Conjoncture du 06 au 10 Novembre 2017



Veille Maraacid


La croissance dans la zone Euro revue nettement à la hausse en 2017 et 2018

La croissance dans la zone Euro devrait atteindre 2,2% en 2017 et 2,1% en 2018, soit son meilleur score depuis 10 ans. La Commission européenne a fortement rehaussé jeudi ses prévisions de croissance pour la zone euro en 2017 et 2018, confiante dans la robustesse de la reprise économique malgré les incertitudes liées au Brexit.

Hausse de 9% des arrivées touristiques au Maroc à fin septembre 2017

Un total de 8,858 millions de touristes ont visité le Maroc entre les mois de janvier et septembre 2017, en hausse de 9% par rapport à la même période un an plus tôt, indique le ministère du Tourisme, du transport aérien, de l'artisanat et de l'économie sociale. Le nombre des touristes étrangers (TES) a progressé de 13,2%, alors que les arrivées des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont augmenté de 5,2%, précise le ministère dans un communiqué sur l'activité touristique au cours des neuf premiers mois de 2017.

Automarché : les 170.000 ventes dans le viseur

Le marché de l’automobile garde le cap de la croissance, en dépit d’un léger ralentissement durant le mois d’octobre. Le cumul des ventes au terme des dix premiers mois de l’année a atteint 137.459 véhicules, en progression de 5,71%. Les professionnels sont confiants pour le reste de l’année. A deux mois de la fin de l’année, il y a fort à parier que le record de ventes de véhicules neufs réalisé l’année dernière (plus de 163.000 ventes) sera battu. Tous les ingrédients sont réunis pour une telle réalisation. Optimistes, les professionnels du marché espèrent même dépasser la barre symbolique des 170.000 unités écoulées au terme de l’année 2017.

Plan Cadre des Nations Unies d’Aide au Développement au Maroc (UNDAF) 2017-2021

Le Plan Cadre des Nations Unies pour l'aide au Développement au Maroc pour la période 2017-2021 a été élaboré d’une manière participative sur la base des priorités nationales de développement, des avantages comparatifs du Système des Nations Unies et des leçons tirées de l’évaluation de l’UNDAF 2012-2016. Il constitue une réponse conjointe du Gouvernement marocain, du Système des Nations Unies et des partenaires concernés aux problématiques de l’inégalité, l’iniquité et de la vulnérabilité. Les priorités et les résultats sont fondés sur les principes inscrits dans la Constitution de 2011, ainsi que sur les valeurs universelles des droits de l’homme, d’égalité de genre et d’équité.

Investir en Afrique: Doit-on encore parler de "risques" ?

Les rythmes de croissance des économies de certains "lions" africains fascinent les investisseurs étrangers. Implanter son business dans un pays comme l’Éthiopie ou le Rwanda est synonyme d’opportunités et de rendements inégalés. Ils ne sont pourtant pas beaucoup à avoir franchi le pas et, passée la première euphorie, bien des investisseurs renouent avec la frilosité à l’égard d’un continent dit "à risques". Comment faire alors pour profiter de cet environnement florissant tout en sécurisant ses activités et ses capitaux? C’est à cette question qu’ont essayé de répondre les participants au business panel organisé dans le cadre du Forum MEDays jeudi 9 novembre à Tanger.

Le FMI, Moody's et la Berd prévoient une baisse de la croissance pour 2018

Selon les prévisions du FMI, de Moody’s et de la BERD, la croissance du PIB marocain devrait se situer en dessous des 4% en 2018. Tous tablent néanmoins sur une relance qui dépendrait de plusieurs facteurs extérieurs. La croissance marocaine reste dépendante des aléas climatiques, de l’avancement des réformes entreprises et de la conjoncture internationale, concluent les récents rapports du Fonds monétaire international (FMI), l’agence de notation Moody’s.

Croissance: La Berd table sur 3,5% en 2018 pour le Maroc

De 4,2% en 2017, le taux de croissance devrait connaître un ralentissement en 2018, estimé à 3,5%. Au Caire, la reprise est soutenue par la mise en œuvre des réformes, l'investissement étranger, la croissance des exportations et une compétitivité accrue soutenue par la dépréciation du taux de change. La croissance devrait s'accélérer en 2018 pour s'établir à 2,7%, selon la Berd.

Le Portugal retrouve des indicateurs économiques au vert

En janvier 2016, la commission européenne et le FMI n'avaient pas de mots assez durs pour condamner la stratégie de relance économique du gouvernement portugais fraîchement élu. Ce dernier rompait en effet avec plusieurs années d'une stricte austérité destinée à réduire la dette publique abyssale du Portugal (130% du PIB). La commission européenne pressait le nouveau gouvernement de poursuivre dans la voie vertueuse suivie depuis deux ans et souvent cité en exemple pour les autres pays du sud de l'Europe : assouplissement des règles du travail, baisse des salaires, réduction de la protection sociale et des retraites, augmentation des impôts, privatisations.

CMR: Najib Akesbi traque les failles de la caisse des retraites

Mardi 7 novembre, la Cour des comptes a publié son rapport sur la Caisse marocaine des retraites (CMR). La Cour des comptes affirme, dans son rapport, que la CMR doit engager "une réforme profonde"La Cour des comptes affirme, justement, dans son rapport, que la CMR doit engager "une réforme profonde" afin qu’elle puisse garantir la viabilité du régime des pensions civiles.

Politique sociale : Plus d’argent, moins de cohérence

Le casse-tête du «social»Le contexte social actuel n’est pas étranger à ce coup d’accélérateur social. Le PLF 2018 ne peut être décrit comme social.

Dioncounda Traoré : «L’UE a besoin de l’Afrique pour réaliser ses objectifs économiques»

L’approche de l’UE comme tous ceux qui aspirent à un partenariat avec l’Afrique doit être reconsidérée et revue. Tous les futurs partenaires doivent savoir que le contexte de l’Afrique a changé et avec lui la donne des relations bilatérales. Il faudra que tous les prétendants à un partenariat avec l’Afrique soient conscients que ce continent n’est pas uniquement un réservoir de matières premières. Ils doivent comprendre que les immenses richesses dont nous disposons seraient désormais exploitées à l'intra-muros de l’Afrique et que nous n’aurons dans un avenir prochain pas besoin de les exporter.

62,20 millions de tonnes transférées via les ports gérés par l’ANP

L’activité portuaire sur son trend haussier. Les ports gérés par l’Agence nationale des ports (ANP) ont observé une bonne dynamique qui s’est traduite par une hausse de 7,2% du trafic global à fin septembre. Sur les neuf premiers mois de l’année, les ports gérés par l’ANP ont connu le transfert d’un volume de 62.202.104 tonnes contre 58.041.032 tonnes une année auparavant. Les importations en constituent un volume de l’ordre de 36.063.943 tonnes, en repli de 1,6%. Les exportations ont pour leur part atteint à fin septembre les 23.496.704 tonnes, en hausse de 26,3%.

Industrie automobile : le Maroc, un champion africain

Au Maroc, l’industrie automobile est en plein boom au cours de ces cinq dernières années : tous les ans, le pays accueille une dizaine de nouvelles usines ou des agrandissements de sites existants. Une progression fulgurante qui n’est pas près de s’arrêter, puisque le Maroc est en train de se hisser parmi les plus grands constructeurs d’automobiles du monde. Résultat des courses : le royaume a conforté sa place de numéro deux sur le continent face à l’Afrique du Sud, qui a assemblé 599.004 véhicules en 2016 (-2,7%).

Hausse des prix : la présidence du gouvernement agit

Pour maîtriser la hausse des prix, la présidence du gouvernement a décidé de geler les prix de plus de 20 produits dans les grandes surfaces et de baisser les prix pour un certain nombre d’autres produits. En effet suite à un Conseil ministériel, la Présidence du gouvernement a décidé de se référer aux prix utilisés aux marchés de gros tout en ajoutant 15% de marge de bénéfice.

BERD : un taux de croissance de 2,2% en 2017 et 2,7% en 2018

Selon les prévisions publiées par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), le taux de croissance économique en Tunisie devrait atteindre 2,2% en 2017 et 2,7% en 2018 contre 1% en 2016. Cette bonne performance est soutenue par la forte croissance du secteur du tourisme qui a enregistré une hausse de 8% au premier semestre 2017 après une baisse observée durant les quatre dernières années. Elle est, également, soutenue par une reprise du secteur de l’agriculture après de faibles précipitations en 2016.

«Plus de 70% de la production informelle est enregistrée dans le commerce»

Sur la base d’une étude menée auprès de nos adhérents, nous avons mis en place un plan d’action qui a pour objectif d’offrir plus d’opportunités commerciales via des rencontres d’affaires et des missions d’affaires à l’international. Il s'agit aussi pour nous d’améliorer le climat des affaires en étant une force de proposition sur les projets de loi, d'accompagner la croissance des entreprises membres, en facilitant l’accès au financement et d'être plus proche de ses membres en étant à leur écoute. Ainsi, plusieurs notes d’observation et propositions sur des dossiers juridiques ont été soumises aux autorités compétentes, afin de défendre les intérêts économiques et améliorer le climat des affaires pour la TPME : propositions d’amélioration sur le projet du Cahier des clauses administratives générales fournitures, note d’observation et propositions sur la fiscalité sectorielle et environnementale.

Céréales et légumineuses : 3 500 agriculteurs ciblés par la Caravane OCP

La Carte de la fertilité des sols, qui couvre aujourd’hui 7,12 millions d’hectares, est au cœur de ce dispositif. L’édition 2017 exposera le portefeuille des produits NPK Blend recommandés par la carte de fertilité. Le Groupe OCP poursuit son engagement aux cotés des agriculteurs. Ils sont pas moins de 3500 à être ciblés par la 6e édition de la Caravane OCP Céréales & Légumineuses dont le coup d’envoi a été donné, mardi 31 octobre, dans la commune rurale d’Eddechra près de Kelâat Sraghna.

La moitié du Budget 2018 sera allouée aux secteurs sociaux

Le projet prévoit la création de 39 265 postes budgétaires, dont 20 000 dans le secteur de l’enseignement et 4000 dans celui de la santé. C’est ainsi qu’il prévoit la création de 20 000 postes budgétaires dans le secteur de l’enseignement et 4 000 dans celui de la santé. Le PLF 2018 prévoit également l’amélioration de l’attractivité du dispositif Tahfiz, par l’exonération de l’IR, au titre du salaire mensuel brut plafonné à 10 000 DH, et la prise en charge des cotisations sociales par l’Etat, au profit des dix premiers salariés, au lieu des cinq premiers actuellement.

Financement de l’agriculture : Tamwil El Fellah, près de 800 MDH de crédits et 73 000 clients

Afin d’accompagner la dynamique engendrée par le Plan Maroc Vert et permettre à la petite agriculture d’accéder au financement en tenant compte de ses contraintes et besoins réels, le GCAM a lancé, en partenariat avec l’Etat, la société de financement pour le développement agricole Tamwil El Fellah (TEF). Les petits agriculteurs ciblés sont ceux inscrits sur les listes de programmes gouvernementaux, et qui sont situés au niveau des zones marginales (bour défavorable, montagne et oasis).

Pétrole : La production américaine va fortement augmenter

La production de pétrole des pays n’appartenant pas à l’Opep, et notamment des Etats-Unis, va fortement progresser ces prochaines années, prévoit le cartel dans un rapport publié mardi. L’offre mondiale d’hydrocarbures liquides (pétrole, gaz naturel liquéfié…) devrait grimper de 96,5 millions de barils par jour (mbj) cette année, à 101,1 mbj en 2020 puis atteindre 111,3 mbj en 2040, prévoit l’organisation des pays exportateurs de pétrole dans son rapport prospectif annuel. L’offre des pays n’appartenant pas à l’Opep a été revue à la hausse ces prochaines années: elle devrait croître de 57 mbj en 2016 à 62 mbj en 2022.

Le FMI recommande fortement l’accélération des réformes

M. Blancher et son équipe ont remis au gouvernement leur rapport, qui sera rendu public en janvier, et ont dans la foulée reçu la presse au sein du siège du ministère de l’Economie et des Finances, mardi 7 novembre, pour en partager les conclusions, sinon les recommandations. Les conclusions en question restent mitigées, et si le fonds salue l’amélioration de la résilience de l’économie marocaine, à travers la gestion des finances publiques et la diversification, il n’en demeure pas moins que «beaucoup reste à faire pour promouvoir une croissance plus élevée, durable et plus inclusive», lit-on dans le rapport.

Commerce extérieur : Mesures antidumping pour certaines importations

La secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham a indiqué, mardi à Rabat, que son département a ouvert une enquête antidumping sur certaines importations et pris les mesures adéquates sur d’autres produits, dans le cadre de l’organisation et la rationalisation des importations et de la protection du produit national.

Automobile: Un petit coup de frein avant le finish

Les ventes de voitures du mois d’octobre ont stagné à 1,05%. A fin octobre, les ventes de voitures atteignent 137.459 unités écoulées contre 130.028 à la même période, l’an passé. La marque Ford a essuyé la plus forte baisse des ventes du top 5 avec une contre-performance de 1,88%.

Fiscalité des produits participatifs : Des acquis et des limites

Les pouvoirs publics ont introduit au fil des lois de Finances un ensemble de mesures fiscales pour tendre vers la neutralité fiscale pour les solutions participatives. Sensibilisés à cet impératif, les pouvoirs publics ont introduit au fil des lois de Finances un ensemble de mesures fiscales pour tendre vers la neutralité fiscale pour les solutions participatives. En dépit de tous ces efforts d’adaptation, des professionnels estiment que le Maroc s’en tient encore au minimum syndical, puisqu’il n’est pour l’heure question que d’assurer la neutralité fiscale pour la finance participative.

Hors-série spécial Finance : les banques résistent à la crise économique

Malgré le ralentissement économique général et la situation très dégradée sur deux des plus grands marchés du continent, le Nigeria et l’Afrique du Sud, les géants bancaires africains ont traversé 2016 sans catastrophe majeure. Le total de bilan cumulé des 200 premières banques africaines, dont le classement apparaît dans le dernier hors-série spécial finance de Jeune Afrique, a certes continué de baisser, mais moins vite qu’avant : l’année dernière, il est passé de 1 497,2 à 1 471,4 milliards de dollars (environ 1 396 milliards d’euros), connaissant une baisse de 1,7 %, contre – 5,2 % en 2015. Sur le plan géographique, l’Afrique du Sud reste le premier pays représenté dans le classement des 200 premières banques, avec 39,7 % du total de bilan cumulé, suivie par l’Égypte (10,8 %), le Maroc (9,85 %) et le Nigeria (7,3 %).

Maroc : Les services du FMI ont mené les entretiens relatifs aux consultations de 2017 au titre de l’article IV et à la troisième revue de l’accord au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL)

Une mission des services du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Nicolas Blancher a séjourné au Maroc du 25 octobre au 7 novembre 2017 pour procéder avec les autorités marocaines aux discussion relatives à la consultation de 2017 au titre de l’article IV et à la troisième revue de l’accord au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) approuvé en juillet 2016.

Décompensation/dette des EEP… Boussaid rassure

Aux groupes parlementaires qui avaient émis des interrogations sur la poursuite de la décompensation, le ministre des Finances affirme que le gouvernement continuera à soutenir le sucre, le gaz butane et la farine nationale de blé tendre en attendant de disposer d’un registre commun de la population éligible. A travers cette base de données, le gouvernement entend affecter les subventions de manière plus ciblée au profit des catégories pauvres et vulnérables qui répondent aux critères d’éligibilité des programmes sociaux. Selon Boussaid, ce registre servira de base à l’ensemble des programmes sociaux, notamment le Ramed et Tayssir. Une fois le registre prêt, le gouvernement procèdera à la révision des modalités d’inscription à ces programmes.

«Le Maroc ne pourra faire l’économie d’une intégration commerciale»

L’Observatoire International du Commerce a pour principale vocation de restituer au marché l’expertise Euler Hermes qui accompagne sur les cinq continents les décideurs pour détecter les nouvelles opportunités et les aide à mieux gérer leurs risques au jour le jour. Pour Euler Hermes, la croissance marocaine est de retour en 2017 et Euler Hermes prévoit qu’elle poursuive en 2018, explique Tawfik Benzakour, DG d’Euler Hermes Maroc.

Thierry de Montbrial : «Le Maroc, l’un des rares pays à avoir réussi à garder sa stabilité»

Thierry de Montbrial, fondateur et président de la World Policy Conference (WPC), était le premier à introduire en 1979 la notion de think tank en France en créant l’Institut français des relations internationales (IFRI). Depuis, il consacre sa vie au progrès de l’humanité dans un cadre harmonieux. En 2008 il a créé la WPC, un rendez-vous annuel où d’éminentes personnalités du monde politique, économique et social discutent autour des questions de la gouvernance mondiale. En marge de la 10ème édition de la WPC, M. De Montbrial a bien voulu nous accorder cet entretien.

Les produits laitiers font chuter les prix alimentaires en octobre

Les prix mondiaux des produits alimentaires sont de nouveau repartis à la baisse en octobre, après un léger rebond observé au cours du mois précédent. Selon les derniers chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ils auraient chuté durant le mois dernier. Ce recul serait lié à la baisse des prix des produits laitiers, a expliqué l’organisation onusienne dans un communiqué notant ainsi une baisse des prix mondiaux de 27% par rapport à leur niveau record atteint début 2011.

Un déficit commercial de 76,20 milliards de dirhams à fin septembre

Sur les neuf premiers mois, les importations se sont consolidées en valeur d’environ 20,9 milliards de dirhams au moment où les exportations ont vu leur valeur se renforcer de 19,7 milliards de dirhams. Cette évolution différenciée a contribué à l’accroissement du déficit commercial. L’écart s’est ainsi creusé de 1,2 milliard de dirhams, soit un solde négatif de 76,20 milliards de dirhams contre 74,83 milliards de dirhams observé une année auparavant. C’est ce que l’on peut déduire des indicateurs mensuels des échanges extérieurs au titre du neuvième mois de l’année.

Maroc: Internet mobile poursuit sa croissance à deux chiffres

L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a publié récemment les indicateurs clés des tableaux de bord du secteur des télécommunications au titre du troisième trimestre 2017. Il en ressort qu’au terme de cette période, le parc des abonnés Internet a affiché un taux de croissance annuelle de 33,34% pour s’établir à 22,56 millions. Selon les données statistiques rendues publiques par l’ANRT, le taux de pénétration a été de 64,74% au cours de la même période.

Monétique : le CMI renforce sa position de leader

Equipement en TPE, paiement en ligne, percée des cartes bancaires «cmi», paiements contactless, innovations, etc. : Mikael Naciri, le Directeur général du CMI (Centre monétique interbancaire), fait le point sur les grandes tendances du secteur, et la place plus que jamais centrale qu’y occupe le CMI.

Maroc: progressioMaroc: progression remarquée des créances en souffrance par rapport à la région Mena (FMI)

Les dernières perspectives économiques régionales du Fonds monétaire international pour la région MOANAP (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan), révèlent que le ratio des créances improductives est dans une trajectoire haussière significative au Maroc, comparativement à d'autres pays de la région, notamment ceux qui sont également importateurs de pétrole. La même tendance est observée au Liban. Ceci étant, les créances improductives au Maroc frôlent les 8% du total des créances dans le royaume (A fin mai 2017, elles s'élevaient à 7,8% de l'encours global du crédit bancaire), contre près de 5% seulement au pays des cèdres.

Certification des comptes de l’Etat : fini les cachotteries

La Cour des Comptes est appelée à certifier les comptes de l’Etat, comme le mentionne l’article 31 de la LOLF adoptée en juin 2015. Pour atteindre les objectifs escomptés, la loi organique précitée, qui prévoit la réforme de la comptabilité publique basée sur les droits constatés, octroie à la Cour des comptes une nouvelle mission de taille, celle de la certification des comptes de l’Etat.La certification des comptes de l’Etat par la Cour des comptes à l’horizon 2020 implique quelque part, à l’instar de ce qui se passe en France, que l’Institution supérieure de contrôle des finances publiques soit appelée à jouer le rôle de commissaire aux comptes.La crise financière de 2008 et les divers épisodes de la crise des dettes souveraines ont incontestablement mis en exergue l’impératif d’ériger en principe cardinal la fiabilité et la transparence en matière de risques financiers et comptables aussi bien pour les entités publiques que privées. En effet, dès 2007, l’Hexagone a mis en place un système de certification des comptes de l’Etat par un auditeur comptable indépendant, qui n’est autre que la Cour des comptes (CC). Ce qui montre clairement la posture avant-gardiste de la France qui, jusque-là, est le seul pays de la zone Euro et l’une des rares nations à l’échelle mondiale à avoir des comptes publics certifiés par une entité indépendante, avec toutes les implications que cela suppose en termes de régularité, de sincérité et de finalité.

Loi de Finance 2018 : Boussaid Comme Macron… ou presque

Pour beaucoup d’analystes et d’observateurs, le gouvernement aurait été très clément avec les entreprises, lors de l’élaboration du projet de loi de Finance de 2018. Boussaid aurait ainsi, dans un élan d’encouragement et d’incitation, privilégié, voire choyé l’entreprise…Boussaid fait ainsi du «Macron», en ce sens qu’il sort une loi de finances avec beaucoup de largesse vis-à-vis du secteur privé et de l’entreprise en particulier. Le raisonnement consiste à soutenir que favoriser les entreprises, c’est préserver, voire booster la création d’emploi. Et là, c’est du pur Macron…

Loi de Finances 2018 : Les hauts et les bas d’un projet

Le projet de loi de Finances (PLF 2018) bascule entre de grandes ambitions et quelques «flops», dégageant ainsi une tendance assez mitigée. En effet, le PLF laisse entendre que les secteurs sociaux, les industriels, les investisseurs publics et privés et les PME seront les grands gagnants de la réforme. Mais les ménages et les courtiers d’assurance, par exemple, ne se contenteront même pas du minimum, car ils vont être encore lésés.

FMI : 4,8 % de croissance au Maroc en 2017

Dans son dernier rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, l’institution de Bretton Woods a revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB du Maroc pour 2018 à 3%, contre les 3,9 % projetés dans son estimation d’avril, avant de revenir à une tendance haussière constante, pour se situer à 4% en 2019 et à 4,5% en 2022.

Le chômage en hausse à 10,6% au 3e trimestre

Le taux de chômage est passé de 10,4% à 10,6% au niveau national, entre les troisièmes trimestres de 2016 et de 2017, indique le Haut-Commissariat au plan (HCP). Par milieu de résidence, ce taux a enregistré une hausse à 14,9% en milieu urbain au 3ème trimestre 2017, contre 14,5% un an auparavant, et une stagnation à 4,6% en milieu rural, précise le HCP qui vient de publier une note relatant les principaux indicateurs du marché du travail du 3ème trimestre 2017.

Bensalah-Chaqroun : Le paysage d’investissement en Afrique s’est amélioré

« Avec une expérience de 20 ans d’entreprises marocaines dans 30 pays, nous pouvons mesurer l’amélioration du paysage d’investissement (taxes et tarifs attractifs, réglementation, partenaires de co-investissement, stratégies sectorielles et administration plus réceptive) », a fait remarquer Mme Bensaleh-Chaqroun lors d’une session plénière tenue dans le cadre de la 10è édition de la World Policy Conference (WPC) sous le thème « Investir en Afrique ».

BAM : Les réserves internationales en baisse sur l’année

Les réserves internationales nettes du Maroc se sont établies à 227 milliards de dirhams (MMDH) au 27 octobre 2017, en recul de 8,3% par rapport à la même période un an auparavant, selon Bank Al-Maghrib (BAM). D’une semaine à l’autre, ces réserves ont progressé de 0,2%, précise BAM qui vient de publier ses indicateurs hebdomadaires de la semaine allant du 26 octobre au 1er novembre 2017.

Maroc: Le chômage en progression à 10,6%

Dans une note d’information relative à la situation du marché du travail au titre du troisième trimestre de l’année 2017, le HCP a indiqué que le nombre de chômeurs s’est accru de 42.000 personnes dont 38.000 en milieu urbain et 4.000 en milieu rural. Ce qui porte l’effectif global du chômage à 1.236.000 personnes au niveau national, a souligné le Haut-commissariat.
Conjoncture du 06 au 10 Novembre 2017

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