Conjoncture du 08 au 12 Juillet 2019



Veille Maraacid


Économie circulaire. Encore beaucoup de chemin à faire !

On en sait enfin un peu plus sur la mobilité électrique au Maroc ! Grâce à la Fédération de l’énergie de la CGEM, le royaume vient en effet d’avoir sa toute première étude sur cette thématique qui relève de la transition énergétique. Conduite sur le terrain par les cabinets Sunergia études et Nevolys transformation consulting, ses résultats ont été officiellement présentés au public avant-hier à Casablanca. Pour commencer, les deux cabinets ont remonté des informations sur un état des lieux connu : le secteur de la mobilité électrique est encore à ses tous premiers balbutiements dans le royaume. Sur un parc national de 4,9 millions de voitures en 2017 toutes catégories et toutes marques confondues, les voitures électriques ne représentent que 0,01%, soit seulement 93 unités 100% électriques qui circulent sur tout le territoire marocain.

Economie : le Cameroun « fragile » en termes d’investissements selon la Coface

Dans sa nouvelle édition de son indice de fragilité politique et sociale en Afrique publié le 4 juillet 2019, la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) classe le Cameroun parmi les pays peu favorables à l’investissement à cotés de 09 autres pays (Angola, Égypte, Djibouti, l’Éthiopie, Mauritanie, l’Ouganda, Tchad, Mozambique et RDC). En effet, selon L’assureur-crédit français Coface, la balance commerciale déficitaire, la crise anglophone et Boko Haram sont les éléments qui expliquent la présence du Cameroun dans cette liste. En ce qui concerne la balance commerciale, la Coface relève qu’elle restera déficitaire en 2019

Les activités non agricoles, talon d’Achille du modèle de croissance actuel

Le HCP vient de réviser à la baisse sa prévision de croissance pour 2019, effectuée en janvier dernier: au lieu de 2,9%, le PIB ne devrait augmenter que de 2,7% contre 3% en 2018 et 4,2% en 2017. Pour 2020, en revanche, l’activité, moyennant certaines hypothèses, devrait s’améliorer, réalisant une progression de 3,4%. Selon le Haut Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi, qui présentait mardi 9 juillet, à Casablanca, le Budget économique exploratoire 2020, et à l’occasion duquel les prévisions pour l’exercice 2019 effectuées en début d’année sont corrigées suivant l’évolution de la conjoncture tant nationale qu’internationale, la baisse de rythme de la croissance économique pour l’année en cours tient principalement à deux facteurs: une croissance négative de la valeur ajoutée agricole (-2,1%), d’une part, et une contribution négative de la demande extérieure (-0,3 point), d’autre part.

Zones industrielles: Des trois «F», le foncier reste une équation

Spéculation, cherté, difficulté d’accès aux terrains et au financement, manque de valorisation et d’entretien… Le foncier industriel est un des freins majeurs à l’investissement. Il favorise également le basculement vers l’informel. Une donne qui n’a pas changé depuis des années. Au moment où l’on parle de «success stories», notamment celles menées par MedZ au niveau de Tanger et Kénitra ou encore par la CFCIM à travers ses 9 parcs industriels, la réalité est toute autre dans les zones dites «libres». L’anarchie y règne de telle sorte que sur les 10.000 ha commercialisés, 50% ne sont pas valorisés. Les spéculateurs parieraient sur le changement de vocation des zones industrielles ou encore la saturation du foncier industriel dans la région pour vendre plus cher.

Plus de 10 M€ prêtés pour des projets d’énergie renouvelable en Afrique sur Lendosphere

Jane Wangari Lenny à l’assaut des énergies vertes au Kenya Les forêts d’eucalyptus, le flanc montagneux où des babouins s’emploient précautionneusement à traverser la chaussée, puis les escarpements de la vallée du Grand Rift qui dégringolent vers d’immenses plaines… Chaque matin ou presque, l’entrepreneuse de 34 ans en énergies renouvelables parcourt ce trajet d’une cinquantaine de kilomètres pour rejoindre sa fabrique de briquettes de biomasse. cinq grandes forêts – et châteaux d’eau naturels – du pays.

Mécanique, métallurgie et électromécanique cherchent à dépasser les contraintes

Les professionnels des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques sont acculés à trouver une sortie de crise. Les membres de la fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME) sont unanimes à ce sujet, si bien que l'élaboration d'une feuille de route commune et inclusive pour relancer le secteur se trouve aujourd'hui au coeur du débat.

Maroc-Espagne: Il reste encore une marge de manœuvre

Les liens commerciaux entre l’Espagne et le Maroc se sont considérablement intensifiés ces dernières années. Depuis 2012, l’Espagne est devenue le premier partenaire commercial du Maroc, c’est-à-dire son premier client et fournisseur sur les marchés internationaux. Pour l’Espagne, le Maroc est également un marché essentiel, en tant que deuxième destination des exportations espagnoles en dehors de l’Union européenne. Par ailleurs, dans l’ensemble, les échanges commerciaux ont doublé au cours des six dernières années, dépassant 160 milliards de dirhams en 2018 (près de 15 milliards d’euros).

Balance commerciale: Déficitaire partout, sauf en Afrique

Le déficit de la balance commerciale a dépassé son pic de 2012 pour atteindre 206 milliards de DH en 2018, soit 20% du PIB. Certaines importations interpellent plus que d’autres. A la clé, il y aura une ouverture plus grande sur les marchés de l’Afrique subsaharienne et plus de facilité pour les entreprises marocaines d’y exporter. Les importations en provenance de ces trois pays ont totalisé 14,7 milliards de DH en 2018, soit 78% du volume global des importations d’origine africaine.

Export: Les agrumes en soldes permanentes

En cause, la stagnation de l’export par rapport à la production globale, d’une part, et la montée en puissance du marché local avec des prix jugés très faibles, d’autre part. La convention signée avec l’Etat (2008-2018) se fixait pour objectif d’atteindre une superficie globale de 105.000 hectares contre 83.000 en 2008 et une production de 2,9 millions de tonnes à l’horizon 2018 avec 1,3 million de tonnes à l’export. «Seulement, l’export devrait porter, tout au plus, sur 670.000 tonnes», relève l’Association des producteurs.

Modèle d’exportation: La recette du CMC

Les échanges extérieurs restent concentrés à hauteur des 2/3 sur les marchés européens. L’Afrique et l’Asie n’en captent que 10%. Avec cette nuance, un excèdent avec l’Afrique et un déficit qui se creuse vis-à-vis de l’Asie. Ce dernier représente 19% du déficit global. Le CMC consacre son rapport annuel au «modèle d’exportation à l’horizon 2025». De fait, il s’agit des actes de la journée dédiée à la thématique (voir L’Economiste n°5545 du 28 juin 2019). Sans préciser les contours du futur modèle, le Centre marocain de conjoncture explore toutefois des pistes de diversification de marchés. De nouveaux marchés passent d’abord par la transformation structurelle de l’offre avec plus de contenu technologique et de valeur ajoutée.

Le Maroc est-il condamné à une croissance molle?

Cette année, la dette intérieure du Trésor devrait croître de 4% par rapport à 2018. Elle atteindrait 51,6% du PIB en 2019. La dette extérieure du Trésor augmenterait de 7,4% alors qu’elle avait reculé de 3,4% en 2018. Au total, le taux d’endettement global du Trésor devrait augmenter à 65,3% du PIB. Le HCP souligne que «le financement du Trésor sur le marché domestique s’effectue au détriment de l’entreprise». Le HCP estime que la dette extérieure garantie par l’Etat devrait se maintenir à 16% par rapport au PIB. La dette publique globale devrait atteindre près de 81,3% du PIB en 2019, au lieu de 73,4% durant la période 2010-2017 et 60,2% durant 2005-2009

Les résultats de la balance des paiements

Les résultats de la balance des paiements du premier trimestre 2019 font apparaitre un allègement du compte des transactions courantes de 18,3% à -8,5 milliards de dirhams (MMDH) contre -10,4 MMDH à fin mars 2018, selon l'Office des changes.L'amélioration du compte courant s'explique par la hausse de l'excédent des échanges de services de +2,2 MMDH conjuguée à l'allègement du déficit des biens de 0,4 MMDH, explique l'Office des changes dans un communiqué sur les résultats des échanges extérieurs à fin mars 2019. L'excédent du revenu secondaire a enregistré, quant à lui, une baisse de 0,6 MMDH, tandis que le déficit du revenu primaire est demeuré quasi-stable, ajoute l'Office.

Loi organique de finances, un premier bilan présenté à Rabat

Le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, Zouhair Chorfi, a indiqué, dans une allocution lue en son nom par l’adjoint au directeur du Budget, Ahmed Berrada, que la mise en œuvre de la LOF a nécessité la mobilisation et l'adhésion de l'ensemble des acteurs et des parties prenantes nationales, ainsi que l'ouverture sur les expériences et les partenaires internationaux pionniers en matière de conduite de réformes budgétaires similaires.

Prévisions économiques: les précisions de Ayache khellaf SG du HCP (vidéo)

En marge de la présentation de la situation économique nationale en 2019 et ses perspectives en 2020, Ayache khellaf - Secrétaire général - Haut Commissariat au Plan revient sur les grandes lignes qui ont concourues à ces prévisions. D'abord sur l'évolution de l'économie nationale en 2019, le ralentissement de l'activité économique nationale en 2019 imputable au fléchissement des activités primaires après deux bonnes années agricoles.

Congrès Africain d’Econometric Society : BAM plaide en faveur d’une économie africaine du savoir

Aujourd’hui, tout le monde s’accorde sur l’impératif de doter ce capital humain des leviers pour jouer le rôle qui lui est assigné notamment en investissement dans la recherche, développement et l’innovation. C’est même une condition sine qua non pour atteindre des taux de croissance qui permettront l’émergence du continent.

Défis et perspectives de l’agro-industrie en Afrique

Plus de 300 chefs d’entreprise et institutionnels ont pris part à la mission multisectorielle du Club Afrique Développement d'Attijariwafa bank qui a eu lieu récemment à Abidjan en Côte d’Ivoire. Organisé en collaboration avec la filiale du groupe marocain, Société ivoirienne de banque (SIB), cet important rendez-vous destiné aux chefs d’entreprise et leaders d’opinion investis dans la dynamique continentale, a connu la participation de délégations venues du Maroc, de l’Egypte, de la Tunisie, du Sénégal, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo et de la Guinée.

Comment redonner vie au crédit-bail

L'Assemblée générale de l'Association professionnelle des sociétés de financement (APSF) est souvent l'occasion de prendre le pouls de cette activité, qui mobilise des encours de près de 176 Mds de dirhams à fin 2018 pour la consommation des ménages, l'investissement et l'exploitation des entreprises, une enveloppe en hausse de 9 Mds de dirhams (+5,4%) sur une année.

Investissements publics : Ces milliards injectés sans impact perceptible sur la croissance

L’impact socioéconomique des investissements publics reste en-deçà de ce qui est espéré. Et ce n’est pas nous qui le disons mais le Chef de gouvernement Saâddedine El Othmani himself lors de la séance des questions orales au Parlement.Il avoue que l’impact économie et social des investissements est bien inférieur à ce qui est prévu. Cet état des lieux n’est pas nouveau mais c’est l’une des vieilles casseroles que l’Etat traîne depuis plusieurs années.

La chasse aux marchands informels est ouverte

Dès après la fin du Ramadan, le boulevard Bourgogne du quartier portant le même nom, a subitement et complètement changé. Forcément, les marchands ambulants n’y sont plus. Du coup, des questions se bousculent sur le comment du pourquoi de cette disparition certes rapide, mais pas brutale, une fois n’est pas coutume. Un souk en plein air qui semble se dérober comme un coucher de soleil ne passe pas inaperçu. D’autant que Bourgogne, un quartier bien connu des Casablancais, était considéré comme un modèle d’urbanisme, dans sa meilleure parure coloniale. Autrefois, ces commerçants du troisième type, c’était surtout des ruraux chassés par les aléas climatiques, particulièrement lors d’un cycle de sécheresse.

L’investissement public atteint 30% du PIB

Les efforts d’investissement du secteur public ont doublé au cours de la dernière décennie, passant de 90 milliards de dirhams en 2007 à 195 milliards de dirhams en 2019. «L’efficacité des investissements publics demeure en deçà des attentes». Les propos émanent du chef de gouvernement, Saâd Dine El Otmani, qui était l’hôte de la Chambre des conseillers dans le cadre de la séance mensuelle consacrée à la politique générale. El Otmani a expliqué que «son gouvernement était conscient de l’importance des investissements publics et s’engageait à mettre en place un système intégré de gestion et d’évaluation de ces investissements, à améliorer la qualité du choix des projets d’investissement et des moyens de les mettre en œuvre, au bénéfice des citoyens et contribuant à la production de richesses et à la création d’emplois».

La Tunisie sur la la voie sans issue de «l’économie stupide»

En Tunisie et depuis quelques jours, la canicule estivale tape fort! Tout le monde en parle, tous s’en plaignent, mais personne au gouvernement ne bouge son petit doigt pour atténuer, un tant soit peu, les méfaits de la canicule sur les plus vulnérables et les aînés les plus usés par le temps. Pour les religieux au pouvoir en Tunisie, rien à faire, contre la «volonté divine qui teste ses créatures»! En économie, c’est du pareil au même! On s’en plaint, on observe chaque matin les cafés regorger de chômeurs et on entend gémir les mères de famille face à l’explosion vertigineuse des prix. On ne fait rien d’efficace pour inverser la tendance chaotique de l’économie tunisienne.

Foncier industriel : 80% commercialisé et 50% valorisé

«Le taux de commercialisation des 8.000 hectares de foncier industriel dépasse 80%. Cependant, la valorisation et l’activité sont de plus de 50%. Ce taux interpelle». Les chiffres et le constat livrés, mardi à Bouskoura, par Ali Esseddiki, nouveau DG de l’industrie au ministère de tutelle, lors du 1er Forum marocain des zones industrielles, initié par Industrie du Maroc Magazine, sont dus à plusieurs raisons.

Le Maroc, un acteur clé dans l’intégration économique de l’Afrique

"Le Maroc affiche une détermination admirable pour investir sur le continent africain et faire avancer l’intégration économique de l’Afrique", a affirmé M. Adesina dans une déclaration à la MAP en marge de la 4è assemblée générale annuelle des actionnaires de la plateforme panafricaine d'investissement Africa50 qui se tient dans la capitale rwandaise. M. Adesina, par ailleurs président du conseil d’administration d’Africa50, a souligné que le Royaume a une importante expérience à partager avec les pays africains, notamment en matière d’énergies renouvelables qui constitue un levier de croissance inclusive et dans laquelle le Maroc s’impose en tant que "leader incontesté du contient".

10% des travailleurs perçoivent la moitié des rémunérations mondiales

La distribution du revenu du travail ne profite pas à tous les travailleurs tandis que les inégalités salariales demeurent un phénomène répandu dans le monde du travail, si l’on en croit la récente étude de l’Organisation internationale du travail (OIT). En effet, selon les dernières données nationales, régionales et mondiales en provenance de 189 pays, 10% des travailleurs perçoivent 48,9% du total des rémunérations mondiales, tandis que les 50% de travailleurs les moins bien rémunérés n’en touchent que 6,4%. Selon l’agence onusienne, « les 20% de travailleurs qui ont les plus faibles revenus - environ 650 millions de travailleurs - gagnent moins d’1% des revenus du travail à l’échelle mondiale », constatant que ce chiffre est quasiment resté inchangé en 13 ans.

Pas d'éclaircie pour l'économie nationale

Comme pour les années antérieures, les estimations de la croissance de l’économie nationale n’incitent pas à l’enthousiasme. Si le rythme de celle-ci paraît moins volatile, les perspectives de son évolution confirment davantage la tendance baissière. Bien qu’elle soit confortée par le développement des cultures hors céréalières, « la croissance économique nationale reste impactée par la dépendance de la valeur ajoutée agricole aux aléas climatiques », a indiqué le Haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami. « La dynamique des activités non agricoles n’arrive toujours pas à hisser la croissance économique nationale au niveau souhaité », a-t-il fait observer lors d’une rencontre tenue mardi 9 juillet à Casablanca et dédiée à la présentation de la situation économique nationale en 2019 et ses perspectives en 2020.

Mobilité durable. Les résultats de l'etude de la fédération de l'énergie

Les facteurs de succès de la mobilité durable sont au nombre de 5. Le premier consiste à mettre en place « une politique volontariste de l'Etat, dans le cadre d'une stratégie de développement incluant des objectifs chiffrés et une feuille de route concrète ». Le second facteur, lui, consiste à « inciter les consommateurs à acheter un véhicule durable, à des prix compétitifs, dans l'optique de garantir l'émergence d'une filière industrielle ».

La croissance sur une pente descendante

Le PIB a progressé de 2,8% au premier trimestre au lieu de 3,5% en glissement annuel selon les comptes nationaux du HCP. La croissance serait de 2,4% au troisième trimestre contre 3% en glissement annuel. La baisse de la valeur ajoutée agricole et l’évolution contrastée des activités non agricoles, dans un contexte de modération de la demande intérieure, serait la cause du ralentissement. C’est un peu mieux (+2,8%) que ce que craignaient les prévisionnistes (+2,3%), mais c’est nettement moins que ce qui a été réalisé l’année dernière à la même période (+3,5%) : la croissance de l’économie marocaine au premier trimestre 2019, selon les comptes nationaux du HCP, a donc accusé un ralentissement certes moins sévère qu’attendu mais, tout de même, relativement important.

Croissance économique: le HCP prévoit 2,7% en 2019 et 3,4% en 2020

Lors d’une conférence de presse dédiée à la présentation de la situation économique nationale en 2019 et ses perspectives en 2020, Ahmed Lahlimi Alami a indiqué que ces perspectives reposent sur un scénario moyen de la production des cultures céréalières, conforté par la consolidation des autres cultures et de l’activité de l’élevage durant la campagne 2019/2020 et supposent également la reconduction de la politique budgétaire mise en vigueur en 2019 et prenant en compte la mise en œuvre de la deuxième tranche de la valorisation des salaires.

Maghreb Steel apporte des précisions

Les unités de production de Maghreb Steel ont été conçues et réalisées pour accompagner la stratégie industrielle du Maroc tant aux niveaux local et continental qu’international. Les installations ont une capacité de production dimensionnée en anticipation du développement industriel du Maroc, en parfaite cohérence avec le plan d’accélération industrielle et les plans de développement sectoriels, et en vue de contribuer à la balance commerciale de notre pays à travers l’exportation des quantités excédentaires vers les marchés nord-américains, africains, et européens.

Hcp: Budget économique exploratoire 2020

Le Haut-Commissariat au Plan élabore le Budget Economique Exploratoire 2020 qui présente une révision de la prévision de la croissance économique nationale en 2019, ainsi que les perspectives pour l’année 2020. Ce budget est de nature à permettre au gouvernement et aux acteurs socio-économiques de prendre conscience de l'évolution économique prévisible en 2020. Il constituera, également, un cadre de référence pour la fixation d'objectifs économiques alternatifs dans le cadre de la Loi de Finances 2020.

La demande intérieure, moteur de la croissance belge et européenne

La Commission européenne a légèrement revu à la baisse ses prévisions de croissance 2020 pour la zone euro. Celles-ci restent par contre inchangées pour l’Union européenne et la Belgique. "Interim". La mention figure sur la page de garde des prévisions économiques d’été délivrées ce mercredi par la Commission européenne sortante. Parce que, oui, en été comme en hiver, l’exécutif européen limite son analyse aux principaux indicateurs macroéconomiques – croissance du PIB et indice des prix à la consommation en tête. Réservant la "totale" aux exercices de printemps et d’automne, où elle inspecte alors, en détail, les budgets et comptes de tous les États membres.

«Nouveau modèle de développement, quel rôle pour l’Économie du Savoir ?»

Démocratiser le savoir, assurer l’égalité des chances face à l’accès à l’information, donner aux jeunes l’envie d’apprendre, valoriser l’information et en créer de la valeur ajoutée, redonner à l’enseignement la place qu’il mérite, créer des écosystèmes de recherche & développement… Les défis pour le passage du Maroc d’une économie traditionnelle à une économie du savoir sont de taille. Quels sont les principaux défis que le Maroc doit relever pour réussir le pari de l'économie du savoir dans le cadre de son nouveau modèle de développement ? Ensuite, il faut protéger la propriété intellectuelle», a-t-il indiqué lors de ce panel intitulé «Nouveau modèle de développement, quel rôle pour l'Économie du Savoir ?».

MTF 2019 : Pas de nouveau modèle de développement sans économie du savoir

«L'économie du savoir est une économie où la matière première est l'information et cette information doit être disponible et librement transformable pour en tirer un certain nombre de conséquences, de biens et services revendables et qui ont une valeur pour la société», précise Ismail Douiri, directeur général du groupe Attijariwafa bank. Pour Hassan Debbagh, DGA en charge de la Banque des Particuliers et des Professionnels : «l'information doit être valorisée et de la valeur ajoutée doit en être créée. Il faut également faire confiance à la jeunesse et lui donner les moyens d'utiliser l'information et innover».

Les MRE ont transféré moins d'argent vers le Maroc

Une baisse significative est constatée, en 2019, dans les envois de fonds des Marocains résidant à l’Étranger (MRE). Ces transferts, qui ont atteint 25,86 milliards de DH, au cours des cinq premiers mois de cette année en cours, pourraient être justifiés par le retour au pays d’une partie importante de la diaspora marocaine pour les vacances d’été, fait constater un rapport de l’Office des Changes.

Balance commerciale: Déficitaire partout, sauf en Afrique

Les hausses du cours du pétrole à l’international surtout lorsque le baril se rapproche des 100 dollars est vécue avec anxiété ici. Les conséquences sur la facture énergétique, le solde commercial et plus globalement, sur l’économie peuvent être lourdes. Dans le même temps, les périodes de prix modérés n’ont que peu d’effets. Le déficit de la balance commerciale a dépassé son pic de 2012 pour atteindre 206 milliards de DH en 2018, soit 20% du PIB. Certaines importations interpellent plus que d’autres. «Lorsqu’on zoome sur les statistiques du commerce extérieur, en particulier sur les importations, il y a des choses choquantes.

Modèle d’exportation. Le CMC énumère les pistes d’amélioration

Comment les exportations marocaines et le Made in Morocco évolueront-ils au cours des 6 prochaines années ? Dans son rapport annuel, le Centre marocain de conjoncture a braqué les projecteurs sur cet aspect vital pour l’économie du pays et sa croissance de manière générale. De plus, le royaume s’est engagé, il y a plus de deux décennies, dans une politique économique libérale, marquée par l’ouverture sur les marchés et la conclusion d’un grand nombre d’accords de libre-échange. Le pays s’est également inscrit dans une dynamique de diversification de ses partenaires qui commencent à donner ses fruits.

Services pétroliers. L’Espagnol Montrel prépare son implantation au Maroc

Montrel, le groupe industriel espagnol spécialisé sans l’ingénierie industrielle et électrique, prépare son implantation au Maroc! «Ce projet devrait se concrétiser d’ici le début de l’année prochaine», nous confie, Luis Baena Viu (photo), directeur commercial de Montrel. Présent au Forum d’investissement et d’affaires Maroc-Espagne, tenu les 2 et 3 juillet derniers, le représentant du groupe industriel espagnol faisait partie de la délégation qui accompagnait la ministre espagnole de l’Industrie et du commerce, Maria Reyes Maroto. «Notre participation au Forum de l’investissement Maroc-Espagne montre notre intérêt pour le marché marocain. En effet, nous observons que plusieurs entreprises espagnoles s’intéressent de plus en plus à investir sur le marché marocain.

Maersk: Le Maroc en passe de devenir un important hub mondial

«Le port de TangerMed figure déjà au premier rang des ports africains et parmi les 50 plus grands ports à conteneurs du monde, en raison de son emplacement privilégié le long des principales voies commerciales et de l’augmentation du flux de fret à destination et en provenance de l’Afrique», relève le géant danois dans un communiqué. L’ouverture pour un nouvel investissement de 800 millions USD des nouveaux terminaux APM Medport, marque la deuxième collaboration entre TangerMed et la compagnie danoise.
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