiscaux. La démarche suivie s’est distinguée par sa douceur et sa gradualité. Elle est douce parce que les pouvoirs publics ont décidé de ne pas appliquer la loi fiscale dans toute sa rigueur en préférant fermer les yeux sur le passé.

Étude BTP : Le Maroc, le pays le plus attractif du continent africain en 2017

e Royaume affiche un taux de croissance de 5% prévu jusqu’en 2030, affirme l’étude de l’observatoire français, présentée par Laura Sanchez, directrice communication du Salon intermat, et Khalid Idrissi Kaitaouni, directeur du Pôle Adhésions et développement des services à la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) lors d’une conférence dédiée à la présentation du Salon international de la construction et des infrastructures, prévu du 23 au 28 avril 2018 à Paris avec la participation du Maroc.

1ère édition des «matinées de l’industrie» : L’usine du futur au centre de la transformation digitale

Un événement trimestriel organisé par Industrie du Maroc Magazine, hier à Casablanca, sous le thème «Industrie 4.0 : réussir sa révolution industrielle». Dans son intervention le secrétaire d’Etat chargé de l’investissement a mis l’accent sur les principaux challenges pour développer une «industrie 4.0» au Maroc. Il est ainsi revenu sur les interrogations et les appréhensions relatives à la digitalisation, et son impact sur la création d’emploi.

Maroc: Hausse de +9% des arrivées touristiques à fin octobre 2017

Le nombre des touristes étrangers (TES) a progressé de +14%, alors que les arrivées des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont augmenté de +5%, indique l’Observatoire du tourisme qui vient de publier ses statistiques sur le tourisme marocain couvrant les 10 premiers mois de 2017. Cette hausse a concerné les principaux marchés émetteurs, en particulier l’Allemagne (14%), la Hollande (8%) et la France (7%), relève la même source.

Maroc-Portugal : Les axes de coopération agricole et maritime définis

Le Maroc et le Portugal s’engagent à travailler conjointement pour développer la coopération dans les domaines de l’agriculture et de la pêche maritime. Une conclusion faite par Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, et Ana Paula Vitorino, ministre portugaise de la mer, après un entretien tenu en marge de la 13ème session de la réunion de haut niveau Maroc-Portugal. Les deux ministres ont ciblé les axes de coopération qui portera dans un premier temps sur l’octroi de la certification de la pêcherie, la recherche dans le domaine de l’agriculture et de la pêche maritime ainsi que les aires marines protégées.

Gestion financière: La LDI se fraie son petit bonhomme de chemin

L'épargne globale y compris celle réglementée (retraites, sécurité sociale...) est un enjeu majeur pour la stabilité sociale, économique et financière du Maroc. Sa gestion doit être guidée avec un grand sens des responsabilités déclinées dans la gouvernance, les stratégies d’investissement, la gestion des risques et les meilleurs standards de transparence, de contrôle et de suivi. La Liability Driven Investing (LDI) s’avère être une des solutions pour le faire. C’est justement ce qu’explique Ouafae Mriouah directeur général adjoint en charge du pôle Investment Management de CDG Capital.

Maroc: Les consommateurs préfèrent les produits laitiers fabriqués localement

Les principaux enseignements de l’étude ont ainsi révélé que «la préférence pour les marques locales chez les consommateurs marocains a dépassé les moyennes mondiales dans un certain nombre de catégories».A propos des consommateurs marocains, il ressort précisément de l’étude que «la catégorie ayant la plus forte préférence locale au Maroc regroupe les produits laitiers, avec 71% des participants qui préfèrent une marque locale plutôt qu’une marque internationale, soit une différence de 17 points par rapport à la moyenne mondiale».«Dans la catégorie des produits laitiers, la préférence des consommateurs pour les marques locales est beaucoup plus marquée en Afrique et au Moyen-Orient (73%) et en Europe (66%) par rapport à la moyenne mondiale (54%)», a révélé l’enquête.

L’OCDE préconise une retraite «à la carte»

Ces deux dernières années, un tiers des pays de l’OCDE a modifié le niveau des cotisations, un autre tiers le montant des pensions servies à tous les groupes de retraités ou à certains seulement, et trois pays enfin ont voté de nouvelles mesures visant à repousser l’âge légal de la retraite. A titre d’exemple, l’âge normal va reculer progressivement à 64 ans d’ici 2060 pour les Français, tandis que la moyenne de l’OCDE passera à 65,7 ans.

Comment le Maroc a échappé à la liste noire des paradis fiscaux

"C'est une grande satisfaction pour nous que le Maroc ne figure pas sur cette liste noire, car ça aurait été préjudiciable avec des conséquences néfastes sur nos relations avec l’UE, sur l’image du pays à l’international", nous déclare une source autorisée au ministère des Finances. Mohammed Boussaid, ministre des Finances (MEF), et Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères (MAE), étaient sur le pied de guerre au cours des cinq derniers jours pour sortir le Maroc de cette liste noire des paradis fiscaux adoptée, ce mardi.

Stagnation séculaire : la croissance s'embourbe

Désactivée depuis 2010 sous la pression des conservateurs, la politique budgétaire se résume aujourd’hui aux Etats-Unis comme en Europe à un exercice comptable visant à contenir la progression de la dette publique. Ce faisant, elle affaiblit chaque fois un peu plus la demande intérieure de chaque pays, contribuant à l’atonie de tous et au marasme du commerce mondial. Ultime recours face aux tendances déflationnistes et à la résignation ambiante, les banques centrales ont depuis longtemps quitté les eaux tranquilles des politiques conventionnelles pour pallier tant bien que mal la démission des gouvernements.

La mondialisation creuse les inégalités au sein des pays riches | Alternatives Economiques

La mondialisation a-t-elle accru ou réduit les inégalités ? S’intéressant à la période 1980-2010, une étude de la direction générale du Trésor tente de faire le point. Car depuis 30 ans, les échanges commerciaux se sont intensifiés plus vite que la croissance de la production, autrement dit, nos économies se sont davantage ouvertes. Pour mesurer cette évolution, les économistes se basent sur le « taux d’ouverture », c’est-à-dire la place qu’occupent les exportations et les importations dans l’économie d’un pays

L'impact de l'ouverture financière sur la croissance économique au ...

Suite au développement de la finance globalisée, la compréhension des effets de l’ouverture financière1 sur la croissance économique a suscité un intérêt grandissant. L’ensemble des travaux s’accordent à dire que l’ouverture du système financier d’un pays aux flux de capitaux étrangers confronte ce dernier à un dilemme majeur. En effet, à côté des gains engendrés par l’arrivé des capitaux externes, il y’a le risque de l’instabilité financière qui menace la solidité du système financier et qui peut ainsi affecter négativement la croissance des pays.

Les investisseurs en zone d’assurance

Le moral des investisseurs en Bourse serait au beau fixe. La dernière édition de l’indice de confiance d’Attijari Intermédiation révèle une amélioration des anticipations à l’égard de l’évolution future de l’indice MASI ainsi que des anticipations optimistes envers les résultats annuels pour l’année en cours des sociétés cotées. Il faut dire aussi que le marché a été marqué positivement par les bonnes performances semestrielles. Après un fléchissement de l’indice de toute la place en avril, coïncidant avec la publication des résultats annuels de 2016, qui fut en somme moins intéressant que les attentes, le marché a accéléré sa croissance dès septembre en profitant d’une amélioration de la masse bénéficiaire de 8,3%.

Maroc-CEDEAO : les conditions sont réunies pour augmenter les échanges et la croissance

Plus que quelques jours pour l’officialisation de l’adhésion du Maroc à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’annonce est attendue lors du prochain sommet de l’organisation prévu le 16 décembre à Lomé. Selon des sources officielles, la démarche de l’adhésion du Maroc est sur la bonne voie et les pourparlers entre les 15 membres de cette communauté ont permis d’observer une convergence des points de vue par rapport à la demande d’adhésion exprimée par le Souverain le 24 février 2017. Un accord de principe a d’ailleurs été donné le 4 juin à Monrovia, au Libéria.

Artisanat : Les entreprises du secteur contribuent à hauteur de 16% du chiffre d’affaires

Le 5ème Salon professionnel de l’artisanat (Minyadina), prévu du 6 au 10 décembre à Rabat sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ambitionne de contribuer davantage au rayonnement international du secteur. Cette aspiration est affichée, lundi dans la capitale, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de cette manifestation. Pour favoriser cette renommée, il faut entreprendre d’autres démarches dont la conquête sous d’autres cieux.

Le consommateur marocain fidèle aux produits locaux

Le consommateur marocain semble avoir une préférence pour les produits locaux. C’est du moins ce qui ressort de la nouvelle étude menée par la société internationale de gestion des performances Nielsen. En effet, tandis que les consommateurs du monde entier affichent de plus en plus une préférence pour les marques internationales, il en va autrement pour le Marocain. Cette préférence est visible sur 34 catégories. C’est ainsi que la préférence pour les marques locales chez les consommateurs marocains a dépassé les moyennes mondiales dans un certain nombre de catégories.

Le Maroc, le pays le plus attractif du continent africain en 2017 (étude)

Le Royaume affiche un taux de croissance de 5% prévu jusqu'en 2030, affirme l’étude de l’observatoire français, présentée par Laura Sanchez, directrice communication du Salon intermat, et Khalid Idrissi Kaitaouni, directeur du Pôle Adhésions et développement des services à la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) lors d’une conférence dédiée à la présentation du Salon international de la construction et des infrastructures, prévu du 23 au 28 avril 2018 à Paris avec la participation du Maroc.Les pays ciblés par l’étude sont ceux en lien avec le Salon Intermat, à savoir la France, l’Allemagne, la Belgique, le Pays-Bas, l’Italie, le Royaume-Uni, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Kenya, l’Algérie, le Qatar et les Emirats arabes unis.

Maroc-Portugal : place au business

Les grands chantiers en cours au Maroc et les opportunités d’affaires qu’ils engendrent aiguisent l’appétit des hommes d’affaires portugais. Et, ces derniers ne cachent pas leurs ambitions. Ainsi, le forum économique Maroc-Portugal organisé par la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc) le 05 décembre 2017, en marge de la visite du premier ministre portugais, Antonio Costa, au Maroc dans le cadre de la 13ème réunion de haut niveau entre les deux pays, a été l’occasion pour les hommes d’affaires du Portugal de nouer des contacts avec leurs homologues marocains. Il faut dire que plusieurs dizaines de businessmen portugais ont effectué le déplacement à Rabat pour prendre part à cet événement, témoignant l’intérêt qu’ils portent à l’égard du royaume.

Lait: La filière compte relancer la consommation

C’est dire le potentiel de développement de la filière», explique Didier Lamblin, PDG de Centrale Danone, entreprise leader du marché avec près de 60% de part de marché.Cinq entreprises (Centrale Danone, Jaouda, Jibal, Les Domaines Agricoles (marque Chergui), Colinor) génèrent 75% du chiffre d’affaires total du secteur.«Entre 2014 et 2015, lorsque le lait informel, qui représente entre 20 et 30% de la production, a colporté des maladies telles que la tuberculose, l’ensemble de la filière a été pointé du doigt», assure l’un des leaders du marché.

Maroc: Hausse de l’indice de production en octobre dernier

Comme en septembre dernier, l’Indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a enregistré une hausse de 0,1%, a indiqué l’organisme public.Rappelons qu’en septembre dernier, l’IPPIEM avait enregistré une hausse de 0,1% par rapport au mois d’août 2017 résultant de la hausse des prix de la «Fabrication d’équipements électriques» de 3,1%, des «Industries alimentaires» de 0,2% et de l’«Industrie d’habillement» de 0,9%.En septembre dernier, le HCP avait noté la hausse de 0,1% de l’indice des prix à la production du secteur des «Industries extractives».

L’OCDE prévoit un redressement de l’économie mondiale, mais préconise une poursuite de l’action publique afin de mobiliser le secteur privé au service d’une croissance plus forte et plus inclusive

Dans ce contexte, la croissance de l’économie britannique devrait s’établir à 1.5 % cette année, 1.2 % en 2018 et 1.1 % en 2019.En Chine, la croissance devrait atteindre 6.8 % en 2017 et se modérer quelque peu pour s’établir à 6.6 % en 2018 et 6.4 % en 2019.Le Brésil devrait lui aussi sortir de la récession et enregistrer une croissance ressortant à 0.7 % en 2017, 1.9 % en 2018 et 2.3 % en 2019.

Maroc : pauvreté et inégalités ont baissé, mais les jeunes et les femmes peinent à trouver du travail

Malgré cette dynamique solide, l’économie marocaine « ne croît pas de façon suffisamment rapide et stable pour intégrer le groupe des pays émergents », selon les auteurs du rapport : « Au taux de croissance actuel (3,2%), il faudra quarante deux ans au pour atteindre le niveau actuel de PIB par habitant du Portugal [en termes de PPA, à parité de pouvoir d'achat, NDLR] et jusqu’à cinquante trois ans pour atteindre le niveau de la France. Le taux de pauvreté du Maroc est particulièrement faible, par rapport aux pays ayant un niveau de développement similaire, avec une incidence de la pauvreté qui est passée de 15,3 % en 2001 à 4,8 % en 2014.En revanche, le taux de pauvreté subjective, qui mesure le sentiment de pauvreté, a progressé, passant de 41,8% en 2007 à 45,1% en 2014 et atteint un niveau particulièrement élevé dans le monde rural (54,3%), chez les femmes (55,3%) et les moins de 25 ans (57,6%).

Maroc/CEDEAO : «pas besoin de la même monnaie pour l’instant»

En Afrique, nous observons un tel contraste. Effectivement, il y a des risques qui sont importants dans le continent si l’on prend l’exemple du Nigéria qui a connu six trimestres de récession jusqu’au premier trimestre de cette année. C’est certain, l’Afrique regorge de risques à court terme très conséquents. Il y a également une crise de change très importante.

Automobile: le marché s'essouffle à la veille des promotions de fin d'année

Les ventes de véhicules particuliers ont enregistré une baisse de 12% durant le mois de novembre dernier comparativement à la même période de l'année dernière, confirmant un essoufflement perceptible depuis août dernier. Les habituelles promotions de fin d'année redresseront-elles la barre? Le mois de novembre a été particulièrement morose pour le secteur automobile. Les ventes des différents concessionnaires se sont inscrites en forte baisse comparativement à la même période de l’année dernière, ce qui ne remet toutefois pas en cause la possibilité pour le secteur d’inscrire un nouveau record des écoulements cette année.

Devises: voici ce qu'ont transféré nos MRE en 2017

Les transferts des Marocains du monde vers le royaume continuent d’évoluer positivement. À fin octobre dernier, ils ont représenté 54,9 milliards de dirhams, soit 1,4 milliard de plus qu’à la même période de 2016. Ces transferts drainent ainsi bien plus de flux en devises que le solde des voyages. En effet, si les recettes touristiques marquent une progression de 5,3% à 59,1 milliards de dirhams, leur impact est toutefois atténué par les dépenses de voyages des Marocains à l’étranger qui, à fin octobre dernier, ont atteint 14,49 milliards de dirhams, soit 2,2 milliards de plus qu’à fin octobre 2016.

Croissance: pourquoi le Maroc reste-t-il dépendant de la pluie?

Au début de toute saison agricole, les conjoncturistes pointent leur nez le ciel pour évaluer la qualité de la saison, avant d’estimer la croissance économique du pays. En 2017, l’évolution du PIB du Royaume est encore, en effet, dépendante de la pluviométrie. Les premières pluies sont enfin tombées, laissant espérer que la saison agricole n’est pas encore perdue. Aziz Akhannouch et ses confrères du gouvernement espèrent que les précipitations se poursuivront, pour sauver la saison céréalière. Car c'est de la pluie que dépend la croissance du pays.

Les entreprises marocaines (toujours) inconscientes des risques

L’étude menée au mois de septembre dernier, menée par l’opérateur de renommée de la sécurité des systèmes d’information Kaspersky Lab, en partenariat avec le sondeur d’opinion Averty, fait ressortir une certaine négligence des règles de sécurité et un manque de réactivité face aux risques cybernétiques : 40% des professionnels interrogés déclarent avoir déjà branché sur leurs terminaux des clés USB inconnues. Pire en termes de négligence, 33% affirment avoir déjà cliqué sur des pièces jointes qu’ils n’attendaient pas ou incluses dans des mails envoyés par des inconnus, une action des plus risqués pour la protection des données personnelles.

Bitcoin, la vraie raison du succès

Le bitcoin vaut désormais plus de 10.000 dollars . Dix fois plus qu’au début de l’année ! Une telle flambée peut seulement s’expliquer par la découverte d’un gisement de richesses incroyablement prometteur. Ou par la formation d’une bulle, façon oignons de tulipes au XVIe siècle, actions de la compagnie du Mississipi au XVIIIe siècle ou emballement sur tout ce qui touchait à Internet fin du XXe siècle.

Une industrie virtuelle qui rapporte des milliards

Une monnaie virtuelle au succès bien réel. Depuis son lancement en 2008, le bitcoin s’est fortement développé et a dépassé la barre symbolique des 2 milliards de dollars (1,84 milliard d’euros) de revenus, comme l’indique un rapport publié par l’Université de Cambridge. Des gains qui pourraient même se révéler encore plus élevés, alors que les activités connexes de sécurité et de chiffrement ne sont pas comptabilisées.

Les investisseurs ne boudent plus l’Afrique. Voici pourquoi !

Les investisseurs ne boudent plus l’Afrique. Selon Morningstar, fournisseur d’informations sur les placements dans le monde, 13 des 29 États classés «pays frontières», c’est-à-dire des économies à faible revenu mais en constante progression, sont africains. Dans son dernier rapport sur l’Afrique subsaharienne, le Fonds monétaire international relève que la situation reste difficile même si plusieurs États enregistrent une croissance de 5% ou plus.

Appel à générosité publique : le pari de réformer un texte vieux de 80 ans

Le sujet est sensible et le gouvernement l’aborde avec beaucoup de précautions. Le drame survenu, dimanche 19 novembre, à Essaouira où 15 femmes ont trouvé la mort à la suite d’une bousculade, interpelle les autorités et met le doigt sur un cas flagrant de vide juridique. D’où l’urgence d’agir, mais tout en préservant cette tradition bien ancrée dans la société marocaine. Ce n’est donc pas pour rien que le chef du gouvernement, tout comme le ministère de l’intérieur, veillent à se montrer rassurants et à avancer de manière très méthodique sur ce terrain miné.

PLF 2018: Analyse des ressources du budget face aux enjeux sociaux

Le premier projet de loi de finances du gouvernement El Othmani vient d'être adopté en première lecture à la chambre des représentants pour suivre actuellement son processus législatif à la chambre des conseillers. Dans cette première tribune sera présentée une lecture sur les ressources du budget, avant de proposer prochainement un deuxième article qui dressera une analyse des dépenses, dans le cadre d'une vision prospective du rôle de la politique budgétaire pour un nouveau modèle de développement.

La France perdra-t-elle l’Afrique à jamais ?

La France n’est plus dans les cinq premiers investisseurs sur le continent africain. Ses investissements sont exponentiels atteignant 38,4 milliards de dollars sur la période analysée par l’OCDE. Une somme plaçant immédiatement l’Empire du milieu en tête des investisseurs les plus impliqués en Afrique.A la quatrième et cinquième places apparaissent les États-Unis (10,4 milliards de dollars) et le Maroc (8,1 milliards de dollars), premier pays investisseur intra-africain.

Bourse de Casablanca : Une nouvelle tarification à partir du 1er janvier 2018

La Bourse de Casablanca réaménage sa grille tarifaire. Cet ajustement applicable à partir du 1er janvier 2018 se veut le premier depuis plus de 10 ans. Une démarche qui vient en effet aligner la place casablancaise sur les évolutions du marché des capitaux. C’est ce qu’a souligné Karim Hajji, directeur général de la Bourse de Casablanca, en marge d’une rencontre tenue à cet égard, jeudi 30 novembre, à Casablanca.

Les crédits bancaires en hausse de 5,2% à fin octobre

De cet encours, les crédits à l’habitat représentent 195,72 milliards de dirhams, en amélioration de 4,6%. Ainsi, 68,75 milliards de dirhams de crédits ont été alloués au secteur public à fin octobre. De ce fait, les crédits contractés par les administrations locales se sont chiffrés à 16 milliards de dirhams, en amélioration de 15,7%.

Transfert d’argent : Une fin d’année positive pour Dirham Express

C’est une année qui se termine sur une bonne note pour Dirham Express. En effet, la société s’apprête à clôturer l’an 2017 avec plus de 40 points installés en France, explique le management de la société spécialisée dans le transfert d’argent dans une conférence de presse qui s’est déroulée récemment. Cette dynamique s’est installée après un rythme d’implantation accéléré durant les deux dernières années dans l’Hexagone principalement, souligne la même source.

Perspectives économiques mondiales : Le Maroc a une nouvelle étape à franchir

La croissance en Europe s’est accélérée, soit 2,3% pour 2017, et ce malgré le calendrier électoral. Les pays émergents (Russie, Brésil) sortent de la récession et contribuent à la croissance mondiale. Les réformes entamées par le Maroc demeurent à faible impact sur la croissance économique.
Conjoncture du 04 au 08 Décembre 2017

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