Conjoncture du 12 au 16 Mars 2018



Veille Maraacid


HCP : L'indice de la production industrielle en hausse 2,6% au T4 2017

L’indice de la production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole a enregistré une hausse de 2,6% au cours du quatrième trimestre 2017 par rapport à la même période de 2016, indique le Haut Commissariat au Plan. Cette évolution résulte notamment de la hausse de l’indice de la production des «industries chimiques» de 5,2%, de celui des «articles d’habillement et fourrures» de 8,7%, de celui des «autres produits minéraux non métalliques» de 4,9% avec une augmentation de l’indice de la de la production du ciment de 2,1%, de celui des «industries alimentaires» de 1,1%, de celui de l’«industrie automobile» de 10,3%, de celui des « autres matériels de transport » de 14,4% et de celui de « l’industrie textile » de 2,8%, explique le HCP.

Sidérurgie : l’industrie automobile, une soupape pour le secteur

Au cours des dernières années, Maghreb Steel est passée par des périodes difficiles (recul du chiffre d'affaires, surinvestissement, surendettement, plans sociaux, etc.). Cette traversée du désert a nécessité de la part des créanciers et des pouvoirs publics une mobilisation générale. Dans ce cadre, l'Etat a mis en place des mesures antidumping sur les tôles en acier laminées à chaud en provenance de Turquie et de l'Union européenne, qui devraient arriver à échéance entre fin 2018 et 2019.

Economie mondiale : L'OCDE relève ses prévisions mais pointe des tensions croissantes

L'économie allemande devrait cependant ralentir, avec une croissance attendue à 2,4% cette année (+0,1 point par rapport aux prévisions de novembre) et à 2,2% en 2019 (+0,3 point), après 2,5% en 2017.De 1,7% en 2017, sa croissance passerait à 1,3% cette année - un chiffre revu en hausse de 0,1 point - et à 1,1% en 2019, sans changement par rapport aux prévisions de novembre.L'OCDE est en revanche plus positive pour le Japon en 2018, avec une prévision de croissance revue en hausse de 0,3 point à 1,5%.

La dette du trésor atteint 702,3 Mds de DH à fin février 2018

La dette intérieure s'établit à 550,64 MMDH à fin février 2018, soit 1,20 MMDH de plus qu'en janvier. Pour sa part, la dette extérieure a reculé de 153,16 en janvier à 151,7 à fin février. Les remboursements au titre du service de la dette du Trésor, effectués durant le mois de février 2018 se sont élevés à 15,7 milliards de dirhams.

Le FMI encourage le Maroc à accélérer sa réforme de change

Deux mois après la mise en œuvre de la réforme du régime de change, cette recommandation du FMI vient corroborer la décision volontaire des autorités monétaires marocaines notamment celle relative au timing choisi. Cette croissance devrait atteindre à moyen terme 4,5%.Le déficit budgétaire global serait de l'ordre de 3% du PIB en 2018 et doit se stabiliser autour de 2,5% du PIB à moyen terme en cohérence avec les objectifs des autorités monétaires qui visent à réduire la dette publique à 60% du PIB à l'horizon 2021.

Change: De nouvelles souplesses aux entreprises CFC

En attendant la nouvelle Instruction de change, l’Office revient avec une circulaire dédiée aux entreprises sous statut Casablanca Finance City (CFC). Le document regroupe les dispositions en faveur de ces structures qui réalisent des opérations d’exportation de services. «Il consacre le principe de l’entière liberté de gestion des avoirs en devises pour les entreprises CFC», soulignent des responsables à l’Office des changes.

Flexibilité du Dirham : Une réforme «historique» et «réussie» (FMI)

«La transition vers un régime de change plus flexible, mise en œuvre en janvier dernier, est une réforme historique (…) et nous continuons de la voir comme un succès», a indiqué Nicolas Blancher, Conseiller et chef de mission pour le Maroc au Département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, lors d’une conférence de presse téléphonique consacrée au troisième et dernier examen dans le cadre de l'accord sur la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) avec le Maroc.Il s’agit également d’un pas «important» et «essentiel» qui «témoigne de la détermination des autorités de mettre en œuvre des réformes clés qui permettront au pays de se situer sur une trajectoire de croissance accélérée», a-t-il ajouté.

Smartphones : 70% de taux de pénétration au Maroc

Le leader de la vente en ligne au Maroc Jumia.ma a dévoilé les résultats de son étude Mobile Report 2018.En marge de Mobile Week 2018, le Mobile Report 2018 constitue une source d’informations inédites sur le m-commerce, les comportements d’achat et les préférences des internautes marocains, et ce, alors que l’industrie manque de données précises et actualisées dans ce domaine. « Avec sa plateforme Mobile First et son réseau de distribution qui couvre l’ensemble du territoire national, Jumia.ma accompagne cette révolution des usages et des comportements d’achat des internautes marocains en proposant un accès direct, à un choix complet de smartphones aux meilleurs prix», a commenté Larbi Alaoui Belrhiti, directeur général de Jumia.ma.

Maroc: Hausse de 2,6% pour les Industries manufacturières hors raffinage de pétrole

L’indice de la production du secteur des Industries manufacturières hors raffinage de pétrole a enregistré une hausse de 2,6% au cours du quatrième trimestre 2017 par rapport à la même période de 2016, selon le Haut-commissariat au plan (HCP). Cette évolution résulte notamment de la hausse de l’indice de la production des « industries chimiques » de 5,2%, des « articles d’habillement et fourrures » (8,7%), des « autres produits minéraux non métalliques » (4,9%), et d’une augmentation de l’indice de la production du ciment de 2,1%, des « industries alimentaires » de 1,1%, de l’ »industrie automobile » de 10,3%, des « autres matériels de transport » de 14,4%,.

Efficacité énergétique: On commence à parler industrialisation

En attendant la présentation de la stratégie nationale de l’efficacité énergétique au Souverain et sa déclinaison, le secteur cherche encore son modèle économique. La tutelle a lancé un travail de fond pour mettre en place un nouvel écosystème efficacité énergétique. Il faut dire aussi que c’est la première fois qu’on entend parler d’industrialisation de ce secteur encore embryonnaire.

L’industrie pharmaceutique marocaine a de plus en plus de mal à contrer la concurrence étrangère

Les laboratoires pharmaceutiques marocains sont sévèrement bousculés par la concurrence étrangère sur leur propre marché. C’est un constat partagé par l’ensemble des patrons de l’industrie pharmaceutique marocaine membres de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP). Outre les multinationales européennes qu’ils accusent de se désengager de la production au profit de l’importation, ils redoutent l’agressivité des indiens tel que Sun Pharmaceuticals, géant du générique arrivé sur le marché domestique en 2012 avec 135 références.

Quelle stratégie pour les dépenses publiques ?

En augmentation tendancielle depuis plus de trente ans, les dépenses publiques françaises ont atteint 57 % du PIB en 2015, contre 48,5 % en moyenne pour les pays de l’OCDE ; seuls deux pays scandinaves – le Danemark et la Finlande – dépensent autant. L’emploi public dans son ensemble ne semble pas être à l’origine de ce supplément de dépense. Le niveau des dépenses publiques est plus élevé en France pour la majorité des missions, mais plus particulièrement pour les affaires éco-nomiques et la protection sociale.Le « bon » niveau des dépenses publiques est très large-ment dicté par les contraintes en matière de prélèvements obligatoires, d’équilibre budgétaire et de dette.

Orientation favorable des principales activités du secteur secondaire

Les principaux indicateurs du secteur secondaire ont affiché un bon comportement au cours de l’année 2017, enregistrant pour la plupart une évolution positive : expansion consolidée de l’activité extractive, orientation favorable du secteur de l’électricité, bonne dynamique de l’encours des crédits à l’immobilier et bon augure du secteur industriel. Selon les indicateurs conjoncturels rendus publics en février dernier, par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), le secteur extractif a clôturé l’année 2017 en forte consolidation. Il a été porté par la bonne dynamique de l’activité de phosphate qui continue de profiter d’une demande étrangère robuste, a-t-elle précisé dans sa note de conjoncture N° 252 datant du même mois.

Le dirham se déprécie par rapport à l’euro et s’apprécie vis-à-vis du dollar

Le dirham s’est déprécié de 0,5% par rapport à l’euro et s’est apprécié de 1% vis-à-vis du dollar au cours de la période allant du 1er au 7 mars 2018, selon les indicateurs hebdomadaires de Bank Al-Maghrib. Durant cette période, rapporte la MAP, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché de change, indique Bank Al-Maghrib, relevant qu’au 2 mars 2018, les réserves internationales nettes se sont établies à 233,5 milliards de dirhams, en baisse de 0,3% d’une semaine à l’autre et de 5,5% en glissement annuel.

La Bourse de Casablanca entame la semaine dans le rouge

La place boursière casablancaise évoluait en territoire négatif, lundi dans les premiers échanges, pénalisée notamment par les valeurs bancaires et immobilières. Vers 10h03 GMT, le Masi, indice global composé de toutes les valeurs de type action, cédait 0,36% à 13.237,24 points, tiré vers le bas par le duo: BMCE Bank (-2,67%) et BCP (-0,63%). De même, rapporte la MAP, le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, lâchait 0,39% à 10.769,33 points, la tendance étant également alourdie par le titre Total Maroc (-1,55%), outre le trio: Addoha (-1,74%), Alliances (-1,31%) et RDS (-1,16%).

Augmentation de l’IPIEM hors raffinage de pétrole

Cette évolution est aussi attribuée à la hausse de l’indice de la production des «autres produits minéraux non métalliques» (4,9%), a-t-il ajouté. Le HCP avait alors indiqué que cette évolution était due principalement à la hausse de l’indice de la production des «autres produits minéraux non métalliques» (7,3%) avec une augmentation de l’indice de la production du ciment (8,2%), de celui des «industries chimiques» (4,8%), de celui des «industries alimentaires» (0,8%), de celui des «produits en caoutchouc ou en plastique» (4,9%), de celui des «autres matériels de transport » (7,0%) et de celui des «produits métalliques» (1,7%). Le même indice avait enregistré au troisième trimestre de l’année écoulée une hausse de 19,8% due à l’augmentation de l’indice de la production des «produits divers des industries extractives » (20,6%) et de celui des « minerais métalliques » (2,6%).

Ciment : Les régions du Sud, plus grandes consommatrices

Une dynamique tirée principalement par la reprise des ventes au niveau de six régions. Il s’agit en l’occurrence de Dakhla-Oued Eddahab (29,32%), Laayoune-Sakia El Hamra (21,5%),Tanger-Tétouan-Al Hoceima (18,15%), Rabat-Salé-Kénitra (7,92%), Marrakech-Safi (5,20%) et Souss-Massa (1,21%). En termes de cumul, l’écart continue de persister. On observe dans ce sens un creusement de 2,05%, soit un volume de 2,18 millions de tonnes depuis le début de l’année contre 2,23 millions de tonnes une année auparavant.

L’agence de notation Fitch épingle les banques marocaines

La qualité de crédit des banques marocaines reste faible et les perspectives de viabilité autonome sont au mieux modérées, selon l'agence de notation Fitch dans un rapport publié le 9 mars. Dans son rapport publié le 9 mars, l'agence de notation Fitch annonce que la qualité des crédits et les fonds propres des banques marocaines restent faibles. "Il est peu probable que les notations de viabilité des banques marocaines s'améliorent à moins d'une amélioration significative des ratios de fonds propres ou d'une réduction de l'appétit pour le risque", prédit Fitch Ratings.

Après une semaine de crise, le cours du bitcoin renoue avec la hausse

Après avoir enregistré des chutes spectaculaires la semaine dernière, le bitcoin retrouve un peu de forme. Mais la plus connue des cryptomonnaies garde néanmoins une certaine volatilité. Le bitcoin commence à retrouver des couleurs. Ce lundi, sa valeur a augmenté de 12% pour atteindre les 9.500 dollars alors que sur la semaine écoulée, elle a enregistré une chute de 14%.

Hausse des salaires : les entreprises resteront prudentes en 2018

Pour bon nombre de spécialistes de la rémunération, l’année en cours sera une année de retenue, à l’instar des deux ou trois dernières années. «La dynamique économique est un peu meilleure mais les entreprises continuent à être prudentes. Nous allons constater des augmentations moyennes qui varient de 3% à 3,5%», fait savoir Achraf Dahbi, directeur activité au sein du cabinet LMS ORH. Mehdi El Yousfi, DG du cabinet Diorh, quant à lui, élargit un peu plus la fourchette. «Les salaires des cadres et cadres supérieurs connaissent une croissance régulière supérieure à la croissance des indicateurs économiques (productivité, PIB, inflation) de 3 à 5% en moyenne. Cela traduit une tension permanente du prix des compétences liée à la perception de leur rareté», explique-t-il. Ces taux sont toutefois plus élevés que l’inflation.

Dates de valeur : la polémique est relancée

Il est rare que les représentants interpellent l’Exécutif sur des questions techniques et pointues qui touchent le quotidien des citoyens! Encore moins quand il s’agit de problématiques concernant des corporations très puissantes telles que les banques. Le groupe du parti Authenticité et modernité (PAM) à la Chambre des représentants a essayé la démarche. Ses membres viennent de saisir, par courrier daté du 23 février, le ministre de l’économie et des finances à propos des dates de valeur des transactions bancaires. D’après le groupe du parti, les banques de la place comptabilisent les opérations de leur clientèle à des dates antérieures ou ultérieures à celles des transactions.

ONU: La femme rurale est la plus durement touchée par la discrimination économique dans le monde

La femme rurale est assujettie, plus que la femme urbaine, à la discrimination économique, qui s’ajoute à la violence physique et psychologique qu’elle subit dans le monde entier, a souligné, lundi à New York, la ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Egalité et du développement social, Bassima Hakkaoui.

Coopération bilatérale : Les Qataris favorables à plus de partenariat agricole avec le Maroc | Aujourd'hui le Maroc

Les échanges économiques et commerciaux avec le Qatar boosteront la coopération bilatérale maroco-qatarie, et ce en raison du potentiel dont regorgent les deux pays et leurs ambitions d’atteindre les objectifs souhaités dans une économie caractérisée par l’ouverture et l’intégration croissante. Le ministre qatari a fait savoir dans ce sens qu’un navire marocain chargé de produits agricoles et industriels est arrivé au Qatar, témoignant ainsi de la volonté de ce pays de booster sa coopération économique avec le Maroc. Dans ce sens, le chef de gouvernement a indiqué que les échanges économiques et commerciaux avec le Qatar boosteront la coopération bilatérale maroco-qatarie, et ce en raison du potentiel dont regorgent les deux pays et leurs ambitions d’atteindre les objectifs souhaités dans une économie caractérisée par l’ouverture et l’intégration croissante.

Le Maroc 4ème contributeur de la croissance en Afrique du Nord

Le Maroc consolide son positionnement en Afrique du Nord. Le Royaume a vu sa contribution à la croissance du PIB régional se renforcer en 2017. Elle se serait consolidée de plus de 7 points représentant ainsi une part de 11,9% contre 4,7% en 2016. Un constat fait par la Banque africaine de développement dans son rapport sur les perspectives économiques en Afrique du Nord. Une radioscopie qui dresse le bilan des actions engagées au niveau des cinq pays que cette zone couvre, en l’occurrence le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie.

Des idées pour réinventer la Tunisie

Est-il besoin de rappeler qu’il existe en Tunisie 2,7 millions de pauvres, 1,5 million vivant dans un secteur informel hors-la-loi, 750.000 chômeurs dont 250.000 diplômés, 1,9 million d’analphabètes et le chiffre peut s’élever à 4 millions si on lui ajoute celui des illettrés, 1,5 million d’intégristes disciplinés cherchant à ramener le pays au Moyen âge, 1 million d’émigrés -individualistes bien intégrés et enclins plus à ramasser de l’argent et à défendre, en offshore, un projet identitaire utopique, qu’à investir dans leur pays, 2,5 millions d’élèves et d’étudiants encore immatures, plus de 6.500 hommes d’affaires - qui expatrient le plus net de leur fortune.

En vue de contrecarrer les rapports qui fâchent : Une commission de trop ?

Le classement international du Maroc en matière de droits de l’Homme, de corruption, de développement humain, d’inégalités,… semble déranger l’actuel gouvernement. Lequel estime injustes et partiels les rapports sur lesquels ces classements sont basés. Une commission ministérielle a même été mise en place dans l’objectif « de répondre à ces rapports, de soigner l’image du Maroc et de stopper les campagnes injustes contre le Royaume », a déclaré récemment le chef du gouvernement.

Microfinance : en attendant la réforme, la croissance bridée par le risque

Les raisons objectives qui légitiment l'intérêt de se pencher sur la microfinance sont nombreuses. En dépit des avancées significatives en matière de lutte contre la pauvreté, l'exclusion et le chômage, le pays est toujours aux prises à des défis de taille en matière de disparités économiques et sociales. Dans le même temps, le microcrédit affiche une propension à promouvoir la microentreprise, tout en extirpant de la précarité une catégorie de la population aux moyens limités et qui a souvent des difficultés à trouver des produits bancaires adaptés à ses besoins.

Monétique : les établissements de paiement affinent leurs offres

Dernière ligne droite pour les établissements de paiement. Le 14 février, le comité des établissements de crédit de Bank Al-Maghrib a autorisé Wafacash, Maroc Traitement de Transaction (M2T), Cash Plus et la société NAPS à exercer en tant qu’établissements de paiement. Les sociétés concernées – déjà en exercice- sont autorisées à étendre leurs activités à l’ouverture de comptes de paiement et à offrir des services de paiement adossés à ces comptes. Le comité des établissements de crédit a également émis un «avis favorable pour autoriser la société Maymouna Services Financiers, filiale du groupe Saraya holding, à exercer en tant qu’établissement de paiement», informe-t-on auprès de BAM.

Principaux résultats de la cartographie de la pauvreté multidimensionnelle 2004 - 2014 : Paysage territorial et dynamique

L’approche de la cartographie de la pauvreté multidimensionnelle consiste, quant à elle, à fournir des indices statistiques sur le dénuement social en termes de privation sur des espaces géographiques homogènes. Elle produit une base de données désagrégée à l’échelle locale la plus opérationnelle permettant d’identifier les poches de la pauvreté pour des petites zones géographiques, telles que les communes, les quartiers urbains et les douars ruraux. Il s’agit d’une approche holistique pour mieux connaitre la distribution de la pauvreté multidimensionnelle pour un niveau de désagrégation inférieur à celui typiquement considéré par les enquêtes auprès des ménages.

La flottaison du dirham Marocain : Les dessous et les expectatives d’un abandon partiel du change fixe

Après plusieurs tergiversations et réticences suscitant inquiétudes et polémiques et après un rétropédalage au Mois de Juillet dernier, le Gouvernement Marocain, via l’argentier du Royaume Mohamed Boussaïd, a finalement tranché le nœud gordien en décidant de culbuter vers un régime de change plus flexible le Mois d’avant dernier ( lundi 15 janvier 2018) en optant pour un système de change à la Serpent monétaire européen.

Ecosystème Renault : Plus de 800 millions d’euros déjà investis

Les chiffres de 2017 concernant l’automobile pourraient donner le tournis aux porte-étendards des autres branches industrielles du pays. Premier poste des exportations depuis quelques années avec une valeur de 70 milliards de DH, le secteur qui continue d’attirer bon nombre de constructeurs et d’équipementiers, a le vent en poupe, au grand bénéfice de l’industrialisation du pays.

Reprise de l'élan haussier dans une semaine mouvementée

Ce sont autant de sujets chauds qui ont animé le marché casablancais, qui jusqu’à cette semaine manquait d’inspiration : Deal, profits warning, résultats annuels, quelques bruits de couloirs et d’autres annonces très attendues … Cette fois, les investisseurs ont eu de quoi se mettre sous la dent. Le marché a réagi à quelques-unes et en a ignoré d’autres.

Fruits rouges: Les vents violents laissent les agriculteurs sur la paille

En plus des dégâts matériels qui ont touché les serres et les fraises, les plants des framboises et myrtilles, également cultivés dans la région, ont été impactés, certains même déracinés par la force des bourrasques. Même son de cloche chez la Fédération interprofessionnelle marocaine des fruits rouges, Interproberries Maroc (IPBM). Culture assez récente dans le paysage agricole marocain, la production des fruits rouges a été initiée par la délocalisation d’entreprises européennes qui se sont installées dans la région et ont entraîné dans leur sillage la création d’entreprises agricoles nationales.

La filière des fruits rouges génère un chiffre d'affaires de 3 MMDH

Le périmètre du bassin du Loukkos s'accapare 80% de la production nationale de la filière des petits fruits rouges, qui comprend les cultures de la fraise, de la framboise et la myrtille. La culture des fraises représente 48% des journées de travail, contre 32% pour les myrtilles et 20% pour les framboises. De plus, cette filière a fait preuve d'un fort dynamisme à l'export, avec un volume de 65% de la production totale des fraises, 90% des framboises et 95% des myrtilles, fait savoir la même source.

Afrique : comment libérer l’accès au médicament ?

Alors que les populations africaines restent majoritairement pauvres ou au moins fragiles, les médicaments restent chers sur le continent. Les Etats devraient-ils intervenir pour limiter les excès Dans son article, José Herbert Ahodode, montre qu’au contraire, plus l’Etat intervient, moins les choses vont dans le sens du bien-être des plus fragiles. L’auteur propose au contraire de créer un environnement des affaires incitatif pour le secteur privé du médicament de manière à créer de la concurrence et à réduire les coûts. Il fait une série de recommandations claires dans ce sens.

Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, une ascension industrielle en moins de 20 ans

La région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma constitue un véritable cas d’école en termes d’émergence industrielle. Portée par son chef-lieu Tanger, elle s’est hissée en 18 ans dans le top 3 des régions contribuant le plus au PIB du pays. Historiquement, le Dahir de 1963 a été «un levier pour bon nombre d’investissements dans la région. Toute l’histoire industrielle de Tanger tourne donc autour de ce texte et du statut fiscal spécial qui a été accordé à la ville pendant de nombreuses années», rappelle Kamal Mazari, président de CGEM Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Mais, le tournant décisif interviendra 36 ans après, soit en 1999.

Finance durable: La feuille de route de Bruxelles

Environ 180 milliards d'euros d'investissements supplémentaires par an seront nécessaires pour que l'UE puisse atteindre les objectifs pour 2030, fixés lors du sommet de Paris, comprenant une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre. Sur la base des recommandations formulées par le groupe d'experts à haut niveau sur la finance durable, la Commission européenne a présenté le jeudi 8 mars une feuille de route. L’autre idée consiste à imposer aux entreprises d'assurance et celles d'investissement d'informer leurs clients sur la base de leurs préférences en matière de durabilité;

Moins d’eau pour la même quantité de tomates ? C’est possible

A l’heure où les ressources planétaires en eau diminuent comme peau de chagrin, notamment à cause de l'agriculture qui a un impact sur leur état quantitatif et qualitatif, des experts de la Faculté de pharmacie et de l’Ecole technique supérieure d’ingénierie agricole (Etsia), affiliée à l’Université de Séville ont fait une découverte majeure concernant la culture du deuxième « légume » le plus consommé au monde, la tomate et plus précisément, deux variété de tomates cerises ainsi que neuf de ses variétés automnales et printanières.

Internet poursuit sa progression au Maroc

Selon les dernières données statistiques relatives au secteur des télécommunications publiées par l’organisme public, les abonnements particulièrement dans les réseaux mobiles ont poursuivi leur croissance au titre de l’année 2017. En effet, il ressort des chiffres publiés récemment que le parc Internet (fixe et mobile) s’est établi à 22,2 millions à fin 2017, réalisant une hausse annuelle de 30,1% et affichant un taux de pénétration de 63,67%.
Conjoncture du 12 au 16 Mars 2018

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