Conjoncture du 15 au 19 Janvier 2018



Veille Maraacid


The Global Risks Report 2018

The World Economic Forum presents the latest Global Risks Report at a transformational time for the world. Encouraging signs suggest that we have put the worst financial crisis of the post–World War II period behind us. Globally, people are enjoying the highest standards of living in human history. And yet acceleration and interconnectedness in every field of human activity are pushing the absorptive capacities of institutions, communities and individuals to their limits. This is putting future human development at risk. In addition to dealing with a multitude of discrete local problems, at a global level humanity faces a growing number of systemic challenges, including fractures and failures affecting the environmental, economic, technological and institutional systems on which our future rests.This generation enjoys unprecedented technological, scientific and financial resources, which we should use to chart a course towards a more sustainable, equitable and inclusive future.

Les risques à surveiller selon le WEF

Dans son rapport «Global Risks Report 2018», le Forum économique mondial (WEF) mentionne le chômage et le sous-emploi comme un risque et un obstacle pour faire du business. Chômage et sous-emploi, variations des cours du pétrole, instabilité sociale profonde, échec de la planification urbaine, attentats terroristes… Ce sont là les cinq risques globaux qui préoccupent le monde des affaires au Maroc, selon le rapport «Global Risks Report 2018», publié par le Forum économique mondial (WEF) le 17 janvier. D’un autre côté, les risques économiques occupent une place moins importante cette année.

Bitcoin: atterrissage en douceur d’un rêve libertaire

La plus célèbre des crypto monnaies avait touché le plafond des 20 000 dollars avant la trêve des confiseurs , poussant les audacieux à vendre meubles et bijoux pour accrocher (c’est la vieille loi de la Bourse) une tendance finissante.Trois semaines plus tard, le bitcoin est au contact du plancher des 11 000 dollars. Plus de 200 milliards de dollars ont été désinvestis réduisant la bulle des crypto monnaies à une capitalisation de 550 milliards de dollars.

Maroc: pas de dévaluation du dirham en vue

« Nous sommes loin d’une inflation de 30% observée ailleurs dans le monde", souligne Abdellatif Jouahri, Wali de Bank Al-Maghrib.Le gouverneur de la banque centrale marocaine, Bank Al Maghrib, Abdellatif Jouahri, s’exprimait en marge d’une conférence de presse tenue conjointement le 18 janvier avec le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Boussaid.La mesure est entré en vigueur lundi 15 janvier dernier, avec un régime de change où la parité du dirham est déterminée à l’intérieur d’une bande de fluctuation de ±2,5%, au lieu de ±0,3%, par rapport à un cours central fixé par Bank Al-Maghrib.

Jouahri: Comportement « rassurant » du dirham après la flexibilité des changes

Les craintes d’inflation incontrôlée suscitées par la flexibilité des changes depuis lundi, se sont finalement révélées infondées, le cours du dirham ayant continué à évoluer à l’intérieur d’une bande de +/- 0,3% malgré l’élargissement de la bande de fluctuation à +/-2,5%, a indiqué le wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri.Lors d’une conférence de presse tenue en compagnie du ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, Jouahri a tenu à rassurer quant à l’impact de cette réforme sur le pouvoir d’achat des citoyens.De son côté, Boussaid estime que le maintien « rassurant » de la valeur du dirham depuis l’entrée en vigueur du nouveau régime lundi, indique que les banques et les opérateurs économiques ont bien assimilé l’esprit de cette réforme qui vient soutenir les politiques structurelles du gouvernement.

Campagne agricole : Le discours apaisant de la tutelle

L'approvisionnement en intrants agricoles de bonne qualité a été assuré en quantités suffisantes, assure-t-il, notant que malgré le retard des précipitations au démarrage de l'actuelle campagne et l'utilisation par les agriculteurs de leurs propres semences communes issues de leur bonne production céréalière de la campagne précédente, les ventes globales de semences certifiées ont réussi à totaliser 840.000 quintaux. Il assure en outre que la campagne d'exportation se poursuit dans de bonnes conditions : pour les primeurs, les volumes exportés se situent à 361.000 tonnes au 16 janvier 2018, soit une hausse de 5% par rapport à la campagne précédente à la même date. Pour les agrumes, les exportations totalisent 329.000 tonnes, maintenant leur niveau de la campagne précédente à la même date, alors que les agrumes petits fruits en représentent près de 93%.

Placement en action : comment profiter de la réforme du change

Exportateurs et producteurs concurrencés par l'import sont à privilégier. Le secteur bancaire ne fait pas l'unanimité malgré le potentiel des activités de marché. L'inflation devrait profiter aux fonds actions. Le marché actions s'est excité lundi dernier à partir de la deuxième moitié de la séance en réaction à l'annonce de la réforme du régime des changes. «La clientèle a acheté l'information», nous indique un vendeur d'actions après la clôture du marché.

Nouveau régime de change : tout ce que vous devez savoir

C’est le sujet qui fait le plus couler d’encre depuis quelques jours. En effet, le nouveau régime de change est entré en vigueur depuis le 15 janvier 2018. Fakir El Mehdi, expert-comptable et directeur associé chez AdValue & Consulting Group, nous détaille les méandres de cette réforme. Les premiers jours de cette réforme sont positifs. Une chose est sûre, c’est que les salles de marché ont accueilli cette réforme de façon très favorable. Mais, attendons d’abord avant de tirer des conclusions. Il faut être prudent et suivre vraiment de très près les jours qui viennent pour savoir si cette réforme a vraiment été digérée.

Les ventes de médicaments en hausse de 2% en volume à fin novembre 2017

D’après IMS Health, 301,5 millions de boîtes de médicaments ont été vendues durant les 11 premiers mois de l’année dernière, en hausse de 2%. En valeur, les ventes ont rapporté 8,94 milliards de DH, soit une hausse de 4,8%. «Comme pour les trois années précédentes, la croissance profite principalement aux génériques, alors que les princeps n’ont progressé qu’en 2016 et 2017 à cause de la baisse des prix. Les génériques représentent au moins 40% du marché privé et plus de 80% du marché public», explique Jean Yves Gal, vice-président du LEMM (Les entreprises de médicaments du Maroc) dont l’association représente 60% du marché pharmaceutique marocain.

Mohamed Boussaid : La réforme du régime de change, un pas en avant vers la consolidation du positionnement de l'économie marocaine au niveau international

La réforme du régime de change constitue un pas en avant vers la consolidation du positionnement de l'économie marocaine au niveau international, a affirmé mercredi à Rabat, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid. Cette réforme consacre les réalisations accomplies au niveau du cadre macroéconomique, des réformes structurelles et sectorielles et de l'ouverture de l'économie marocaine sur l'extérieur, a souligné, M. Boussaid lors d'une réunion conjointe de la commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants et la commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers, marquée par la présence des présidents des deux Chambres, respectivement MM. Habib El Malki et Hakim Benchamach, ainsi que du wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri. Il a, ainsi, rappelé que le Royaume a adopté à partir du lundi dernier un nouveau régime de change où la parité du dirham est déterminée à l’intérieur d’une bande de fluctuation de ±2,5%, au lieu de ±0,3%, par rapport à un cours central fixé par Bank Al-Maghrib sur la base d’un panier de devises composé de l’euro et du dollar américain à hauteur, respectivement, de 60% et 40%, notant que cette étape annonce la transition progressive vers un régime plus flexible.

La facture énergétique plombe la balance commerciale

Quand on analyse les chiffres publiés en rapport avec la balance commerciale marocaine, on a l’impression que les années se suivent et se ressemblent. Encore une fois, force est de constater que le déficit s’est accentué, pour la seconde année consécutive. En cause, l’impuissance des exportations, principalement le phosphate et l’industrie automobile, a contrebalancé la flambée de la facture énergétique. Selon les récentes statistiques livrées par l’Office des changes, le déficit commercial du Maroc au titre de l’année 2017 s’est creusé de 2,6%. Un taux résultant d’un différentiel de l’ordre de 189,8 milliards de dirhams, contre 185 milliards de dirhams l’année précédente.

Le taux de croissance du Maroc pourrait atteindre 3,1 % selon la BAD

La croissance du PIB réel du Maroc devrait s’établir à 3,1% en 2018, contre 4,1% en 2017, une année où la saison agricole a “été exceptionnellement bonne”, indique mercredi un rapport de la Banque sur “Les perspectives économiques en Afrique - 2018”, envoyé par le bureau de la BAD à Rabat. Ses perspectives se rapprochent des prévisions du gouvernement qui table sur un taux de croissance de 3,2% avec un maintien de la dynamique de la valeur ajoutée non agricole qui devrait s’établir à 3,6% en 2018. Pour la BAD, une grande partie de la croissance réalisée en 2017 au Maroc” serait portée par la hausse de la valeur ajoutée de l’agriculture qui a progressé de 16,1% en 2017”.

Industrialisation et infrastructures : Les priorités économiques de l’Afrique

L’industrialisation est désormais un impératif de la croissance africaine. Le continent regorge de ressources qui pourraient dynamiser son développement et accompagner les changements positifs qui s’opèrent au niveau local. En effet, un tiers d’investissements mondiaux est réalisé en Afrique qui affiche au titre de l’année 2017 un taux de croissance de 3,6% et une prévision de 4,1% en 2018 et 2019. Ces chiffres démontrent à quel point les économies africaines sont résilientes au moment où l’environnement international connaît beaucoup de chocs.

Les Résultats de l’enquête de conjoncture auprès des ménages relatifs au quatrième trimestre 2017

Les résultats de l’enquête permanente de conjoncture auprès des ménages, menée par le HCP, montrent que l'indice de confiance des ménages (ICM) aura enregistré une quasi stagnation au cours du quatrième trimestre de 2017. C’est ainsi qu’au quatrième trimestre de 2017, l’ICM s’établit à 85,9 points, au lieu de 85,5 points un trimestre auparavant et de 73,5 points le même trimestre de l’année précédente.

Maroc: quasi-stagnation de l’indice de confiance des ménages au quatrième trimestre de 2017

Les résultats de l’enquête permanente de conjoncture auprès des ménages, menée par le HCP, montrent quel’indice de confiance des ménages (ICM) aura enregistré une quasi stagnation au cours du quatrième trimestre de 2017. C’est ainsi qu’au quatrième trimestre de 2017, l’ICM s’établit à 85,9 points, au lieu de 85,5 points un trimestre auparavant et de 73,5 points le même trimestre de l’année précédente.

FMI - Maroc : La croissance économique devrait atteindre 4,4% en 2017

Après la sécheresse de l’année dernière, la croissance économique du Maroc s’est redressée en 2017 et devrait atteindre 4,4%, principalement grâce à un important rebond de l’activité agricole, l’activité dans les autres secteurs restant quant à elle modérée, a annoncé vendredi dernier le Fonds Monétaire International (FMI).

HCP : Les ménages hausse de l'ICM au 4e trimestre 2017

Absolument, 35,4% des ménages déclarent une déchéance du niveau de vie, 33% un maintien au même niveau et 31,6% une amélioration, selon la note qui fait ressortir qu’au cours des 12 prochains mois, 24,3% des ménages s’attendent à une dégradation du niveau de vie, 39,9% à un maintien au même niveau et 35,8% à une amélioration. Le solde d’opinion sur l’évolution passée du niveau de vie est resté négatif au quatrième trimestre, à -3,8 points, au lieu de -3,1 points un trimestre auparavant et de -17,5 points en 2016, relève le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans une note d’information sur les résultats de l’enquête de conjoncture auprès des ménages au 4e trimestre 2017.

La Banque mondiale appelle le Maroc à investir dans le capital immatériel pour accélérer son émergence économique

En choisissant d’investir dans le capital immatériel, le pays se doterait d’une véritable stratégie de développement cohérente et transversale » et serait naturellement amené à « faire évoluer sa stratégie de développement et à renforcer la gouvernance des politiques sectorielles », estime le rapport.Le rapport recommande également d’investir dans la santé en vue de renforcer le capital humain, en élargissant la couverture médicale, en améliorant l’efficacité des services de santé publics et en renforçant la gouvernance générale du système de santé.Le Mémorandum propose des pistes de réflexion à même de « faciliter la mise en œuvre d’un scénario ambitieux mais réaliste, capable d’accélérer la croissance économique de manière durable et de réaliser un développement social et humain plus inclusif ».

Croissance 2018 : La douche froide du HCP

En 2018, la croissance de l'économie nationale va décélérer et se situer à 2,8%. Cela s'explique certes par un retour à la normale des activités agricoles, mais surtout par des activités non agricoles qui peinent à décoller. Le taux de croissance de l'économie marocaine en 2018 ne fera guère mieux que 2,8% selon le haut-commissariat au Plan (HCP) qui a présenté son budget économique prévisionnel relatif à l'année 2018. Et n'allez pas dire à Ahmed Lahlimi, haut-commissaire au Plan, que ces prévisions sont un tantinet pessimistes par rapport à celles du gouvernement ou celles des autres institutions conjoncturistes.

Economie mondiale : 2018, une année charnière ?

Jamais, depuis la fin de la Grande Récession (2007-2012), l’économie mondiale n’a été aussi dynamique. Portée par le rebond de l’activité dans les pays exportateurs de matières premières, par la croissance toujours élevée des pays émergents d’Asie et par la reprise dans la zone euro, la croissance mondiale a nettement accéléré en 2017 et est en passe d’atteindre 3,6 %, son plus haut niveau depuis six ans.

Régime de change : une légère dépréciation du dirham attendue

L'introduction par le Maroc d'un système de taux de change plus flexible à partir de ce lundi «pourrait entraîner une légère dépréciation à court terme, selon les analystes et les banquiers, mais le dirham pourrait devenir plus vulnérable si les prix des matières premières augmentent», signal l’agence Reuters dans une note publiée le 14 janvier. Depuis ce matin, la bande de fluctuation dans laquelle le dirham est échangé contre des devises passe de +/-0,3% à de +/-2,5%, soit une bande de 5%.

Très peu de spéculation sur le Dirham dans les premières heures

«Le dirham marocain a très peu bougé contre les principales devises et il y a eu peu de spéculation», observe l'agence Reuters dans une note publiée à 10h40 GMT.Le dollar a fortement chuté par rapport aux devises mondiales ces derniers jours, un autre facteur qui a empêché la spéculation contre le dirham lundi, note l'agence.«Nous avons vu en Egypte en Novembre 2016, la monnaie a été complétement libéralisé et a ensuite diminué de 50% par rapport au dollar.

Situation et perspectives de l'économie mondiale 2018

À l’heure où s’apaisent ces crises et les vents contraires persistants qui les ont accompagnées, l’économie mondiale a pris de la vigueur, offrant davantage de latitude pour réorienter les politiques de manière à résoudre les problèmes de plus long terme qui ralentissent le développement durable dans les domaines économique, social et environnemental.La reprise plus marquée et généralisée de l’investissement dont dépendent le renforcement de la croissance de la productivité et l’accélération de la réalisation des objectifs de développement durable pourrait être compromise par les profondes incertitudes entourant les politiques commerciales et les conséquences possibles de l’ajustement des bilans des principales banques centrales ainsi que par la progression de l’endettement et l’aggravation des fragilités financières à plus long terme.

Chine: La croissance rebondit en 2017, pour la première fois depuis 7 ans

L'économie chinoise a accéléré l'an dernier à 6,9%, après sept années d'un ralentissement constant qui avait vu le taux de croissance de la deuxième économie mondiale tomber en 2016 à son plus bas niveau depuis un quart de siècle. Malgré une vaste campagne anti-pollution qui a pénalisé l'activité dans les derniers mois de l'année et les appels à lutter contre l'endettement du pays, la croissance chinoise a par ailleurs bien résisté au quatrième trimestre, à 6,8%, a indiqué jeudi le Bureau national des statistiques (BNS).

HCP: les ménages marocains pessimistes vis-à-vis de l'épargne

Les ménages marocains sont plus pessimistes quant à leur capacité future à épargner au cours des 12 prochains mois, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). En effet, seulement 20,7% des ménages s'attendent à épargner au cours des 12 prochains mois, indique le HCP dans une note d'information sur les résultats de l’enquête de conjoncture auprès des ménages au titre du 4ème trimestre 2017.

Paiements électroniques: La multiplication de l’usage pour de grosses économies

La multiplication du paiement électronique serait bénéfique pour l’économie d’une ville comme Casablanca. En tout cas, Visa y croit dur comme fer. Se basant sur une étude qu’il a réalisé auprès du cabinet de conseil Roubini ThoughtLab, le géant mondial du paiement digital met en avant les avantages de l’utilisation croissante des paiements électroniques, effectués que ce soit par carte.

Administration : Plus de la moitié des ménages perçoit une amélioration de la qualité des prestations (HCP)

Les ménages marocains sont un peu plus nombreux, à percevoir en 2017 une amélioration de la qualité des prestations administratives avec un taux de 61,6% contre 16,6% qui pensent le contraire, estime le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Dans une note d'information sur les résultats de l'enquête de conjoncture auprès des ménages au quatrième trimestre 2017, le HCP fait savoir que le solde qui résume cette opinion s'est amélioré entre 2016 et 2017 passant de 36,7 points à 45 points.

Flexibilité du Dirham : Jouahri évalue l'impact sur la croissance et l'inflation

Pour la première fois depuis le lancement de la réforme du régime de change, Bank Al-Maghrib a communiqué sur l'impact de l'élargissement de la bande de fluctuation du dirham sur les prix et la croissance. Devant les commissions des finances des deux chambres du Parlement, Abdellatif Jouahri, wali de BAM, a dévoilé les simulations effectuées par la Banque centrale et le Ministère de l’Economie et des Finances, sur la base des données disponibles et de l’hypothèse d’une dépréciation maximale de 2,5% du dirham.

La BAD estime à 3,1% la croissance 2018 au Maroc

Selon les experts de la BAD, le Maroc devrait connaître une croissance économique de 3,1% en 2018. Le rapport est particulièrement laudatif à l'égard du Plan Maroc Vert, qui aurait permis de renforcer la résilience du PIB agricole, en diversifiant les sources de croissance et en augmentant la productivité agricole. En effet, le rapport rappelle que, malgré une croissance du PIB plus élevée en 2017, le chômage a légèrement augmenté à 9,3 % contre 9,1 % en 2016, avec un taux de 14 % en milieu urbain contre 3,2 % en milieu rural.

La flexibilité du régime de change du dirham : Le pourquoi d’une réforme

De report en report, la réforme du régime de change est aujourd'hui une réalité. En effet, après plusieurs mois d'hésitation, le gouvernement a finalement décidé de franchir le pas pour conférer de manière graduelle et progressive plus de flexibilité à la monnaie nationale. L’objectif est de renforcer la résilience de l’économie nationale aux chocs exogènes, soutenir sa compétitivité et améliorer son niveau de croissance. Mais en quoi consiste cette réforme ? Quelles en sont les motivations et les répercussions tant sur l’économie que sur les citoyens ?

Hausse de plus de 25% des exportations brésiliennes vers le Royaume

Les exportations du sucre et des produits dérivés de la canne à sucre ont dépassé 445,2 millions de dollars en 2017, contre 359,9 millions de dollars l’année d’avant (+23,34 %), tandis que le maïs en grain a atteint 484,9 millions de dollars en hausse de 173,59% par rapport à 2016 (164,2 millions de dollars US). Les exportations des produits semi-manufacturés ont quant à eux augmenté de 134,01% en douze mois passant de 3,6 millions de dollars en 2016 à 8,4 millions de dollars l’année d’après. Les produits industriels, chimiques et dérivés viennent en tête des produits importés par le Brésil à partir du Maroc en 2017, dépassant 680 millions de dollars contre 502,2 millions de dollars en 2016 (+ 35,39%), poursuit le ministère, en soulignant que les sardines surgelées viennent en deuxième position avec près de 55,5 millions de dollars enregistrés en 2017, contre 40,9 millions de dollars en 2016 (+35,49%).

Des fluctuations peu significatives sous l’œil vigilant de BAM

La réforme du régime de change est aujourd’hui une réalité. L’annonce a été faite à l’issue d’un Conseil de gouvernement tenue vendredi dernier. L’argentier du Royaume a expliqué qu’avec le nouveau régime, la parité du dirham sera déterminée par rapport à un cours central fixé par Bank Al-Maghrib sur la base d’un panier de devises composé de l’euro et du dollar américain à hauteur respectivement de 60% et 40%.

Régime de change flexible: Démarrage dans la douceur

La cotation du dirham sous le nouveau régime de change flexible entrée en vigueur lundi 15 janvier se fait a priori selon les règles du jeu préalablement fixées par la Banque Centrale du Maroc et sans fausse manipulation de spéculations sur le marché des devises. Néanmoins, les avis divergent entre, d’un côté, les craintes sur la hausse des prix de certains produits et services et donc la montée de l’inflation et le souci de dépréciation du dirham à moyen et long terme par rapport à l’Euro et au Dollar et de l’autre côté, les assurances quant à l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale et l’amélioration de sa résistance face aux chocs externes.

Pour Boussaid, la Banque centrale doit être "dégagée des turpitudes politiques"

Le ministre des Finances est revenu dans une interview accordée à L'Économiste sur le projet de loi modifiant le statut de Bank Al Maghrib. Bank Al Maghrib (BAM) doit être "complètement dégagée des turpitudes politiques", estime le ministre des Finances, précisant que l'objectif n'est pas l'indépendance de la banque centrale en soi, mais de "renforcer la crédibilité de la politique monétaire au Maroc et donner plus de visibilité aux investisseurs". Dans son interview, Mohamed Boussaid rappelle également la nécessité "d'immuniser la Banque centrale contre l'influence des lobbys ou des conflits d'intérêts lors de la prise de décision".

Renault Maroc : Hausse de la production globale de 9% en 2017

La production globale du Groupe Renault Maroc passe de 345.000 véhicules en 2016 à 376.000 véhicules en 2017, dont 300.202 véhicules produits à l’usine Renault de Tanger et 75.808 à l’usine Renault de Casablanca (SOMACA), établissant ainsi un record en terme de production, a indiqué mardi, à Marrakech, le directeur général du groupe au Maroc, Marc Nassif.Le volume des exportations a atteint ainsi les 333.189 véhicules en 2017 (contre 303.892 en 2016), dont 283.667 véhicules produits à l’usine Renault de Tanger, soit près de 95% de la production de l’usine tangéroise et 49.522 véhicules à l’usine Renault de Casablanca, représentant ainsi 66% de la production de la SOMACA, a-t-il expliqué.

Le bitcoin sous les 10.000 dollars pour la 1ère fois depuis début décembre

Le prix du bitcoin, moyen de paiement virtuel qui n’est pas régulé, est tombé mercredi sous les 10.000 dollars pour un bitcoin, niveau sous lequel il n’était pas passé depuis début décembre dernier. Le bitcoin ne valait que quelques cents à son lancement en février 2009 par un ou plusieurs informaticiens se cachant sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto et avait atteint le mois dernier 19.511 dollars.

Boussaid : L’indépendance de Bank Al-Maghrib crédibilise la politique monétaire

Le but de l’indépendance de Bank Al Maghrib (BAM) est de renforcer la crédibilité de la politique monétaire et d’immuniser la Banque centrale contre l’influence des lobbys ou des conflits d’intérêts lors de la prise de décision, a indiqué le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Boussaid. « Cette indépendance n’est pas une fin en soi. Le but de l’autonomie est non seulement de renforcer la crédibilité politique monétaire, mais aussi d’immuniser la Banque centrale contre l’influence des lobbys ou des conflits d’intérêts lors de la prise de décision », a affirmé M. Boussaid dans un entretien au quotidien « L’Économiste », publié mercredi.

Secteur avicole: 180 œufs consommés par habitant en 2017

La consommation moyenne d’œufs par habitant et par an s’est élevée à 180 unités en 2017, enregistrant une hausse notable par rapport à 2010 (138 œufs), a fait savoir l’Association nationale des producteurs d’œufs de consommation (ANPO). Selon les chiffres provisoires de l’ANPO, publiés à l’occasion de la 10è journée nationale de l’œuf, la demande du Royaume en œufs de consommation a ainsi été assurée entièrement par la production de 5,5 milliards d’unités en 2017.

Déficit commercial : Un creusement de 4,8 milliards de dirhams en 2017

Les exportations marocaines affichent en 2017 une nette progression. Près de 21 milliards de dirhams ont été gagnés sur l’année hissant ainsi les ventes du Maroc de 9,3% par rapport à l’année précédente. La valeur générée dans ce sens est de 244,89 milliards de dirhams contre 223,96 milliards de dirhams une année auparavant. Malgré le redressement observé, la balance commerciale continue de pencher vers les importations. Les achats réalisés en 2017 ont coûté au Maroc une facture de l’ordre de 434,74 milliards de dirhams, soit 25,77 milliards de dirhams d’importations additionnelles comparé à l’année 2016 (+6,3%).

Les ventes mondiales du groupe Renault dopées par la Russie et l'Iran

Aidé par la reprise des marchés iranien et russe, le groupe automobile Renault a annoncé lundi avoir enregistré une progression de 8,5% de ses ventes mondiales de véhicules en 2017, à 3,76 millions d'unités.Les ventes ont progressé de 49,3% en Iran, avec plus de 162.000 véhicules vendus, le marché ayant connu une embellie avec la fin d'une partie des sanctions économiques.Avec 673.852 véhicules vendus, la France est restée l'année passée le premier marché pour le groupe Renault, devant la Russie (448.270), l'Allemagne (228.046) et l'Italie (215.901).
Conjoncture du 15 au 19 Janvier 2018

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