Conjoncture du 19 au 23 Février 2018



Veille Maraacid


Contribution fiscale des étrangers : des points restent à élucider

«On parle désormais de l’amnistie fiscale offerte aux étrangers résidents au Maroc, mais la question qui se pose est que faut-il faire tout au long de l’année 2018», s’est interrogé, à juste titre, Abdelaziz Arji, expert-comptable et commissaire aux comptes, lors d’une récente rencontre à laquelle était également présent Youness Idrissi Kaitouni, directeur régional des impôts de Casablanca, accompagné de son staff.

Le ministère de la Santé réduit les prix de 54 médicaments

Le ministère de la Santé a décidé de réduire les prix de 54 médicaments de traitement de maladies chroniques et de certains types de cancers, pour un taux de réduction atteignant jusqu’à 46%. Cette réduction concerne en particulier les médicaments utilisés dans le traitement de maladies chroniques, comme l’hypertension artérielle, le diabète, des maladies inflammatoires, contagieuses, du système digestif, des antibiotiques ainsi que le cholestérol et certains types de cancer, indique un communiqué du ministère de la Santé, relevant que d’autres réductions seront opérées prochainement.

L’Espagne, meilleur endroit pour les produits marocains

Les produits marocains représentent 41,4% des importations espagnoles, ce qui permet au royaume ibérique de rester le premier client du Maroc suivis par la France (29,6%), l’Italie (6,7 %), le Royaume-Uni (5%) et l’Allemagne (4,3%). Dans l’autre côté, les produits importés au Maroc par le pays du ‘El Matador’ constituent plus du tiers (35,6%) de ses exportations.

Maroc: 7 million de tonnes commercialisées en première vente

Les produits de la pêche côtière et artisanale commercialisés en première vente se sont élevés à 1.310.494 tonnes en 2017, pour une valeur de 7,3 milliards de dirhams, en progression de 6% en valeur par rapport à l’année dernière, a annoncé l’Office national des pêches (ONP) à l’occasion de la tenue, mercredi, de son conseil d’administration. L’ONP indique dans un communiqué que le plan d’action vise à consolider la contribution de l’Office au développement durable du secteur de la pêche ainsi qu’à l’amélioration de sa compétitivité, conformément aux objectifs de la stratégie Halieutis, relevant que les interventions s’articuleront principalement autour de la poursuite du programme de renforcement et de modernisation du réseau et du dispositif de commercialisation des produits de la pêche.

Une hausse du prix du sucre granulé est fortement envisagée, l'industrie est dans le flou

"Aucune décision n'est prise, une réduction des subventions est possible mais pas certaine, elle serait de quelques centimes, lorsque la décision sera prise, nous informerons l'opinion, il n'y aura pas de démantèlement des subventions sur le sucre…": Lahcen Daoudi, ministre des Affaires générales et de la gouvernance, n'a pas été précis sur les intentions du gouvernement en matière de subvention du sucre.

Immobilier: Prix en hausse, ventes en baisse en 2017

Au quatrième trimestre 2017, l'indice des prix des actifs immobiliers a enregistré une baisse de 1,3% en glissement trimestriel, reflétant des replis des prix de 1,7% pour les biens résidentiels et de 1,2% pour les terrains. S'agissant des transactions, leur nombre a reculé de 2,4%, avec une baisse de 8,6% des ventes de biens résidentiels, celles portant sur les terrains et sur les actifs à usage professionnel s'étant, pour leur part, accrues de 20,7% et de 1,2% respectivement. En glissement annuel, les prix ont augmenté de 0,9%, avec des hausse de 1,8% pour les terrains et de 4,4% pour les biens à usage professionnel, ainsi qu'une stagnation pour les biens résidentiels.

Hausse de 5% des actifs immobiliers en 2017

Les prix des actifs immobiliers, à l'exception de Rabat, se sont ressaisis en 2017 (+5%) sur fond de baisse des transactions immobilières (-7,6%) ayant touché toutes les villes à l'exception de Casablanca. Sous l'effet du renchérissement de l'ensemble des catégories d'actifs immobiliers, l'indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a enregistré une hausse de 5% en 2017, soit la deuxième hausse consécutive après celle de 2016 (+1.3%), selon Bank Al-Maghrib (BAM) et l'Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC).

Quel modèle de développement pour le Maroc? L'avis de Lahcen Oulhaj (3/7)

Pour l’économiste et linguiste Lahcen Oulhaj, le Maroc n’a pas besoin d’un nouveau modèle de développement, mais de lever les freins à la croissance. La première chose à faire, pour répondre à la question de “ce qu’il faut changer dans le modèle actuel”, est de distinguer le modèle de développement du modèle de croissance. Le modèle de développement dépasse de loin l’économique. Il est social, économique, culturel, environnemental et politique. Il y a beaucoup de choses à faire évoluer sur ces cinq plans. Sur les plans social, culturel et politique, il faut accélérer la modernisation de notre société, revoir le rapport homme-femme dans le sens de l’égalité absolue, revoir nos structures mentales dans le sens du pluralisme culturel et politique impliquant l’égalité entre individus et entre les pratiques culturelles.

Quel modèle de développement pour le Maroc? L'avis d'Abdellah Saaf (2/7)

En entendant marteler dans le champ politique marocain, par des acteurs politiques, des activistes de la société civile, et même des chercheurs, comme à chaque vague, le nouveau mot d'ordre, "pour un nouveau modèle de développement", on croit entendre énoncer sur un ton scolaire le titre de l'un des ouvrages les plus cités d'Amartya Sen : Un nouveau modèle économique : développement, justice et liberté, titre dont les termes explicitent d'ailleurs l'essentiel de ce que l'on peut viser à travers le développement. Que le débat public puisse se hisser à de telles hauteurs ne peut être d'ailleurs que de bon augure.

Quel Modèle de développement pour le Maroc? L'avis de Driss (1/7) Benhima

Le Maroc contemporain a déjà connu trois modèles économiques de développement : celui de la "Porte Ouverte", né de l'Acte d'Algésiras et qui a perduré pendant toute la période du protectorat. Ce modèle, indéfendable à cause de sa nature imposée, a fait du Maroc un pays mondialisé avant l'heure, doté d'un droit de douane unique et ouvert à tous les opérateurs internationaux, libres de se livrer à toutes les activités économiques, à l'exception notable de l'exploitation des phosphates, érigée en monopole d'Etat.

Cryptomonnaies: les traders marocains toujours dans la course

Malgré la prise de positon ferme de l'Office des changes vis-à-vis des cryptomonnaies, les aficionados du bitcoin continuent leur business parallèle sans être inquiétés. Les profils d'une centaine de Marocains sont actuellement répertoriés sur la plateforme en toute légalité, car l'Office des changes ne peut intervenir sur les plateformes hébergées au-delà des frontières. "Les utilisateurs marocains avec de grosses configurations minent du monero (une cryptomonnaie anonyme, NDLR)en s'appuyant la plupart du temps sur des lignes de code fournies par la plateforme Coinhive", explique Nabil.

Modèle de développement: Les propositions inédites de Tarik El Malki

Promouvoir l'activité privée dans les secteurs de production qui permettront au pays d'accélérer sa modernisation économique et d'entrer en concurrence sur les marchés internationaux des biens et services à forte intensité technologique et en main d'œuvre qualifiée. -Dans le prolongement du PAI, je considère qu'il faudrait développer de nouveaux secteurs d'activité à fort potentiel pour notre économie. Selon plusieurs sources, les secteurs industriels de l'éolien, du photovoltaïque et du thermo-solaire concentré pourraient représenter jusqu'à 5% du PIB en 2030 si le pays investissait suffisamment dans la production d'électricité d'origine renouvelable.

Bank Al-Maghrib et la Banque Mondiale s’associent pour renforcer l’évaluation du crédit au Maroc

Bank Al-Maghrib et l’International finance corporation (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, ont organisé, jeudi à Rabat, une conférence internationale sur les meilleures pratiques en matière de Registres nationaux de crédits, en mettant l’accent sur la manière dont les données de crédit peuvent aider les autorités de régulation à assurer leurs fonctions institutionnelles, notamment celle d’assurer la stabilité financière.

Trésorerie Générale du Royaume: Excédent budgétaire de plus de 2 MMDH à fin janvier 2018

La situation des charges et ressources du Trésor dégage un excédent budgétaire d'environ 2,36 milliards de dirhams (MMDH) à fin janvier 2018, contre 2,16 MMDH un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR), relevant du ministère de l'Économie et des Finances. Dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de janvier 2018, la TGR indique que les recettes ordinaires ont progressé de 0,1% à 18,29 MMDH à fin janvier 2018, tandis que les dépenses émises au titre du budget général se sont chiffrées à 26,4 MMDH, en diminution 6,5%.

Finances publiques : Les recettes douanières en hausse de 3,4% à fin janvier 2018

Les recettes douanières ont enregistré une amélioration de 3,4%, c’est ce qui ressort du bulletin mensuel de statistiques des finances publiques du mois de janvier 2018. En effet, les recettes ordinaires ont augmenté de 0,1%. Au niveau des recettes encaissées, les droits de douane ont progressé de 11,9% et la TVA à l’importation a marqué une évolution de 8,5%. En revanche, la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les produits énergétiques a fléchi de 11,5%. Concernant la Taxe intérieure de consommation sur les tabacs manufacturés (TIC), une baisse de 0,3% a été enregistrée sur la même période contre une hausse de 7% pour les autres TIC. Se référant aux données de la TGR sur les recettes ordinaires, il ressort également une augmentation de la fiscalité domestique de 1,9%.

Note de conjoncture de la DEPF n°252 (Février 2018)

A l’issue d’une bonne année 2017, le suivi de la conjoncture fait état d’une année 2018 prometteuse tant pour l’économie nationale que pour son environnement international.A l’international, l’expansion de l’économie mondiale se poursuit de façon synchronisée à travers les pays et les régions, avec des perspectives de croissance favorables pour l’Allemagne et la France contre un ralentissement attendu en Espagne. La monnaie unique de la zone euro poursuit son appréciation, s’établissant à 1,25 dollar début février, soit son plus haut niveau depuis 2014.Au niveau du marché des matières premières, le prix du pétrole baisse à moins de 65 dollars le baril en février, dans le sillage de la correction baissière des marchés financiers.

Baisse des prix et des transactions immobilières au dernier trimestre 2017

Les prix des biens résidentiels se sont repliés de 1,7% et ceux des terrains de 1,2%, alors que les biens à usage professionnel ont augmenté de 3,4%, précisent BAM et l’ANCFCC dans un document qui retrace la tendance du marché immobilier au cours du 4ème trimestre 2017. Selon la même source, rapporte la MAP, les ventes de biens résidentiels ont régressé de 8,6%, au moment où celles portant sur les terrains et les actifs à usage professionnel ont augmenté de 20,7% et 1,2% respectivement.

Excédent budgétaire de plus de 2 MMDH à fin janvier

La situation des charges et ressources du Trésor dégage un excédent budgétaire d'environ 2,36 milliards de dirhams (MMDH) à fin janvier 2018, contre 2,16 MMDH un an auparavant, selon la Trésorerie générale du Royaume (TGR), relevant du ministère de l'Economie et des Finances. Dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de janvier 2018, la TGR indique que les recettes ordinaires ont progressé de 0,1% à 18,29 MMDH à fin janvier 2018, tandis que les dépenses émises au titre du budget général se sont chiffrées à 26,4 MMDH, en diminution de 6,5%, rapporte la MAP.

L’emploi vulnérable touche trois travailleurs sur quatre dans les pays en développement

Travailler pour gagner à peine de quoi survivre. L’Organisation internationale du travail (OIT) a publié récemment un nouveau rapport soulignant la réalité quotidienne des millions de personnes à travers le monde qui, bien qu’ils travaillent, vivent (encore) dans la pauvreté. Des millions de personnes à travers le monde travaillent mais vivent dans la précarité, a déploré l’agence onusienne soulignant la réalité quotidienne des travailleurs pauvres. Une réalité insoutenable voire un paradoxe que l’agence onusienne a déploré en appelant à intensifier les efforts pour réduire les inégalités et améliorer la situation des travailleurs pauvres qui affrontent une réalité quotidienne difficile.

L’économie nationale affiche des signes prometteurs

La Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Economie et des Finances, a annoncé avoir perçu des signes prometteurs pour l’économie nationale pour l’année 2018, après une clôture de l’année 2017 sous de bons auspices. Commentant l’évolution des activités secondaires, la DEPF a relevé qu’au titre du premier mois de l’année 2018, la valeur des expéditions de phosphates et dérivés s’est renforcée de 13,9% pour atteindre 2,7 milliards de dirhams. Notons que les analyses de la DEPF sur le plan du financement de l’économie ont fait ressortir que les crédits bancaires ont clôturé l’année 2017 sur une évolution positive.

IFC et Bank Al-Maghrib s’associent pour renforcer l’évaluation du crédit au Maroc

Bank Al-Maghrib et l'International finance corporation (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, ont organisé, jeudi à Rabat, une conférence internationale sur les meilleures pratiques en matière de Registres nationaux de crédits, en mettant l'accent sur la manière dont les données de crédit peuvent aider les autorités de régulation à assurer leurs fonctions institutionnelles, notamment celle d'assurer la stabilité financière.

Masen: Bakkoury promet de dépasser l'objectif 2020

Pour l'heure, le bras armé de la politique des énergies renouvelables de l'Etat s'attelle à accélérer le déploiement de la stratégie nationale des EnR. A cet effet, il active plusieurs leviers liés à la gouvernance et le pilotage de projets collossaux, les processus d'identification et de qualification des sites de manière à assurer un maillage territorial à l'échelle nationale, la veille permanente sur la technologie et le marché mondial des EnR, les cahiers des charges et les spécifications techniques pour capter les meilleurs développeurs, l'optimisation des mécanismes et montages financiers, la convergence avec les différents acteurs institutionnels, les synergies techniques, le développement d'un écosystème, de filières, stimuler la compétitivité, le transfert de technologie ou encore la valeur ajoutée et l'intégration locale... L'enjeu également est d'améliorer la lisibilité et la visibilité des projets tant à l'échelle nationale qu'internationale.

Campagne agricole: Les clignotants au vert

Les indicateurs de la campagne agricole s’améliorent. Les dernières pluies, à la fois intenses et généralisées, ayant en effet produit un impact positif sur les cultures et le couvert végétal. Avec les importantes chutes de neige, le déficit pluviométrique est en passe de se résorber dans plusieurs régions. Pour le moment, la situation des retenues des barrages reste encore en retrait par rapport à la même période de la campagne précédente mais elle est promise à l’amélioration, vu l’ampleur des chutes de neige. Au lundi 19 février, le taux de remplissage des barrages s’établissait à près de 41% contre 55,5% à la même date de 2017. Selon le ministère de l’Agriculture, «les images satellitaires montrent un bon état végétatif des cultures qui évolue favorablement».

Choix du régime de change et croissance économique : Une analyse empirique sur des données de panel africaines

L’histoire du choix du régime de change est non encore finie. Entre les premiers travaux sur la question (Mundell, 1961; McKinnon, 1963) et les plus récents (Frenkel, 2017; Guzman et al., 2017), aucune supériorité d’un régime de change sur les autres régimes n’est établie ad vitam aeternam. C’est au cas par cas. L’objectif de ce papier est double. Il tested’abord,sur des donnéesdepanel,concernant 30 pays africains et couvrant la période entre 1980 et 2010,la thèse de neutralité du changeet s’efforce d’hiérarchiser, en cas de rejet de cette thèse, les régimes de change selon leurs performances économiques. Ensuite, ila été question d’identifierles caractéristiques structurelles internes des pays de panel qui,en les croisant avec la nature du régimede change,sont les plus favorables à la croissance économique.

La CJUE servirait-elle de moyen de pression sur le Maroc ?

A quelques jours de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), les ministres de l’Agriculture et de la Pêche des 28 Etats membres de l’UE L’Observatoire d’études géopolitiques (OEG) avait abondé dans le même sens estimant, dans une analyse que nous avons publiée dernièrement, que «par ses conclusions, l’avocat général fait prévaloir les traités de l’UE et les principes constitutionnels qui en découlent sur le traité international qui, pour l’autre partie, le Maroc, avait été régulièrement conclu», précisant qu’il «remet également en cause les conditions mêmes de la stabilité des relations internationales : désormais l’existence de tout traité conclu avec l’Union est susceptible d’être remise en cause».

Commerce extérieur : ce que sera la Commission nationale de facilitation des procédures

Un grand pas vient d’être franchi dans la facilitation du commerce extérieur. Le 8 février, le conseil du gouvernement a adopté, avec de légères retouches, le décret 2-17-594 instituant la Commission nationale de coordination pour la facilitation des procédures du commerce extérieur. Autorités portuaires, commissionnaires de fret, spécialistes de la logistique, transitaires et opérateurs sont unanimes quant à l’importance majeure que revêt la création de cette entité eu égard à son rôle pour l’écosystème import-export. Selon eux, cela va changer la manière dont les actions de facilitation sont menées jusqu’ici et par conséquent les résultats obtenus.

Matériel agricole : les ventes se redressent, mais les difficultés persistent

Les distributeurs de matériels agricoles n’arrivent pas à remonter la pente. Malgré une campagne agricole 2016/2017 favorable, les ventes de tracteurs neufs n’ont totalisé que 2 350 unités en 2017, selon les chiffres communiqués à La Vie éco par l’Association marocaine des importateurs du matériel agricole (AMIMA). C’est certes 21,5% de plus qu’en 2016, mais c’est largement inférieur aux 3000 unités qu’enregistrait le secteur pendant une année moyenne. Il faut dire que le marché avait plongé de manière vertigineuse en 2016 pour se retrouver en dessous de la barre de 2000 unités.

Bourse : les valeurs technologiques ont la cote

Les actions des sociétés informatiques cotées enchaînent les performances depuis quelque temps. En 2017, elles ont réalisé (hormis quelques exceptions) des hausses à deux, voire trois chiffres, profitant de l’engouement des investisseurs pour le marché actions dans sa globalité, mais aussi du fait qu’elles disposaient de niveaux de valorisations attractifs. Du moins jusqu’à l’année dernière «puisque aujourd’hui elles sont relativement chères», confie un analyste. «Le regain d’intérêt pour ces valeurs est palpable, que ce soit de la part des institutionnels ou des particuliers», affirme un gestionnaire.

Un avenir sombre pour le Maroc

Les nouvelles statistiques sur le chômage, rendues publiques par le Haut Commissariat au plan, font froid dans le dos. Ainsi, le taux de chômage a officiellement dépassé 10% en 2017. Ce taux atteint le record absolu de 42% parmi les jeunes en milieu urbain. Ce qui veut dire que 4 jeunes sur 10 sont au chômage. Une bombe à retardement alors que le Maroc est aux portes de grandes échéances stratégiques, dont sa candidature à l’organisation de la coupe du monde 2026. Portée par une croissance de 4%, contre seulement 1,2% en 2016, l’économie marocaine a créé en 2017 environ 86.000 postes d’emploi. Mais, en même temps, 135.000 personnes sont arrivées sur le marché du travail.

Pétrole: La flambée des prix repoussée, les comptes extérieurs soulagés

C’est plutôt l’accalmie des prix du brut observée récemment sur les marchés mondiaux qui doit prendre le dessus, selon certaines prévisions, dont une a été avancée par OCP Policy Center. La flambée des prix du pétrole ne serait pas pour cette année, selon bon nombre de prévisions, dont une a été avancée par OCP Policy Center. La prévision publiée par OCP Policy Center est expliquée notamment par « l’extraordinaire dynamique des pétroles de schiste américains…», selon l’auteur de cette étude, l’économiste français Philippe Chalmin, qui note qu’il faut également ajouter l’effet de nouvelles productions de pays comme le Canada et le Brésil.

Maroc Telecom : 35 MMDH de chiffre d’affaires et 57 millions de clients en 2017

Au titre de l’exercice 2017, Maroc Telecom réalise un chiffre d’affaires de près de 35 milliards de dirhams, en baisse limitée de 0,8%. Environ 1.068 salariés au Maroc et à l’international ont bénéficié de ce dispositif pour un coût global de 628 millions de dirhams, dont 243 millions de dirhams en 2017. De même, Maroc Telecom a investi 578 millions de dirhams pour les licences en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Togo.

Point de conjoncture N°33, Janvier 2018

L’économie nationale aurait réalisé une croissance de 3,9%, au quatrième trimestre 2017, au lieu de +1% une année auparavant, portée par un accroissement de 14,2% de la valeur ajoutée agricole, au lieu d’une baisse de 13,7% au cours de la même période de 2016. La valeur ajoutée hors agriculture aurait connu, pour sa part, une hausse de 2,8%, tirée par les activités tertiaires et minières. Au premier trimestre 2018, la croissance des activités non-agricoles se poursuivrait au rythme de +3,2%. Avec une baisse anticipée de 3,1% de la valeur ajoutée agricole, la croissance de l’économie nationale ralentirait à +2,6%, au lieu de +3,8% une année plus tôt.

Hausse des taux, liquidités et croissance, quels impacts ?

Depuis 2017 et encore en 2018, les investisseurs institutionnels initient des actions pour faire remonter les taux d’intérêts ! Ils se positionnent à des niveaux hauts, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de demande au niveau du marché obligataire, et exercent une certaine pression à la hausse sur le marché des adjudications. Mais, à ce jour, on constate que les taux longs n’ont à peine pris que 0,30 point de base, mettant ainsi en échec les tentatives des investisseurs.

Flexible exchange rate for the dirham: the long road towards an essential reform

It is worth recalling that Bank Al-Maghrib had been working on this reform since 2015 and had set the pre-requisites for such a watershed event, not only stability in the country’s economic fundamentals but also an internal restructuring to ensure that the Bank had all the requisite data and statistics to be able to introduce inflation targeting, which is the basic principle underpinning a flexible exchange rate system.It is also worth knowing that reforming the dirham’s exchange rate regime was inevitable once Morocco had embarked on a process of financial and economic deregulation, by signing a number of free trade agreements, establishing Casablanca Finance City (CFC), an international financial marketplace and initiating numerous projects as part of a process of integrating Morocco’s economy into the global economy.This was followed by an assistance secondment relating to the operational aspects of the transition towards a floating exchange rate regime.

Baisse des nuitées touristiques au niveau de la province d’Al Hoceima à fin novembre

Les établissements touristiques classés de la province d'Al Hoceima ont enregistré 63.981 nuitées à fin novembre dernier contre 68.652 durant la même période une année auparavant, soit une régression de 7%, indique un rapport de la délégation provinciale du tourisme. Ainsi, rapporte la MAP, le nombre de nuitées enregistrées par les visiteurs internationaux qui se sont rendus à la province d'Al-Hoceima s'est établi à 9.350 nuitées durant les onze premiers mois de 2017 (-26% en glissement annuel), alors que celui des touristes nationaux a totalisé 54.631 contre 56.070 à fin novembre 2016, soit une baisse de 3%, précise le rapport.

La croissance du commerce mondial poursuit sa lancée: Le fret aérien, le trafic de conteneurs et les commandes à l’exportation ont réalisé de bons résultats, selon l’OMC

La croissance du commerce poursuivra sur sa lancée au premier trimestre de 2018, a annoncé l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans un récent rapport. « La reprise du commerce observée en 2017 devrait se poursuivre, avec une croissance solide du volume des échanges au premier trimestre de 2018 », selon les dernières observations relevées par l’agence onusienne. A en croire le dernier indicateur des perspectives du commerce mondial de l’agence onusienne (WTOI), publié le 12 février, la valeur actuelle de l’indicateur, (102,3), est peu différente de celle de 102,2 enregistrée en novembre dernier. Ce qui, a estimé l’OMC, indique une croissance stable du commerce des marchandises en volume.

Travail des étrangers: L’Arabie saoudite nationalise son marché de l’emploi

L’Arabie saoudite vient de lancer une opération de verrouillage de son marché du travail sans précédent dans l'histoire du pays. Selon un document du ministère de l'Emploi et du développement social saoudien, dont les Inspirations Éco détient copie, il a été décidé, sur hautes orientations, d'interdire l'octroi de visas de travail permanents ou provisoires aux étrangers pour un grand nombre de métiers et professions. Idem pour certaines autorisations de travail désormais prohibées à la main-d'œuvre étrangère, auxquelles s'ajoute le non-renouvellement des autorisations des travailleurs inscrits dans les professions réservées aux Saoudiens. La liste des métiers refusés aux étrangers comprend pas moins de 41 postes dont celui de grand responsable des ressources humaines dans les établissements publics et privés, de directeur des affaires des employés, d'employé d'accueil dans les hôtels et les hôpitaux, de trésorier, d'agent de sécurité privé, de serrurier, de comptable, de secrétaire, de recouvrement des dettes, de postier, de libraire, caissier, guide touristique, relations publiques...

Umnia Bank : Un total bilan de 502 millions DH en six mois

Comme elle a été la première à ouvrir ses guichets participatifs, Umnia Bank l’est également en termes de partage de résultats financiers. La banque participative de CIH Bank est ainsi la première entité à dévoiler ses chiffres. L’annonce a été faite en marge de la présentation des résultats financiers de CIH Bank. Au titre de ses premiers mois d’activités, Umnia Bank, disposant d’un réseau de 11 agences opérationnelles, réalise un total bilan de 502 millions de dirhams. Les créances sur la clientèle sont estimées pour leur part à 101 millions de dirhams.

Energies renouvelables : Les priorités 2018 énumérées par Masen

Une montée en puissance des énergies renouvelables est attendue pour l’année 2018, notamment pour le solaire et l’éolien. Ces ressources devraient atteindre des capacités respectives de 827 et 1.207 mégawatts au moment où une légère amélioration est attendue en hydraulique qui grimperait à 1.780 mégawatts au titre de cette année.

Crédits bancaires: Les Marocains s’endettent plus

Le rythme de progression du crédit bancaire a enregistré, en 2017, une décélération à 2,9% après s’être établi à 4,2% en 2016. Bank Al-Maghrib impute cette décélération essentiellement à la baisse de 3,6% des prêts à caractère financier après une hausse de 5,8%. Le besoin en liquidité des banques s’est atténué, en janvier 2018, à 41,2 milliards de dirhams en moyenne hebdomadaire contre 42,2 milliards en décembre, selon BAM. Cette baisseest due notamment á la hausse des réserves de change.
Conjoncture du 19 au 23 Février 2018

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