Conjoncture du 13 au 17 Mai 2019



Veille Maraacid


Contrôle des prix. L’Exécutif sur le pied de guerre

L’arrivée du ramadan a été accompagnée cette année par une hausse des prix de certaines produits alimentaires, notamment celle de certains légumes, comme l’oignon, qui coûte sur certains marchés 5 à 6 DH, soit une hausse de 50% par rapport à 2018. La hausse est plus importante pour l’oignon sec qui arrive en fin de stocks avec des volumes très faibles sur le marché, ce qui a pour effet d’augmenter ses prix, selon le ministère de l’Agriculture .

Agrumes et fruits rouges. Les exportations marocaines "non grata" en Andalousie

La filière andalouse des agrumes et des fruits rouges compte désormais sur le soutien du gouvernement andalou pour faire face à la «concurrence de pays tiers» dont le Maroc. C’est ce qu’a souligné Carmen Crespo, la ministre régionale en charge de l’Agriculture dans le gouvernement andalou. Lors d’une réunion avec les représentants du secteur, la ministre régionale a promis une aide financière directe à ces deux filières pour contrer la concurrence en provenance de pays tiers. En d’autres termes, la production nationale destinée au marché communautaire.

Matériaux de construction: La traque de l’informel

Un peu à l’image du marquage fiscal sur le tabac et les boissons alcoolisées, celui sur les principaux matériaux de construction utilisés sur les chantiers -ciment, céramique, préfabriqué, aciers de ferraillage, revêtements de sol entre autres, vise à assurer la traçabilité de ces produits et à sécuriser les opérateurs et les clients.

Le prix des carburants a encore grimpé au Maroc

Les prix des carburants ont enregistré une nouvelle hausse ce jeudi 16 mai dans plusieurs stations-service au Maroc. A noter que la dernière hausse des prix des carburants avait été enregistrée début mai.” Les prix des carburants flambent et cela risque de générer d’autres hausses au cas où la situation au Proche-Orient s’envenimerait”, a déclaré Lahcen Doudi à la Chambre des conseillers, mardi dernier.

L’arrêt du crédit à 0% menace-t-il le marché automobile?

Très en vogue chez les Marocains pour financer leur achat de voiture, le crédit à taux zéro a été interdit par la Banque centrale au mois d'avril 2019. Le prêt à taux zéro, apparu il y a quelques années pour doper les ventes de véhicules, s’est peu à peu généralisé auprès des sociétés de financement, au point de devenir le crédit automobile le plus sollicité dans le pays. Les sociétés de financement ont été un catalyseur des ventes automobiles”.

Lagarde: Les "tensions" entre les USA et la Chine constituent "la" menace pour l'économie mondiale

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a prévenu le 7 mai que les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis constituaient "la" menace pour l'économie mondiale et regretté que les récents "rumeurs" et "tweets" ne "soient pas très favorables" à un accord.Aujourd'hui, clairement les tensions entre les Etats-Unis et la Chine sont la menace sur l'économie mondiale”, a déclaré la directrice du FMI à la presse après son intervention au Forum de Paris consacré à l'endettement des pays en développement.“Nous espérons que ce sera toujours le cas, mais aujourd'hui les rumeurs, les tweets et les commentaires ne sont pas très favorables”, a ajouté la directrice du Fonds monétaire international (FMI).

La hausse du prix du baril, un stress test pour les réserves de change marocaines

Depuis le début de l’année, le prix du baril de Brent a grimpé de 30%, passant de 55 dollars en janvier à près de 71 dollars à la mi-mai. Une hausse notable qui s'est répercutée sur les réserves marocaines de changes... et les automobilistes. 30% de hausse, en moins de 6 mois. C’est la course folle du cours du Brent, causée par différents facteurs géopolitiques mondiaux, notamment les tensions entre l’Iran et les Etats-Unis. Ces dernières agitent le marché depuis des mois.

La production industrielle baissait de 2,8 % à fin mars 2019. Explication !

Au cours du mois de mars 2019, selon les derniers chiffres de l’INS publiés ce mercredi 15 mai 2019, la production industrielle a enregistré une baisse de 2,1%, et cela est principalement dû à la baisse enregistrée dans le secteur de l’extraction de produits énergétiques (-6,5%) et le secteur de l’extraction de produits non énergétiques (-7,3%) ainsi que le secteur de l’industrie agroalimentaire (-7,9%), suite à la baisse enregistrée au niveau de la production d’huile d’olive. En revanche, la production industrielle a enregistré une augmentation dans le secteur de l’industrie chimique (+33,9%) et le secteur de fabrication d’autres produits minéraux non métalliques (+6,6%).

Faut-il se soucier de la dette publique?

Le poids croissant de la dette publique inquiète. Particulièrement en France où le ratio dette publique sur PIB atteint 100%, mais aussi aux États-Unis où les projections budgétaires suite à la récente réforme fiscale de Trump donnent des niveaux plus forts encore. Ainsi la dette serait sur un chemin incontrôlable et les générations futures nous reprocheront amèrement notre prodigalité. Le niveau de la dette publique serait, du point de vue de la politique économique, le souci majeur.

Quel impôt sur les sociétés dans une économie mondialisée?

Une première chose est souvent mal comprise : l’IS est un impôt qui en principe peut tout à fait s’accommoder de taux différents selon les pays. C’est le transfert illicite des profits qui ronge l’impôt en déclenchant la concurrence fiscale par les taux, soit de façon offensive par les petits pays, soit défensive par les grands[1]. Une telle mesure supprime elle aussi toute manipulation géographique du profit, mais ne fait pas disparaître toutefois d’autres formes de concurrence fiscale, telles des mesures pour attirer les actifs de production dans le pays et donc doper la formule à son avantage.

Carburants : le plafonnement des marges verra-t-il le jour ?

Le plafonnement des marges des distributeurs de carburants participe davantage de la démagogie que d’une réelle volonté du gouvernement de préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Car libéraliser le secteur des hydrocarbures à partir de 2015 et vouloir réguler les prix quatre ans après semble être un non-sens.

Conformité fiscale : «Les intérêts du Maroc et sa souveraineté doivent être sauvegardés»

L’impôt progressif phare au Maroc est l’IR. Or, au lieu de jouer son rôle d’impôt juste, il est décrié car les tranches de son barème sont tellement basses que les revenus moyens paient proportionnellement autant que les très hauts revenus. De plus, il n’est pas prévu de «quotient familial», qui permet d’amortir l’effet de l’impôt pour les familles nombreuses.

La consommation de ciment se redresse depuis le début de l’année

Même si les ventes ont clôturé l’année 2018 sur un recul de 3,6% pour atteindre 13,3 tonnes, selon les dernières statistiques de l’Association professionnelle des cimentiers (APC) qui regroupe les principaux producteurs, à savoir Asment de Témara, Ciments de l’Atlas, Ciments du Maroc et LafargeHolcim, il n’en demeure pas moins que la consommation a augmenté à une fréquence mensuelle. A fin avril, la consommation cumulée s’est établie à 4,8 millions de tonnes, soit une augmentation de près de 6% par rapport à la même période de l’année dernière. En tout cas, la reprise de cette année devrait rester modérée et inférieure aux niveaux observées sur la période 2004-2011 où le taux de croissance annuelle moyen s’est situé à 7,4%.

Maroc : la dépendance des importations des combustibles fossiles a des répercussions évidentes sur l'économie nationale

Le Maroc dépend des importations pour la totalité des combustibles fossiles, ce qui a des "répercussions évidentes" en termes de sécurité énergétique et d'économie nationales, fait observer l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). Les carburants fossiles occupent une place de choix dans le mix énergétique du Maroc, avec presque 90 % de l'approvisionnement total en énergie primaire (ATEP) et 80 % de l'approvisionnement électrique.

Maroc : croissance, déficit, emploi… le gouvernement peine à atteindre ses objectifs

n dépit d’efforts, le gouvernement marocain, arrivé à mi-mandat, ne parvient pas à faire baisser le taux de chômage. Son objectif reste qu’il oscille autour de 8% en 2021. Chose promise, chose due. Du moins sur la forme. Comme il s’était engagé à le faire après son arrivée aux manettes en 2017, le chef du gouvernement marocain, Saadeddine El Othmani, a présenté lundi son bilan à mi parcours devant les deux chambres du Parlement. Et force est de constater que les efforts vont devoir être décuplés s’il veut atteindre les objectifs qu’il s’était fixés d’ici à 2021.

Crédit bancaire: Les taux débiteurs sous les 5%

Pour les banques, le mouvement des taux d'intérêt est la preuve qu'elles jouent leur rôle (même s'il y a des efforts à fournir par ailleurs) dans la relance du crédit. Les taux moyens débiteurs se sont établis à 4,89% au premier trimestre 2019. Ils ont baissé de 17 points de base par rapport au trois derniers mois de 2018 et de 73 points de base sur un an.

Les déficits publics exigent une égalité fiscale immédiate !

A l’occasion des Troisièmes Assises de la Fiscalité, tenues début mai sous le thème de l’équité fiscale, nous avons retenu deux choses essentielles. D’une part, le Maroc dispose d’un régime fiscal très inégalitaire, voire injuste, que le gouvernement compte corriger progressivement par le biais d’une grande réforme de la politique fiscale, tout en s’appuyant sur la DGI qui se doit d’être intransigeante et agressive en matière de recouvrement.

Document/fiscalité : Le MEF publie l'ensemble des recommandations des Assises

Le ministère de l’Economie et des Finances vient de publier sur son site internet un document compilant l’ensemble des recommandations émises durant les troisièmes Assises nationales de la fiscalité qui se sont tenues à Skhirat du 3 au 4 mai 2019. Les recommandations au nombre de 80 sont reparties en 4 principes fondamentaux

Le Maroc confirme son rang de pays émergent le plus performant d’Afrique

Le Maroc a confirmé sa position aux premiers rangs des pays africains les plus performants, en se classant, en 2017, à la tête des pays émergents dans le continent, selon le deuxième classement annuel des pays africains concernant l'émergence économique, diffusé mercredi à Dakar.

Quel bilan d’étape pour l'écosystème offshoring ?

Un bilan satisfaisant pour l’employabilité dans le secteur de l’Offshoring. En effet, le secteur a créé entre 2014 et 2018, 69.900 emplois directs, se positionnant au troisième rang derrière l’automobile et le textile. En termes de ‘’contrats de performance’’, de 2016 à 2018, le secteur a créé plus de 51.000 emplois, se plaçant ainsi au second rang des secteurs créateurs d’emplois.

Pour une fiscalité de croissance

Une fiscalité transparente et bien conçue permettrait de transférer les bénéfices de la croissance économique au profit du bien-être de la collectivité et de la cohésion sociale.Cette fiscalité de croissance, à intégrer dans un modèle de développement économique durable, doit respecter un cadre de référence composé a minima de principes directeurs (voir encadré) de toute fiscalité moderne conformément aux best practices internationales en la matière.8- Croissance économique et efficience: sans gêner ni réduire la capacité productive de l’économie, la fiscalité doit accompagner positivement la croissance et la compétitivité économiques.

Textile: Du nouveau pour le fast fashion

Au Maroc, le groupe, dispose de deux unités en propre. Il est également associé dans le cadre d’une joint-venture dans l’unité d’impression numérique de tissus Diprints avec le marocain Vita Groupe, récemment inaugurée à Tanger et dont les produits sont exclusivement destinés à l’export.Dans son association avec le groupe Vita, il cherche à accompagner les grandes marques de prêt-à-porter dans l’élaboration de leurs collections de vêtements pour femmes et filles et à offrir des solutions sur mesure, que ce soit en produit fini ou en cotraitance.

Finances publiques: Les dépenses s'emballent

Les dépenses s'emballent: 21,2% avec le tiers des charges de compensation déjà engagées. La subvention du sucre et du gaz butane a atteint 6,7 milliards de DH contre 2,5 milliards une année auparavant. Les cours du butane en particulier sont assez volatils: de 418 dollars en janvier ils sont passés à 468 dollars la tonne en avril. En tout cas, durant les quatre premiers mois de l’année la charge de la compensation a pris 167,7%.

Programme gouvernemental : les principaux axes du bilan d’étape

Le renforcement de la transparence et à la lutte contre la corruption, par le biais de la mise en œuvre de la stratégie nationale en la matière et la création du Comité national dédié à cet effet figurent parmi les principaux axe du programme.Au sujet du renforcement de l’efficacité et de l’efficience des politiques publiques, la consolidation de la bonne gouvernance et la poursuite de la réforme des finances publiques, le chef du gouvernement a expliqué que le Maroc a adopté depuis plus de deux décennies une planification stratégique et sectorielle, insistant sur la nécessité d’assurer la mise en œuvre, l’harmonisation et l’intégration optimales de ces stratégies et programmes.

Le satisfecit de Saâd Dine El Otmani : De multiples réalisations et indicateurs positifs à la clé

Il a aussi souligné que le gouvernement s'est attelé au renforcement de la transparence et à la lutte contre la corruption, par la mise en œuvre de la stratégie nationale et la création du Comité national en la matière. Et d’ajouter que le gouvernement a œuvré à la promulgation de la Charte de déconcentration administrative, en tant que maillon essentiel dans le processus de mise en œuvre de la régionalisation avancée, tout en assurant les conditions nécessaires à la mise en œuvre des politiques publiques au niveau territorial, selon une approche intégrée et complémentaire, afin de faire de la région un espace propice favorisant le développement. En outre, le gouvernement a entamé la mise en œuvre du Plan national "Santé 2025" destiné à renforcer l’infrastructure hospitalière avec une capacité de 10.000 lits et la construction de 13 nouveaux hôpitaux.

Bourse. Une reprise très attendue pour 2019

Le moral des investisseurs est en berne depuis le début d’année, plombé par des réalisations 2018 en berne également. Une situation qui se perpétue en ce début d’année 2019 puisque le MASI a clôturé le premier trimestre sur une baisse de 3,98%. Les analystes tablent pourtant sur une reprise du marché boursier drivé par l’évolution de la masse bénéficiaire des entreprises cotées, les taux des BDT ou encore la liquidité bancaire.

Exécution de la loi de Finances. Maîtrise du déficit budgétaire en 2019

À fin avril 2019, la TGR fait état d’un défi cit budgétaire de 14,1 MMDH contre 15 MMDH durant la même période de l’année dernière. Les recettes au titre du passeport ont plus que doublé en 2018, totalisant ainsi 493 MDH. Concernant les dépenses de personnel, l’Éducation arrive première avec 41,7 MMDH, suivie de l’Intérieur (17,4 MMDH).

Emploi. L’insertion des "Neet" est une priorité

Le chômage demeure très élevé parmi les jeunes qui peinent à s’insérer dans le marché du travail pour plusieurs raisons. Le premier porte sur la promotion de l’inclusion économique des jeunes à travers la création d’espaces Emplois Jeunes ayant pour mission d’offrir des services personnalisés d’orientation professionnelle, de formation et d’adéquation à l’emploi aux jeunes sans qualification. Aussi le projet régional de la Banque mondiale entend-il s’atteler à l’adéquation des compétences et de l’employabilité des jeunes.

Bourse : les choix de BMCE Capital Research

En bourse, le titre devrait s’établir à 490 DH, soit un potentiel de hausse de 14%, par rapport à son cours de référence du 25/04. La banque semble s’investir davantage dans son développement, notamment à travers le lancement de trois projets majeurs pour un investissement d’un milliard de dirhams sur les quatre prochaines années, dont la modernisation du système d’information, la construction de son siège de 13 000 m2 à 330 MDH et le lancement du projet «Agence du Futur». Compte tenu de ces éléments et de la chute du cours en ytd (-26,1%), les analystes conseillent d’accumuler le titre qu’ils valorisent à 1 224 DH.

Recul du volume des actions échangées sur le marché central au T1-2019

Le volume des actions échangées sur le marché central a atteint, au titre du 1er trimestre 2019, un total de 5,07 milliards de dirhams (MMDH), en baisse de 44,61% par rapport à la même période de l'année précédente, indique l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC). Le premier trimestre de 2019 a été marqué par une prépondérance de l'intervention des Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) sur le marché central, avec une part relative de 42% du volume transactionnel sur le segment des actions, en progression de 3 points de pourcentage comparativement au même trimestre de l’année précédente, fait savoir l'AMMC dans sa revue du Marché des capitaux, rapporte la MAP.

El Otmani : Le bilan du gouvernement riche en réalisations et en indicateurs positifs

Le Maroc a accumulé depuis en plus de deux ans d’action gouvernementale plusieurs acquis sur différents points, dans la mesure où le gouvernement a mené à bien des réformes et réalisations prometteuses, a souligné M. El Otmani, citant l'accord social tripartite, signé le 25 avril dernier, en tant qu’étape importante dans le processus d’amélioration des conditions sociales des citoyens.

Note de conjoncture N° 34, Avril 2019

L'étude de la conjoncture économique revêt une importance particulière pour les décideurs. C’est un baromètre d'indicateurs de phénomènes annonciateurs de tendances qu'il importe d'appréhender dans les meilleurs délais. Le Haut Commissariat au Plan est chargé, dans ce cadre, de la collecte et de l'analyse de l'information de conjoncture, ainsi que de l'établissement des prévisions à court terme des principaux indicateurs de l’activité économique.

Hassan Rehioui, géologue et expert, passe au peigne fin les dysfonctionnements du secteur minier

Le sous-sol marocain est encore sous-exploré et sous-exploité. Deuxièmement, le patrimoine minier national est détenu par des PME à 60%, voire plus. Celles-ci n’ont ni les moyens financiers ni les moyens humains requis pour piloter de vrais projets miniers. Troisième point : ces entreprises n’appréhendent pas leurs permis comme un investissement, calculé et bien étudié. Désorganisées et gangrenées par les pratiques informelles, elles se lancent dans le secteur à l’aveuglette dans un esprit de spéculation. Par ailleurs, les banques n’ont pas d’offres financières spécifiques aux entreprises minières de taille petite et moyenne, ni les experts miniers capables de les accompagner ou de juger de la bancabilité de leur projet.

Forte hausse des prix mondiaux de la viande et des produits laitiers

En avril 2019, les prix mondiaux des produits alimentaires ont atteint leur plus haut niveau en un an, a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) soulignant une forte hausse du côté des prix de la viande et des produits laitiers. La hausse concerne tous les produits alimentaires de base couverts, notamment la viande et les produits laitiers dont les prix ont connu une forte hausse ainsi que les huiles végétales et le sucre qui ont connu une progression on ne peut plus modeste.

Les PDG africains optimistes sur le commerce intra-régional

Une large majorité des PDG africains s'est dite optimiste concernant le commerce intra-régional et les perspectives économiques locales pour les 12 prochains mois, ressort-il du Business Barometer 2019, sondage réalisé par le cabinet d’intelligence économique et de conseil d’Oxford Business Group (OBG). Ainsi, rapporte la MAP, plus de quatre cinquièmes (84%) des chefs d’entreprise ont déclaré avoir des attentes élevées ou très élevées concernant l’environnement local des affaires pour l’année à venir et 78% d’entre eux ont annoncé que leur entreprise devrait réaliser un investissement significatif dans les prochains mois, précise OBG dans cette étude.

La production mondiale de céréales devrait atteindre un niveau record

La production mondiale de céréales devrait atteindre un niveau record de 2.722 millions de tonnes en 2019, soit 71 millions de tonnes de plus qu’en 2018, selon les premières estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture faisant état d’une hausse de 2,7% par rapport à l'année dernière. «L’augmentation de la production céréalière serait à mettre principalement au crédit du blé, du maïs et de l’orge, dont les hausses respectives seraient de 2,5%, 2,2% et 6,1% par rapport à l’année précédente», a expliqué l’organisation soulignant que la production mondiale de riz devrait rester en revanche proche du record historique de 2018.

L’entrée progressive de la production de l’oignon équilibrera le marché

Retour à la normale pour l’oignon. Les prix reprennent progressivement leur cours ordinaire après une hausse ayant alarmé les ménages les deux premiers jours du Ramadan. Cet aliment indispensable à la table marocaine se vend actuellement au prix de 5, voire 6 dirhams le kilo. Un cours qui reste plus au moins élevé par rapport à la même période de l’année précédente. La tutelle note, à cet effet, une hausse de 50% par rapport à 2018. Face à ces ventilations, le département de l’agriculture rassure les consommateurs quant à la régularité des prix, et ce avec l’entrée progressive de la production de l’oignon de la saison en cours et le tassement de la demande des ménages avec l’avancement du mois de Ramadan.

Emploi : 89.391 profils à recruter à fin 2019

Les besoins prévisionnels de recrutement des entreprises au Maroc s’élèveront à 89.391 à fin 2019. C’est ce que révèle l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) dans une étude prospective sur le marché de l’emploi. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 5.968 entreprises au niveau national. Plusieurs secteurs ont été scrutés à la loupe par le biais de 4.566 questionnaires administrés et un taux de réponses significatif (78%). L’axe Casablanca-Rabat-Kénitra enregistre le besoin prévisionnel le plus important en recrutement, soit 63%.

Finances publiques : Les recettes ordinaires en hausse de 9,2% à fin avril 2019

Les recettes ordinaires brutes sont en croissance de 9,2% à fin avril 2019 comparativement avec la même période de l’année dernière. C’est ce qui ressort de l’exécution de la loi de Finances sur la base des recettes encaissées et des dépenses émises. Sur cette période récente, il s’avère que les recettes douanières nettes ont également bondi de 5,3% en raison de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux de 14 millions DH (à fin avril 2019 contre 58 millions DH un an auparavant). Les recettes des droits de douane sont en retrait (-8%) alors que les recettes provenant de la TVA à l’importation sont en croissance de 4,7%, attribuée aux remboursements de 3 millions DH.

Le secteur de l'emploi s'annonce sous de bons auspices

A ce jour, 81% de l’objectif fixé pour 2020 a été atteint avec la création de plus de 400.000 emplois. Selon cette étude, 405.496 nouvelles inscriptions ont été enregistrées à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), dont 49% des postes sont occupés par des femmes et 21% du total des emplois est créé par 10% des entreprises qui opèrent dans le cadre de ce plan.A ce titre, le Roi avait appelé à «une réflexion sérieuse et responsable sur cette question, pour que soient créés un climat attractif et des conditions idéales qui inciteront ces compétences à s’installer et travailler au Maroc.
Conjoncture du 13 au 17 Mai 2019

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