Conjoncture du 18 au 22 Février 2019



Veille Maraacid


HCP : L'indice des prix à la consommation en légère baisse

L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de janvier 2019, une baisse de 0,3% par rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la baisse de 0,5% de l’indice des produits alimentaires et de 0,2% de l’indice des produits non alimentaires. Les baisses des produits alimentaires observées entre décembre 2018 et janvier 2019 concernent principalement les « fruits » et les «huiles et graisses» avec 3,0%, les « légumes » avec 2,8%, les « viandes » avec 1,0% et le « lait, fromage et œufs » avec 0,2%.

Les prix de 319 médicaments ont baissé, selon le ministère

Les prix de 319 médicaments ont baissé après leur exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), a annoncé jeudi le ministère de la Santé.Selon un communiqué du ministère, cette nouvelle baisse concerne notamment les médicaments utilisés pour des maladies coûteuses, dont les antibiotiques, les traitements pour anémie, hémorragie et épilepsie, ainsi que pour la sclérose et la polyarthrite. Le ministère a en outre annoncé son intention de poursuivre la mise en œuvre de la politique du médicament visant à favoriser un accès équitable à des traitements de qualité pour des prix convenables.

Union européenne : en baisse, un taux d’inflation annuel à 1,5%

Selon les chiffres publiés aujourd’hui par Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne, le taux d’inflation annuel de l’Union européenne s’est établi à 1,5% en janvier 2019, contre 1,6% en décembre. Un an auparavant, il était de 1,6%. Le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établi à 1,4% en janvier 2019, contre 1,5% en décembre. Un an auparavant, il était de 1,3%.

Le marché immobilier affiche une hausse des transactions au quatrième trimestre de 2018

L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a connu une légère progression au quatrième trimestre 2018 et un recul en glissement annuel, tandis que le nombre de transactions s’est amélioré d’un trimestre à l’autre et par rapport au quatrième trimestre de l’année 2017. En effet, selon les données publiées par Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), « en glissement trimestriel, l’IPAI a enregistré une progression de 0,3%, recouvrant une stagnation des prix du résidentiel et des hausses de 0,8% pour les prix du foncier et de 1,4% pour ceux des biens à usage professionnel ».

L'OCP installe son dispositif d'accompagnement des agriculteurs de Mohammedia

Partie intégrante du programme "Al Moutmir", qui porte l’engagement du Groupe OCP en faveur du développement de la filière agricole au Maroc, le dispositif itinérant "Al Moutmir Li Khadamat Al Qorb" cible une trentaine de localités dans plusieurs provinces, notamment El Hajeb, Larache, Kénitra, Benslimane et Marrakech, fait savoir le communiqué. Trois cultures phares seront ciblées à cette occasion, à savoir la pomme de terre, la tomate et l’oignon, précise la même source, notant que les cultures maraîchères, premier secteur agricole générateur de devises, sont un moteur essentiel à l’économie nationale qui génère un quart des emplois de la filière, représente 23% de la production agricole globale et constitue 60% des exportations agricoles du pays.

Crédit Agricole du Maroc soutient les petits agriculteurs de Toubkal

Le Groupe Crédit Agricole du Maroc poursuit son engagement en faveur d’un monde agricole et rural développé. à travers sa fondation pour le développement durable, le Groupe s’est allié à la Fondation High Atlas pour promouvoir une arboriculture de montagne durable. Le but étant d’accompagner les petits agriculteurs situés en zones de montagne dans la conduite biologique d’arbres fruitiers à forte valeur ajoutée. Un accompagnement qui va de la plantation à la valorisation des produits et sous-produits d’amandiers et de noyers en passant par leur certification biologique.

Partenariat : Le Maroc et la Banque mondiale franchissent un nouveau cap

Le conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale vient de donner son feu vert pour un nouveau cadre de partenariat avec le Maroc. En effet, ce cadre permettra de guider, d’assister financièrement et techniquement le Maroc au cours des 6 prochaines années. A en croire la BM, la société marocaine connaît une dynamique positive en termes d’urbanisation et de transition démographique lui permettant d’instaurer une croissance forte et inclusive. «Le Maroc a enregistré d’importantes avancées économiques et sociales, ce qui a fait grandir les aspirations de la population, en particulier chez les jeunes», explique Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, précisant que les autorités marocaines ont lancé des plans ambitieux pour répondre à ces aspirations, et leurs initiatives bénéficieront du soutien total du Groupe de la Banque mondiale.

BTP: Une commande publique de 40 Mrds Dh en 2019

Les investissements publics prévus en 2019 dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics (BTP) dépassent les 40.Les projets d’investissement programmés pour 2019 concernent les différents secteurs du BTP et auront inéluctablement un impact positif sur tout le cycle de l’économie, a affirmé A. Amara qui a précisé que la présentation de ces projets aux différents partenaires permet de donner plus de visibilité aux entreprises souhaitant se positionner par rapport aux programmes d’investissements arrêtés par le ministère, et ce, dans un cadre transparent et concurrentiel. Le secteur ferroviaire s’accapare pour sa part 1,12 Mrds Dh d’investissements suivi du secteur de la logistique avec 74 MDH. Cette journée d’information a connu la participation d’environ 300 personnes représentant les fédérations et les associations des professionnels du secteur du BTP, les organismes et les institutions concernés par le secteur au Maroc ainsi que l’ensemble des établissements et entreprises publics sous tutelle.

Aziz Akhannouch : L’initiative « Ceinture Bleue » permet la préservation des écosystèmes marins

S’exprimant lors d’une conférence sous le thème “la Ceinture Bleue, une plateforme pour l’action en faveur de la durabilité de la pêche et de l’aquaculture en Afrique”, M. Akhannouch a souligné que cette initiative, portée par le Maroc lors de la COP 22, ambitionne de compléter les chantiers lancés dans le cadre des stratégies nationales respectives. Avec la “Ceinture Bleue”, le Royaume clame sa conviction que la pêche et l’aquaculture peuvent constituer un modèle de durabilité générateur de valeur et d’emploi face aux défis du changement climatique, a-t-il relevé, faisant savoir que cette initiative veut nourrir de manière effective la dynamique autour de l’économie bleue.

Logements sociaux : Les exonérations fiscales remplacées par des aides directes au logement ?

Les programmes de logements sociaux profitant des exonérations fiscales, qui arrivent à échéance en 2020, pourraient laisser place à un système d’aide direct au logement, a indiqué, mercredi 20 février 2019 à Rabat, le ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Abdelahad Fassi Fehri. Depuis 2007, l’action des pouvoirs publics a visé la mise en place des programme de logements sociaux profitant notamment des exonérations fiscales, dont bénéficiaient aussi bien les promoteurs que les acquéreurs, a relevé Fassi Fehri à l’occasion d’une conférence débat sous le thème « Aménagement du territoire, urbanisme et habitat : Quelles perspectives ? ».

Le chômage recule, les questions de fond demeurent posées

L’industrie (y compris l’artisanat), enfin, a porté sa contribution aux emplois créés en 2018 à 13 000, en léger mieux par rapport aux 10000 postes nets en moyenne annuelle au cours des années 2015 à 2017. Et en effet, entre 2000 et 2018, l’économie nationale a créé une moyenne de 109000 emplois par an, alors que sur la même période il arrive sur le marché du travail plus de 115000 demandeurs d’emplois. Mais il existe un autre décalage entre le rythme des créations d’emplois (donc 109 000 par an en moyenne) et celui de la population en âge de travailler qui grossit chaque année de quelque 380 000 personnes; d’où la faiblesse du taux d’emploi.

En dix ans, Halieutis a déjoué les résistances

Dès le lancement de la stratégie Halieutis, l’Office national des pêches s’est vu confier la mission «d’opérateur global». Une charge qui fait de cet organisme le bras opérationnel de la stratégie, notamment pour ce qui est de la compétitivité et la qualité des produits de la mer. A ce titre, il a lancé un programme d’investissement sur la période 2009-2016. Les actions ont porté sur la mise en place de halles «nouvelle génération», l’introduction des contenants normalisés et le développement d’un réseau de marchés de gros au poisson. Il a également réalisé des villages de pêche et des points de débarquement aménagés.

Automobile: Une industrie qui bat les records en Afrique

Il a fallu un peu moins de 10 ans au Maroc pour grimper sur le podium des pays constructeurs de voitures. Actuellement, le secteur automobile marocain occupe la première place en Afrique, devançant l’Afrique du Sud. Le Maroc a produit, en 2018, 402.000 véhicules répartis entre les usines de la Somaca, à Casablanca, et de Tanger, toutes deux appartenant au constructeur Renault. Les chiffres connaissent une tendance haussière depuis 2012, date du lancement de l’usine Renault à Tanger. A l’époque, la production n’avait pas dépassé les 50.000 unités, mais elle avait auguré les prémices d’une véritable industrie automobile.

Automobile: En route pour 2020

Premier poste avec 44,5% des exports industriels, soit un total de 70 milliards de DH, et la plus forte création d’emplois enregistrée (85.000 nouveaux emplois), l’industrie automobile progresse d’un pas ferme.En termes d’emploi, le secteur est en avance sur son objectif fixé avec 82.000 postes de travail créés, soit 17% de plus que le score prévu pour 2020, le chiffre d’affaires plafonne pour sa part à 2 milliards d’euros, soit un peu plus de 22 milliards de DH ou 80% de l’objectif.C’est le cas de Renault qui a pour objectif d’atteindre les 2 milliards d’euros en achats de pièces au Maroc et qui est, selon le ministère, à mi-chemin pour atteindre cet objectif.

BTP: plus 40 milliards de dirhams d'investissements publics en 2019

Les investissements publics prévus en 2019 dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics (BTP) dépassent les 40 milliards de dirhams (MMDH), a annoncé, mercredi à Rabat, le ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau, Abdelkader Amara.La présentation de ces projets aux différents partenaires permet de donner plus de visibilité aux entreprises souhaitant se positionner par rapport aux programmes d'investissements arrêtés par le ministère, et ce, dans un cadre transparent et concurrentiel, a indiqué M. Amara à cette occasion, relevant que la quasi-totalité des projets sera menée par des entreprises nationales et des bureaux d'études et de laboratoires de BTP marocains.Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des engagements du Contrat programme signé à Al Hoceima en septembre 2018 entre le gouvernement et les professionnels du secteur du BTP et particulièrement ceux concernant le partage des informations concernant le secteur du BTP et l'apport d'une meilleure visibilité aux professionnels du secteur sur la commande publique.

Note de conjoncture de la DEPF n°264 (Février 2019)

Des baromètres conjoncturels favorables, tant au niveau de l’offre que de la demande, ont caractérisé la clôture de l’année 2018, reflétant ainsi une bonne dynamique de l’activité économique dans l’ensemble. Les activités primaires se sont bien tenues, en relation, notamment, avec la consolidation de la valeur ajoutée agricole et la reprise du secteur de la pêche. En outre, la bonne posture des exportations marocaines reflète la dynamique positive des activités industrielles, faisant état d’une bonne orientation des activités secondaires, exception faite du secteur du BTP qui peine à renouer avec des rythmes de progression d’avant 2014. D’autre part, la vigueur des activités liées au tourisme, au transport et aux télécommunications continue d’impulser le rythme de progression du secteur tertiaire qui contribue pour plus de la moitié à la valeur ajoutée totale.

Maroc/USA : A quand la révision de l'ALE ?

Ce n’est un secret pour personne, l’accord de libre-échange signé entre le Maroc et les USA, il y a 13 ans, continue de profiter aux exportateurs du pays de l’Oncle Sam. Chiffres à l’appui, les exportations marocaines ont enregistré un volume de 9,8 Mds de DH en 2017 contre 29,9 Mds de DH pour celles américaines. Soit un déficit commercial de 20,1 Mds de DH. C’est ce qu’a rappelé Hassan Sentissi El Idrissi, président de l’ASMEX en marge d’une rencontre avec Nathalie Scharf, Conseillère Economique auprès de l’Ambassade des Etats-Unis au Maroc.

Paiement électronique : Un manque à gagner pour l’économie marocaine

Présents depuis plusieurs années au Maroc, quel regard portez-vous sur l’évolution du paiement électronique qui malgré les efforts déployés par le secteur bancaire et le gouvernement, sa part reste encore très infime ? Y-a-t-il une concordance entre cette évolution et le taux de bancarisation ? Concernant le taux de bancarisation au Maroc, Bank Al-Maghreb a décidé de retenir des critères assez objectifs pour son calcul et qui se sont soldés par un taux de 58% qui reste relativement élevé dans la région.

Marché du travail : La précarité au féminin

La précarité marque plus souvent et plus durablement les parcours des femmes que ceux des hommes. La note publiée par le Haut Commissariat au Plan montre que le marché de travail au Maroc souffre de plusieurs fragilités. En effet, près d’un actif occupé sur six (16,4%) exerce un emploi non rémunéré (33% en milieu rural et 3% en zones urbaines). Près de 39,3% des femmes actives occupées travaillent sans rémunération contre seulement 9,5% des hommes. Cette part atteint 70,5% pour les femmes rurales.

Les programmes de logement profitant des exonérations fiscales pourraient laisser place à un système d’aide direct au logement

Les programmes de logements sociaux profitant des exonérations fiscales, qui arrivent à échéance en 2020, pourraient laisser place à un système d’aide direct au logement, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Abdelahad Fassi Fehri. Depuis 2007, l’action des pouvoirs publics a visé la mise en place des programme de logements sociaux profitant notamment des exonérations fiscales, dont bénéficiaient aussi bien les promoteurs que les acquéreurs, a relevé M. Fassi Fehri à l’occasion d’une conférence débat sous le thème « Aménagement du territoire, urbanisme et habitat : Quelles perspectives ? ».

L’Afrique consomme de plus en plus de blé

Les grands exportateurs de céréales, les Etats-Unis, les pays de la Mer Noire, la France, l’Australie, etc. ont les yeux tournés vers l’Afrique. Et pour cause, le continent est un marché en croissance depuis plus de dix ans et pas uniquement en raison de sa croissance démographique, souligne World Grain. Avec l’urbanisation croissante et l’augmentation des revenus, les habitudes alimentaires changent et les Africains délaissent le maïs pour consommer de plus en plus de blé. Ainsi, tandis que la population a cru de 32% entre 2007/08 et 2018/19, les importations de blé du continent ont progressé de 68% grimpant à 47 millions de tonnes (Mt) contre 27,3 Mt en 2007/08, soulignait le négociant Bunge lors de l’Annual International Association of Operative Millers (IAOM) Mideast & Africa Conference à Nairobi au Kenya.

Zones franches: Attention aux prix de transfert

A titre exceptionnel, la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices qui a été réintroduite par la loi de finances 2019 ne s’applique pas aux sociétés installées dans les zones franches d’exportation.Ces exonérations s’appliquent désormais aux opérations effectuées entre les sociétés établies dans deux zones franches différentes ainsi qu’aux opérations en direction des sociétés établies hors des zones franches à condition qu’elles soient faites sous régime suspensif en douane. Même les sociétés établies en dehors des zones franches peuvent bénéficier de l’exonération en tant qu’exportateurs pour les opérations effectuées avec les zones franches.

Etat et économie : le perçu et l’inaperçu dans les décisions économiques

Le drame de l’économie est qu’elle doit certainement être la branche du savoir humain qui compte le plus d’erreurs d’analyse, comme l’avait justement observé le journaliste et économiste américain Henry Hazlitt (1894-1933). Certains ont même poussé le sarcasme plus loin en ironisant qu’en mettant deux économistes dans une chambre, on aurait trois explications différentes d’un même phénomène. Et pour cause, toute décision économique est une action immédiate avec des ramifications multiples, dont on n’observe les conséquences qu’à long terme. Ceux qui prennent une décision économique sont rarement là pour en rendre compte. La reddition des comptes en économie est presque un vœu pieux. Dans le même ordre d’idées, l’économiste français Frédéric Bastiat (1801-1850), introduisit le concept philosophique de solipsisme dans l’économie.

L’intégration économique du Maghreb: Une source de croissance inexploitée

Le Maghreb, « terre du soleil couchant » en arabe, est une vaste région du NordOuest de l’Afrique qui couvre près de 6 millions de kilomètres carrés et compte une centaine de millions d’habitants. Les cinq pays qui le composent — Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc et Tunisie — présentent de nombreux points communs sur les plans historique, culturel et linguistique. Ce sont tous des pays maritimes situés stratégiquement entre, au nord, les pays avancés d’Europe sur l’autre rive de la Méditerranée et, au sud, les pays en développement à fort potentiel d’Afrique subsaharienne. Les pays du Maghreb sont géographiquement proches, mais économiquement divers. L’Algérie, première économie de la région, est un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, gros exportateur de pétrole et de gaz. Fortement tributaire des hydrocarbures, elle doit faire face aux importants défis macroéconomiques posés par la chute des prix du pétrole en 2014. La Libye, qui est également un gros exportateur de pétrole et de gaz et un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, est en proie à une guerre civile depuis 2011.

Agriculture : Lorsque le CMC phosphore

Les activités agricoles constituent un outil efficace de lutte contre la pauvreté notamment dans le milieu rural. C’est ce qui ressort de la dernière publication mensuelle du Centre marocain de conjoncture (CMC), et qui a pour thème : « l’Agriculture: Quel enjeux pour l’économie marocaine ? ». Pour le Centre, l’agriculture marocaine, qui contribue autour de 12% au produit intérieur brut, demeure le premier pourvoyeur d’emplois du pays avec près de 40% de l’emploi total et constitue donc un outil efficace de lutte contre la pauvreté notamment dans le milieu rural. Toute-fois, relève le CMC, et bien que le Plan Maroc Vert (PMV) ait permis de confirmer que l’agriculture peut être un levier performant de la croissance économique, les insuffisances dans la mobilisation du potentiel de compétitivité demandent à être comblées s’agissant, particulièrement, de l’édification d’une offre de services logistiques performante, pour une meilleure organisation et optimisation des flux de production et de commercialisation.

FMI : Appel à une meilleure intégration économique du Maghreb

Dans le cadre de la publication de son rapport sur l’intégration économique du Maghreb, le FMI juge que l’intégration économique de la région reste très faible et que celle-ci gagnerait à intensifier ses échanges intrarégionaux. Pour ce, l’institution cite un manque à gagner en terme de croissance d’un point, en moyenne, en cas d’ouverture davantage des pays du Maghreb, de 0,7 point si la région renforçait sa participation aux Chaînes de Valeur Mondiales, de 0,6 point sous l’hypothèse d’une meilleure diversification économique, et de 0,2 point avec une amélioration de la qualité des produits. Plus particulièrement, pour le Maroc, le Fonds considère que le pays se distingue des autres pays de la région de par l’amélioration de la qualité de ses produits et la diversification de ses exportations ayant impacté positivement son ouverture aux échanges commerciaux.

Le président du patronat espagnol souligne la complémentarité des économies marocaine et espagnole

Le président de l’organisation patronale espagnole (CEOE), Antonio Garamendi, a souligné la complémentarité des économies marocaine et espagnole, favorisée par l’implantation de plus en plus croissante au Maroc de centres de production dans plusieurs secteurs d’activité. “La présence croissante de centres de production au Maroc et leur insertion dans les chaînes de valeur mondiales favorise la complémentarité entre les économies marocaine et espagnole, renforçant ainsi leurs avantages comparatifs respectifs et la création de richesse dans les deux rives du Détroit”, a dit M. Garamendi dans un entretien accordé à la MAP.

L’agriculture, outil efficace de lutte contre la pauvreté en milieu rural

Les activités agricoles constituent un outil efficace de lutte contre la pauvreté notamment dans le milieu rural, souligne le Centre marocain de conjoncture (CMC) dans sa dernière publication mensuelle "Maroc Conjoncture" consacrée à "l'Agriculture: Quel enjeux pour l'économie marocaine ?". "L'agriculture marocaine demeure le premier pourvoyeur d’emplois du pays avec près de 40% de l’emploi total et constitue donc un outil efficace de lutte contre la pauvreté notamment dans le milieu rural", indique le CMC dans un communiqué sur la publication de son dernier numéro composé de plusieurs axes.

Le nouveau modèle de développement du Maroc présenté à Bordeaux devant la Convention Europe-Afrique du nord

Le modèle de développement à l’étude doit accorder la priorité à l’amélioration des revenus des citoyens, à la création de postes d’emplois et à la réduction des disparités sociales et territoriales, outre la réforme du système pédagogique et de la formation professionnelle et l’encouragement de l’apprentissage des langues, a affirmé M. Jaouad Kardoudi, président de l’Institut Marocain des Relations Internationales (IMRI), qui a présidé la délégation marocaine à cette rencontre. Evoquant les fondements du modèle marocain de développement, M. Kardoudi a cité, dans une intervention à cette occasion, outre le développement économique, le marché intérieur et l’investissement public, les exportations et les investissements privés ainsi que la mise en oeuvre de la régionalisation avancée.

L’économie mondiale pour 2019: Qu’est-ce qui impactera le Maroc, ou pas?

L’économie mondiale s’est relevée progressivement de la grave crise économique 2008-2009 pour atteindre une croissance de 3,7% en 2018. Tous les experts dont le FMI ont prévu un ralentissement en 2019 limitant la croissance à 3,5% en 2019 et 3,6% en 2020. Les causes de ce ralentissement sont multiples. On peut citer en premier lieu la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.

Le chômage réduit, mais à quel prix?

L’emploi dans le monde s’améliore en nombre, mais pas en qualité. C’est le constat de l’Organisation internationale du travail (OIT) qui vient de publier son rapport «emploi et questions sociales dans le monde-Tendances 2019». Elle estime à 172 millions le nombre de chômeurs dans le monde en 2018, ce qui correspond à un taux de chômage de 5%. «Il est surprenant que, alors qu’il n’a fallu qu’un an pour que le taux de chômage mondial passe de 5% en 2008 à 5,6% en 2009, le retour aux niveaux qui prévalaient avant la crise financière mondiale ait pris pas moins de neuf ans», s’étonnent les auteurs du rapport.

«Seuls 10% des transferts des MRE sont investis»

Le Maroc compte aujourd’hui près de 5 millions de ses ressortissants à l'étranger. Ces derniers maintiennent un lien très étroit avec leur pays d’origine et un sentiment très fort d’appartenance au Royaume. Cela se manifeste par un retour massif au pays durant la période estivale d’été qui concerne chaque année près de 2,8 millions de personnes, ainsi que par un mouvement de transfert de fonds important de plus de 65 milliards de dirhams en 2017, soit une contribution de 6,5% au PIB.

Crédit immobilier : les taux repartent à la baisse

Alors que certains professionnels du secteur s’attendaient à un relèvement des taux de financement immobilier, notamment des particuliers, ils repartent à la baisse. Depuis le début de l’année, Attijariwafa bank, par exemple, a défini une nouvelle grille tarifaire, autant pour les clients conventionnés que les non-conventionnés. Pour cette dernière catégorie, les taux ne sont plus fixés en fonction de la durée de remboursement et du revenu du client. Actuellement, ils oscillent entre 4,65% pour une durée de moins de 7 ans, 4,75% pour une période comprise entre 7 et 15 ans et 4,90% pour une durée variant de 15 à 25 ans. Les fonctionnaires conventionnés, eux, peuvent obtenir un crédit immobilier à un taux compris entre 4,25% et 4,40%. Pour les salariés d’entreprises et offices bénéficiant d’une convention avec cette banque, le plafond est à 4,75%.

Le dirham se déprécie de 0,28% face à l’euro en janvier 2019 (BAM)

Dans sa revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière du mois de février 2019, Bank Al-Maghrib fait savoir qu'aucune séance d'adjudication n'a été tenue depuis avril 2018. Au niveau du compartiment interbancaire, le volume des échanges de devises contre le dirham s'est élevé en moyenne à 27,7 milliards de dirhams (MMDH) en décembre 2018, en hausse de 68,5% comparé à la moyenne enregistrée sur les onze premiers mois de l'année, relève la même source.

Les entreprises espagnoles opèrent au Maroc dans des secteurs de grande importance

Les travaux de la rencontre économique Maroc-Espagne organisée par la CGEM et l'organisation patronale espagnole (CEOE), à l'occasion de la visite du Roi Felipe VI d'Espagne dans le Royaume, se sont articulés autour de deux sessions plénières, la première portant sur les nouveaux métiers porteurs de croissance et la seconde sur l'intégration industrielle. Cette rencontre, tenue jeudi en partenariat avec le Conseil économique Maroc-Espagne (CEMAES), a connu la participation d'officiels de haut niveau ainsi que des dirigeants des plus grandes entreprises publiques et privées des deux pays, rapporte la MAP. L'accent a été mis, à cette occasion, sur les opportunités d'affaires et d'investissements offertes par le Maroc et l'Espagne et sur les moyens de promouvoir les échanges et les partenariats entre les acteurs économiques des deux pays.

Les échanges commerciaux avec l’OCI enregistrent une forte croissance en 2017

Dans une allocution lue en son nom par le chargé des relations avec les pays arabes et islamiques au ministère de l'Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Hassan Aquallouch, la responsable a souligné que le Maroc a développé efficacement sa diplomatie économique à travers la mise en place d'infrastructures de développement durable et l'adoption d'une approche ouverte de dialogue avec ses différents partenaires commerciaux, rapporte la MAP. De surcroît, le Royaume a parachevé l'ensemble des dispositions requises à l'adhésion au système commercial préférentiel des pays de l'OCI, a fait valoir Mme Derham lors de la 17ème Réunion des conseillers économiques auprès des ambassades des États membres accréditées au Maroc organisée par le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC), soulignant la nécessité d'accélérer sa mise en œuvre eu égard à son importance comme principal projet d'intégration économique et commercial au sein de l'Organisation.

Les conditions de travail demeurent précaires à l’échelle mondiale

Les mauvaises conditions de travail sont le principal problème mondial de l'emploi, a relevé l’Organisation internationale du travail (OIT) dans son dernier rapport, intitulé : « Emploi et questions sociales dans le monde – Tendances 2019 ». Dans ce doucement, rendu public récemment, l’OIT a constaté que les progrès accomplis pour réduire le chômage dans le monde ne s’accompagnent pas systématiquement d’une amélioration de la qualité de l’emploi. « La mauvaise qualité de l’emploi est le problème majeur auquel sont confrontés les marchés mondiaux du travail, des millions de personnes étant contraintes d’accepter de travailler dans de mauvaises conditions », a soutenu l’organisation.
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