Conjoncture du 04 au 08 Juin 2018



Veille Maraacid


Le Maroc capte 2,7 mrds de dollars d'IDE en 2017

Le Maroc a drainé en 2017 des flux d'investissements directs étrangers (IDE) de 2,7 milliards de dollars, soit une nette progression de 23% par rapport à l'année précédente, selon la Conférence de l'Onu sur le commerce et le développement (Cnuced). «La forte diversification des investissements au Maroc contraste avec la baisse des IDE dans le reste de l'Afrique du Nord où les flux ont diminué de 4% pour atteindre 13 milliards de dollars», relève le rapport sur «l'investissement dans le monde» publié mercredi.L'envolée observée des IDE au Maroc intervient à un moment marqué par la chute des flux en Afrique de 21% par rapport à 2016 pour atteindre 42 milliards de dollars.

L’industrie automobile drive les IDE au Maroc

Les projets destinés au Maroc ont augmenté de 23% pour atteindre 2,7 milliards de dollars, grâce notamment à des investissements importants dans le secteur automobile.Les flux d’IDE vers cette région ont diminué de 4% pour atteindre 13 milliards de dollars.Les flux des investissements étrangers directs vers les économies développées ont diminué de 37% pour atteindre 712 milliards de dollars en 2017.

Derb Omar : les commerçants chinois à la peine face à la déferlante des produits turcs

Arrivés massivement au début des années 2000, les commerçants chinois s’étaient alors installés dans des quartiers commerçants, notamment à Derb Omar, Casablanca. Les prix des locaux avaient flambé et ces nouveaux arrivants n’hésitaient pas à louer des kissariates toutes entières. Le made in China avait alors inondé le marché local. Textiles, chaussures, petit électroménager, vaisselle, produits plastiques, sacs, valises et autres cosmétiques : ils offraient une panoplie de produits à des prix défiant toute concurrence, au grand dam des commerçants marocains et des industriels locaux dont certains ont même mis la clé sous le paillasson.

Cahier scolaire : les industriels ne veulent plus du «made in Tunisie» sur le marché local

Les producteurs nationaux de cahiers scolaires continuent de dénoncer vigoureusement le «dumping» des importateurs tunisiens qui contrôlent 30% du marché – qui totalise 21000 tonnes- contre 65% pour eux et 5% pour d’autres pays). Une requête a été déposée en ce sens, en 2017, auprès du ministère de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies. L’enquête est toujours en cours. En attendant, un droit antidumping provisoire (51%) sur les importations de cahiers tunisiens a été instauré. Et ce, pour une période de 4 mois, depuis le 11 mai 2018. Les industriels espèrent que cette mesure sera définitive. «Ce droit bloquera carrément les importations de cahiers tunisiens.

La baisse des réserves de sécurité des hydrocarbures menace d'une éventuelle hausse des prix

Or, il y a quelques mois, les magistrats de la Cour des comptes nous l’ont rappelé: Au niveau des produits pétroliers, le niveau minimal prévu par la loi du stock stratégique est situé entre 75 et 60 jours de consommation. Une année après la publication du rapport de la Cour des comptes (10 janvier 2017) sur la situation préoccupante des stocks des produits pétroliers, le ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement tente encore de résoudre le problème du stockage du secteur pétrolier. Et les investissements dans ce sens n’ont pas été dynamiques alors que les profits des pétroliers ont doublé depuis la libéralisation des prix.

Le potentiel du Maroc et son attractivité en matière d'investissement présentés à Paris à des chefs d'entreprise français

Organisée par le cabinet Mazars Audit & Conseil en partenariat avec l’Ambassade du Maroc en France et l’Ambassade de France au Maroc, cette rencontre a été marquée par des exposés des représentants de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations et de Casablanca Finance City (CFC) sur les différentes réformes engagées par le Royaume pour améliorer son attractivité et sa position en tant que plateforme d’accès au marché africain.Les intervenants se sont également arrêtés sur le renforcement de la vocation africaine du Royaume, faisant observer que les principales entreprises marocaines sont présentes en force dans ce continent.Au programme de cette rencontre figurait une table ronde traitant des thèmes relatifs notamment : aux « facteurs clés de succès qui font du Maroc le premier réceptacle d’investissements étrangers en Afrique : cadre incitatif, charte d’investissement, avantages particuliers » et à « l’amélioration du climat des affaires au Maroc pour un meilleur accès au marché et une vision africaine porteuse d’opportunités pour les entreprises ».

World Investment Report 2018

The theme chapter of the report shows that over 100 countries have adopted industrial development strategies in recent years. The report presents options for investment policy tools in this new environment. I commend this year's World Investment Report as a timely contribution to an important debate in the international investment and development community.

Les investissements étrangers directs vers l'Afrique ont baissé de 21% en 2017 (ONU)

« Les effets persistants de la récession du secteur de matières premières ont pesé sur les IED en Afrique subsaharienne, les entrées ayant diminué de 28% pour atteindre 28,5 milliards de dollars », note le document publié ce mercredi à Genève. Selon James Zhan, directeur de la Division de l’investissement et des entreprises de la CNUCED, « Les débuts d’un rétablissement des prix des produits de base, ainsi que les progrès en matière de coopération interrégionale consécutifs à la signature de l’accord de libre-échange continental africain pourraient favoriser des flux d’IED plus importants vers l’Afrique en 2018, pour autant que le contexte mondial reste favorable ».

Croissance : « Le Maroc a besoin d’un second souffle pour se battre dans la cour des grands » !

La croissance économique au Maroc est-telle repartie à la hausse comme le traduisent les taux annoncés par les dernières notes de conjoncture et notamment de mai 2018 ? Celle du Ministère des Finances, sur la base des données du mois de mars, affirme qu’après « une année 2017 marquée par l’accélération du niveau de croissance à 4,2%, cette dernière devrait revenir à 3,2% en 2018 ».

La contrefaçon coûte 60 milliards d'euros à 13 secteurs de l'économie européenne - La Nouvelle Tribune

La contrefaçon fait perdre chaque année 60 milliards d'euros à un ensemble de 13 secteurs de l'économie européenne, selon une étude de l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) publiée mercredi à l'occasion de la journée mondiale anti-contrefaçon. Cette enquête, menée auprès des secteurs vulnérables à la contrefaçon, montre que les pertes directes annuelles atteignent 7,5% des ventes, indique l'EUIPO dans un communiqué

Maroc: L’économie nationale fait un bond de 4,1% en 2017

Soutenue particulièrement par l’important rebondissement de l’activité agricole, l’économie nationale a enregistré une croissance de 4,1% au titre de l’année 2017 contre 1,1% en 2016, a indiqué le Haut-commissariat au plan (HCP).Dans une note d’information relative aux comptes nationaux provisoires de l’année 2017 qu’il a publiée récemment, le HCP a précisé que l’évolution du taux de la croissance de l’économie nationale est liée à la forte hausse de 15,4% en volume de la valeur ajoutée du secteur agricole contre une baisse de 13,7% relevée en 2016 et à l’augmentation de 2,7% de la VA des activités non agricoles au lieu de 2,2% enregistré l’année précédente.En fin de compte, les comptes nationaux font ressortir que la contribution de la demande intérieure à la croissance du PIB n’a été que de 3,6 points en 2017 au lieu de 5,4 en 2016, constatée une année plus tôt.

HCP : Allègement à 3,7% du besoin de financement de l’économie nationale

Le besoin de financement de l'économie nationale s’est allégé à 3,7% du PIB en 2017, contre 4,3% une année auparavant, selon le Haut-commissariat au plan (HCP). Quant au revenu national brut disponible, il s’est accru de 4,7% au lieu de 3% en 2016, pour se situer à 1125 milliards de dirhams en 2017, porté par une augmentation de 4,9% du PIB en valeur en 2017 et un accroissement de 1% des revenus nets en provenance du reste du monde, explique le HCP dans une note d'information relative aux comptes nationaux provisoires de 2017.

L'Observateur du Maroc & d'Afrique Réduire le chômage grâce à l’impôt unique

Face à la baisse des revenus, à l’endettement croissant et à une conjoncture économique défavorable, le gouvernement sud- africain pourrait être tenté d’augmenter les impôts, en particulier ceux des citoyens les plus riches d’Afrique du sud. Ainsi, un impôt à taux unique, par opposition à un système fiscal progressif, est un régime dans lequel le rapport de l’impôt au revenu imposable est le mêmeL’impôt à taux unique est une réforme relativement simple à mettre en œuvre qui devrait recevoir l’approbation de tous les milieux: les entreprises, les travailleurs, la société civile et, surtout, les citoyens sud-africains.

L'Observateur du Maroc & d'Afrique Mohamed Boussaid : «Le Maroc a une économie complémentaire avec l’ensemble des 15 pays de la CEDEAO»

Mohamed Boussaid : «Le Maroc a une économie complémentaire avec l’ensemble des 15 pays de la CEDEAO» Le Maroc a formulé sa demande qui a été accueillie favorablement par l’ensemble des pays de la CEDEAO. Bien entendu, c’est un processus sera entériné mais qui prendra du temps aussi. Je dois signaler que le Maroc a une économie complémentaire avec l’ensemble des 15 pays de la CEDEAO. Nous ne faisons pas le cacao ni le café mais notre agriculture est complémentaire.

Comptes nationaux : Un PIB de plus de 1.063 milliards DH en 2017

Rebondissement de l’activité agricole, amélioration du solde des échanges extérieurs, inflation maîtrisée et allègement du besoin de financement… tant de facteurs ayant contribué au renforcement de la croissance de l’économie nationale en 2017. Le Haut-Commissariat au Plan revient sur cet exercice, qui marque une nette relance de l’activité économique après une année d’essoufflement. «L’arrêté des comptes nationaux de l’année 2017 fait ressortir une croissance de l’économie nationale de 4,1% au lieu de 1,1% en 2016», peut-on relever de la note d’information du HCP relative aux comptes nationaux provisoires de 2017. Le Produit intérieur brut s’est ainsi situé autour de 1.063,297 milliards de dirhams contre 1.013,559 milliards de dirhams l’année précédente.

Recyclage: De zéro mika à zéro enfouissement

Le Royaume a défini, conformément aux bonnes pratiques internationales, le recyclage de ses déchets industriels comme objectif stratégique de ses politiques publiques environnementales, à travers le développement des filières de valorisation de déchets, leur recyclage, compostage ou à travers la production d’énergie, a souligné El Ouafi, qui intervenait à l’occasion d’une table ronde, organisée par le Secrétariat d’État chargée du Développement durable, en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, sous le thème » Le tri et la valorisation des déchets ménagers et assimilés ».Pour sa part, le président de la Coalition pour la valorisation des déchets, Mohamed Chraibi s’est félicité des expériences accumulées par le Maroc dans le domaine de la transformation des déchets ménagers et qui a démontré son efficacité dans la création de postes d’emploi, la production de l’énergie et dans la transformation du déchet en « ressource et gisements qui ajoutent de la valeur ».

Industrie automobile : le match Maroc-Afrique du Sud pour le leadership sur le continent

Le Maroc et l'Afrique du Sud représentent les deux pôles majeurs de l'industrie automobile en Afrique, ont indiqué les participants à une conférence internationale organisée mercredi à Johannesburg sur les perspectives du secteur.Le quotidien sud-africain des milieux d'affaires, Business Day, est revenu cette semaine sur la concurrence entre les deux pays dans ce secteur, soulignant que l'Afrique du Sud semble en passe de céder son statut de principal hub africain de l'industrie automobile au Maroc, pays où les investissements dans ce secteur stratégique ne cessent de se renforcer.Les prévisions d'investissements dans le secteur marocain de l'industrie automobile laissent prévoir une hausse de la production, indique le journal, soulignant que le Maroc entend porter sa production à 1 million de véhicules dans les dix années à venir, au moment où l'Afrique du Sud entend atteindre 1,2 millions de véhicules à l'horizon 2035.

Le flux des IDE en baisse de 18,6% à fin avril 2018 (Office des changes)

Le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a baissé de 18,6% à 6,64 milliards de dirhams (MMDH) durant les quatre premiers mois de 2018, contre 8,1 MDH lors de la même période un an auparavant, indique l'Office des changes. S'agissant des recettes des Marocains Résidant à l'étranger (MRE), elles se sont améliorés de 12,9% à 20,99 MMDH au titre des quatre premiers mois de 2018 contre 18,5 MDH une lors de la même période de l'année dernière. Concernant la balance Voyages, elle fait ressortir un excédent en hausse de 21,4 % à 15,9 MMDH à fin avril 2018, résultant d'une augmentation plus importante des recettes Voyages de 17,8 MMDH à 21,1 MMDH que celle des dépenses (4,7 MMDH à 5,1 MMDH), selon l'Office des changes.

Maroc/Cedeao: Des opportunités d'affaires et des complémentarités

L'adhésion du Maroc à la Cedeao, crainte par certains pays, ne constitue nullement un danger. C'est même une opportunité de croissance pour les deux parties. Une étude du ministère des Finances démontre des complémentarités non négligeables. Le Maroc et la Cedeao effectuent des échanges sur 4.349 produits et ils sont importateurs nets pour 80,7% d’entre eux. Ce qui écarte les possibilités de concurrence pour la majeure partie d'entre eux.

HCP : Allègement à 3,7% du besoin de financement de l’économie nationale

Allègement à 3,7% du besoin de financement de l’économie nationale. Le besoin de financement de l’économie nationale s’est allégé à 3,7% du PIB en 2017, contre 4,3% une année auparavant, selon le Haut-commissariat au plan (HCP).

L’adéquation entre formation et emploi au Maroc, Rapport complet

L’insertion sur le marché de l’emploi peut être conditionnée par l’existence ou non d’un diplôme et la valeur accordée à ce diplôme, par le manque de capital humain et social et par la situation du marché du travail. Les difficultés d’insertion sur le marché de l’emploi En effet, de plus en plus de diplômés trouvent des difficultés à s’insérer dans le marché de l’emploi, et nombreux sont ceux qui restent en chômage ou s’offrent un emploi dont les exigences en qualification ne correspondent pas à leur niveau de formation, induisant des situations de déclassement ou de surclassement.

L'industrie minière au Maroc et en Afrique en quête d'énergie solaire

« Technologies vertes: à vos projets! », tel était le mot d’ordre lancé en février dernier juste après que l’Institut marocain de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN) avait annoncé avec l’appui du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable un financement de près de 4,5 millions d’euro pour l’année 2018 dans le secteur des technologies vertes à fort potentiel de commercialisation. Parmi les thématiques de l’appel à projet Green Inno-BOOST figurant au programme de l’IRESEN se détachaient notamment les industries et les mines vertes.

Les comptes nationaux provisoires de 2017

L’arrêté des comptes nationaux de l’année 2017 fait ressortir une croissance de l’économie nationale de 4,1% au lieu de 1,1% en 2016, soutenue particulièrement par l’important rebondissement de l’activité agricole. Elle a été tirée par la consommation finale des ménages et la demande extérieure dans le contexte d’une inflation maîtrisée et d’un allégement du besoin de financement de l’économie nationale.

HCP : Comptes nationaux provisoires de 2017

L’arrêté des comptes nationaux de l’année 2017, de l'HCP, fait ressortir une croissance de l’économie nationale de 4,1% au lieu de 1,1% en 2016, soutenue particulièrement par l’important rebondissement de l’activité agricole. Elle a été tirée par la consommation finale des ménages et la demande extérieure dans le contexte d’une inflation maîtrisée et d’un allégement du besoin de financement de l’économie nationale. Revue d'horizon des principaux agrégats économiques du pays.

La Grande Bretagne souhaite booster les échanges commerciaux avec le Maroc, après le Brexit

Le ministre britannique de l'Investissement, Graham Stuart, a exprimé, vendredi à Rabat, son souhait de booster les échanges commerciaux entre le Maroc et le Royaume-Uni, dans un contexte marqué par la sortie prochaine de la Grande Bretagne de l'Union européenne. S'exprimant lors d'un point de presse, tenu dans le cadre de sa visite de travail au Maroc, Stuart a mis l'accent sur la nécessité de renforcer les relations commerciales bilatérales qui "restent en deçà du niveau auquel aspirent les deux parties", rappelant que les échanges commerciaux entre le Maroc et le Royaume-Uni ont augmenté de 36% en 2016 par rapport à 2015 avec un volume globale de 3,5 milliards de dollars. Il a, à cet égard, fait part de la volonté du Royaume-Uni d'avoir une présence commerciale "plus forte" au Maroc, tout en se félicitant de la présence d'entreprises britanniques dans les secteurs financier, logistique et aérospatiale.

Bank Al-Maghrib : La relève se précise

Il paraît certainement incongru, voire déplacé de spéculer sur le départ du gouverneur de Bank Al-Maghrib, alors qu'il est toujours en fonction. Pourtant, ce sujet ne doit pas être tabou. En effet, quand bien même il reste un fringant… jeune homme, qui s'exprime toujours avec panache, Abdellatif Jouahri fêtera ses 79 ans le 10 juin courant. Et après avoir dirigé la Banque centrale avec autorité et rigueur pendant 15 ans, il va forcément falloir passer la main.

Gouvernance, qualité institutionnelle et développement économique : Quels enseignements pour le Maroc?

Le rôle central des institutions en matière de développement économique est aujourd’hui une réalité communément admise. Plusieurs travaux d’analyse théorique et empirique ont clairement mis en relief que la qualité de la gouvernance institutionnelle, composante clé du capital immatériel des nations, figure au rang des leviers importants qui favorisent une croissance économique à la fois durable et inclusive.En effet, nombreuses sont les études qui soutiennent l’idée selon laquelle les divergences dans les rythmes de croissance et les dynamiques de développement des économies peuvent être attribuées, en grande partie, à la qualité des institutions mises en place.

Echanges commerciaux Maroc-CEDEAO : Opportunités par pays et par produit

Créée par le Traité de Lagos le 28 Mai 1975, la CEDEAO s’est donnée pour objectif principal de promouvoir la coopération et l’intégration dans la perspective d’une Union économique de l’Afrique de l’Ouest en vue d’améliorer le niveau de vie de ses citoyens et de maintenir et d’accroître la stabilité économique.Ce regroupement régional, lié par un accord multilatéral regroupant 15 pays ouest-africains1, a accompli des progrès notables, notamment, en matière d’harmonisation des politiques et de promotion du commerce dans l’espace communautaire. Les récents développements économiques au sein de cette zone et les perspectives à moyen terme révèlent la présence de réelles opportunités de diversification de la base exportatrice et de création de valeur ajoutée.Le Maroc, ayant affiché sa volonté d’adhésion à la CEDEAO dans le cadre de sa stratégie d’ouverture au commerce international, se trouve éminemment concerné par les développements que connaît l’environnement institutionnel et économique de la Communauté.

Boussaid appelle à des mesures nécessaires pour pérenniser les recettes du Fonds d’appui à la cohésion sociale

Le ministre a fait savoir que les dépenses totales du Fonds de cohésion sociale s'élevaient à 9,3 MMD entre 2014 et 2017, précisant que le régime d'assistance médicale arrive en tête des bénéficiaires des dépenses totales du Fonds (52%, 4,8 milliards de dirhams), suivi du programme Tayssir et l'opération 1 million de cartables (34%), le programme d'aide directe aux femmes veuves (11%) et le soutien aux personnes en situation de handicap (3%).

Bank Al-Maghrib annonce une décélération du rythme de la croissance annuelle du crédit bancaire

Le ralentissement de la croissance du crédit bancaire reflète l'accentuation de la baisse des facilités de trésorerie à 4,5% en avril après 0,7% en mars. Le rythme de croissance annuelle du crédit bancaire a décéléré à 2,6% en avril 2018, et ce après avoir atteint 3,1% un mois auparavant. Bank Al-Maghrib (BAM) vient d'annoncer que le rythme de croissance annuelle du crédit bancaire a décéléré à 2,6% en avril 2018.

Echanges commerciaux avec la CEDEAO: 8,5 milliards de DH d'excédent pour le Maroc en 2017

Les échanges commerciaux entre le Maroc et les pays de la CEDEAO ont connu une tendance haussière ces dernières années. Les importations marocaines en provenance de cette région ont augmenté jusqu'en 2011 pour s'établir à 2,7 milliards de dirhams, avant de s'inscrire en baisse à 0,8 milliard de dirhams en 2017. Ce rapport d'une quarantaine de pages est le fruit d'une étude sur le thème «Echanges commerciaux Maroc-CEDEAO : Opportunités par pays et par produit » menée par la DEPF en partenariat avec l'Administration des Douanes et Impôts Indirects.

Le Maroc, un partenaire commercial de premier plan pour l’Espagne

“Ce sont certainement des chiffres éloquents sur la stabilité politique et économique qui caractérise” le Maroc, estime-t-il, relevant que la structure économique du Maroc est celle d’un pays émergent. M. Bonet ajoute, par ailleurs, que l’Espagne constitue le premier partenaire commercial du Maroc et que le volume du flux commercial dans les deux sens a doublé depuis 2011. Le Maroc importe pour plus de 8 milliards d’euros de produits espagnols, concentrant 45% de l’ensemble des exportations espagnoles vers l’Afrique et 37 pc des investissements espagnols dans le continent, poursuit-il.

D’importants risques pèsent sur le redressement de l’économie mondiale

«L’expansion économique devrait se poursuivre pendant les deux années à venir, et les perspectives de croissance à court terme sont plus favorables qu’elles ne l’ont été pendant de nombreuses années», a indiqué le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría. Selon l’organisation internationale dont la mission est de promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde, le rythme de l’expansion mondiale sur la période 2018-19 devrait avoisiner les 4%, soit un niveau proche de la moyenne à long terme. Comme le souligne Angel Gurría, «la reprise en cours reste soutenue par une politique monétaire très accommodante et, de plus en plus, par des mesures d’assouplissement budgétaire, ce qui donne à penser que l’avènement d’une croissance vigoureuse et véritablement autonome n’est pas encore une réalité».

Le FMI renouvelle ses inquiétudes pour l’Algérie

En plus des problèmes liés aux prix des hydrocarbures, le FMI évoque une baisse de la production d’hydrocarbures qui pèse sur la croissance du PIB réel. “La croissance du PIB réel a fortement ralenti, en raison principalement d’une contraction de la production d’hydrocarbures, même si la croissance du secteur hors hydrocarbures est restée stable”, note le FMI dans une note de conjoncture publiée vendredi. Pour le FMI, les principales mesures pour financer les déficits (planche à billets) et enrayer la baisse des réserves de change (restrictions aux importations) «pourraient faire peser des risques considérables sur les perspectives économiques de l’Algérie».

Le Maroc a adopté un modèle de développement équilibré qui prend compte des ODD

Le Maroc a adopté un modèle de développement équilibré qui prend en compte les objectifs du développement durable (ODD), a affirmé, récemment à Paris, l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa. Le Royaume a mobilisé son dispositif institutionnel pour atteindre une transformation économique et sociale profonde dans une perspective de croissance économique, de cohésion sociale et de durabilité, a souligné le diplomate qui intervenait lors de la réunion du Conseil ministériel de l’OCDE, précisant que ce modèle de développement vise à assurer une croissance économique plus forte pour répondre à la problématique de l’emploi des jeunes.

Développer les institutions financières pour une meilleure inclusivité dans la région Mena

Dans sa dernière étude, l'Euro-Mediterranean network for economic studies (Emnes) étudie à la loupe les systèmes financiers et leur implication sur la croissance économique durable en Égypte, Jordanie, au Maroc et en Tunisie. "Le système financier dans ces pays demeure sous-développé comparé à leurs homologues européens, avec des différences entre les pays selon les institutions, le cadre réglementaire mais aussi la composition du système financier, son accès, son efficacité", soulignent les auteurs.

Ali Hammani : «Le Maroc peut subvenir à ses besoins alimentaires»

Au cœur du développement agricole du Maroc, l’Institut Agronomique et Vétérinaire (IAV) Hassan II, créé en 1966, demeure aujourd’hui le pilier de la recherche et de la formation nationales de ce secteur. L’IAV Hassan II a formé 14.100 cadres de haut niveau dont 10.220 ingénieurs, 1700 médecins vétérinaires et 2.180 techniciens spécialisés. 10% de cet effectif vient des pays d’Afrique subsaharienne. Depuis le début des années 1970, ces cadres ont fortement contribué aux grands chantiers de développement agricole du pays en matière d’amélioration des systèmes de production végétale et animale, de valorisation des ressources naturelles, de développement des industries agricoles et alimentaires, d’aménagements hydro-agricoles et de l’infrastructure rurale.
Conjoncture du 04 au 08 Juin 2018

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