Conjoncture du 10 au 14 Décembre 2018



Veille Maraacid


Les marques chinoises font fondre les prix des smartphones

C’est sans doute un des marchés le plus atomisé au Maroc: au moins 55 marques de téléphonie s’y bousculent, et la concurrence est devenue particulièrement rude depuis l’arrivée des marques chinoises Oppo, Huawei et Infinix. D’après les chiffres du cabinet d’études de marché GFK, le marché de la téléphonie est estimé en valeur à 1,8 milliard de DH au 3e trimestre 2018, en croissance de 6,2% par rapport à la même période de 2017. «Alléchées par ces performances, plusieurs marques chinoises telles que Xiaomi, Lenovo, Vivo et Motorola ont investi le marché marocain sans succès. Xiaomi a opéré au Maroc pendant quatre mois seulement avant de plier bagage à cause de la contrebande. Vivo a, elle, retardé son arrivée au Maroc.

L’OCP, locomotive des IDE marocains en Afrique

La dynamique des IDE marocains est appelée à se consolider. Plusieurs projets y sont en cours de lancement. Ils portent sur la production d’engrais (Gabon, Rwanda, Éthiopie et Nigéria), le ciment (Côte d’Ivoire, Ghana et Mali), l’industrie pharmaceutique (Côte d’Ivoire, Rwanda), le montage de camions (Sénégal) et l’industrie agroalimentaire (Guinée, Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mauritanie et Tanzanie). 60% des flux d’IDE sortant du Maroc restent en Afrique. A fin 2017, leur cumul s’était établi à 37 milliards de DH. Ces investissements sont présents dans une trentaine de pays mais avec une forte concentration (55%) en Afrique de l’Ouest et le Nord du continent (25%).

Viande bovine américaine: Une première brèche dans le mur douanier

Bientôt le steak américain sera présent dans les grillades marocaines. Mais pas dans l’assiette du commun des consommateurs. L’ouverture du contingent, dans le cadre de l’accord de libre-échange liant le Maroc aux Etats-Unis, est en effet soumise à une condition de taille: l’import est réservé aux hôtels 4 et 5 étoiles et aux restaurants classés. Du moins pour le quota «libellé viandes de haute qualité». Ce contingent porte sur un volume de 6.404 tonnes. Bien que l’avis aux importateurs vient d’être publié par le ministère de l’Agriculture, le contingent court du 1er janvier au 31 décembre 2018.

Hausse du nombre de travailleurs migrants à l’échelle mondiale

Entre 2013 et 2017, le nombre de travailleurs migrants s’est accru de 9% à l’échelle mondiale atteignant 164 millions de personnes contre 150 millions il y a 5 ans. Près de 61% des travailleurs migrants se trouvent dans trois sous-régions: 23% en Amérique du Nord, 23,9% en Europe du Nord, du Sud et de l’Ouest et 13,9% dans les Etats arabes, selon l’Organisation internationale du travail (OIT).

Asmaa Bennani, responsable de la surveillance des systèmes et moyens de paiement et inclusion financière à Bank Al-Maghrib

Le paiement mobile a été, dans plusieurs pays, un vecteur important, voire central d’inclusion financière. Suite à ces travaux, Bank Al-Maghrib a émis deux textes réglementaires encadrant le paiement mobile, à savoir la Décision réglementaire relative au paiement mobile domestique et la lettre circulaire paiement mobile qui, elle, détaille principalement les règles techniques et de sécurité, le processus et règles de gestion des réclamations, incidents et litiges.Sur quelles bases ce montant a-t-il été fixé et comment pourra-t-il être capté par le paiement mobile?

Ça démarre au Maroc : Le «téléphone porte-monnaie» pour tous

Fortement soutenu, entre autres, par Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), le paiement mobile est une initiative dont le but est double. Celle-ci va permettre aux usagers d’accéder à divers services financiers, sans restriction d’accès due à la différence des plates-formes proposées par les fournisseurs/acteurs de paiement mobile. L’essentiel est que le projet, qui a démarré tant bien que mal, est aujourd’hui là et que, dès 2019, le paiement mobile commencera à devenir une habitude du quotidien… A condition que les prestataires de services y sensibilisent sérieusement les 14 millions de potentiels usagers…

BAM analyse la transmission des décisions de politique monétaire aux banques

Les résultats suggèrent une hétérogénéité significative de la transmission vers les taux débiteurs qui varie selon l'objet économique et le secteur institutionnel. Enfin, les résultats mettent en évidence que la structure financière des banques n'affecte pas la transmission à long terme du taux d'intérêt interbancaire aux taux débiteurs. Ces résultats sont globalement en ligne avec les conclusions des recherches empiriques réalisées sur des pays avancés et des économies émergentes qui s'accordent, en général, sur l'absence de transmission complète des impulsions de politique monétaire vers les taux débiteurs, conclut l'étude.

IDE en Afrique : Tanger et Casablanca dans le top 5

Les villes marocaines de Tanger et de Casablanca occupent respectivement les 3ème et 5ème places en termes d'attraction des IDE en Afrique, selon un rapport de la BAD sur la cartographie des investissements sur le continent. Dans cette analyse élaborée en collaboration avec ONU-Habitat et couvrant la période (2003-2016), Tanger a totalisé 10,54 milliards USD, soit une croissance de 23.84%. Casablanca a, pour sa part, affiché 8,37 milliards USD avec une croissance de 9,38% sur la période sous revue.

Crédit-bail : Les nouvelles ambitions des professionnels

Nouvelle feuille de route et nouvelles ambitions pour le secteur du leasing. Il s'agit notamment pour les opérateurs du leasing de développer une offre pour le financement de l'efficacité énergétique ainsi que pour le programme de renouvellement du parc des véhicules de transport routier de personnes et de marchandises.Cette volonté d'accompagner les programmes en cours en matière de développement durable est l'un des axes majeurs de la nouvelle feuille de route du leasing marocain.

Accès à l’emploi au Maroc: prêt de 96,6 millions USD de la BAD

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, jeudi à Abidjan, un prêt de 96,6 millions de dollars américains pour la mise en œuvre du Programme axé sur les résultats pour l’amélioration de l’accès à l’emploi au Maroc (PARAAE), apprend-on auprès de l'institution financière africaine. "Le Maroc fait ainsi partie des premiers pays africains à utiliser cet instrument de financement novateur qui conditionne le cycle des décaissements à l’obtention de résultats, tout en réduisant les coûts de transaction", indique un communiqué de la BAD.

La concurrence en Afrique est moins féroce qu’au Maroc

La croissance économique de l’Afrique et les opportunités qui en découlent, le faible niveau de concurrence existant sur le continent et la recherche de relais de croissance constituent les principaux facteurs de motivation pour les entreprises qui ont fait le choix de développer leurs activités en Afrique. Ainsi, il ressort que « le dynamisme économique et le potentiel des marchés africains sont cités en premier lieu par les entreprises ayant clairement fait le choix de développer leurs activités en Afrique », souligne l’étude qui a pour objet de mettre en relief le potentiel dont recèle l’Afrique et de cerner les stratégies déployées par les entreprises marocaines opérant dans le continent, leurs motivations et leurs modes d’implantation.En outre, les entreprises marocaines assurent que la croissance démographique de l’Afrique subsaharienne constitue un facteur de motivation en soi pour certaines d’entre elles.

Un autre sommet consacré au Brexit

Theresa May a annoncé lundi 10 décembre le report du vote sur l’accord. Elle fait face à l’hostilité des députés de la Chambre des Communes qui, dans l’opposition comme dans la majorité, réclament que le texte soit retravaillé, notamment la disposition très controversée du filet de sécurité ou «backstop».

Euler Hermès prévoit un pic des exportations marocaines d’ici 2030

Comme à l’accoutumée, l’assureur-crédit, Euler Hermès Acmar, a récemment dévoilé ses prévisions économiques mondiales pour l’année prochaine. Et pour le Maroc, Euler Hermès décoche ses bons et mauvais points. L’assureur-crédit, dans ses analyses, remarque une baisse des défaillances d’entreprises en 2018. Il s’agit d’un repli de 3%. Une bonne nouvelle, certes, mais qui ne va pas durer puisque ces défaillances devraient reprendre leur trend haussier en 2019 (+4%), atteignant un nouveau niveau plus haut.

Marché de l’emploi: Les universités ajustent leur formation

Pour le moment, il n’existe pas vraiment d’outil permettant aux universités de mieux cerner les besoins en compétences des métiers offerts sur le marché de l’emploi. C’est l’ambition d’un projet de recherche en cours de réalisation par le département informatique et logistique de l’UIR avec le soutien de l’Usaid., Les premiers résultats du projet, dont le thème s’articule autour des «sciences des données pour améliorer l’éducation et l’employabilité des jeunes», viennent d’être présentés par Ghita Mezzour, enseignante chercheur et directeur adjoint du TICLab à l’UIR.

Projet de loi de Finances 2019 : Les amendements des conseillers bien accueillis

«Sur un total de 219 amendements présentés, dont 217 au titre de la première partie du PLF, 156 ont été retirés (soit 72 % du total) et trente-trois d’entre eux ont pu être finalement retenus», explique le ministre lors d’une réponse aux interventions des différents groupes et groupements parlementaires lors d’une séance plénière de la Chambre des conseillers. Ces amendements, selon le ministre, sont destinés principalement à préserver le pouvoir d’achat du citoyen. Ils concernent entre autres l’exonération de la TVA avec une remise sur les médicaments, dont le prix dépasse en vertu d’un texte réglementaire un montant de 588 DH hors taxe.

Echanges commerciaux France-Monde arabe : Le Maroc occupe la troisième position en 2017

Sur l’année 2017, la France a affiché 48,5 milliards d’euros d’échanges avec les pays arabes dont 27 milliards d’euros avec les pays de l’Afrique du Nord et 18 milliards d’euros dans les pays du Golfe, selon un document de la Chambre de commerce franco-arabe (CCFA), transmis à la MAP. Avec 14,1% de l’ensemble des exportations françaises, le Maroc occupe la troisième place. La première place est revenue à l’Algérie avec 16,7%, suivie de l’Arabie Saoudite (15,1%). La Tunisie occupe la quatrième place avec 10,9% et le Qatar la 5ème avec 6,7%, précise la CCFA.

Les Brefs du Plan N° 6 - 11 Novembre 2018

Sur une population estimée, en 2017, à près de 34,8 millions, 16,2 millions de marocains (46,6%) ont une couverture médicale; 15,5% sont des adhérents et 31,1% des ayants droit ou bénéficiaires. La part des femmes est légèrement supérieure à celle des hommes, respectivement 47,6% et 45,5% et celle des citadins nettement au dessus de celle des ruraux, respectivement 53,4% et 35,5%. Le taux de couverture médicale enregistre 56,7% parmi les personnes de 60 ans et plus contre 37,1% parmi les jeunes de 15 à 29 ans.

Comment faire émerger la prochaine génération d'entrepreneurs en Afrique ?

Alors que les initiatives entrepreneuriales s’accélèrent dans un grand nombre de pays en développement, démarrer une entreprise en Afrique relève toujours du parcours du combattant. Les créateurs d’entreprise font face à un manque de capitaux, à une insurmontable bureaucratie et n'ont souvent personne vers qui se tourner pour obtenir des conseils. D’après unenouvelle étude d’IFC, les jeunes pousses du continent africain n'ont recueilli que 556 millions de dollars auprès des investisseurs en 2017 (contre 7 milliards de dollars en Inde). Le nombre d'incubateurs et d'accélérateurs de startups n’y est aujourd’hui que de 440, comparativement à 314 il y a deux ans.

Sécurité alimentaire : La FAO et la CEA forment des experts marocains

La Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA, Bureau pour l’Afrique du Nord) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO, Bureau Maroc) ont initié le 10 décembre à Rabat (Maroc), un atelier national de formation de trois jours sur le suivi de la sécurité alimentaire dans le contexte de l’Agenda de développement durable à l’horizon 2030.

IDE en Afrique : L’automobile offre de belles perspectives pour le Maroc

Le Maroc est plus que jamais près de son objectif de produire un million de véhicules à l’horizon 2025. Pour preuve le Maroc a déjà supplanté l’Afrique du Sud, se hissant au premier rang avec 345.000 voitures particulières. Pour Oxford Business Group, le secteur automobile offre encore de belles perspectives, notamment avec l’achèvement de grands projets d’expansion par les constructeurs automobiles français Groupe PSA et Renault. Ce qui est de nature à contribuer à atteindre l’objectif d’un million de voitures produites mais surtout fera passer la contribution du secteur manufacturier au PIB de son taux actuel de 16% à 23% d’ici la fin de la décennie.

IDE : C’est également une sortie des devises !

Au Maroc, le volume des investissements directs étrangers demeure faible comparativement à certains pays émergents. La part des bénéfices réinvestie reste pour autant minime par rapport à celle transférée, soit 13,47 Mds de DH. Après avoir enregistré des pics en 2007 et 2013 respectivement de 38 Mds de DH et de 39 Mds de DH, les recettes d’IDE ont connu des fluctuations sur le reste de la période. Ces fluctuations, comme signalé par les conjoncturistes, rendent difficile l’évaluation de l’attractivité pour les IDE au Maroc.

Conjoncture : Le taux de croissance du Maroc devrait s’établir à 3,6% en 2019.

Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) vient de revisiter les projections économiques de 2019, retenues dans le cadre du scénario exploratoire élaboré au début de l'été dernier, annonçant un taux de croissance au Maroc de 3,6% en 2019. Ainsi, le jeu d'hypothèses de référence, qui a servi à l'établissement de ce scénario, a été repris et réajusté par le Centre en se basant sur les informations statistiques fraîchement recueillies au cours des derniers mois et en s'appuyant sur les récentes directions prises par les indices avancés de conjoncture.

Brexit : Près de 16 Mds de DH en jeu pour le Maroc

L’Union européenne est le premier partenaire du Maroc qui pèse pour les deux tiers des échanges du pays avec le reste du monde et cette union est aujourd’hui à un tournant critique en raison du retrait du Royaume uni de l’Union. C’est dire que le Brexit ne sera pas sans conséquence pour le pays d’autant plus que les échanges entres les deux royaumes se chiffraient à 15,8 milliards de DH en 2017, soit un peu moins de 4 % de l’ensemble des échanges avec l’Union européenne. Certes ces échanges sont largement à la faveur du coté britannique qui exporte pour 10 milliards de DH vers le Maroc, toujours est-il que le Maroc exporte pour près de 6 milliards de DH vers le Royaume uni, 5ème client du Maroc, dans le cadre de l’ALE avec l’Union européenne.

Immobilier professionnel: La reprise se confirme à Casablanca!

Le marché de l’immobilier professionnel à Casablanca se porte plutôt mieux. Les transactions (vente ou location) ont en effet enregistré une hausse de 15% à fin octobre 2018 (en comparaison avec 2017). C’est ce qui ressort des principaux indicateurs du Statimmo (groupement de 4 sociétés de conseil en immobilier: CBRE, Carré Immobilier, Colliers et JLL).

Immobilier professionnel: Des taux de rendement autour de 9%

Le marché de l’investissement immobilier peine à atteindre la pleine croissance en raison principalement de sa faible liquidité: peu d’actifs à la vente, peu d’acteurs et donc peu de transactions. Tarik El Harraqui, directeur senior au cabinet conseil en immobilier CBRE décrypte et analyse les indicateurs-clés de rentabilité d’un investissement immobilier.

Composants automobiles: Le Maroc, base arrière de Ford Valence

L'usine Ford Valence s'étend sur 270 hectares, soit l'équivalent de 30 stades de football. Mais la grande fierté du constructeur réside dans le plus grand tunnel au monde qui relie l'usine à ses fournisseurs basés dans la même zone industrielle de Valence. Fondée en 1974, l'usine Ford Valence est l'une des manufactures de construction automobile les plus avancées, les plus flexibles et les plus productives au monde (capacité globale: 450.000 unités avec 6 différents modèles).

Le capital humain, moteur de croissance

La Banque mondiale a élaboré dernièrement un nouvel indice du capital humain qui vise à mesurer les pertes de productivité économique subies par les pays qui sous-investissent dans leur population.Selon un ancien rapport de l’OCDE, une année de scolarisation supplémentaire pour la population en moyenne pourra se traduire par un gain estimé à 9% du PIB. En plus de la généralisation de la scolarisation, il faut adapter les programmes de formation en vue d’accompagner la transition économique des pays, notamment ceux en voie de développement. - Le développement du capital humain à travers la formation ne relève pas seulement de l’Etat, mais également de l’entreprise.

Les SUKUKS, à quels coûts !

Et si les sukuks devaient demain refinancer les banques participatives ? En effet, cet instrument financier pourrait être le plus accommodant pour des banques qui offrent des financements participatifs. Toutefois, avant d’en arriver là, il fallait non seulement réglementer ces produits financiers, ce qui est aujourd’hui chose faite mais surtout, que les émissions de sukuks se multiplient pour instaurer la confiance en ces nouveaux papiers et créer un stock afin d’aller vers un marché secondaire de sukuks qui en assurerait la liquidité.

Echanges commerciaux : Le Maroc 3ème partenaire de la France parmi les pays arabes

Le Maroc a occupé la troisième place dans les échanges commerciaux de la France avec les pays du monde arabe en 2017, selon des chiffres dévoilés à l'occasion du 3ème Forum économique France-Monde Arabe tenu récemment à Paris.Sur l’année 2017, la France a affiché 48,5 milliards d’euros d’échanges avec les pays arabes dont 27 milliards d’euros avec les pays de l’Afrique du Nord et 18 milliards d’euros dans les pays du Golfe, selon un document de la Chambre de Commerce Franco-arabe (CCFA), transmis à la MAP.Organisé le 6 décembre dernier par la Chambre de Commerce Franco Arabe, en partenariat avec l’Union des Chambres Arabes, le forum a rassemblé près de 400 participants du monde économique, institutionnel et politique, français et arabes, pour discuter des opportunités de marchés et des modalités pour renforcer le partenariat entre la France et le monde arabe.

63% des lauréats de la formation professionnelle décrochent un emploi – Lavieeco

Le taux d'insertion des lauréats de la formation professionnelle dans le marché du travail s'élève à 63%. "Une étude de terrain réalisée par le ministère de l'Éducation nationale sur le niveau d'insertion des lauréats des établissements de formation a révélé que 63% d'entre eux décrochent un emploi neuf mois après l'obtention du diplôme", a déclaré Khalid Samadi, lundi 10 décembre, en réponse à une question orale à la Chambre des représentants.Au delà des études de suivi de l'insertion professionnelle de cette catégorie de diplômés, il existe d'autres mécanismes tels que l'Observatoire nationale du marché de travail qui œuvre sous l'égide du ministère de l'Emploi et l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec), a-t-il poursuivi.

L'indice FAO à son plus bas depuis mai 2016

En effet, l'indice FAO des prix des huiles végétales a atteint son plus bas niveau en 12 ans, enregistrant une baisse de 5,7% par rapport à octobre, en raison de stocks importants d'huile de palme et d'abondantes réserves d'huile de soja et de tournesol. L'indice FAO des prix des céréales (blé, céréales secondaires, riz) a, quant à lui, baissé de 1,1% du fait, entre autres, de l'importance des exportations de blé, selon la FAO.Par ailleurs, la production de céréales serait passée à 2,59 milliards de tonnes en 2018 (dont 725,1 millions de tonnes de blé), soit environ 2,4% de moins que le niveau record atteint l'an dernier, selon les prévisions révisées à la baisse de la FAO.

Le bœuf américain autorisé au Maroc

Après la viande de volaille, en août dernier, c'est au tour de la viande de bœuf américaine de faire son entrée au Maroc. Le 6 décembre dernier, «le gouvernement du Maroc a accepté d'autoriser les importations de viande de bœuf et de produits du bœuf américains», a annoncé le département américain de l'Agriculture. «Les estimations initiales indiquent que le Maroc représenterait un marché de 80 millions de dollars pour le bœuf américain et ses produits», souligne le département

Afrique La classe moyenne grossit, les opportunités d'affaires aussi

L'Afrique est un véritable Eldorado pour les investisseurs en quête de nouvelles opportunités de croissance. La classe moyenne du continent compte aujourd’hui 350 millions de personnes. Et elle continuera de croitre de manière soutenue. Ce qui suppose l’émergence de nombreuses opportunités d’affaires dans plusieurs secteurs comme l’agroalimentaire, les infrastructures, les banques et les télécoms.

Le Maroc et la Turquie coopèrent dans le domaine du solaire photovoltaïque!

Dans le cadre du renforcement des activités de R&D de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles au niveau international, IRESEN a organisé en partenariat avec le Centre de recherche et d’applications sur l’énergie solaire Turc (GÜNAM) ainsi que l’Agence Nationale Turc de Financement de la Recherche (TÜBITAK), lundi 10 Décembre 2018, une conférence sur les nouvelles technologies photovoltaïques sous la thématique « Vision globale sur les derniers développements du photovoltaïque : Cas du Maroc et de la Turquie » au niveau de la plateforme Green Energy Park à Ben Guérir.

La Banque Mondiale recommande le Maroc aux investisseurs en énergies renouvelables

Rise 2018, indice destiné aux investisseurs en énergies renouvelables, prouve la solidité des politiques et réglementations du Maroc en la matière.Le rapport, qui se base sur des données arrêtés au 31 décembre 2017, attribue au Maroc un score de 74 points sur 100 pour ses indicateurs relatifs à l’énergie durable, et qui comportent l’accès à l’électricité (100 pts), l’efficacité énergétique (56 pts) et les énergies renouvelables (67 pts).Quant aux énergies renouvelables, RISE note la présence d’un cadre juridique parfait (100 pts), d’efforts de planification pour l’expansion de ces énergies (83 pts) et de bonnes incitations financières et réglementaires (83 pts) au Royaume.

Nouvelle étape dans l’adoption de l’accord agricole entre le Maroc et l’UE

La Commission du commerce international du Parlement européen (INTA) a adopté l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne (UE) lundi 10 décembre 2018 à Strasbourg. C’est l’ultime étape au niveau des commissions spécialisées du Parlement européen avant l’adoption finale, en session plénière.

La hausse de 100 euros au niveau du Smic ne reposera pas sur les entreprises

La hausse de 100 euros par mois pour les salariés au Smic annoncée lundi par Emmanuel Macron ne concernera que partiellement les salaires et devrait surtout reposer sur une accélération de la hausse de la prime d'activité, revalorisée de 80 euros dès 2019. "Le salaire d'un travailleur au Smic augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu'il en coûte un euro de plus pour l'employeur", a affirmé, sans plus de précision, le chef de l'Etat lors de son "adresse à la Nation" télévisée.

L’auto-construction commence à prendre de l’ampleur

«L’Etat a intérêt à ce que le secteur immobilier retrouve des couleurs, au vu de sa rentabilité fiscale», martèle Karim Tajmouati DG de l’Agence nationale de la Conservation foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC). Il faut ajouter à cela les droits d’inscription à la conservation foncière de l’ordre de 1,5%, les frais d’hypothèque qui vont de 1% à 1,5% en fonction du prix du terrain, ainsi que la taxe sur les terrains non bâtis (TTNB) qui varie entre 4 et 20 DH/m2 pour les terrains situés en zone immeuble et entre 12 et 20 DH/m2 pour ceux situés dans les zones villas ou de logement individuel. Le ministère de l’Economie et des Finances mène actuellement en partenariat avec la Banque mondiale une étude d’évaluation des aides au logement.

Finance Participative: Un secteur encore en chantier

«L’année 2019, sera l’année de la Takaful», s’accordent à dire les professionnels de la place. Pour Said Amaghdir, président de l'Association marocaine pour les professionnels de la finance participative (AMFP), «ce n’est plus une question de choix, c’est devenu une obligation». Et pour cause, un an après son lancement, le marché de la finance participative - jugé comme un marché de niche à l’origine - brasse actuellement plus de 2,6 MMDH. Il pourrait finir l’année à un peu plus de 3 MMDH. Un succès porté par une activité qui - dans son essence - «interdit» la spéculation et prône le partage des risques. La finance participative a ainsi trouvé écho auprès d’une population qui entend concilier consommation de produits financiers et convictions religieuses.
Conjoncture du 10 au 14 Décembre 2018

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