Conjoncture du 15 au 19 Octobre 2018



Veille Maraacid


Indice compétitivité WEF: Le Maroc progresse, mais des retards persistent

Le Maroc a amélioré son score dans 10 piliers sur un total de 12, mais il est en dessous de la moyenne ou juste au-dessus sur plusieurs d’entre eux. Par ailleurs, le rapport du WEF attire l’attention, si besoin était, sur deux grandes préoccupations: le niveau du capital humain et la capacité d’innovation de l’économie. Le Maroc a gagné deux places dans le dernier rapport du World Economic Forum (WEF) sur la compétitivité des économies en se hissant au 75e rang avec un score de 58,5 points (140 économies ont été passées en revue dans cette édition).

S&P a révisé la perspective du Maroc en raison des pressions budgétaires

• Nous pensons que le gouvernement marocain s’écartera substantiellement de l’objectif de déficit budgétaire qu’il s’était fixé pour 2018, de 3,0% du PIB. Le déficit devrait atteindre 3,8% du PIB, ce qui creusera encore davantage la dette publique. La perspective négative signifie que nous pourrions abaisser nos notes sur le Maroc au cours des 24 prochains mois si le gouvernement ne parvient pas à améliorer sa position budgétaire, en portant le niveau de la dette publique nette au-delà de nos prévisions, si les taux de croissance réelle du PIB s’avèrent nettement inférieurs à nos prévisions, ou si les déséquilibres extérieurs s’aggravent, entraînant une forte augmentation de besoins de financement bruts du pays. S’ils ne sont pas contrôlés, nous pensons que les déficits budgétaires, qui restent importants, creuseront encore la dette publique, érodant ainsi la marge de manœuvre budgétaire du pays à une période où la croissance économique de ses partenaires commerciaux, notamment européens, se ralentit.

Ventes de ciment : Hausse de 20,14 % des stocks écoulés au mois de septembre

Les ventes de ciment ont culminé durant le mois de septembre. La consommation du ciment au niveau national a grimpé de 20,14% par rapport au même mois de l’année précédente. On note dans ce sens un volume écoulé de l’ordre de 1,042 million de tonnes contre 867.925 tonnes une année auparavant. Cette croissance, à deux chiffres, relevée au neuvième mois de l’année a réussi en quelque sorte à résorber le déficit observé depuis le début de l’année.

Agriculture : les mesures d’accompagnement annoncées par Akhannouch

Le palais des congrès de Marrakech a abrité jeudi 18 octobre une rencontre autour des horizons de développement du secteur agricole, tenue sous le thème « l’agriculture, levier de promotion de l’emploi et de prospérité du monde rural ». Présidée par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, l’événement intervient pour « émettre des propositions concrètes en vue de relever les multiples enjeux et défis en faveur du développement socio-économique du monde rural, particulièrement chez les jeunes », a déclaré le ministre dans son allocution d’ouverture.

Ce que prévoit le PLF pour l'exercice financier 2019

Le projet de loi de finances N° 18-80 pour l'exercice financier 2019, adopté jeudi en Conseil de gouvernement, prévoit la réalisation d'un taux de croissance de 3,2% sur la base de prévisions d'une récolte céréalière de 70 millions de quintaux, une moyenne du prix de gaz butane à 560 dollars Us la tonne et un déficit de 3,3%. Ainsi, le PLF2019 prévoit des charges estimées à 443,206 MMDH, des frais de gestion à hauteur 204,929 MMDH et des frais d'investissements de 195 MMDH.

Le pétrole perd du terrain à Londres

Cet après midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 79,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 97 cents par rapport à la clôture de mercredi. Le Brent a touché jeudi vers midi son plus bas depuis un mois à 78,69 dollars, tandis que le WTI a atteint 68,55 dollars, à son plus bas depuis plus de trois semaines. Cependant, plusieurs signaux d'une demande moins forte que prévu ont pesé sur les prix, comme la hausse hebdomadaire de 6,5 millions de barils des stocks de brut dont a fait état mercredi l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).

Immobilier coté : L'argent "malin" a quitté le secteur

Le secteur de l'immobilier coté est en ce moment aussi efficient qu'un marché de voitures d'occasion : les vendeurs ont une information que les acheteurs ne possèdent pas (les amateurs de la théorie de l'asymétrie apprécieront). Les chiffres sont édifiants : l'indice sectoriel «Participation et promotion immobilières», qui regroupe les trois promoteurs cotés, est passé de plus de 16.000 points en novembre 2017 à 6.400 points aujourd'hui.

La BEI finance des projets d’énergies renouvelables en Afrique et en Europe

La Banque européenne d’investissement (Bei) compte créer des projets d’énergies renouvelables en Afrique et en Europe. C’est dans ce sen que la Bei a approuvé un financement de 1 milliard € dans le secteur des énergies renouvelables, lors de sa dernière assemblée générale. Cette enveloppe financière ira au profit de plusieurs projets dont deux projets de centrales solaires de 500 MW au Maroc, une centrale hydroélectrique de 420 MW au Cameroun, un projet d’interconnexion électrique entre le Mali et la Guinée, entre autres. Une centrale solaire de 42 MW en Pologne et la rénovation d’un réseau de distribution en Grèce figurent également parmi les bénéficiaires de ce financement.

Renforcer l'économie, garantir l'avenir

Il poursuit sa politique économique misant sur les investissements et la croissance durable. Dans le cadre de sa stratégie d'investissement, le gouvernement fédéral promeut par ailleurs d'autres mesures pour renforcer durablement les investissements : avec deux lois sur l'allègement de la bureaucratie dans le cadre de la suppression de la bureaucratie, des mesures d'amélioration des conditions cadres pour le capital risque et les start-ups en Allemagne et l'extension des programmes de soutien pour les jeunes entreprises, de bonnes bases ont été créées pour la politique d'investissement future.Le gouvernement fédéral s'engage également au-delà des frontières européennes à intensifier les relations économiques internationales et à les développer de manière responsable.

Économie sociale de marché

La mondialisation, la numérisation et le changement démographique confrontent notre ordre économique et social à de nouveaux défis. Il convient donc de renouveler et de renforcer l'économie sociale de marché et de la rendre durable. Elle est en effet la réponse juste aux défis et changements afin que notre cadre de vie, de travail et d'exploitation des ressources perdure même dans un contexte différent. L'économie sociale de marché est la meilleure condition pour renouveler la promesse de prospérité et de sécurité en Allemagne et en Europe au 21e siècle.

Tunisie: le déficit commercial se creuse sur les neuf premiers mois de 2018, à 5,02 milliards $

Le déficit de la balance commerciale de la Tunisie s’est établi à 14,2 milliards de dinars (5,02 milliards de dollars) durant les neuf premiers mois de 2018 contre 11,5 milliards de dinars durant la même période de 2017, selon des données publiées par l’Institut national de la Statistique (INS). Entre le 1er janvier et le 30 septembre, les exportations ont atteint 29,5 milliards de dinars contre 24,6 milliards durant la même période en 2017, soit une augmentation de 17,4%. Les importations ont, quant à elles, culminé à 43,6 milliards de dinars sur les neuf premiers mois de l’année en cours, contre 36 milliards durant la même période de l’année écoulée, ce qui représente une augmentation de 21%.

Adil Ziyadi: «L’augmentation du prix à la pompe est une tendance internationale»

Depuis quelques semaines, le prix des carburants subit une variation à la hausse. Comment expliquer cette nouvelle flambée des prix du carburant?Le prix à la pompe subit des fluctuations régulières et on peut avancer que le prix change presque tous les 15 jours.

Le PIB du secteur agricole a enregistré une croissance annuelle moyenne de 5,25%

Le Produit intérieur brut (PIB) du secteur agricole a enregistré une croissance annuelle moyenne de 5,25% depuis le lancement, il y a dix ans, du Plan Maroc Vert (PMV) pour s'établir à 125 milliards de DH en 2018, a affirmé, jeudi à Marrakech, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch. Le PIB a connu une hausse de 60% par rapport à 2008, année du lancement du PMV, a précisé Akhannouch lors d'une rencontre avec les professionnels du secteur agricole, organisée sous le thème "l'agriculture, levier de promotion de l'emploi et de prospérité du monde rural" et destinée à examiner les bilans et les impacts des programmes de développement des filières de production et à discuter des perspectives dans le cadre du processus d'évaluation du PMV dix saisons après son lancement.

Pour un modèle de développement qui profite à tous les Marocains

Les entreprises d’Etat, qu’elles soient issues des nationalisations, comme l’ONE ou l’ONCF, ou nouvellement créées comme la SAMIR et la SOMACA, fleurissent à l’abri de protections douanières et de monopoles publics. Les licences d’importation puis la «marocanisation» des entreprises étrangères font la fortune d’une partie du secteur privé dont la frange la plus entreprenante est gênée par l’inefficacité du secteur bancaire étatique et de l’office chargé du monopole des exportations et par l’accès difficile aux devises nécessaires aux importations.

Marrakech : Akhannouch présente la nouvelle vision de développement agricole et les réalisations de la décennie

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts préside, ce jeudi 18 octobre à Marrakech, la première grande réunion entrant dans le cadre de l’opérationnalisation des orientations contenues dans le dernier discours prononcé par le Souverain à l’ouverture de la nouvelle session parlementaire. Dans son allocution, Aziz Akhannouch a exposé la nouvelle vision de développement agricole visant son renforcement comme levier du développement socio-économique du pays. L’objectif tracé est, comme l’a affirmé le Roi Mohammed VI, de faire émerger une classe moyenne, forte, dans le monde rurale.

Filière algues: Toute une forêt sous-marine encore inexploitée

Au Maroc, l’espèce la plus récoltée, et à travers laquelle on extrait l’agar-agar (gélifiant végétal: E406), est une algue rouge qui porte le nom scientifique de Gelidium sesquipedale (Agarophyte), ou “rbiaa” pour les ramasseurs d’algues. Les micro-algues sont de plus en plus demandées à l’échelle mondiale dans ces mêmes domaines, mais aussi pour les biocarburants, les substituts alimentaires ou les pesticides chimiques. Autrement dit, on cultive 9 à 10 millions de tonnes d’algues alimentaires chaque année, un chiffre en forte progression.

Casablanca a perdu la moitié de ses entreprises en 12 ans!

Seule la moitié des entreprises créées en 2003 aura survécu 12 ans plus tard! Cela signifie que près d’une entreprise sur 4 ne démarre jamais son activité, que moins d’une entreprise sur 2 dépasse le cap des 3 ans et qu’à peine 1 entreprise sur 3 dépasse celui des 5 ans d’existence.«Pour la première fois, une étude couvre les entreprises actives et inactives qui n’ont pas fait de déclarations impôts et CNSS durant 3 ans», a expliqué Chater, notant que cette radioscopie a consisté, dans une première étape, en une analyse statistique pour évaluer les taux de survie et de mortalité des entreprises, puis en une enquête terrain auprès de 1.280 unités afin d’identifier les facteurs-clés de succès mais surtout les principales difficultés notamment l’accès au financement, la non-préparation des business plans, les pratiques managériales, le manque de veille, etc.

Le Masi clôture dans le vert

Après quatre séances consécutives dans le rouge, le Masi s’est ressaisi mardi avec un gain de 0,24% à 11.168,68 points. Le baromètre des valeurs les plus liquides a récupéré 0,25% à 9.079,17 points. Les indices Ftse ont également achevé la séance en territoire positif. Les secteurs Télécommunications, Banques, Bâtiment et Matériaux de construction, Agroalimentaire, Services de Transport ont soutenu la hausse du marché. Les performances annuelles se sont établies à -9,85% pour le Masi et -10,11% pour le Madex. La capitalisation boursière s’est fixée à 571 milliards de DH.

Standard & Poor’s dégrade la perspective de la note souveraine du Maroc

L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a dégradé la perspective de la note souveraine du Maroc de «stable» à «négative», tout en maintenant ses notes de BBB- (long terme) et A-3 (court terme).Cette dégradation s’explique par le fait que ce pays d’Afrique du Nord «s’éloigne de manière significative de son objectif de déficit budgétaire de 3% du PIB en 2018, en raison d’une croissance moins élevée que prévue et de tensions budgétaires plus fortes».L’agence souligne dans ce cadre qu’elle pourrait abaisser la note souveraine du Maroc si le gouvernement ne maîtrise pas le déficit budgétaire, si l’endettement du Trésor dépasse les prévisions des analystes, si la croissance du PIB réel est inférieure à leurs attentes ou encore si le déficit extérieur s’aggrave, entrainant une augmentation substantielle des besoins de financement de l’économie.

Rapport annuel de la Zone franc – 2017

Comme en 2015 et 2016, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) affichent des évolutions économiques très contrastées. En cause, la structure très différente de leurs économies : en 2017, les hydrocarbures représentaient 64,1 % des exportations nettes de la CEMAC alors que les produits pétroliers représentaient 13,7 % des importations nettes de l’UEMOA. En CEMAC, pour la deuxième année consécutive, l’activité économique stagne, avec un taux de croissance du PIB nul en 2017.

Afrique du Sud : Enfin une solution pour réduire le chômage !

Le chômage est une crise nationale durable, touchant 9,4 millions de Sud-Africains. Le président Cyril Ramaphosa a assisté à un sommet sur l'emploi organisé par le Conseil national du développement économique et du travail (Nedlac). De nombreuses solutions à la crise de l'emploi ont été discutées, mais seront inévitablement vaines, car les bonnes n’ont pas été abordées. Des décisions audacieuses, créatives et, dans de nombreux cas, impopulaires, doivent être prises pour résoudre une telle catastrophe nationale. Comme il s'agit d'un problème lié à de mauvais choix, le gouvernement doit avoir le courage politique et moral de le régler. Les intérêts personnels doivent céder le pas aux droits des chômeurs afin qu'ils puissent subvenir aux besoins de leurs familles.

Création d’entreprise/ Casablanca : A peine 32% dépassent le cap des 5 ans d’existence

Le Centre Régional d’Investissement (CRI) de Casablanca-Settat vient de rendre publique une étude pour mieux connaître le devenir des entreprises créées par son biais entre 2003 et 2015, identifier les principales difficultés auxquelles elles font face, ainsi que les facteurs clés de succès. L’étude « post-création », menée avec une assistance technique et financière de la Banque mondiale et en collaboration avec la Direction régionale des Impôts, la CNSS, l’OMPIC, Maroc PME, le Conseil Régional et les créateurs d’entreprises de la région, a d’abord procédé à une analyse statistique pour évaluer les taux de survie et de mortalité des entreprises, suivie d’une enquête de terrain menée auprès de 1 280 sociétés.

Hausse de 6,4% des exportations marocaines vers l’Espagne à fin juillet 2018

Les exportations marocaines vers l'Espagne ont augmenté de 6,4% à fin juillet 2018 par rapport à une année auparavant, tandis que celles vers l'Union européenne (UE) ont progressé de 6,7%, selon des données publiées par l'Office statistique de l'Union européenne (Eurostat). Durant les sept premiers mois 2018, les importations marocaines de biens d’origine espagnole ont enregistré une hausse de 7,8%, alors que celles de l’ensemble de l’UE ont bondi de 7,1%, précise Eurostat dans ses dernières données pour la période janvier-juillet 2018.

Une première, le CRI de Casablanca fait la radioscopie de la "Post création"

Dans le cadre des travaux du Comité régional de l’environnement des affaires, le Centre régional d’investissement de Casablanca-Settat vient de rendre publics les résultats de “Post-création”. Une première étude de son genre dans le pays, réalisée dans le but de mieux connaître le devenir des entreprises créées par le biais du CRI entre 2003 et 2015 dans la région. La Banque mondiale a porté une assistance technique et financière pour examiner tous les facteurs impactant l’évolution de ces entreprises.

Tanger-Tétouan-Al Hoceima : Plus de 118 millions DH pour le développement rural

Le Conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CR-TTA) multiplie ses projets en faveur de l’amélioration du niveau des infrastructures socio-économiques de son monde rural. C’est dans ce contexte qu’il s’est a mobilisé plus de 118 millions de dirhams pour soutenir les projets de développement rural, et ce dans le cadre de son projet de budget pour l’exercice 2019 adopté par le CR-TTA, au cours des travaux de sa dernière session ordinaire du mois d’octobre.

Marché interbancaire des devises : Près de 22,9 milliards de dirhams échangés en septembre

Le besoin en liquidité des banques marocaines s’est légèrement atténué durant le mois de septembre. La banque centrale relève dans sa dernière note de conjoncture une moyenne hebdomadaire de l’ordre de 75,2 milliards de dirhams contre 76,3 milliards de dirhams un mois auparavant. Cette atténuation reflète, selon Bank Al-Maghrib, le reflux de la circulation fiduciaire. A cet effet, la banque centrale a procédé à la réduction du volume de ses avances 7 jours. En un mois seulement, ces avances ont basculé de 75,1 milliards de dirhams à 70,5 milliards de dirhams en septembre.

Le HCP le confirme : Les ménages en perte de confiance

Les résultats démontrent une dégradation de la confiance des ménages au troisième trimestre de l’année en cours. L’indice y afférent s’est établi à 82,5 points, au lieu de 87,3 points enregistrés le trimestre précédent et 85,5 points une année auparavant. Ils sont 40,6% des ménages à déclarer une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois, au moment où 31,1% voient une amélioration. De même, près des deux tiers des ménages (55,6%) ont estimé que la conjoncture n’était pas propice au troisième trimestre pour effectuer des achats de biens durables. Les opinions sont restées également négatives quant aux évolutions passées et futures de la situation financière des ménages.

Note de conjoncture de la DTFE (Octobre 2018)

Dans un contexte international incertain marqué particulièrment par une montée du protectionnisme, l’accroissement desconflits commerciaux et l'incertitude politique dans plusieurs pays, le Fonds Monétaire International (FMI) a procédé dans son dernier rapport sur les perspectivesde l’économie mondiale (WEO) publié en octobreà une révision à la baisse de la croissance pour l’année 2018de 0,2 point par rapport { l’édition du mois de juillet, pour la ramener à 3,7%, soit le même niveau de croissance enregistré en2017.Au niveau des économies avancées, le FMI a maintenu inchangées ses prévisions de croissance économique pour l’année 2018 { 2,4% contre +2,3% en 2017. Ainsi, et en comparaison avec l’année 2017, la croissance économique devrait s’accélérer de 0,7point aux États-Unis pour atteindre +2,9% en 2018, sous l’effet notamment des retombées positives de la réformefiscale conjuguées à une demande finale privée robuste.

Coproduction au Maroc : Contexte, réalisations et perspectives

Relativement épargné par les récentes crises mondiales et régionales, le Maroc est récompensé par sa stabilité institutionnelle et les réformes économiques engagées depuis une dizaine d’années. Cette politique volontariste, inscrite dans la durée, a permis de créer des écosystèmes entrepreneuriaux modernes, attirant les investisseurs étrangers dans des secteurs de pointe tels que l’industrie automobile et l’aéronautique mais aussi le secteur ferroviaire et celui des énergies renouvelables. L’intégration locale, définie comme la participation des entreprises marocaines, aux côtés des entreprises étrangères mais aussi des acteurs publics, dans la perspective de création de valeur, s’intensifie dans tous ces domaines grâce aux actions conjointes des différents ministères et groupements nationaux.

Groupe Intergouvernemental Des Vingt-Quatre Pour Les Questions Monétaires Internationales Et Le Développement

Tandis que la reprise de la croissance mondiale se poursuit, les perspectives risquent maintenant d’être révisées à la baisse. Il est inquiétant de constater que la croissance est de plus en plus inégale, même entre les pays émergents et les pays en développement (PEPD). Nos pays membres s'efforcent de gérer l'impact du durcissement des conditions financières découlant de la normalisation de la politique monétaire en cours dans les pays avancés; cependant, un changement rapide du sentiment des marchés financiers pourrait retarder la reprise de la croissance. Nous sommes préoccupés par l'incertitude associée aux tensions commerciales et aux mentalités protectionnistes qui assombrissent davantage nos perspectives de croissance. Nous reconnaissons qu'il est urgent de prendre des mesures au niveau national pour renforcer la résilience, tout en soulignant la nécessité d’une action multilatérale pour assurer la stabilité financière et la croissance mondiale.

PLF 2019: De nouvelles mesures au profit du tourisme et de l'exportation

Le doublement du budget alloué au Fonds de promotion des exportations et l’octroi d’avantages pour soutenir le tourisme, parmi les nouvelles mesures prévues dans le cadre du projet de loi des finances (PLF) pour l’année 2019.Une mesure qui consiste en la consolidation de la restructuration financière des établissements touristiques en difficulté est prévue dans le cadre du PLF 2019, à travers l’octroi d’avantages fiscaux aux établissements adhérents à cette restructuration. Sur un autre volet, le projet prévoit le doublement du budget alloué au Fonds de promotion des exportations de 40 MD à 80 MD.

Textile: Il faut sortir de sa zone de confort

L’argument des bas salaires se fait lui aussi la malle. Beaucoup de compétiteurs du Maroc offrent encore un salaire minimum qui défie toute logique et toute concurrence. En Ethiopie et à Madagascar, il est respectivement de 36 et 48 dollars. La Chine, qui préoccupait avec sa force ouvrière bon marché, a changé son fusil d’épaule. Le salaire moyen d’un ouvrier textile se situe aux alentours de 350 dollars par mois. Un salaire qui s’apprécie pour des qualifications qui montent en gamme. Et un produit de moins en moins bon marché qui ne mettra plus que quelques jours pour atteindre l’Europe…

Les taxes antidumping sur les cahiers tunisiens revues à la baisse

Le rapport final du secrétariat d’Etat au Commerce extérieur, publié le 11 octobre, atteste qu'il y a bien une pratique de dumping de la part des exportateurs tunisiens de cahiers scolaires au Maroc. Les mesures anti-dumping provisoires ont néanmoins été levées, au profit de nouveaux droits de douanes jugés insuffisants par les concurrents marocains.

L’essentiel des créations d’emplois publics dans l’armée et à l’Intérieur

Dans sa lettre de cadrage du projet de loi de finances 2019 (PLF 2019), en date du 13 août, Saad Eddine El Othmani s’est engagé à subvenir « aux besoins nécessaires pour garantir la qualité des services au citoyen » en évoquant la création de nouveaux postes budgétaires. Dans la copie du PLF 2019, qui sera transmise au parlement le 20 octobre, il est question de la création de 25.228 postes - soit près de 6.000 nouveaux postes en plus par rapport à la loi de finances 2018 qui prévoyait la création de 19.265 postes budgétaires.Sur ce total, la part du lion est réservée à l'administration de la Défense nationale avec 9.000 nouveaux postes, soit plus de deux fois plus qu’en 2018 (4.000 nouveaux postes budgétaires).

La force retrouvée de l’industrie textile

Depuis la mise en place des écosystèmes, le secteur récolte le fruit des efforts consentis. 37 milliards de DH à l’export en 2017, qui force le «respect» du ministère de l’Industrie: la tutelle dit être prête à apporter tout le soutien nécessaire pour son développement. «Le secteur a même été érigé en direction au sein du ministère, c’est dire l’importance qu’on lui accorde», relève Taha Ghazi, directeur des Industries du textile et du cuir au ministère de l’Industrie.

Budget : pouvoir d'achat toujours en débat à l'Assemblée

L'examen de la Loi de finances (PLF) par les députés démarre alors que les débats sur le pouvoir d'achat continuent de plus belle, même si la période s'annonce plus favorable pour le gouvernement après un début 2018 compliqué par le calendrier fiscal, les hausses initiales ayant été plus importantes que les baisses pour les ménages, et la flambée des prix du pétrole. Ce projet de budget, présenté par le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin comme " l'acte 2 de la transformation du pays " impulsée par Emmanuel Macron, relève en priorité d'une politique d'offre pour renforcer la compétitivité de l'économie française et l'emploi.

Le déficit budgétaire américain au plus haut depuis 2012, à 3,9% du PIB

Le déficit budgétaire des États-Unis s'est creusé au cours de l'exercice 2018 pour s'établir à 779 milliards de dollars (673 milliards d'euros), contre 666 milliards en 2017. Il s'agit ni plus ni moins de son plus haut niveau depuis 2012. Les chiffres publiés le 15 octobre par le Trésor américain montrent que les allègements d'impôts décidées par l'administration Trump ont amputé les recettes, alors que le coût de la dette publique augmentait. Le déficit, qui représente 3,9% du PIB, reste toutefois inférieur aux prévisions des services du budget du Congrès, note le Trésor dans un communiqué.
Conjoncture du 15 au 19 Octobre 2018

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