Conjoncture du 05 au 09 Février 2018



Veille Maraacid


IMME: Les opérateurs réclament plus de visibilité

Le moral des industriels de la métallurgie et de la mécanique est en berne. 2017 aura été une année difficile pour le secteur marquée par les retards de paiement, les fermetures d’usines, la suppression d’emplois et la baisse du régime de production. Pis encore, il n’y a pas eu de nouvelles créations d’entreprises. Un tableau peu reluisant pour un secteur à fort potentiel. «Les entreprises du secteur, qui travaillent principalement dans la sous-traitance, attendent plus de visibilité de la part des donneurs d’ordre», a souligné Abdelhamid Souiri, président de la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME).

Le constat qui interpelle le gouvernement Chômage et sous-emploi en hausse

Une année s’est encore écoulée, et les bilans de l’activité économique marocaine ne cessent d’être dévoilés. Aujourd’hui, il s’agit de la publication du Haut-commissariat au plan concernant la situation du marché de travail en 2017. Ainsi, on y apprend la création par l’économie marocaine de 86.000 postes d’emploi, entre 2016 et 2017, dont 32.000 en milieu urbain et 54.000 en milieu rural, contre une perte de 37.000 à la même époque de l’année dernière. Une amélioration, fruit de la contribution de plusieurs secteurs. L’agriculture, forêt et pêche a créé 42.000 emplois, les services 26.000, les BTP 11.000 et l’industrie y compris l’artisanat 7.000.

Baisse du rythme de progression du crédit bancaire

Le rythme de croissance du crédit bancaire est revenu de 4,8% en novembre à 2,9% en décembre 2017, indique Bank Al-Maghrib (BAM). L'analyse par objet économique du crédit fait ressortir une décélération de 14,6 à 11,4% de la progression des prêts à l'équipement et de 4,4 à 4,3% de celle des crédits à la consommation, fait savoir BAM dans une note sur ses indicateurs clés des statistiques monétaires de décembre 2017. S’agissant des facilités de trésorerie, elles ont vu leur baisse s’accentuer de 1,8 à 3,2%, tandis que les crédits à l’immobilier ont progressé au même taux que le mois précédent, soit 4,2%, ajoute la même source.

L’Allemagne, un marché prometteur pour les exportateurs marocains de fruits et légumes

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch a déclaré, mercredi à Berlin, que l’Allemagne constitue un marché prometteur pour les exportateurs marocains de fruits et légumes. Dans une déclaration à la MAP à l’occasion de l’ouverture du pavillon marocain au 26è Salon de Fruit Logitica qui se tient du 7 au 9 février 2018 à Berlin, le ministre a soutenu que l’Allemagne est un marché important pour les produits agricoles marocains en général, appelant à déployer davantage d’efforts pour développer les exportations de fruits et légumes vers ce pays, qui constitue la première puissance économique de l’Europe.

USA: L’industrie de l’énergie solaire a perdu 3,8 pc de ses emplois en 2017

L’industrie de l’énergie solaire (USA) a perdu 3,8 pc de ses emplois, soit environ 9 800 postes, en 2017, selon un rapport rendu public récemment par la Solar Foundation. Le document note que si l’industrie avait connu une croissance record en 2016 et les années précédentes, l’activité dans ce secteur a ralenti l’année dernière en raison d’une panoplie de facteurs, dont notamment les défis politiques dans certains Etats et l’incertitude sur les intentions de l’administration Trump.

Agriculture: Les dernières précipitations auront un impact positif sur la campagne agricole

Le ministère relève que les prévisions pluviométriques et les chutes de neige pour les semaines à venir devraient permettre une résorption du déficit pluviométrique. Dans un communiqué, le ministère relève que le Maroc a connu dernièrement d'importantes précipitations généralisées sur l'ensemble du territoire national et d'importantes chutes de neiges au niveau de plusieurs provinces, notant que les prévisions pluviométriques et les chutes de neige pour les semaines à venir devraient permettre une résorption du déficit pluviométrique. Pour les provinces touchées par la vague de froid et de neige et qui «présentent des problèmes d'approvisionnement en aliments de bétail», le ministère a mis en place un programme de distribution d'orge subventionnée, indique la même source, notant que les cultures d'automne et l'arboriculture fruitière connaitront elles aussi un bon rythme de développement.

La petite révolution de l'industrie du cuir en marche

Le cuir marocain peine à briller. Pourtant, le pays dispose d’un savoir-faire ancestral et d'une main-d’œuvre jugée qualifiée. Cette industrie, constituée de diverses activités, notamment la tannerie, la maroquinerie et vêtements cuir et dans une plus grande mesure la chaussure, compte environ 300 entreprises et emploie 20.500 personnes de façon formelle. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 4 milliards de DH à l’export en 2017, en légère hausse de 2,16% sur un an. Les principaux clients sont la France, l’Espagne, l’Italie ou encore l’Allemagne. «Ces dernières années ont connu une ouverture prononcée sur de nouveaux marchés tels que les États-Unis, le Japon, les pays scandinaves ainsi que les pays d’Afrique», explique, au «Matin-Éco» Hamid Ben Rhrido, président de la Fédération des industries du cuir (FEDIC).

Accès des PME au marché de capitaux : trop de contraintes subsistent

Au Maroc, l’accès des PME au marché des capitaux est loin d’être une chose simple. En effet, des contraintes objectives existent, pour ne citer que les exigences réglementaires et de transparence (obligation de communication). Et ce, d’autant plus que l’opacité de gestion et le manque de structuration caractérisent bon nombre de PME marocaines, qui gagneraient à faire le pari de la cotation. En effet, l’introduction en Bourse permet aux entreprises d’asseoir leur notoriété et de lever plus facilement les fonds nécessaires à leurs activités.

Des signes encourageants, mais pas suffisants

La campagne agricole est loin d’être bouclée. On est encore à mi-chemin du cycle déclare, à Al Bayane, Abbes Tanji, chercheur agronome. Pour lui, la campagne accuse un mois de retard et le cycle végétatif est toujours encours et la levée des épis devrait se faire vers la fin du mois de mars. Après ce stade de tallage ou de montaison, on attend la phase ultérieure dite de bonne croissance des cultures et d’épiaison. Un stade qualifié de très sensible pour atteindre la maturité. Les pluies du mois de mars et du mois d’avril sont déterminantes pour un bon déroulement de la campagne agricole. Notre interlocuteur estime qu’il est temps pour préparer les traitements fongicides préventifs des maladies qui sont généralement causées pars l’humidité et le froid. Il est aussi recommander d’alterner ces traitements sur le reste du cycle de production pour maximiser les rendements.

BAM : La croissance de la masse monétaire décélère légèrement

Le taux de progression de l’agrégat monétaire M3 a décéléré de 6,2% en novembre à 5,8% en décembre 2017, pour se chiffrer à 1.272,1 milliards de dirhams, indique Bank Al-Maghrib (BAM). Cette évolution reflète un ralentissement de la progression des détentions des agents économiques en titres d’OPCVM monétaires et en certificats de dépôts, ainsi qu’une quasi-stabilité du rythme de celle des placements à vue à 5,3% et de la circulation fiduciaire à 7,7%, explique BAM dans une note sur ses indicateurs clés des statistiques monétaires de décembre 2017.

Chine: Envolée des importations en janvier, l’excédent commercial s’effondre

La Chine a vu ses importations s’envoler trois fois plus qu’attendu en janvier, réduisant de moitié son colossal excédent commercial, à l’heure où Pékin se dit « inquiet » des frictions croissantes dans les échanges sino-américains. Le géant asiatique a vu ses importations bondir de 36,9% sur un an le mois dernier, selon des chiffres des douanes publiés jeudi, une accélération spectaculaire après une hausse de 4,5% en décembre, et très loin de la prévision des experts sondés par Bloomberg (+10,6%).

Centre Marocain de Conjoncture : Une croissance modérée attendue en 2018

L’économie mondiale connaîtra, selon les prévisions des institutions internationales, une consolidation qui portera son taux de croissance à 3,9% en 2018 (Perspectives économiques du FMI, janvier 2018) contre 3,2% observé en 2016. Cette projection optimiste repose sur de nombreux facteurs favorables dont on peut citer la reprise économique des pays avancés, la réminiscence des économies émergentes et en développement, le rétablissement de la demande mondiale et le redressement des cours des produits de base. La dynamique escomptée tablerait, spécialement, sur une recrudescence de la production industrielle et des échanges et sur un accroissement des dépenses de technologie.

Chômage, déficits publics, investissements… Les bonnes prévisions de Bruxelles

L’économie européenne affiche une solide santé en ce début d’année 2018. «La zone euro a retrouvé des taux de croissance qu’elle n’avait plus connus depuis la crise financière. Le chômage et les déficits publics continuent de baisser et les investissements augmentent enfin de manière significative», a indiqué Pierre Moscovici, commissaire pour les affaires économiques et financières, la fiscalité et les douanes.

Industrie alimentaire: Les opportunités d'investissement présentées à Berlin

Mohamed Fikrate, vice-président de l'Association marocaine des exportateurs et président de la Fédération nationale de l'industrie alimentaire, a fait une présentation sur l'industrie alimentaire marocaine dans le cadre d'un atelier du Forum, dans laquelle il a souligné que ce secteur «très prometteur» est apte à attirer davantage d’investisseurs étrangers, à promouvoir les produits agricoles et d’exportation, et aussi contribuer à la sécurité alimentaire.

Coopération Maroc/UE : Repenser les priorités (entretien)

Claudia Wiedey, ambassadeur de l’UE au Maroc, a reçu les journalistes de Finances News Hebdo au siège de la délégation à Rabat. L’Allemande, en poste au Maroc depuis quelques mois, livre sa vision de l’avenir du partenariat stratégique qui relie le Maroc à l’UE. C’est un partenariat que je qualifierai de stratégique. Une chose que j’ai assimilée dès le début, est le rôle important joué par le Maroc pour l’Union européenne qui rend ce partenariat très singulier.

BAM : Baisse du rythme de progression du crédit bancaire à 2,9% en décembre 2017

L’analyse par objet économique du crédit fait ressortir une décélération de 14,6% à 11,4% de la progression des prêts à l’équipement et de 4,4% à 4,3% de celle des crédits à la consommation, fait savoir BAM dans une note sur ses indicateurs clés des statistiques monétaires de décembre 2017. S’agissant des facilités de trésorerie, elles ont vu leur baisse s’accentuer de 1,8% à 3,2%, tandis que les crédits à l’immobilier ont progressé au même taux que le mois précédent, soit 4,2%, ajoute la même source.

La Situation du marché du travail en 2017

En 2017, la situation du marché de travail a été marquée par la persistance à la baisse des taux d’activité et d’emploi.La population en âge d’activité (15 ans et plus) s’est accrue, par rapport à 2016, à un rythme plus important (+1,7%) que celui de la population active(+1,1%). Le taux d’activité a, ainsi, reculé de 47% à 46,7% (-0,3 point) entre 2016 et 2017. Il a baissé de 43% à 42,4% en milieu urbain (-0,6 point) alors qu’il a augmenté de 53,8% à 54,1% en milieu rural (+0,3 point).Entre hommes et femmes, l’écart des taux d’activité est de 49 points (respectivement 71,6% et 22,4%).

Dollar, commerce, fiscalité: Comment Trump change la donne pour l’économie mondiale

Les Etats-Unis jouent la concurrence fiscale, envoient des messages contradictoires sur le dollar et prennent des mesures protectionnistes: une année après son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a changé la donne pour l’économie mondiale. Dans une phrase restée célèbre, le secrétaire américain au Trésor, John Connally, avait affirmé en 1971 « le dollar est notre monnaie et à partir de maintenant c’est votre problème », face à un parterre de ministres des Finances européens, déjà inquiets des fluctuations du billet vert.

Taux de change du dirham: Pour mieux comprendre le nouveau mécanisme

L’abolition des parités fixes, déclarées auprès du FMI, rendue officielle au début de 1973 (la parité du dirham était de 5.06049 pour 1 dollar) a obligé toutes les monnaies de se mesurer les unes contre les autres afin d’établir leur cours de change respectif et ce, soit directement pour celles qui sont admises à la cotation sur un marché des changes international d’un gigantisme inouï (les anticipations légales ou spéculatives y gonflent la part fortement majoritaire des capitaux), soit indirectement pour celles reliées à une monnaie cotée (satellisation) ou celles désormais définies par un panier de monnaies cotées.

Les dernières neiges et précipitations augurent d’une bonne campagne agricole

Les dernières neiges et précipitations généralisées sur l’ensemble du territoire national auront un impact positif sur la campagne agricole, a indiqué, mercredi, le ministère de l’Agriculture, de la Pêches maritime, du Développement rural, des Eaux et des Forêts.Dans un communiqué, le ministère relève que le Maroc a connu dernièrement d’importantes précipitations généralisées sur l’ensemble du territoire national et d’importantes chutes de neiges au niveau de plusieurs provinces, notant que les prévisions pluviométriques et les chutes de neige pour les semaines à venir devraient permettre une résorption du déficit pluviométrique.Pour les provinces touchées par la vague de froid et de neige et qui « présentent des problèmes d’approvisionnement en aliments de bétail », le ministère a mis en place un programme de distribution d’orge subventionnée, indique la même source.

La situation des créances doit interpeller les banques marocaines

Dans une économie qualifiée «d’émergente», ou les taux de croissance sont non seulement insuffisants mais aussi fragiles puisqu’ils demeurent à la merci de la pluviométrie, nos décideurs ne cessent de nous rassurer sur la résilience de notre système bancaire, « nos banques sont solides et notre environnement de risque est contrôlé ». L’un des éléments phares dans tout diagnostic du risque bancaire en est les créances en souffrance, celles-ci, définies comme étant des créances qui présentent un risque de non recouvrement total (créances compromises) ou partiel (créances pré-douteuses et douteuses).

Le secteur portuaire et maritime constitue un levier déterminant dans l’amélioration de la compétitivité du Maroc

Le secteur portuaire et maritime constitue “un remarquable instrument de développement” pour le Maroc et un levier déterminant dans l’amélioration de la compétitivité du Royaume sur le marché international, a souligné, mardi à Marrakech, Abdelkader Amara, ministre de l’équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau. “Quelque 95% des échanges commerciaux internationaux du Maroc empruntent la voix maritime, d’où l’enjeu que revêt le secteur portuaire et maritime pour le commerce extérieur et le label de l’économie marocaine”, a ajouté le ministre dans une allocution lue en son nom, par Lahcen Ait Brahim, directeur des ports et du domaine public maritime (DPDPM), à l’ouverture d’un séminaire sur la sécurité de la navigation en Afrique.

Recouvrement: la complexité demeure très élevée

Euler Hermes publie son indice de complexité du recouvrement, qui vise à aiguiller les entreprises dans le choix de leurs destinations d’export. Il en ressort que le recouvrement au Maroc est l’un des plus complexes au monde. «Nous avons analysé la complexité du recouvrement dans 50 pays, au travers de 3 facteurs : les pratiques locales de paiement, l’efficacité des procédures de recouvrement avant insolvabilité du débiteur et l’existence d’un dispositif efficace de procédures collectives. En résulte une note comprise, entre 0 et 100, qui donne une vision des modalités de recouvrement pour un pays donné. A l’échelle mondiale, le recouvrement de créances impayées s’avère particulièrement difficile, avec un indice moyen qui s’élève à 51»,

A peine 36% des salariés du secteur privé occupent des emplois formels

En effet, alors que le nombre de salariés déclarés à la CNSS a atteint 3,3 millions au terme de l’année 2016, le document du HCP et de la Banque mondiale indique que seulement 1,2 million (36,4%) de salariés du secteur privé occupent des emplois formels. Dans le secteur non agricole, 23% des actifs déclarés en 2016 ont cumulé un total de 312 jours de travail et 27% moins de 144 jours. En moyenne, sur l’année, le nombre de jours déclarés en 2016 des actifs de ce secteur était de 217.

Brexit : L'UE prévoit des sanctions en cas de "jeu déloyal" britannique, colère à Londres

L'Union européenne a dévoilé mercredi son arsenal de sanctions pour « éviter un jeu déloyal » de la part de Londres pendant la période de transition après le divorce, suscitant la colère des eurosceptiques britanniques partisans du Brexit.Le projet de texte fixant les règles imposées au Royaume Uni pour la période de transition après sa sortie de l'UE le 29 mars 2019 prévoit la possibilité de sanctions, notamment « un mécanisme permettant à l'Union de suspendre certains bénéfices pour le Royaume-Uni découlant de sa participation au marché unique ».Des députés favorables au Brexit craignent notamment que le Royaume-Uni, qui continuera à respecter les règles européennes pendant cette période sans avoir son mot à dire, ne devienne un « Etat vassal » de l'Union.

Pourquoi plus de 8.000 PME marocaines ont-elles fait faillite en 2017?

8.088 entreprises marocaines ont fait faillite en 2017, selon une étude publiée cette semaine par le site de renseignement commercial Inforisk. Plus de 90% de ces sociétés étant des TPE/PME, nous avons interrogé les représentants de ces petites et moyennes structures, pour comprendre la réalité qui se cache derrière ce chiffre en augmentation constante depuis dix ans. Selon les données diffusées par Inforisk, 8.088 entreprises ont dû mettre la clé sous la porte au cours de l'année 2017. Parmi elles, 90% se sont déclarées en liquidation, contre 10% qui ont été victimes d'un redressement judiciaire.

Le rapport de Coface inspire confiance

Une étude récente de la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) n’a pas fait sortir le Maroc de la zone de «risque convenable», A4. Une note qui inspire confiance pour l'investissement au Maroc en 2018. L’expert en assurance-crédit international pour l'entreprise, Coface, a octroyé la note A4 (Risque convenable) au Maroc dans la nouvelle carte des évaluations pays de janvier 2018. Une note qui s’applique aussi bien en termes d'évaluation des risques pays qu’en termes d'environnement des affaires.

Le dirham gagne du terrain face au dollar mais en perd face à l’euro

La valeur du dirham s'est appréciée en moyenne de 0,65% face au dollar, mais s'est déprécié de 0,58% face à l'euro depuis le 15 janvier, date d'entrée en vigueur de la réforme du régime de change. Contre vents et marées, et trois semaines après l'entrée en vigueur de la flexibilisation du système de cotation de notre monnaie nationale, le dirham se porte plutôt bien. Selon les indicateurs hebdomadaires publiés sur le site de Bank Al-Maghrib (BAM), le dirham s'est apprécié en moyenne de 0,65% face au dollar tandis qu'il s'est déprécié de 0,58% vis-à-vis de l'euro.

Automarché : L'année démarre en petite forme

Le marché de l’automobile a commencé l’année 2018 avec une petite baisse. Cette régression est due essentiellement aux contre-performances du segment de l’utilitaire. Au terme du mois de janvier 2018, le nombre d’immatriculations des voitures neuves a atteint 13 627, soit un recul de 1,12% comparativement avec la même période de l’année dernière.

Saisonnières agricoles : le revers de la médaille

Le recrutement d’environ 16.000 saisonnières marocaines, au lieu de 2.000 l’an dernier, par les producteurs de fruits rouges espagnols, compromet sérieusement la récolte, le conditionnement, voire même l’exportation des fruits rouges (fraises, myrtilles et framboises) marocains. Selon les professionnels de la filière, cette inflation migratoire fait planer le risque d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée au niveau des régions de production, notamment dans la plaine du Gharb.

Saisonnières agricoles : «En 4 mois, les Marocaines gagnent 1 an de SMIG» (Yatim)

Le recrutement des travailleuses saisonnières marocaines pour la cueillette des fraises et autres travaux agricoles saisonniers s’effectue dans le strict respect des dispositions de l’accord bilatéral de main-d’œuvre conclu entre le Maroc et l’Espagne le 25 juillet 2001. Les dispositions de cet accord garantissent aux travailleurs marocains les mêmes droits et avantages accordés par la législation espagnole en vigueur (conditions de travail, durée, salaires, assurance et protection sociale).

Le chômage a repassé la barre des 10% en 2017 (HCP)

Le taux de chômage passe ainsi de 9,9% à 10,2% au niveau national, enregistrant une hausse de 14,2% à 14,7% en milieu urbain et une stagnation à 4% en milieu rural. Le taux de sous-emploi est ainsi passé de 9,6% à 9,8% au niveau national, de 8,7% à 8,9% en milieu urbain et de 10,7% à 10,8% en milieu rural.Au niveau national, le taux de sous-emploi des hommes (11,1%) est deux fois plus élevé que celui des femmes (5,4%).

Cryptomonnaies: la BRI appelle à protéger les investisseurs

La Banque des règlements internationaux (BRI) a appelé mardi à la nécessaire protection des investisseurs "contre la prolifération des cryptomonnaies", alors que le bitcoin enregistre parallèlement une chute spectaculaire. "L'ascension fulgurante des cryptomonnaies ne doit pas nous faire oublier la place importante qu'occupent les banques centrales en tant que dépositaires de la confiance du public", a prévenu Agustín Carstens, directeur de la BRI dont le siège est à Bâle (Suisse).

Bourse: les recommandations d’Upline pour l’année 2018

L'étude présentée par Upline est basée à la fois sur l'anticipation des réalisations commerciales et financières des sociétés cotées en 2017, mais également sur l'identification des opportunités d'investissement en 2018 à travers une approche d'analyses des fondamentaux des 17 sociétés cotées composant l'univers choisi. Capitalisant sur un certain nombre de facteurs dont la baisse des taux obligataires - qui rend attractif l'investissement sur le marché des actions -, le renforcement de la liquidité sur le marché, et l'appréciation des fondamentaux des sociétés cotées en lien notamment avec une amélioration de la situation économique du pays, la Bourse de Casablanca semble avoir renoué avec le trend haussier enclenché en 2016.

La suppression de la compensation vaut-elle vraiment le coup ?

Le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, l’a encore répété il y a quelques jours : le processus de réforme de la compensation, qui a concerné jusque-là les produits pétroliers liquides, ira à son terme. L’année 2020 est l’horizon fixé pour lever complètement le soutien des prix des produits encore subventionnés, soit le sucre, la farine nationale de blé tendre (FNBT) et le gaz butane. L’objectif affiché est de substituer à la redistribution universelle, jugée inéquitable, une redistribution plus ciblée.

Chute spectaculaire du bitcoin

Le bitcoin, en forte baisse depuis plusieurs semaines, poursuivait sa chute mardi, tombant sous la barre des 6.000 dollars pendant quelques minutes alors qu'il frôlait les 20.000 dollars en décembre, après une série de mauvaises nouvelles pour la monnaie virtuelle.Vers 08H00 GMT, la cryptomonnaie évoluait en dessous des 6.000 dollars, au plus bas depuis le 25 octobre, contre 8.550 dollars lundi. Le 26 janvier, Coincheck a perdu l'équivalent de quelque 530 millions de dollars dans le piratage d'actifs en devise virtuelle NEM, à ce jour le vol le plus important dans l'histoire des cryptomonnaies.

49.000 chômeurs de plus au Maroc en 2017

Selon une note d'information publiée lundi 5 février par le HCP, le taux de chômage est passé de 9,9% à 10,2% au niveau national. Selon la note d'information sur la situation du marché de l'emploi publiée ce lundi par le Haut-commissariat au plan, entre 2016 et 2017, l'économie marocaine a créé 86.000 postes d'emploi (32.000 en milieu urbain et 54.000 en milieu rural), contre une perte de 37.000 une année auparavant.

Situation économique en 2017 : les fragilités persistent malgré une trajectoire vertueuse

Le taux de croissance du PIB devrait s’établir à 4,6% dans le sillage de la hausse de la valeur ajoutée agricole de 15,4%. Le secteur non agricole reste sur une croissance faible. Le déficit du compte courant est atténué grâce aux transferts. C’est confirmé. Par rapport à 2016, l’économie marocaine s’est nettement redressée en 2017. Sur la base des indicateurs de conjoncture à fin novembre, le taux de croissance du PIB devrait s’élever à 4,6% au lieu de 1,2%. Mohamed Boussaid, ministre de l’économie et des finances qui présentait, vendredi 26 janvier à Rabat, les résultats économiques de l’exercice précédent, n’a pas dissimulé sa satisfaction, quand bien même la santé de l’économie reste tributaire des conditions climatiques.

Pêche côtière et artisanale: Régression de 5% des débarquements à fin 2017

La valeur marchande des produits de la pêche côtière et artisanale débarqués à fin 2017 est estimée à près de 7,3 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 6% par rapport à la valeur du volume débarqué en 2016 (6,8 MMDH), indique l'ONP dans une note relative aux statistiques sur la pêche côtière et artisanale au Maroc pour l'année 2017. Par produit, le note fait ressortir que les débarquements de coquillages ont enregistré une nette hausse de 167% à 1.394 t, d'une valeur marchande d'environ 7,97 millions de dirhams (MDH), alors que les céphalopodes ont augmenté de 1% à 46.491 t pour atteindre une valeur de plus de 2,68 MMDH.

Commerce extérieur : PortNet compte déjà 34.000 utilisateurs

Intégrer l’ensemble de la chaîne logistique du commerce international, tel a été l’objectif de départ de PortNet. Le guichet unique des procédures du commerce extérieur, opérationnel depuis 2011, ne cesse d’élargir son spectre d’intervention en vue de raccorder l’ensemble des départements opérant dans le commerce extérieur. La plate-forme facilite le process aujourd’hui à plus de 34.000 utilisateurs, soit un taux d’intégration avoisinant les 70%.
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