Conjoncture du 18 au 22 Mars 2019



Veille Maraacid


Conjoncture des secteurs de l’Industrie, des Mines, de l’Energie et de l’Environnement au 1er trimestre 2019 selon les entreprises

La présente note relate les principales appréciations des chefs d’entreprises telles qu’elles ressortent des enquêtes de conjoncture réalisées par le HCP au titre du 1er trimestre 2019 auprès des entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières, de l’extraction, de l’énergie, de l’environnement ainsi que dans celui de la construction. Ces appréciations portent sur l’évolution de l’activité au cours du 4ème trimestre 2018 et les anticipations pour le 1er trimestre 2019.

L’indice des prix à la consommation (IPC) du mois de Février 2019

L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de février 2019, une stagnation par rapport au mois précédent. Cette stagnation est le résultat de la baisse de 0,2% de l’indice des produits alimentaires et de la hausse de 0,2% de l’indice des produits non alimentaires. Les baisses des produits alimentaires observées entre janvier et février 2019 concernent principalement les «huiles et graisses» avec 1,7%, le «lait, fromage et œufs» avec 0,4% et les « viandes » avec 0,3%. En revanche, les prix ont augmenté de 3,1% pour les « poissons et fruits de mer » et de 0,5% pour les « fruits » et les «légumes».

Les industriels partagés à propos de l’évolution de leur production au premier trimestre

Les chefs d’entreprise sont partagés à propos de l’évolution de la production industrielle au premier trimestre, selon une récente note du Haut-commissariat au plan (HCP). D’après les résultats des enquêtes de conjoncture réalisées auprès des entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, de l’extractive, de l’industrie énergétique, de l'industrie environnementale et de la construction, les entreprises de l’industrie manufacturière s’attendent à une hausse de leur production au premier trimestre 2019.

22 milliards de DH de prêts à venir

Le Maroc va lever 22 milliards de DH sur le marché international. Cette sortie sera effectuée en deux phases, l’une portant sur 11 MMDH en 2019 et l’autre en 2020, a annoncé dernièrement Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib. Une levée qui n’a rien d’anormal mais qui suscite, pourtant, des interrogations sur sa logique pour un pays surendetté qui vient de déclarer l’échec de son modèle de développement.

Bank Al-Maghrib décide de maintenir inchangé le taux directeur

Le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a jugé que le niveau actuel du taux directeur de 2,25% reste approprié et a décidé de le maintenir inchangé, à l’issue de sa première session de l’année 2019 tenue mardi 19 mars. Après analyse de l’évolution récente de la conjoncture économique et des projections macroéconomiques établies par la Banque pour les huit prochains trimestres, le Conseil a noté que l’inflation a terminé l’année 2018 avec une moyenne de 1,9%, tirée essentiellement par celle des produits alimentaires à prix volatils. Selon les prévisions de Bank Al-Maghrib, elle décélèrerait à 0,6% en 2019 avant de s’établir à 1,1% en 2020, portée par la hausse prévue de sa composante sous-jacente. Cette dernière, après une baisse prévue à 0,8% en 2019 atteindrait 1,4% en 2020, en lien avec l’amélioration attendue de la demande intérieure.

Les raisons de la flambée des prix de la viande rouge

Le Maroc témoigne ces derniers jours d’une hausse non justifiée des prix de la viande bovine. Ainsi, le prix de la viande de bœuf varie entre 80 et 85 dh le kilo alors qu’il se chiffrait à 75 dhs. Pour ce qui est de l’agneau, le prix oscille entre 70 à 75 dh. Dans les supermarchés, le prix peut même s’élever à 100 dh le kilo. Pour comprendre cette flambée des prix, nous avons contacté Mustapha el Khouri, membre de l’Association marocaine des producteurs de viandes rouges.

Finance participative, les nouveautés de 2019 et 2020

Depuis son lancement, il y a près de deux ans, l’écosystème de la finance participative s’enrichit de plus en plus avec le lancement de nouveaux produits qui viennent répondre aux besoins grandissants de la part de la population. Les chiffres montrent qu’aujourd’hui, la finance participative couvre 90% des besoins des particuliers, 75% de ceux des professionnels et 50% des attentes des entreprises. Le besoin en financement immobilier et automobile est couvert par les banques participatives de la place à hauteur de 80% contre 60% pour le financement à l’équipement.

Note de conjoncture de la DEPF n°265 (Mars 2019)

Le suivi de la conjoncture, en référence aux derniers indicateurs conjoncturels disponibles, fait état d’un début prometteur, quoique mitigé, pour l’année 2019, tant pour l’économie nationale que pour son environnement international.Au niveau national, les premiers signes captés début 2019 augurent d’une poursuite de certaines dynamiques sectorielles positives durant cette année après un bon comportement affiché en 2018. En effet, le bon comportement des exportations nationales reflète la bonne dynamique du secteur industriel outre celle affichée par les secteurs du BTP et de l’énergie électrique en ce début d’année.Pour le secteur agricole, les derniers chiffres relatifs au suivi de la campagne agricole font état d’une situation du couvert végétal bonne à moyenne particulièrement dans les régions du nord du Maroc.Sur le plan de la demande intérieure, le pouvoir d’achat des ménages se maintient, début 2019,

La croissance revue à la baisse, le crédit bancaire et l’inflation aussi

Pour 2020, la croissance globale du pays s’accélérerait à 3,9% selon BAM, avec un rebond de 6% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’une récolte autour de 80 millions de quintaux.Bank Al-Maghrib, qui maintient inchangé son taux directeur à 2,25%, table sur une croissance du PIB de 2,7% en 2019, contre 3,1% annoncés en décembre dernier, sous l’effet de la décélération continue de la valeur ajoutée agricole. Outre la croissance économique, Bank Al-Maghrib a également revu à la baisse l'évolution du crédit bancaire, suite à «une nette décélération des prêts aux entreprises privées».

Avec 46 millions d’abonnements mobile, le Maroc fait figure de "leader" en Afrique

Avec 46 millions d'abonnements mobile et un taux de pénétration de 130,73 %, significativement supérieur à la moyenne en Afrique (80 %), le Maroc fait figure de "leader" au niveau du continent africain, selon un rapport rendu public mercredi à Casablanca.En 2018, le mobile a représenté 79 % du trafic en ligne sur Jumia, loin devant l'ordinateur (21 %), d'après le rapport qui indique que les smartphones sont la première source de visites et de commandes sur le site avec 73% des achats effectués en 2018 sur Jumia réalisés à partir d’un smartphone.Le rapport estime ainsi qu'en raison de ses ambitions annoncées pour l'installation 5G, soutenues par une forte coopération entre les trois opérateurs nationaux, ou encore une forte représentativité en local des fabricants smartphones, le Maroc se positionne donc pour être un marché majeur de la téléphonie mobile sur le continent africain.

Les pays africains peuvent faire mieux avec une meilleure politique fiscale, déclare Songwe

« L’Afrique pourrait augmenter ses recettes de 3% du PIB en remédiant à ses contraintes fiscales en matière de capacité. En outre, en harmonisant mieux les taux d’imposition et les recettes fiscales avec les cycles économiques, les pays peuvent augmenter les recettes publiques de 5% », fait savoir Mme Songwe, ajoutant que les perspectives de croissance à moyen terme comprises entre 3 et 4% pour l’Afrique sont insuffisantes pour stimuler la qualité des investissements qui créeront des emplois et accéléreront la croissance inclusive.

BAM trop pessimiste ?

L’on ne s’attendait guère à ce que la Banque centrale revoie son taux directeur, et il n’y a pas eu de surprise. Par contre, sa prévision de croissance au titre de l’exercice 2019 a surpris plus d’un : 2,7% au lieu de 3,1% initialement annoncée en décembre dernier. La différence est de taille. Trop pessimiste, Bank Al-Maghrib ? Elle est en tout cas moins «généreuse» que le haut-commissariat au Plan qui, en janvier dernier, tablait sur un taux de croissance de 2,9% en 2019. La Banque centrale fonde, entre autres, sa prévision sur une production céréalière autour de 60 millions de quintaux, avec notamment un recul de la valeur ajoutée agricole de 3,8%.

Energie électrique : une production historiquement élevée en janvier 2019

Le secteur de l'énergie électrique a entamé l’année 2019 par un renforcement consolidé de sa production parallèlement à une croissance soutenue du volume de l’énergie exporté à l’étranger, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Ainsi, la production nationale de l’énergie électrique s’est raffermie de 27,1% en janvier 2019, après 2,4% un an plus tôt, soit sa meilleure performance sur les sept dernières années, fait savoir la DEPF, dans sa note de conjoncture de mars 2019.

Sukuk : Au-delà des convictions

L’industrie mondiale des Sukuk est en pleine ébullition: des opérations souveraines au Moyen-Orient, région du monde pourtant habituée à ces produits, ont été jugées non conformes dernièrement, jetant un coup de froid sur le potentiel d'innovation en la matière, alors que de grands gestionnaires d'actifs, en Europe notamment, ont annoncé qu'ils n'allaient plus s'intéresser à ce type d'instruments, les jugeant trop complexes.

Consommation : Stagnation de l'IPC en février 2019

L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de février 2019, une stagnation par rapport au mois précédent. Cette stagnation est le résultat de la baisse de 0,2% de l’indice des produits alimentaires et de la hausse de 0,2% de l’indice des produits non alimentaires. Les baisses des produits alimentaires observées entre janvier et février 2019 concernent principalement les «huiles et graisses» avec 1,7%, le «lait, fromage et œufs» avec 0,4% et les « viandes » avec 0,3%.

Le Maroc, un modèle de développement durable (BAD)

Le Maroc a réalisé des avancées remarquables dans le domaine de l’environnement, devenant un modèle de développement durable, a affirmé, jeudi à Accra, le Directeur du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement (BAD), Anthony Nyong.« Le Maroc a avancé, à pas de géant, dans le domaine de l’environnement et du développement durable, à travers le lancement de plusieurs initiatives et politiques à même de faire du Royaume un exemple à suivre par les pays africains« , a indiqué M. Nyong, dans une déclaration à la MAP à l’occasion de la Semaine africaine du climat.Par ailleurs, M. Nyong a salué l’initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA), lancée par le Maroc en marge de la COP22, et qui vise à réduire la vulnérabilité de l’Afrique et de son agriculture face aux changements climatiques.

Produits Bio : 8.000 hectares déjà

L’agriculture biologique connaît un essor remarquable au niveau mondial. Selon l’annuaire statistique «The Organic World Farming», la superficie totale consacrée à ce genre de produit a atteint, à fin 2017, 70 millions d’hectares, soit une hausse de 20% par rapport à 2016, et devrait passer à 85 millions à fin 2018 (dans l’attente des chiffres définitifs). Le Maroc n’échappe pas à cette tendance, à en croire les experts d’«Oxford Business Group», qui confirment la montée en puissance de la filière dans le Royaume.

Conjoncture des secteurs de l’Industrie, des Mines, de l’Energie et de l’Environnement au 1er trimestre 2019 selon les entreprises

La présente note relate les principales appréciations des chefs d’entreprises telles qu’elles ressortent des enquêtes de conjoncture réalisées par le HCP au titre du 1er trimestre 2019 auprès des entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières, de l’extraction, de l’énergie, de l’environnement ainsi que dans celui de la construction.

Morocco - Industrialization acceleration support programme in Morocco – Phase II (PAAIM II)

Morocco has succeeded in maintainingits macroeconomic balance. the real GDP growth rate keepsbeingconsolidated.It dropped from 4.1% in 2017 to 3.3% in 2018 due to a bad crop harvest compared with the previous year. However, economic diversification in the productive branches of global trades (automobile, aeronautics and electronicsetc) helps to mitigate the impact of the shock.Despite a1.4% nominal increase in revenue, the large energy bill dueto rising oil prices led to an overall budget deficit of 3.7% of GDP in 2018, against 4.1% in 2017.

Cosumar : l’internationalisation comme vecteur de développement

Moins de 5 ans après avoir entamé son internationalisation, Cosumar s’impose avec des performances encourageantes: 350 000 tonnes de sucre exportées en 2018. Ses principaux marchés extérieurs sont la région MENA, la Turquie et l’Europe, mais également la Corée du Sud et la Chine. Au total, une quarantaine de pays desservis, représentant quelque 25% du chiffre d’affaires. Pour 2019, le groupe sucrier compte dépasser ce seuil et se renforcer dans les marchés que le groupe maîtrise, et ce en investissant davantage dansla recherche et développement, la diversification des produits et l’exploration de filières nouvelles, annexées à son activité principale, telle la production de mélasse et le développement du réseau d’agriculteurs et d’éleveurs fournissant la société en canne à sucre.

Viande rouge. Le Maroc importera 15.000 têtes de bovins

Voilà dix ans que le Maroc n’a pas eu recours à l’importation de bovins. Pour répondre à une demande accrue durant le mois du Ramadan et face à la baisse de l’offre, le ministère de l’Agriculture autorisera durant les mois d’avril et de mai l’importation de 15.000 têtes de bovins. Pour valider cette décision, le département d’Aziz Akhannouch a réuni les professionnels du secteur le 13 mars pour une consultation. «Nous avons donné notre accord tout en insistant pour que cette mesure n’impacte pas négativement nos producteurs locaux. Ces demandes ont été prises en compte», indique aux Inspirations ÉCO, M’Hammed Karimine, président de la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR).

Mauritanie : le FMI prévoit une croissance de plus de 6% en 2019

Le fonds monétaire international a annoncé dans un communiqué le 13 mars 2019, que la croissance économique de la Mauritanie s’est accélérée en 2018 pour s’établir à environ 3,6%, et qu’elle passera à plus de 6% cette année. Selon l’institution, la croissance a été engendrée « grâce à la forte performance des secteurs non extractifs, qui ont progressé de plus de 6%, reflétant la diversification progressive de l’économie mauritanienne et la hausse du crédit bancaire », indique-t-elle dans un communiqué. Elle table sur une croissance économique qui pourrait dépasser 6% en 2019, en raison notamment de « la reprise attendue des secteurs extractifs et de la poursuite des performances solides des secteurs non extractifs, malgré les risques exogènes liés à la volatilité des prix des produits de base et aux incertitudes pesant sur la croissance mondiale ».

Le «Grand débat» sur l’emploi s’accélère

Le taux de chômage dans la région de Tanger-Tétouan est certes 2 points en dessous de la moyenne nationale, mais comme partout, ce sont les femmes et les jeunes (15-24 ans) qui sont les plus touchés. Au niveau du pilotage, la rencontre de Tanger a avancé l’idée de la création d’une commission dédiée à l’emploi, à la formation et à l’insertion professionnelle.La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima a bien performé en matière de création d’entreprises lors des dix dernières années, avec une hausse du nombre d’entreprises de 64% entre 2007 et 2018, passant d’un total de 12.113 à 19.878 (source: CRI).

L’export, une formidable machine de création d’emplois si...

Et si le commerce international devenait une option pour créer des emplois? La question a été la thématique centrale de la participation du Policy Center for The New South (ex- OCP Policy Center) lors de la 25e édition de la conférence annuelle du Forum de la recherche économique, organisé du 11 au 13 mars au Koweit. L’étude a été présentée par ses auteurs Aomar Ibourk et Tayeb Ghazi. Le travail avait pour objectif de mesurer l’impact du commerce international sur le marché de l’emploi au Maroc.

L'Afrique, premier bénéficiaire des investissements directs marocains

L’Afrique est le premier bénéficiaire des investissements directs marocains grâce au développement des partenariats et l'implication Royale en faveur du développement du continent, a souligné, lundi à New Delhi, le ministre de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy.

Maroc : hécatombe de profit-warnings à la bourse de Casablanca

Sur le site de la bourse de Casablanca, les profit-warnings prennent une place conséquente et s’enchaînent depuis quelques semaines. Sur les 76 sociétés cotées, 19 ont déjà alerté leurs actionnaires sur des baisses constatées par rapport à leurs indicateurs financiers relatifs à l’année 2018. Parmi elles, Wafa Assurances, Saham Assurances, Centrale Danone, Addoha, Sonasid ou encore Delattre-Levivier Maroc.

Les olives noires marocaines à l’assaut du marché états-unien

De réelles opportunités pour les olives noires confites marocaines se présentent sur le marché des États-Unis d’Amérique. Très présentes dans la tradition culinaire marocaine, ces olives ont une marge à gagner au niveau des exportations vers le marché des USA, à en croire l’Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE). En effet, les récentes prospections de Morocco Foodex ont fait ressortir que le secteur des olives noires a devant lui une conjoncture favorable d’exportation vers ce grand marché. Cette opportunité ne peut être saisie qu’à travers une mise à niveau des usines marocaines de transformation de ces olives (UONC) par rapport aux exigences techniques américaines pour obtenir l’agrément de la FDA (autorité de contrôle alimentaire aux USA) et pouvoir exporter par la suite sur ce pays, explique l’EACCE.

Métiers durables : Vers la création d’un fonds régional et provincial d’appui à l’entrepreneuriat?

La promotion des systèmes de formation et de l’emploi au Nord requiert une approche participative à même de permettre l’harmonisation des mécanismes de coordination des différentes initiatives entreprises au niveau de cette région. C’est dans ce contexte que s’est déroulée une rencontre régionale dédiée à la promotion de la formation et de l’emploi, dont l’ouverture officielle des travaux a été présidée, vendredi 15 mars, à Tanger, par le ministre du tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale, Mohamed Sajid. Après de grands investissements réalisés ces dernières années dans les infrastructures de base, «nous devons penser à réorienter nos investissements vers des secteurs productifs générateurs d’emploi en particulier pour les jeunes», a affirmé M. Sajid, soulignant l’importance de la mise en place d’un nouveau modèle de développement en vue de «relever le défi de l’emploi et de la réduction du taux du chômage».

Arganiculture : le privé s’y met

Comme tous les programmes agricoles inscrits dans le cadre du pilier 1 du Plan Maroc Vert, visant le développement d’une agriculture moderne à haute productivité ou à forte valeur ajoutée dans les zones à fort potentiel agricole, les projets prévus dans le cadre du programme d’arganiculture bénéficient de mesures d’accompagnement institutionnelles. Pour rappel, en matière de développement des zones de l’arganier par l’ANDZOA, le projet de plantation de 10 000 ha de vergers dans les zones vulnérables pour l’arganiculture dans le cadre du pilier II du PMV est en marche. Il s’inscrit dans le cadre du contrat-programme de la filière de l’arganier et vise à renforcer la capacité de résilience aux changements climatiques des zones concernées.

Aviculture : une cadence de production toujours soutenue

La production avicole a poursuivi sa montée en puissance en 2018. D’après les chiffres communiqués par la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) exclusivement à La Vie éco, tous les indicateurs de production sont au vert ou presque. En effet, la production de viandes de poulet a atteint 570 000 tonnes, en augmentation de 3,6% par rapport à 2017. Celle des viandes de dinde augmenté de 11,1% à 100000 tonnes en 2018. S’agissant des œufs de consommation, ceux-ci ont augmenté de 5,5% à 5,8 milliards d’unités durant la même année. Côté consommation, celle des viandes de volailles a augmenté, en 2018, de 4,1% à 20,1 kg par an et par habitant alors que celle des œufs a crû de 4,4% à 188 unités par an et par habitant.

Le Maroc capitalise sur ses différents atouts pour contribuer au développement de l’Afrique

Le Maroc bénéficie d'une position stratégique de choix pour tout investisseur souhaitant à la fois tirer profit du potentiel économique africain, tout en bénéficiant de la proximité des grandes places financières internationales, a indiqué M. Elalamy, lors d'un discours prononcé dans le cadre du 14ème Conclave de New Delhi sur le partenariat Inde-Afrique. "Tous ces atouts font du Maroc un pays phare en Afrique en termes d’investissement et de développement", a souligné M. Elalamy, indiquant que l'engagement du Maroc en faveur de la croissance économique du continent africain a été très fort grâce à une implication Royale décisive pour la dynamisation de la coopération sud-sud. Les travaux du 14ème Conclave sur le partenariat Inde-Afrique se sont ouverts, dimanche soir à New Delhi, avec la participation de plus de 37 pays africains, dont le Maroc.

L’Afrique francophone moteur de la croissance africaine

Pour la cinquième année consécutive et pour la sixième fois en sept ans, l’Afrique subsaharienne francophone a affiché les meilleures performances du continent, selon les données fournies par la Banque mondiale dans son rapport « Perspectives économiques mondiales », publié en janvier dernier. Cet ensemble de 22 pays a ainsi enregistré une croissance globale de 3,9 % (4,6 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale), tandis que le reste de l’Afrique subsaharienne enregistrait un taux de 2,2 % *

Oxford business group publie un rapport dithyrambique sur le Maroc

«Les efforts déployés par le Maroc ces quelques dernières années pour améliorer le climat d'affaires et accroître les investissements dans les infrastructures et dans le secteur industriel connaissent de plus en plus de succès, notamment dans les secteurs de l'automobile et de l’aéronautique», a relevé OBG dans un communiqué annonçant la publication de ce rapport. En effet, ledit rapport explore en profondeur les différentes facettes de l'économie, notamment durant les 20 ans de règne du Roi Mohammed VI, en brossant un tableau des principaux enjeux par le biais d'analyses rigoureuses et d'entrevues exclusives, a fait savoir la même source.

Partenariat public-privé, nouvel eldorado pour les institutionnels ?

Le schéma est redoutable de simplicité et d'efficacité. Pour l'Etat, il s'agit de financer des projets d'infrastructure en faisant jouer un effet de levier, en réduisant sa dépense d'investissement et donc en faisant moins appel à l'endettement. Pour les investisseurs institutionnels, il s'agit de placer leurs liquidités à long terme dans des projets d'infrastructure et avec un couple rendement/risque défiant toute concurrence. C'est la magie des partenariats public-privé. Magie que le ministre des Finances, Mohamed Benchaâboun, veut faire opérer au plus vite. Car dans l'élaboration du projet de Loi de Finances 2019, il a budgétisé 12 Mds de dirhams d'investissement sous cette forme.

Brexit : l’agriculture, la pêche et l’alimentation mises au défi

Ce fut un sujet important pendant les campagnes politiques plaidant pour le Brexit. Les pêcheurs britanniques ont massivement soutenu la sortie de l’UE exprimant une volonté très nette : reprendre la maîtrise complète de leurs eaux territoriales. Il ne faut donc en aucun cas mésestimer les enjeux de la pêche. La mer est ce lien géographique qui unit le continent au Royaume-Uni - la plus grande île de l’UE des 28 - qui compte de vastes eaux territoriales poissonneuses. Le Royaume-Uni est le « grenier de la mer » de l’UE, assurant 40% des captures de pêche européenne. La moitié des prises françaises se font dans les eaux du Royaume-Uni !

Liste grise de l’UE : la réaction de Omar Faraj, Directeur général des impôts

«Le Maroc a joué franc-jeu avec ses interlocuteurs de l'OCDE et de l’Union européenne, qui ont compris les spécificités du Royaume, et le fait que nous aurons besoin de temps supplémentaire afin de réaliser les réformes nécessaires pour de nous conformer». Les différentes réformes fiscales introduites par la Loi de Finances 2019 ont permis au Maroc de se reformer par rapport à ses propres besoins économiques, mais aussi d’avancer de plusieurs foulées vers une conformité plus généralisée prévue par la convention fiscale induite par l’Union européenne.

La Loi de finances 2019 sous la loupe

Dans le cadre des journées nationales de l’initiative spéciale et de la réinstallation des entreprises, l’Agence de Promotion de l’industrie et de l’innovation organise une journée sur le thème “La loi de finances de 2019”.Et notamment plus d’un mois pour la création d’une entreprise. Contrairement aux pays voisins, comme le Maroc ou d’autres pays étrangers comme les USA, où la création d’une entreprise ne dépasse pas les 24 heures.

Flexibilité du dirham, un bilan positif pour les 15 premiers mois

La première phase de la réforme du régime de change, entamée il y a quinze mois, a été réussie, à la faveur notamment du contexte favorable qui a marqué le démarrage de ce processus, a souligné, récemment à Casablanca, le directeur des opérations monétaires et des changes à Bank Al-Maghrib (BAM), Mounir Razki. Ce contexte a été caractérisé, entre autres, par un niveau de réserves de change adéquat, des équilibres macro-économiques rétablis et un système bancaire résilient, a précisé M. Razki lors d'une conférence sur "La flexibilité du dirham et la réglementation des changes : quel bilan ?", organisée par la Chambre de commerce britannique pour le Maroc.
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