Conjoncture du 12 au 16 Novembre 2018



Veille Maraacid


CMA CGM part à la rencontre des producteurs agricoles marocains

L'armateur CMA CGM, leader mondial du transport maritime, a inauguré, lundi à Casablanca, son conteneur itinérant, le "Maroc Reefer Tour", en vue d’aller rencontrer, dans différentes régions du royaume, des producteurs d'agrumes et de primeurs marocains et leur présenter son savoir-faire. Sept villes ont été choisies (Casablanca, Agadir, Marrakech, Beni-Mellal, Berkane, Larache et Tanger) pour aller au plus près des producteurs d'agrumes et de primeurs marocains, qui sont actuellement en campagne d'export.

Lait: La balance commerciale de la filière toujours déficitaire

La filière laitière marocaine traîne encore son paradoxe ! Cette réalité vient d’être confirmée par le HCP dans le 5e numéro de «Les brefs du plan» publié vendredi dernier. Selon cette note de conjoncture qui relate les principales tendances ayant marqué la filière laitière au cours des dix dernières années, celle-ci a encore accusé un déficit de sa balance commerciale en 2017 à près de 640 MDH. Les importations ont principalement porté sur le lait infantile, le lait frais UHT et le lait en poudre. Devenues quasi-structurelles, elles proviennent majoritairement de deux pays européens, les Pays-Bas (32,1%) et la France (27,5%). Malheureusement, ces achats extérieurs qui sont destinés à satisfaire les besoins nationaux risquent encore de perdurer au niveau de cette filière.

Chômage, investissement, endettement…: Les bonnes prévisions de Bruxelles

Selon les prévisions de Bruxelles, la zone euro verra sa croissance fléchir, pour passer de 2,4% en 2017 à 2,1% en 2018, puis à 1,9% en 2019 et 1,7% en 2020. Pour l’UE-27, il faudrait s’attendre à un taux de 2,2% cette année, puis 2% l’année prochaine et 1,9% en 2020. Le chômage continuera de reculer. La dette publique de la zone euro devrait continuer de baisser, le déficit demeurant nettement en deçà de 1% du PIB. Pour le FMI, l’environnement extérieur est devenu moins favorable. D’après ses projections, la croissance de l’Europe devrait aussi tomber de 2,8% en 2017 à 2,3% en 2018 et ensuite à 1,9% en 2019

Tableau de bord mensuel de l'activité industrielle : résultats d'août 2018

En août 2018, la production manufacturière augmente à nouveau nettement (+ 0,6 % après + 0,5 %).La hausse est marquée dans la fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac (+ 0,5 % après - 1,0 %), la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques, fabrication de machines. (+ 1,0 % après + 2,2 %) et la fabrication d’autres produits industriels (+ 1,4 % après - 0,6 %). Plus volatile, la cokéfaction et raffinage recule (- 0,9 % après + 4,0 %). La fabrication de matériels de transport fléchit fortement en contrecoup de la hausse importante enregistrée en juillet (- 2,4 % après + 4,3 %). Sur l’ensemble des marchés (marché intérieur et à l’exportation), les prix de production des produits manufacturés sont quasi-stables en août 2018 (+ 0,1 % après + 0,2 % en juillet).

«Le Grexit et l’explosion de la zone euro étaient des risques réels»

En 2011, la Grèce était plongée dans la crise de la dette. Yannis Stournaras, alors directeur de la Fondation pour la recherche économique et industrielle, à Athènes, s’insurgeait contre l’irresponsabilité de la classe politique. L’année suivante, il est appelé à assumer les fonctions de ministre des Finances et, à ce titre, c’est lui qui poursuivit les négociations avec la zone euro et le Fonds monétaire international. En juin 2014, il est nommé gouverneur de la Banque de Grèce. Aujourd’hui, sa principale tâche est de veiller à la poursuite de la restructuration de l’économie grecque, à la consolidation du système bancaire et à la maîtrise des risques liés aux prêts non performants des banques.

Industrie pharmaceutique: l’Afrique pour se redresser

Afin de palier la stagnation des ventes de médicaments au Maroc, l’industrie pharmaceutique marocaine mise sur l’Afrique. Pharma 5, Cooper Pharma ou encore Sothema, comptent développer quatre projets respectivement au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Rwanda. Le potentiel de développement des industriels marocains en Afrique est très prometteur. D’ailleurs, les chiffres avancés dans ce sens sont parlants. En effet, le continent africain ne produit que 3% de sa consommation de médicaments, alors que 95% des médicaments consommés en Afrique sont importés. La majorité de cette production est partagée entre l’Afrique du Sud et le Maroc, pays qualifiés de «véritables pharmerging» par l’agence française Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD).

PÉTROLE -Les cours montent, l'Arabie saoudite va réduire sa production

Les cours du pétrole sont en nette hausse lundi après l'annonce par l'Arabie saoudite d'une réduction de sa production le mois prochain, une mesure qui vise sans doute à endiguer la rechute du prix du baril après la forte baisse subie ces dernières semaines. Elle traduit aussi une inflexion de la politique de l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, après des hausses de production atteignant jusqu'à environ un million de bpj cette année sous la pression des Etats-Unis et d'autres pays consommateurs, qui souhaitaient un rééquilibrage du marché pour compenser la baisse de l'offre iranienne liée aux sanctions américaines. Reuters avait auparavant appris dimanche de deux sources que l'Arabie saoudite discutait d'une proposition susceptible de se traduire par une diminution d'un million de bpj de l'offre de l'Opep et de ses alliés.

Bourse : Les positions des étrangers portées par des effets prix en 2017

A fin 2017, la part de la capitalisation boursière détenue par les étrangers s’est élevée à 32,23 % pour un montant de 202,04 milliards de dirhams, elle est restée quasiment au même niveau de l’année 2016 (32,97 %). En montants investis, les capitaux étrangers ont augmenté de 5% (de 192,36 milliards en 2016 à 202,04 milliards de dirhams en 2017). Cette progression est expliquée à hauteur de 98% par la hausse des prix des actions cotées composant les portefeuilles des étrangers, indique aujourd'hui l'AMMC dans un rapport sur l'investissement des étrangers en 2017.

Bourse de Casablanca : Ça baisse, et ce n'est pas fini

C’est un rude anniversaire de la crise de 2008 que célèbre la Bourse de Casablanca. Elle vient d'achever en octobre une série rare de huit mois consécutifs de baisse, puisqu'après un bref rallye entre janvier et février, le marché actions n'a fait que dégringoler cette année, sous le poids d'une succession d'événements défavorables. Il faut remonter à 2008 pour retrouver une série similaire où l'indice Masi avait baissé pendant 8 mois. Et si les raisons ne sont pas les mêmes, ni la volatilité et les volumes, les conséquences, elles, peuvent être identiques.

Pétrole: Riyad réclame une baisse de production d'un million de barils par jour

L'Arabie saoudite a estimé lundi indispensable de réduire la production mondiale de pétrole d'un million de barils par jour afin d'équilibrer le marché, au moment où la baisse des prix de l'or noir fait craindre un effondrement des cours comme en 2014.Pris en étau entre un bond de la production chez quelques grands pays producteurs et la crainte d'une baisse de la demande, les cours du pétrole ont chuté de près de 20% en un mois, après avoir pourtant culminé début octobre à leur plus haut niveau depuis quatre ans.D'ici la réunion de Vienne, les producteurs continueront d'être attentifs aux données du marché, pouvant fluctuer, "mais si nous devons réduire la production d'un million de barils par jour, nous le ferons", a insisté le ministre saoudien de l'Energie.

PLF2019: le budget alloué à la santé augmenté de 10%, selon El Othmani

Les dépenses allouées au secteur de la Santé au titre du budget 2019 s'élèveraient à 16.331 MDH, soit une augmentation de 1,5 MMDH par rapport à l'année précédente (environ +10%), avec comme objectif principal l'amélioration de la couverture médicale et l'accès à des services de santé de qualité, a indiqué, lundi à Rabat, le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani.

L'Observateur du Maroc & d'Afrique Fonction publique : « 16 fonctionnaires publiques pour 1000 habitants »

Le ministère de l’économie et des finances a publié sur son site le « Rapport sur les ressources humaines », relatif à l’administration publique marocaine. Le rapport révèle ensuite que la fonction publique emploie près de 47 fonctionnaires pour 1000 habitants actifs établissant la part des fonctionnaires civils au sein de la population marocaine à 4,68 %. Enfin le rapport révèle également les informations relatives à l’âge et le genre des fonctionnaires publiques et rapporte que 47 % des fonctionnaires ont plus de 45 ans alors que la tranche 25-30 ans ne représente que 10 %.

Afrique du Nord : des perspectives de croissance " inégales et fragiles " d'après le FMI

La croissance du PIB devrait atteindre 1,4 % en 2018 et 2 % en 2019, contre 1,2 % en 2017, grâce à une hausse de la production pétrolière et à un rebond de l’activité hors pétrole.La croissance dans les pays importateurs de pétrole de la région devrait se poursuivre à un rythme modeste en 2018 puis s’affermir légèrement sur le long terme, atteignant 4,5 % en 2018, contre 4,1 % en 2017, avant de ralentir à 4 % en 2019. La hausse des exportations a permis d’atténuer l’impact de l’augmentation des prix du pétrole sur le solde extérieur des pays importateurs de pétrole, tels que le Maroc ou la Tunisie.

GBH devient l’importateur et le distributeur de tous les modèles Kia au Maroc

Kia Motors confie les activités de commercialisation et de distribution des véhicules KIA au Maroc à GBH, suite à un accord entré en vigueur le 29 octobre 2018. GBH succède au groupe Bin Omeir qui a souhaité se recentrer sur d’autres activités.Implanté au Maroc depuis 2005, le groupe y exerce notamment des activités de commercialisation de véhicules industriels, de location de véhicules de tourisme et de vente de pneumatiques.

Fuite des capitaux à l’étranger qui s’accentue

Nul ne peut le nier: la fuite des capitaux à l’étranger est devenue monnaie courante, sans jeu de mots et les comptes ouverts par des marocains à l’étranger se chiffrent par milliards de dirhams, depuis que le pays baigne dans un climat morose en raison de perspectives pessimistes. Un simple exemple vient confirmer cette tendance avec cette prise de devises à l’aéroport Mohammed V destinées à alimenter un compte non pas en Suisse ou d’autres pays européens mais en Turquie, un pays qui attire visiblement les marocains souhaitant y investir. Pas moins de 30 millions de Dh dans différentes devises ont été saisis sur un homme de 43 ans au moment où il s’apprêtait à prendre un vol pour Istanbul. La tentative d’évasion devait permettre à son auteur de transférer cette somme non négligeable en Turquie, répartie entre 150.000 euros, 115.000 dollars américains et 30.000 dollars canadiens, 15.000 dirhams émiratis et 10.000 ryals qataris.

Pétrole : Les grands producteurs veulent éviter une surproduction en 2019

Les grands producteurs de pétrole ont affirmé dimanche 11 novembre 2018 que l'offre mondiale de brut l'année prochaine surpasserait la demande, appelant à l'adoption de « nouvelles stratégies » basées sur des ajustements de la production.Cette déclaration conjointe a été diffusée à l'issue d'une réunion à Abou Dhabi de pays membres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et non membres du cartel, au moment où la dégringolade des prix de l'or noir fait craindre un effondrement des cours comme en 2014.Le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh a annoncé que son pays, le premier exportateur mondial de pétrole, allait réduire ses exportations de 500.000 barils par jour (bpj) en décembre 2018.

Le pouvoir financier du Parlement Marocain

Le contrôle budgétaire parlementaire est une fonction essentielle pour renforcer la bonne gouvernance des finances publiques qui constitue un élément essentiel pour les Etats qui voudraient renforcer leurs capacités nécessaires pour le développement économique. En effet, le Parlement est un acteur essentiel dans le contrôle budgétaire et dans la définition des politiques publiques. Avec la promulgation de la nouvelle Constitution marocaine du 29 juillet 2011, on assiste à un véritable pouvoir financier du parlement. Ses compétences en matière financière considérablement renforcées, notamment dans sa mission de contrôle de l’élaboration et du vote du budget. Le parlement est ainsi habilité à demander des comptes au gouvernement, et à exercer pleinement son rôle dans la rationalisation et l’optimisation des finances publiques.

Privatisations: Tout démarra en 1993

70% des recettes de privatisation ont été conclues entre 2001 et 2007. Le désengagement partiel de l’Etat du capital à l’époque (cession de 35,7% du capital) avait rapporté 28,6 millions de DH. Cette première opération sera suivie par une centaine d’autres transactions (1993-2017) qui auront en tout généré une recette de 103 milliards de DH. Quelques grandes opérations auront marqué cette période, à commencer par la cession de Maroc Telecom.L’Etat a récupéré 18 milliards de DH dans cette opération réalisée en deux épisodes (cession de 80% du capital en janvier 2003 et du reliquat 2006).

Le prix du lait n’a, en effet, pas bougé depuis 2014

Les prix à la consommation du lait et des produits laitiers sont restés quasiment stables. En effet, entre 2010-2014 la courbe de l’indice des prix à la consommation du lait (voir figure 1) a connu depuis 2010 une augmentation annuelle de 0,9 %, en moyenne, tirée notamment par la hausse de 3,8 % et 2,8 %, respectivement, des prix du lait concentré et du lait infantile.Les prix des produits laitiers, quant à eux, ils ont connu un accroissement de 0,7%, en moyenne, portés par la hausse de 6,2% des prix du petit-lait et l’augmentation de 3,9% de ceux du fromage.

Hausse de l’inflation mondiale : Le Maroc serait-il sensible ?

Au cas où l’inflation mondiale augmente, les pays en développement risquent d’assister à une amplification des tensions inflationnistes. En effet, il ressort d’une étude que la Banque mondiale a consacrée à l’inflation dans les économies émergentes et en développement que si l’inflation mondiale, qui avait atteint des niveaux record, continue de remonter, les efforts déployés par les économies émergentes et en développement pour conserver le faible niveau d’inflation de ces dernières décennies risquent d’être compromis.En vue d’une meilleure évaluation de l’impact de l’inflation sur les économies émergentes et en développement, le groupe perspectives de la Banque mondiale a réalisé pour la première fois une analyse approfondie de l’inflation et de ces conséquences sur ces économies.

Cession de la résidence principale: La suppression de l’exonération de l’IR, une bonne idée?

Conformément à la Constitution du Royaume, le gouvernement soumet, chaque année durant le mois d’octobre, à l’appréciation des représentants de la Nation, et également à l’opinion publique nationale, le projet de loi de finances. Objectif: l’enrichir et surtout en éliminer les dispositions contraires à l’intérêt général et à la Constitution avant son adoption. Et dans le PLF 2019, il y a, à notre avis, une disposition qui semble devoir particulièrement être soumise à cet exercice. Il s’agit de celle relative à la suppression de l’exonération de l’impôt sur le revenu sur la cession de l’habitation principale; un impôt communément et improprement appelé «TPI» (Taxe sur les profits immobiliers); car il s’agit davantage d’un impôt sur une plus-value que sur un profit qui, lui, n’est réalisé qu’à travers une activité professionnelle ou spéculative.

Maroc : « bricoler » une loi de finances pour racheter la paix sociale

Le projet de loi de finances (PLF) 2019, adopté au conseil du gouvernement, a été présenté et déposé au parlement, le 22 octobre dernier pour discussions et amendements. Malheureusement, les lois de finances se suivent et se ressemblent, sans qu’il n’y ait une vraie rupture susceptible de donner une impulsion à l’économie marocaine. En effet, ce PLF 2019 s’inscrit d’emblée dans la continuité d’un modèle de développement, ayant pourtant montré ses limites depuis longtemps. Ainsi, de l’aveu même des autorités, stimuler la consommation des ménages et des investissements publics produit une faible croissance, qui plus est, stérile en emplois, et la tendance ne fait qu’empirer.

Africa Investment Forum: Development Financial Institutions pledge joint effort to ramp up investment into Africa

Major Development Finance Institutions (DFIs) have agreed to join forces to help boost private investments in developing economies, particularly those in Africa. The session on "Development finance institutions: Doing more together” comprised Akinwumi Adesina, President of the African Development Bank; Sir Suma Chakrabarti, President of the European Bank for Reconstruction and Development; Ambroise Fayolle, Vice-President of the European Investment Bank; Nobumitsu Hayashi, Deputy Governor of the Japan Bank for International Cooperation. The Africa Investment Forum is an initiative of the African Development Bank organized in partnership with Africa Export-Import Bank, African Finance Corporation, Africa50, Development Bank of Southern Africa, European Investment Bank, Islamic Development Bank and Trade and Development Bank.

Le Maroc dans le viseur des majors du capital-investissement en Afrique

Selon une étude récente du cabinet panafricain de conseil Asoko Insight qui s’est penchée sur la montée en puissance du capital-investissement en Afrique, il y aurait plus de 212 gestionnaires de fonds d’investissement qui opèrent en Afrique subsaharienne via 298 bureaux répartis sur l’ensemble du continent. Certes, l’étude qui ne couvre pas l’Afrique du Nord ne nous dit rien sur le Maroc où le métier du capital-investissement existe depuis plus de 20 ans et a permis d’accompagner près de 200 entreprises (principalement des PME), mais elle apporte un lot d’informations des plus précieux.

Les résultats nets des EEP marchands devraient clôturer 2018 en hausse

Les prévisions de clôture de 2018 des résultats nets des établissements et entreprises publics (EEP) marchands font ressortir des bénéfices en augmentation de 17%, à 11,2 milliards de dirhams (MMDH), selon le rapport sur les EEP accompagnant le projet de loi de Finances (PLF) 2019. Cette évolution est due principalement à la hausse prévisionnelle du bénéfice du groupe OCP, de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), de l'Office national des aéroports (ONDA), du Groupe Holding d'aménagement Al Omrane (HAO) et de la Royale Air Maroc (RAM), ainsi qu'à la baisse prévisionnelle des résultats de l’Agence Spéciale Tanger-Méditerranée (TMSA) et des régies de distribution, indique le rapport, publié sur le site du ministère de l’Economie et des Finances, rapporte la MAP.

Habib El Malki met en relief la résilience de l'économie nationale

Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a reçu jeudi 8 novembre 2018 une délégation du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Nicolas Blancher, qui effectue une visite au Maroc dans le cadre des consultations sur le renouvellement de la ligne de prévention et liquidité. Au cours de cette réunion, le président de la Chambre des représentants a indiqué que la situation de l'économie marocaine s'est nettement améliorée au cours des dernières années, notamment en matière de maintien des équilibres macro-économiques, notant que la Constitution de 2011 stipule que le Parlement et le gouvernement doivent œuvrer au maintien des équilibres des finances publiques.

Gaz butane (compensation): La subvention de la bonbonne de 12 kg explose à 57,28 DH

La subvention du gaz butane a atteint 57,28 DH la bonbonne de 12 kg au terme des 9 premiers mois de l’année, en hausse de 8,67 DH en glissement annuel. Pour la bouteille de 3 kg, la moyenne s’est élevée à 14,92 DH, soit 2,1 DH de plus. Suite au renchérissement des cours internationaux, le gouvernement a revu à la hausse la charge de la compensation pour cette année à 17,65 milliards de DH, soit un écart de 4,7 milliards par rapport aux prévisions initiales de la loi de Finances 2018.

Le budget des charges communes devrait s’élever à 20,4 MMDH en 2019

Le montant des crédits inscrits au titre du chapitre d'investissement du budget des charges communes devrait s’élever à 20,4 milliards de dirhams (MMDH) en 2019, soit une augmentation de 5,02% par rapport à 2018, selon la note sur les dépenses relatives aux charges communes, accompagnant le Projet de loi de finances 2019 «PLF2019». L’une des principales composantes de ce chapitre est celle des participations et concours divers qui comprend essentiellement les transferts pour le financement des opérations de prise en charge par l’Etat du crédit TVA cumulé jusqu'au 31 décembre 2013, détenu par l'ONEE (399,7 millions de dirhams) et l’ONCF (295,7 MDH) et de financement du programme de développement spatial de la province d'Al-Hoceima (250 MDH), fait savoir le rapport, publié sur le site du ministère de l’Economie et des Finances.

Campagne agricole 2018-2019: 430.000 ha de céréales programmés dans l'Oriental

Quelque 430.000 hectares de céréales, 1.300 ha de légumineuses d'automne et 14.000 ha de cultures fourragères sont programmés au niveau de la région de l’Oriental au titre de la campagne agricole 2018-2019. Selon des données fournies par la Direction régionale de l’Agriculture (DRA) lors d’une rencontre organisée, jeudi à Oujda dans le cadre du lancement de l’actuelle campagne, les quantités des semences certifiées mises à la disposition des agriculteurs s’élèvent à environ 114.500 quintaux (13.600 qx de blé dur, 60.550 qx de blé tendre et 40.000 qx d’orge).

MEDays : Les enjeux et perspectives de l’adhésion du Maroc à la Cedeao mis en avant

La onzième édition du Forum MEDays a ouvert, mercredi 7 novembre, à Tanger, ses travaux en faisant la part belle à la candidature du Maroc à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette initiative s’inscrit en continuité avec la tournée de conférences organisée par l’Institut Amadeus dans plusieurs pays ouest-africains afin de discuter des enjeux et perspectives d’une CEDEAO avec le Maroc. «Le Maroc a choisi sa voie, une voie africaine telle qu’elle a été tracée par son retour au sein de l’Union africaine mais aussi l’accord de principe reçu à son entrée dans la CEDEAO. Il a également choisi la voie de l’ouverture économique, pour des investissements internationaux moteur de développement, notamment dans les secteurs industriels et des nouvelles énergies», a indiqué le président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, lors de la cérémonie d’ouverture de cette manifestation de quatre jours.

Le déficit budgétaire s’améliore de 30,7%, les 9 premiers mois 2018

Le déficit budgétaire s’est amélioré de 30,7%, entre 2017 et 2018 (9 premiers mois), pour se situer au niveau de 3,2 milliards de dinars, contre 4,6 milliards de dinars, l’année écoulée. Selon le ministère des Finances, cette amélioration a été favorisée par l’accroissement du volume des ressources propres de l’Etat (20 milliards de dinars, contre 16,7 milliards de dinars en septembre 2017), résultant, essentiellement, des recettes fiscales (18 milliards de dinars, contre 15,6 milliards de dinars), et particulièrement des impôts indirects.

Achat de semences : le coup de pouce du Crédit agricole du Maroc

«Le GCAM mobilise ainsi ses structures spécifiques : banque classique et Tamwil El Fellah pour augmenter le financement alloué aux crédits de campagne en vue de promouvoir l’utilisation des semences sélectionnées ou améliorées pour augmenter sensiblement la productivité des céréales au Maroc», indique-t-on dans un communiqué du groupe.Dans le détail, le GCAM et Tamwil El Fellah accompagnent l’opération Boudour par le financement de l’achat des semences et de l’ensemble des autres intrants nécessaires aux cultures céréalières, notamment sous forme de crédit de campagne, adossé à l’assurance agricole. Précurseur de la Meso finance, Tamwil El Fellah est considéré par la FAO et les organisations internationales comme un modèle de financement agricole innovant.

Les CRI contribuent à la création de près de 29.000 entreprises en 2017

Les centres régionaux d'investissement (CRI) ont aidé à créer 28.918 entreprises durant l’année écoulée, un chiffre en hausse de 7% par rapport à l’exercice 2016, selon le rapport sur les services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) accompagnant le projet de loi de Finances (PLF 2019). Au volet d’aide aux investisseurs, le rapport fait ressortir que les CRI ont approuvé 1.856 projets d’investissement pour un montant de 145 millions de dirhams (MDH) en 2017, générant ainsi 137.726 postes d’emploi. Par ailleurs, le bilan des réalisations des CRI au titre de l’année 2018 se caractérise par le lancement de la mise en œuvre d’une profonde réforme, élaborée suite aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI. Cette réforme consiste essentiellement à l’adoption du projet de loi relative à la réorganisation des CRI et la commission régionale unifiée d’investissement et son entrée en vigueur, la requalification des ressources humaines de ces centres et l’offre de services des CRI pour le Pôle Maison de l’investisseur.

Une inflation élevée impacterait les économies en développement

Une hausse de l’inflation mondiale pourrait peser sur les économies en développement et émergentes, a prévenu la Banque mondiale dans une étude inédite consacrée à l’inflation dans les économies émergentes et en développement et dont les principales conclusions ont été rendues publiques récemment. Selon cette étude, qui inclut également un ensemble de données mondiales sur l’inflation qui couvre plus de 175 pays sur la période 1970-2017, les efforts déployés par les économies émergentes et en développement pour conserver le faible niveau d’inflation de ces dernières décennies pourraient être compromis si l’inflation mondiale continue de remonter.

Énergie éolienne : Les coûts de production en hausse

Dans le détail, l’énergie éolienne connaît une croissance rapide attribuée à la baisse des prix de vente des éoliennes. Cet avantage s’avère être un problème pour les fabricants car cela réduit leur rentabilité et peut impacter les investissements potentiels, selon le Groupe Coface. De surcroit, les prix des matières premières se dirigent vers la hausse et les coûts de production augmenteront en conséquence. Dans ce sens, l’industrie fait face à de nombreux défis. Ainsi, Coface explique que «les éoliennes étant principalement fabriquées en acier, l’industrie souffrira des mesures protectionnistes mises en œuvre depuis juin 2018».
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