Conjoncture du 18 au 22 Juin 2018



Veille Maraacid


Pour boucler son budget 2019, Michel devra dénicher quelque 4,6 milliards

En quelques semaines, les chiffres de la croissance ont perdu un peu de leur lustre. C’est la banque ING qui a tiré en premier, revoyant à la baisse ses perspectives pour 2018 et 2019. Depuis, beaucoup d’institutions ont suivi, dont le Plan et la Banque Nationale. Le premier début juin, en tablant sur une progression du PIB de 1,6%; la seconde à la mi-juin, en se montrant un brin plus pessimiste avec 1,5%. Périmés et vraisemblablement trop optimistes, les 1,8% et 1,7% admis jusque-là, et sur lesquels se fondaient les derniers scénarios budgétaires belges.

ODD : l’Afrique du nord meilleure élève du continent (Union africaine)

Objectifs de développement durable (ODD) – La sous-région de l’Afrique du nord a été classée en tête des quatre autres du continent, selon un rapport de l’Union africaine publié le 19 juin, à Addis-Abeba, en Ethiopie.« Dans l’ensemble, la sous-région nord-africaine réalise une relativement bonne performance. Ce rapport, réalisé par le Centre des Objectifs de développement durable d’Afrique (CODD/A), et qui couvre cinquante et un pays du continent, est fondé sur les données fournies par des organisations internationales comme les agences de l’ONU ou la Banque africaine de développement, ainsi que sur des recherches universitaires.

Commerce international: Pékin et Washington croisent le fer

Ce mardi la Chine et les Etats-Unis étaient proches d’une véritable guerre même si elle n’est que commerciale, le premier reprochant au second son désir d’imposer de nouvelles taxes prohibitives sur les produits chinois entrant sur son Réagissant, la veille, aux mesures de rétorsion prises par Pékin pour faire face à une première série de taxes imposées par Washington, le Président américain a annoncé que «des mesures supplémentaires doivent être prises pour encourager la Chine à changer ses pratiques déloyales et à ouvrir son marché aux biens américains» car «les relations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine doivent être bien plus équitables» faisant mine d’oublier que c’est lui-même qui, au nom de la défense de la sécurité nationale, avait imposé, dès fin mars 2018, des taxes de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium chinois.

Flexibilité du dirham: L’équilibre est atteint

L’affirmation est celle du wali de BAM, Abdelatif Jouahri, à l’issue du Conseil d’administration du 19 juin. En effet, aucun achat de devises auprès de la Banque centrale n’a été effectué depuis mars dernier. En cas de choc, Bank Al Maghrib affirme disposer du budget nécessaire pour intervenir. Pour le moment, «le marché fonctionne bien», insiste Abdelatif Jaouhri qui affirme que le FMI suit quotidiennement l’évolution du marché marocain et ne relève aucun problème. Le gouverneur de BAM écarte le risque de forte fluctuation du dirham à court terme. S’agissant de l’élargissement de la bande, le gouverneur de BAM préfère attendre le 2e semestre pour décider de la prochaine étape, le temps de voir comment les réserves de changes et la soutenabilité budgétaire vont se tenir.

Une hausse de 9,1% du cours moyen des carburants depuis la décompensation

L’évolution des prix des carburants entre 2007et 2017 affiche une hausse vertigineuse. Les prix à la pompe n’ont pas cessé d’augmenter avant et après la décompensation. Les informations collectées par le HCP auprès d’un échantillon de distributeurs révèlent des fluctuations plus accentuées d’une période à l’autre.

Croissance : Les nouvelles prévisions de BAM

La croissance nationale devrait s'établir à 3,6% en 2018 et à 3,1% en 2019, selon les prévisions de Bank Al-Maghrib.Après avoir accéléré à 4,1% en 2017, la croissance nationale devrait revenir à 3,6% en 2018 et à 3,1% en 2019, alors que la consommation des ménages et l’investissement maintiendraient un rythme soutenu à moyen terme, selon les prévisions de Bank Al-Maghrib (BAM).« Du côté de la demande, la consommation des ménages et l’investissement maintiendraient un rythme soutenu à moyen terme, tandis que la contribution des exportations nettes à la croissance redeviendrait négative », indique la Banque centrale dans un communiqué, publié à l'issue de la 2e réunion trimestrielle de son Conseil de 2018.

HCP : L’industrie manufacturière affiche une production globalement stable

Selon la dernière note de conjoncture émanant du HCP, au 1er trimestre2018, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une légère hausse, suite à l'augmentation de la production dans les branches de l’«Industrie automobile» et de la «Fabrication de boissons» et, d’une baisse de la production dans les branches de la «Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements» et de l’«Industrie du papier et du carton».

L'UE veut réduire d'un tiers sa consommation d'énergie d'ici 2030

L'UE s'est fixée comme objectif de réduire d'environ un tiers sa consommation d'énergie d'ici 2030, nouvelle étape dans l'adaptation de sa législation aux ambitions affichées dans le cadre de l'accord de Paris, selon un accord trouvé mardi soir.La nouvelle législation prévoit un objectif d'efficacité énergétique de 32,5% d'ici 2030, avec une clause de révision en 2023, par rapport au niveau de 1990. Dans le cadre de l'accord de Paris, l'UE s'est engagée à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030.

IDE : Une décélération de 38,4% observée à fin mai

Le Maroc est de plus en plus déficitaire sur le plan commercial. L’écart s’est nettement creusé au titre du cinquième mois de l’année, soit une aggravation de 10,7% par rapport à la même période de l’année passée. Le déficit commercial à fin mai s’est élevé à 85,3 milliards de dirhams contre 77 milliards à la même période de l’année précédente. C’est ce que relève l’Office des changes dans ses derniers indicateurs préliminaires des échanges extérieurs. En effet, la balance commerciale a continué de pencher en faveur des importations.

L’UE dévoile à Rabat ses investissements en Afrique et au Moyen-Orient : 44 milliards d’euros d’ici 2020

Le plan d’investissement extérieur lancé, mardi à Rabat, par l’Union européenne au profit de l’Afrique et le Proche-Orient se distingue par le caractère innovant en termes de garanties et de facilités destinées à financer des projets de développement durable. Ce plan améliore notamment les possibilités du secteur privé. La particularité de ce projet consiste à amortir différents risques.

Une industrie agroalimentaire complètement barrée

«Le revenu moyen d’un producteur de jus d’orange au Brésil est de 1 541 euros annuel. Il suffirait de réinjecter 5 centimes dans la chaîne alimentaire pour qu’ils puissent obtenir les 2 600 euros annuels de revenu vital estimé», explique Pauline Leclère, responsable de campagne sur les questions de justice fiscale et des inégalités pour Oxfam.Les résultats de l’enquête montrent que les géants de la grande distribution comme Walmart ou encore le groupe français Casino ne cessent d’accroître leur hégémonie et d’encourager les inégalités.

Maroc: Jouahri maintient le taux directeur

Statu quo lors de la deuxième réunion trimestrielle de politique monétaire de Bank Al Maghrib tenue ce mardi 19 juin. La banque centrale marocaine a décidé de maintenir son taux directeur à 2,25%. L’institution invoque « des évolutions récentes de la conjoncture économique et les projections macroéconomiques de la banque pour les deux prochaines années ».

L'UE ouvre son plan d'investissement extérieur au Maroc

Fonds européen pour le développement durable - doté de 4,1 mrds€ et dédié au pays de l'Afrique subsaharienne et du voisinage européen - permettra d'obtenir des subventions pour soutenir le développement durable. « Le plan d'investissement extérieur européen permettra d'attirer des fonds privés substantiels dans des secteurs clés de l'économie marocaine. Cette approche nouvelle et innovante permettra aussi de mener à bien de grands projets de développement durable qui, sans le plan, n'auraient tout simplement pas été possibles ou auraient été beaucoup plus modestes », commente Johannes Hahn, commissaire chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d'élargissement.

Enquête trimestrielle de Conjoncture secteurs des industries extractive, manufacturière, énergétique, environnementale et secteur de la construction, Juin 2018

La présente note relate les principales appréciations des chefs d’entreprises telles qu’elles ressortent des enquêtes de conjoncture réalisées par le HCP au titre du 2ème trimestre 2018 auprès des entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières, de l’extraction, de l’énergie, de l’environnement ainsi que dans celui de la construction. Ces appréciations portent sur l’évolution de l’activité au cours du 1er trimestre 2018 et les anticipations pour le 2ème trimestre 2018.

Un plan d'impulsion en projet pour 4 ans: La Vision 2020 du tourisme est-elle enterrée ?

C’est devenu un leitmotiv pour les ministres du Tourisme qui se succèdent. À chaque début de mandat, le ministère n’a qu’une mission : trouver la bonne formule pour relancer l’activité. Après l'étude commanditée à BCG pour faire redécoller le secteur et dont les résultats ont été livrés en 2017, le département de Mohamed Sajid lance deux nouveaux appels d’offres. Le premier pour la conception et le déploiement d’un dispositif d’accompagnement et d’accélération des investissements touristiques, le second pour un plan d’impulsion du secteur sur quatre ans. Ces deux consultations coûteront au contribuable 6,5 millions de dirhams, mais pour quels résultats ?

Industrie pharmaceutique: La logistique, principal frein à l’export en Afrique

La logistique et la réglementation sont les deux principaux freins à l’export pour les industriels du médicament marocains vers les marchés africains. C’était l’un des messages forts lors d’une récente rencontre des diplomates africains avec les laboratoires Galenica. Cette réunion, qui s’est tenue mardi 12 juin, à Casablanca, était l’occasion pour une dizaine d’ambassadeurs africains de s’exprimer sur les entraves à l’export pour l’industrie pharmaceutique. «L’objectif de cette réunion est de faire le point sur les réalisations et les difficultés afin de trouver les solutions adaptées en vue de dynamiser nos relations», souligne Abdelghani El Guermaï,

La croissance double en 17 ans: Pourquoi l'emploi ne suit pas

C'est un fait. L’économie marocaine crée moins d'emplois ces dernières années malgré des taux de croissance parfois honorables. Cela vaut surtout pour le secteur minier, l’agriculture et certaines activités des services. Pour renverser la tendance, des économistes prônent de s'engager plus franchement dans l’industrialisation du pays et des opérateurs sur la montée en compétitivité. C'est établi. L’économie marocaine crée de moins en moins d’emplois. L’amélioration du taux de croissance du PIB ne se traduit plus, ces dernières années, par un niveau de création d’emploi conséquent.

Refonte du modèle de développement: Ce que proposent les opérateurs économiques

Les opérateurs économiques marocains ont rendu leur verdict : l’actuel modèle de développement a fait son temps et appelle une refonte substantielle. En effet, ils sont presque unanimes (97,5%) à penser que ce modèle a atteint ses limites et qu’il doit nécessairement évoluer pour plus d’efficacité, a relevé une enquête du Centre marocain de conjoncture (CMC) réalisée, au cours du premier trimestre de cette année, auprès d’un échantillon d'opérateurs industriels. Ces derniers reprochent à ce modèle, notamment la persistance des inégalités sociales et territoriales, la faiblesse de la capacité de création d’emploi et l’aggravation du chômage, l’essoufflement de la croissance et la déficience du système de gouvernance.

Union Européenne: Bientôt un accord sur la réforme de la zone euro

La France et l'Allemagne sont, après des mois de divisions, très proches d'un accord sur la réforme de la zone euro, a annoncé samedi le ministre français des Finances, Bruno Le Maire. «Un accord est désormais à portée de main», a affirmé Bruno Le Maire sur son compte twitter, à l'issue d'une dernière réunion de négociation sur le sujet avec son homologue allemand Olaf Scholz à Hambourg, en Allemagne.

Union Européenne: Bientôt un accord sur la réforme de la zone euro

La France et l'Allemagne sont, après des mois de divisions, très proches d'un accord sur la réforme de la zone euro, a annoncé samedi le ministre français des Finances, Bruno Le Maire. «Un accord est désormais à portée de main», a affirmé Bruno Le Maire sur son compte twitter, à l'issue d'une dernière réunion de négociation sur le sujet avec son homologue allemand Olaf Scholz à Hambourg, en Allemagne.

Industries manufacturières et minières : La production sur un trend haussier

La hausse de la production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole est principalement tirée par la bonne dynamique observée au niveau des industries chimiques, des industries alimentaires et de l’industrie automobile. Nette amélioration de la production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole au premier trimestre de l’année en cours. L’analyse établie par le Haut-Commissariat au Plan au titre des trois premiers mois de l’année démontre une hausse par rapport à la même période de l’année passée. L’évolution relevée dans ce sens est de 3% par rapport à une année plustôt.

L’offre est variée mais les attentes sont de plus en plus pressantes

C’est un secteur en constante fluctuation. L’immobilier connaît dans le monde entier une conjoncture relativement difficile impactant ainsi la dynamique d’une activité à forte apport économique et social. Le Maroc ne sort pas du lot. Le secteur de l’immobilier au niveau national a du mal à décoller ces dernières années. L’atonie du secteur a fait sombrer les professionnels dans une incertitude qui commence récemment à se dissiper. Un regain de confiance se fait sentir. Certains opérateurs n’hésitent pas à dévoiler leur optimisme quant à l’évolution future de l’immobilier marocain. Tel est le cas d’Al Omrane, opérateur stratégique en matière d’habitat.

Au-delà de l’aspect financier, l’investissement doit également prendre en compte la rentabilité écologique

Dans un entretien à la MAP à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse (17 juin), célébrée cette année sous le thème « la terre a de la valeur, investissez-y », M. Lhafi a indiqué que « l’investissement ne doit pas se baser uniquement sur une rentabilité financière mais également sur une rentabilité économique qui profite à l’ensemble de la collectivité nationale, et derrière celle-ci, il y a la rentabilité écologique qui prend en compte les besoins des générations futures ».

La croissance de l’économie mondiale devrait progresser de 3,1 % en 2018, avant de ralentir progressivement

D’après l’édition de juin 2018 des Perspectives économiques mondiales, l’activité devrait progresser de 2,2 % dans les économies avancées cette année, avant de retomber à 2 % l’année prochaine, en raison de la suppression progressive des mesures de relance monétaire par les banques centrales. Dans l’ensemble des pays émergents et en développement, la croissance devrait se consolider à 4,5 % en 2018, puis à 4,7 % en 2019, alors que la reprise chez les exportateurs de produits de base atteint sa phase de maturité et que les prix des matières premières se stabilisent après la hausse enregistrée cette année.

La production céréalière devrait dépasser 100 millions de quintaux

La production céréalière devrait dépasser 100 millions de quintaux au cours de l’actuelle saison agricole, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch. Répondant à une question centrale à la Chambre des conseillers, sur “l’actuelle saison agricole”, M. Akhannouch a précisé que la production prévisionnelle des 3 céréales principales est estimée à 48,1 millions de quintaux de blé tendre, 22,8 millions de quintaux de blé dur, et 27,3 millions de quintaux d’orge, rapporte la MAP.

La croissance dans la région MENA se consolidera à 3% en 2018 et à 3,3% en 2019

Dans son rapport annuel sur les perspectives économiques mondiales de juin 2018, la Banque mondiale (BM) a annoncé que la croissance de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) devrait se consolider à 3% en 2018 (contre 1,6% en 2017) et à 3,3% en 2019. A la faveur de la hausse des investissements fixes, la croissance devrait augmenter dans les pays membres du Conseil de coopération du Golfe pour atteindre 2,1% en 2018 et 2,7% en 2019, a indiqué la Banque mondiale. A noter qu’au niveau mondial, la Banque mondiale a assuré qu’en dépit de son tassement récent, la croissance économique mondiale devrait rester solide à 3,1% durant l’année en cours.

162.000 enfants exercent un travail dangereux au Maroc

162.000 enfants exercent un travail dangereux au Maroc, selon les derniers chiffres du Haut-commissariat au plan (HCP) publiés ce dimanche 17 juin, quelques jours après la journée mondiale contre le travail des enfants. Ainsi, en 2017, sur les 7.049.000 enfants âgés de 7 à 17 ans, 247.000 travaillaient, et parmi ces derniers, 162.000 exerçaient un travail revêtant un caractère dangereux, soit un taux d'incidence de 2,3%, note le HCP. Les enfants astreints à ce type de travail vivent en majorité dans le milieu rural (76,3%), 81% sont des garçons et 73% sont âgés de 15 à 17 ans.

Perspectives de l'économie mondiale 2018-2019 : croissance en marée descendante

Les moyennes annuelles peuvent être trompeuses. Ainsi, la croissance économique mondiale sera plus élevée en 2018 qu'en 2017, mais un pic est déjà passé et l'activité décélèrerait sensiblement en 2019. Notre scénario d’un ralentissement graduel de l'activité avec la montée des tensions inflationnistes, se déroule progressivement. Les tensions géopolitiques et commerciales, la fragilisation de certains pays émergents ou le risque italien ne peuvent que le hâter.

Informatique : reprise ferme des ventes au premier trimestre

Les ventes de PC et ordinateurs portables sont relancées grâce à la concrétisation des commandes de 2017 et à quelques appels d’offres publics. En outre, quelques livraisons ont été concrétisées pour l’Etat», commente Younes El Himdy, PDG de Disty technologies, un distributeur de solutions IT. Cette reprise des appels d’offres publics est confirmée par Hakim Belmaachi, DG de Disway, autre acteur important du marché IT. «Nous avons remarqué un retour des marchés publics durant ce semestre. En réalité, on se rapproche cette année du niveau de ventes de 2016», assure M. Belmaachi qui considère que les marchés publics représentent 40 à 50% du chiffre d’affaires réalisé par Disway.

Les Brefs du Plan N° 1 - 14 Juin 2018

La présente note relate l’impact de la variation des cours du pétrole sur l’évolution des prix des carburants depuis leur libéralisation et présente les effets distributifs de la subvention du gaz butane. Par ailleurs, les structures des pondérations ont été actualisées sur la base des données de l’Enquête Nationale sur la Consommation et les Dépenses des Ménages 2014. Les carburants représentent, ainsi, environ 2,6 % des dépenses des ménages

La production de logements neufs conventionnés se redresse après six années de baisse

Après une baisse ininterrompue depuis 2012, la construction de logements neufs s’est redressée à fin 2017. Elle a atteint plus de 270 000 unités, en hausse de 19% par rapport à 2016. Cette hausse a même été confirmée au début de cette année. Depuis la mise en place du dispositif des logements sociaux, soit 2010, jusqu’à fin février 2018 (derniers chiffres disponibles auprès du ministère de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville), ce ne sont pas moins de 1132 conventions qui ont été signées avec l’Etat, contre 1025 en 2017. Ceci correspond à la production de 1692 000 logements, contre 1 581 000 unités à la même période une année auparavant.

Les ventes de médicaments se sont contractées de 5% pendant Ramadan

Habituelle durant le mois de Ramadan, la baisse des ventes de médicaments cette année se situe en moyenne entre 3 et 5% durant les deux premières semaines. Ce recul conjoncturel ne surprend pas les pharmaciens qui s’inquiètent toutefois car il ne fait qu’aggraver leur situation financière. Selon une source à la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens, 45% des officines ont enregistré, durant ces dernières années, une baisse de leur chiffre d’affaires.

Céréales : La barre de 100 millions qx dépassée

La campagne agricole sous de bons auspices. Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, a partagé à la Chambre des conseillers les prévisions du secteur. L’actuelle saison s’annonce fructueuse dans la mesure où l’ensemble des filières anticipe une hausse de sa production. La production céréalière devrait grimper au titre de cette saison pour dépasser les 100 millions de quintaux. Ainsi la production prévisionnelle des trois céréales principales est estimée à 48,1 millions de quintaux de blé tendre, 22,8 millions de quintaux de blé dur et 27,3 millions de quintaux d’orge.

IDE : le Maroc dans le top 5 africain

Le royaume fait figure de bon élève dans le classement des IDE sortants de l’Afrique établi par l’agence Ecofin qui s’est appuyée sur les données de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).Ainsi, en 2017, le Maroc arrive quatrième avec 960,4 millions de dollars, derrière le Nigeria (1,2 milliard de dollars), l’Angola (1,6 milliard de dollars) et l’Afrique du Sud qui domine le classement loin devant avec 7,4 milliards de dollars. Cette étude relève aussi que le flux des investissements directs étrangers sortants de l’Afrique s’est établi à 12,07 milliards de dollars en 2017 contre 11,2 milliards de dollars en 2016.

La BNB confirme le ralentissement de l'économie belge

La Banque nationale (BNB) revoit ses prévisions de croissance pour la Belgique à la baisse à 1,5% tant pour 2018 que pour 2019 (au lieu de 1,7% et 1,6% lors des prévisions de décembre dernier).Ce ralentissement est en ligne avec la croissance économique en zone euro qui s'est également quelque peu normalisée depuis le début de l'année, après la forte expansion observée en 2017, peut-on lire dans les prévisions de la BNB. Le ralentissement est à mettre en rapport avec le "refroidissement du cycle d'investissement des entreprises" et "la baisse de la croissance des exportations".C'est le résultat d'une nouvelle forte hausse des versements anticipés des entreprises, dans le sillage du nouveau relèvement du taux appliqué lorsque ces derniers sont insuffisants.
Conjoncture du 18 au 22 Juin 2018

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