Conjoncture du 19 au 23 Mars 2018



Veille Maraacid


Automobile : l’attentisme de l’avant-salon bride les nouvelles immatriculations

Les ventes ont décliné de 2,7% à fin février par rapport au même mois de 2017, à 25 860 unités. D’après les dernières données de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (Aivam), les ventes des voitures neuves se sont contractées de 2,7% à fin février 2018 par rapport aux deux premiers mois de l’année dernière: 25 860 véhicules ont été écoulés en janvier et février contre 26578 sur la même période de l’année précédente.Les unités commercialisées n’ont pas dépassé 1 682 unités écoulées contre 2 114 véhicules vendus sur la même période en 2017, soit un décrochage de plus de 20%.

Aviculture : le marché intérieur presque saturé, l’export à la rescousse

Pour éviter l’essoufflement ou au mieux la stagnation, l’aviculture marocaine n’a d’autres choix que d’exporter. Et pour preuve, l’abondance de l’offre en produits avicoles – viandes de poulet, de dinde et œuf de consommation – sur le marché intérieur pèsent lourdement sur les prix d’année en année. Si cette situation ne peut qu’être bénéfique pour le consommateur, elle l’est moins pour les professionnels qui sont tenus, entre autres, de faire prospérer leur entreprise. De 28,5 milliards de DH en 2017 -un niveau presque similaire à celui de 2011 (28,3), l’interprofession s’est engagée à atteindre 38 milliards de DH à l’horizon 2020, conformément aux objectifs du contrat-programme.

Offre Halal : les exportateurs marocains réclament une stratégie nationale

Convaincue du potentiel du marché international du halal et de la capacité de l’offre exportable nationale à s’adapter et se faire une place sur ce marché, l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) appelle à la mise en place d’une stratégie nationale pour l’offre Halal marocaine.Les exportateurs ont en effet saisi l’opportunité de la 4ème édition du Forum Halal Maroc organisé par IMANOR, ce jeudi 22 mars à Casablanca, pour souligner l’importance de ce marché pour les exportateurs marocains. Estimé à 2 milliards de dollars en 2017, le marché international du Halal constitue un enjeu important pour les exportateurs marocains.

L’ambivalent moral des patrons pour 2018

Le Haut-commissariat au Plan a publié une note relative aux principales appréciations des chefs d’entreprises telles qu’elles ressortent des enquêtes de conjoncture réalisées par le HCP au titre du 1er trimestre 2018 auprès des entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières, de l’extraction, de l’énergie, de l’environnement ainsi que dans celui de la construction. Ainsi pour le premier trimestre 2018, 28% des patrons anticipent une augmentation de la production industrielle manufacturière au 1er trimestre 2018 alors que 16% anticipent plutôt une baisse.

Légère baisse des prix des légumes en février

L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de février 2018, une baisse de 0,5% par rapport au mois précédent. Cette diminution est le résultat de la baisse de 1,2% de l’indice des produits alimentaires et de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires, indique le HCP dans une note d'information publiée ce jeudi 22 mars. En effet, les baisses des produits alimentaires observées entre janvier et février concernent principalement les «légumes» avec 8,6%, les «eaux minérales et boissons rafraîchissantes» avec 1% et les «viandes» avec 0,7%. En revanche, les prix ont augmenté de 2,2% pour les «poissons et fruits de mer» et de 0,8% pour les «fruits», poursuit la même source.

Moulay Hafid Elalamy souligne l’essor sans précédent des TIC au service de l’économie marocaine

En termes de réalisations, il a fait savoir que la stratégie « Maroc Numeric » a créé une véritable dynamique dans le secteur du numérique en ciblant à la fois le développement des infrastructures numériques, la stimulation de l’usage du numérique à tous les niveaux socio-économiques du pays, le développement d’une industrie des TIC, la mise en ligne de plus de 70 services e-gouvernement et l’amélioration de la compétitivité et la productivité des PME. En vue d’assurer la continuité de la dynamique créée par cette stratégie nationale et de booster davantage le développement du secteur de l’économie numérique, le ministre a relevé qu’une nouvelle vision pour le digital « Maroc Digital » a été élaborée dans une approche participative et qui s’articule autour de la transformation digitale de l’administration, le développement accéléré de l’économie digitale et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens via le digital.Il a, par ailleurs, indiqué que « ce rendez-vous africain annuel représente une occasion idoine pour développer la coopération Sud-Sud dans un secteur d’avenir, un secteur porteur de formidables opportunités de croissance, qui sont en mesure d’aider les pays africains à réduire le gap qui les sépare des pays avancés dans le domaine de l’économie numérique ».

Le Masi lâche pratiquement 1%

La valeur a cédé 4,01% à 1.700 DH sur un volume de 3,8 millions de DH mercredi. Le cours du brasseur est resté inchangé à 3.185 DH. Les principaux indices de la place ont terminé dans le rouge mercredi. Les transactions sur le marché ont totalisé 175 millions de DH. Attijariwafa bank a été la valeur la plus liquide avec un flux de 40 millions de DH. La bancaire a baissé de 1,56% à 500 DH. Maroc Telecom a baissé de 0,86% sur un volume de 25 millions de DH. Fortunes diverses pour Label Vie qui a pris 2,70% à 1.900 DH sur un volume de 25 millions de DH.

Plan d’accélération industrielle: 58% de l’objectif d’emploi fixé à l’horizon 2020 ont été réalisés

« Le plan d’accélération industrielle, lancé par SM le Roi Mohammed VI, répond à ses promesses et apporte une contribution tangible à la problématique de l’emploi. Nous avons réalisé près de 58% de l’objectif fixé à l’horizon 2020 et en maintenant cette cadence durant les prochaines années, nous allons le dépasser », a dit M. Elalamy lors d’une conférence presse sur la présentation des indicateurs de l’emploi dans le secteur industriel.

Malgré une conjoncture difficile : BMCI réussit l’exercice 2017

La Banque marocaine pour le commerce et l’industrie (BMCI) cartonne en 2017. La filiale marocaine du Group BNP Paribas affiche de bonnes performances financières au titre dudit exercice, défiant ainsi la conjoncture économique difficile du marché. C’est d’ailleurs ce que confirme Laurent Dupucj, président du directoire de la BMCI lors de la conférence de presse tenue mercredi à Casablanca pour l’annonce des résultats financiers du Groupe. Les indicateurs sont ainsi au vert. La BMCI a réalisé au titre de l’exercice 2017 un résultat net consolidé part du groupe de l’ordre de 547 millions de dirhams.

Financement des TPME : Réunion prévue entre la CGEM et les banques

Le gouverneur de la banque centrale, qui intervenait lors d’un point de presse organisé à l’issue du conseil de Bank Al-Maghrib, précise que cette réunion est destinée à l’actualisation de ce mémorandum. «Il s’agit de voir la manière d’appuyer la relance du crédit et celle de la croissance», détaille-t-il. En d’autres termes, le déblocage du crédit est, comme il l’explicite, censé financer les projets d’activité économique en général. «Donc c’est un bon signe pour la croissance», poursuit-il en rappelant les engagements de BAM eu égard notamment à la TPME.

Accord de pêche : L’UE inclut le Sahara et gifle le polisario

Coup dur pour les séparatistes. La Commission européenne s’apprête à renouveler l’accord de pêche avec le Maroc avec son Sahara alors que le polisario menait une campagne pour exclure cette partie du territoire national des négociations. C’est une véritable douche froide pour les séparatistes qui espéraient voir les eaux du Sahara exclues de l’accord surtout après la décision de la Cour européenne de justice. Mais les responsables de la Commission européenne en ont décidé autrement. «L’Union européenne estime qu’une extension de l’accord bilatéral au Sahara est possible sous certaines conditions», lit-on dans la proposition adoptée par la Commission européenne.

Le Maroc signe l'accord établissant la zone de libre-échange continentale africaine

Le Maroc a signé, mercredi, l'accord établissant la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), principal point à l'ordre du jour du 10ème Sommet extraordinaire de l'Union africaine qui se tient dans la capitale du Rwanda, Kigali. L'accord a été signé par le chef du gouvernement Saâd-Eddine El Othmani qui préside la délégation marocaine à ce sommet, rapporte la MAP.

La croissance devrait ressortir à 3,3% en 2018: Bank Al-Maghrib maintient inchangé son taux directeur à 2,25%

A l’issue de sa première réunion trimestrielle au titre de l’année 2018 tenue récemment à Rabat, le Conseil a noté que l’inflation a connu, comme prévu dans le rapport sur la politique monétaire de décembre dernier, une décélération en 2017 à 0,7%, résultat d’un recul des prix des produits alimentaires à prix volatils, a souligné le wali de la Banque centrale, Abdellatif Jouahri. En revanche, l’Institut d’émission a relevé que sa composante sous-jacente s’est accélérée à 1,3% après une sensible baisse temporaire en 2016 à 0,8%, estimant qu’à moyen terme, l’inflation augmenterait tout en restant à des niveaux modérés et devrait atteindre 1,8% en 2018, grâce notamment au relèvement des tarifs réglementés, avant de revenir à 1,5% en 2019.

Déficit budgétaire de plus de 7 MMDH à fin février

La situation des charges et ressources du Trésor dégage un excédent budgétaire de 7,4 milliards de dirhams (MMDH) à fin février, contre 6,3 MMDH un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR), relevant du ministère de l'Économie et des Finances. Dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de février 2018, la TGR indique que les recettes ordinaires ont progressé de 7,9% à 32,9 MMDH à fin février, tandis que les dépenses émises au titre du budget général se sont chiffrées à 55,1 MMDH, en baisse de 5,4%, rapporte la MAP.

Le déficit budgétaire à un niveau historique!

Bank Al-Maghrib (BAM) prévoit un taux de croissance de 3,3% pour 2018, un niveau similaire que l’hypothèse de base retenue dans la loi de finances (3,2%). Ces prévisions ont été annoncées par BAM au terme de son conseil tenu hier mardi 20 mars, le premier après la mise en œuvre de la réforme du régime de change. Mais de tous les indicateurs du tableau de bord macroéconomique, le résultat le plus spectaculaire est à relever en matière de finances publiques: le déficit budgétaire se situerait à 3,2% cette année et en 2019. Et l’année dernière, il était à 3,6% du PIB malgré la pression des dépenses de compensation (15,3 milliards de DH), en hausse de plus de 5 points en pourcentage).

Consommation : Baisse de 0,5% de l'IPC en février 2018

L'indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de février 2018, une baisse de 0,5% par rapport au mois précédent, selon les dernières statistiques du Haut Commissariat au Plan.Comparé au même mois de l'année précédente, l'indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 1,8% au cours du mois de février 2018 conséquence de la hausse de l'indice des produits alimentaires de 1,7% et de celui des produits non alimentaires de 1,5%. Dans ces conditions, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de février 2018 une baisse de 0,4% par rapport au mois de janvier 2018 et une hausse de 0,7% par rapport au mois de février 2017.

Echanges extérieurs janvier-février 2018: le déficit se creuse

Durant les deux premiers mois de l'année 2018, les flux de devises entrants bénéficient de la forte hausse des recettes touristiques qui s'élèvent à 9,8 MMDH, soit 2,3 MMDH (+30%) de plus que janvier-février 2017. Les transferts MRE dépassent les recettes de voyage, puisqu'ils se chiffrent à 10,5 MMDH contre 8,8 MMDH, un an auparavant. Quant à la croissance des exportations de marchandises, elle est de 3,1 MMDH ou +8%, en ce début d'année.

Les résultats d'Auto Hall impactés par le taux de change

Le groupe automobile marocain Autohall a organisé un point de presse, mercredi 21 mars à Casablanca, pour faire le point sur ses résultats financiers au titre de l’année 2017. Le chiffre d'affaires du distributeur des marques Ford et Nissan a stagné en 2017, pour s’établir à 5 055 MDH, contre 5 064 MDH l’année dernière, et son bénéfice a reculé, à cause de la hausse de l'euro face au dirham, selon la direction.

La Bourse de Casablanca adopte son « ambition 2021 »

La bourse de Casablanca a adopté sa feuille de route pour la période 2018-2021, le 19 mars, lors de la première rencontre du comité du marché des capitaux, présidée par Mohamed Boussaid, ministre des Finances. Jeudi 22 mars, les grands axes de ce nouveau plan de développement tant attendu, baptisé « Ambition 2021 », ont été présentés à la presse en la présence de Hamid Tawfiki , président du Conseil d’administration de la Bourse de Casablanca, et Karim Hajji, DG de la BVC.

HCP : L'IPC en légère baisse, tiré par le prix des légumes

L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de février 2018, une baisse de 0,5% par rapport au mois précédent. Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 1,8% au cours du mois de février 2018 conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 1,7% et de celui des produits non alimentaires de 1,5%. Dans ces conditions, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de février 2018 une baisse de 0,4% par rapport au mois de janvier 2018 et une hausse de 0,7% par rapport au mois de février 2017.

Près de 80 millions de quintaux de céréales pour la campagne agricole 2017-2018

Le ministère de l'Agriculture l’avait dit il y a quelques jours, les prévisions de Bank Al-Maghrib le confirment. La saison agricole 2017-2018 a été sauvée par les récentes précipitations. En se basant sur les données de la pluviométrie et la situation du couvert végétal arrêtées au 10 mars, la banque centrale table une production céréalière proche de 80 millions de quintaux.

Maroc : la Banque centrale revoit ses prévisions de croissance à la hausse

Après une accélération de 4% notée en 2017, les perspectives de croissance de l’économie marocaine pour l’année 2018 devraient atteindre 3,3%, avant de s’accélérer à 3,5% en 2019, selon les nouvelles projections de la Bank Al-Maghrib (BAM). Selon ces estimations publiées par la Banque centrale, « au niveau national, la croissance se serait accélérée à 4% en 2017, portée par un rebond de 14,8% de la valeur ajoutée agricole, tandis que la progression de celle des activités non agricoles se serait limitée à 2,7% ».

Maroc : BAM dévoile ses prévisions pour 2018 et 2019

Le Conseil de Bank Al-Maghrib a tenu le mardi 20 mars sa première réunion trimestrielle au titrede la valeur ajoutée agricole, tandis que la progression de celle des activités non agricoles se serait limitée à 2,7%." indique le communiqué de la banque centrale, Pour 2018, les prévisions de Bank Al-Maghrib, établies sur la base des données pluviométriques et de la situation du couvert végétal arrêtées au 10 mars, font ressortir une estimation de la production céréalière autour de 80 millions de quintaux et une hausse de la valeur ajoutée agricole de 2,3%. En 2019, cette dernière s’accélèrerait à 3,5%, avec une amélioration de la valeur ajoutée agricole de 1,8% sous l’hypothèse d’une production céréalière de 70 millions de quintaux, et une augmentation de celle des activités non agricoles de 3,6%.

La flexibilité du dirham serait favorable au marché marocain

Le flottement de la devise permet une flexibilité parmi les principaux opérateurs du secteur de l’immobilier qui prennent des décisions d’investissement et préparent la voie pour un marché de l’immobilier plus soutenu dans l’année à venir. « Les réformes adoptées par le gouvernement marocain auront un effet d’entraînement sur le marché de l’immobilier, car les investisseurs dans tous les secteurs peuvent désormais être plus flexibles dans leurs prises de décision. Selon si la devise fluctue au-dessus ou en-dessous du taux officiel de 2,5%, le potentiel pour le secteur de l’immobilier d’attirer davantage d’IDE vers le pays est énorme,» déclare à cet effet Craig Plumb, directeur de la Recherche MENA de JLL.

Les investissements directs étrangers en recul de près de 11% fin février

Durant les deux premiers mois de 2018, les investissements directs étrangers captés par le Maroc ont atteint 2,8 milliards de dirhams contre un peu plus de 3 milliards de dirhams à la même période un an auparavant, soit une chute de 10,8% ou encore 338 millions de dirhams en moins. Ce résultat s’explique principalement par l’accroissement des dépenses qui ont dépassé un milliard de dirhams, et un accroissement plus faible des recettes qui ont à peine dépassé les 600 millions de dirhams.

La charge de la compensation alourdit les Finances publiques

En 2017, la charge de la compensation a dépassé les 15 milliards de dirhams, soit une hausse de 8,7%. Ce qui a plombé les dépenses globales de 2,7% avec une hausse de 5,1% de l'investissement, selon les derniers chiffres communiqués par Bank Al Maghrib. L'exécution budgétaire au titre de l'année 2017 fait ressortir un déficit de 3,6% du PIB. L'amélioration des recettes fiscales (32%) et des dons du Conseil de coopération du Golf (9,5 milliards de dirhams) a largement contribué à équilibrer les finances publiques qui ont connu une croissance de 5,7%.

La flexibilité du dirham profite au secteur de l'immobilier (étude)

Le passage du Royaume à un régime de change plus flexible devrait ouvrir la voie pour un marché de l'immobilier plus soutenu l'année prochaine , selon le cabinet de conseil Jones Lang LaSalle (JLL). Le passage au régime de change flexible constitue une aubaine pour le secteur immobilier selon JLL, cabinet américain de conseil en immobilier qui publie ce mercredi une étude intitulée "Aperçu du Marché de l'Immobilier au Maroc"

Un mandat de renouvellement de l’accord de pêche avec le Maroc incluant le Sahara

La Commission européenne a introduit, mercredi, un mandat de renouvellement de l’accord de pêche avec le Maroc, qui inclut le Sahara. Selon un communiqué de l’exécutif européen, « l’objectif est de préserver et de développer davantage le partenariat de pêche entre l’UE et le Maroc, en concluant un accord et un protocole durables sur le plan environnemental, économiquement rentables et pleinement conformes au droit international et européen ».

Trésorerie Générale du Royaume: Déficit budgétaire de 7,4 MMDH à fin février 2018

La situation des charges et ressources du Trésor dégage un excédent budgétaire de 7,4 milliards de dirhams (MMDH) à fin février, contre 6,3 MMDH un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR), relevant du ministère de l'Économie et des finances. Dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de février 2018, la TGR indique que les recettes ordinaires ont progressé de 7,9% à 32,9 MMDH à fin février, tandis que les dépenses émises au titre du budget général se sont chiffrées à 55,1 MMDH, en baisse de 5,4%.

Eqdom : L’exercice 2017 relativement difficile

Les indicateurs financiers d’Eqdom sont en berne. La société d’équipement domestique et ménager a vu l’ensemble de ses agrégats en baisse au titre de l’exercice 2017. Une évolution qui reste impactée par le contexte du marché à la consommation caractérisé en 2017 par la persistance d’une forte concurrence et d’un environnement de taux à la baisse. Le produit net bancaire d’Eqdom a, dans ce sens, baissé de 8,4% passant de 598,2 millions de dirhams à 547,8 millions de dirhams à fin 2017. Le résultat brut d’exploitation a fléchi pour sa part de 4,8% basculant à 331,8 millions de dirhams contre 316 millions de dirhams au titre de l’exercice précédent.

Énergies renouvelables : Les opportunités d’investissement à l’ordre du jour

C’est la conviction exprimée par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et le cluster solaire lors de la conférence qui s’est déroulée à Casablanca, mardi 20 mars, en partenariat avec le ministère de l’énergie, des mines et du développement durable. Pour Fatima Zahra Khalifa, directrice générale du cluster solaire, cette initiative permettra «d’avancer ensemble pour créer un tissu industriel national compétitif capable de répondre aux besoins nationaux dans le secteur». Dans ce sens, le cluster solaire est une plate-forme qui œuvre au développement d’une filière industrielle solaire compétitive.

Finances publiques : Un déficit budgétaire de 7,4 milliards de dirhams à fin février

Le déficit budgétaire s’aggrave au deuxième mois de l’année. Alors qu’il se situait autour de 6,3 milliards de dirhams une année auparavant, il a grimpé à 7,4 milliards de dirhams à fin février 2018. Un écart qui tient compte d’un solde positif de 10 milliards de dirhams dégagés par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’Etat gérés de manière autonome (Segma). C’est ce qui ressort en gros des statistiques des finances publiques publiées, mardi 20 mars, par la Trésorerie générale du Royaume (TGR). La situation des charges et ressources du Trésor arrêtée à fin février laisse apparaître une hausse de 7,9% des recettes ordinaires.

Le comité du marché des capitaux tient sa 1ère réunion à Rabat

Une meilleure contribution au financement de l’économie nationale, avec la stimulation de l’offre de papier, l’enrichissement des services et expertises visant à mobiliser davantage les investisseurs locaux et à attirer les investisseurs internationaux et le développement de la liquidité du marché ;Ils ont également souligné que le développement de notre marché va conforter notre ambition de hisser Casablanca Finance City en hub financier régional.« Stratégie de Développement du Marché », présidé par la Direction du Trésor et des Finances Extérieures qui devra préparer une plateforme pour la convergence des stratégies des différents acteurs du marché ;

Bank Al-Maghrib prévoit 4,3% de taux de croissance en 2017

A moyen terme, l'inflation devrait toutefois rester modérée. A moyen terme, sous l'hypothèse d'un prix moyen du pétrole de 54,6 $/baril en 2017 et de 55,3$/baril en 2018, et d'entrées en dons des partenaires du CCG de 8 milliards de dirhams annuellement, le déficit du compte courant devrait s'alléger à 3,3% du PIB en 2017 et à 3,5% du PIB en 2018. A moyen terme, et tenant compte de ces données et des perspectives de croissance, l'ajustement budgétaire devrait, selon les prévisions de Bank Al-Maghrib, se poursuivre mais à un rythme plus lent que prévu en décembre.

Défaillances d’entreprises : Il n’y a pas de quoi s’inquiéter…

La situation n’est pas particulièrement critique au Maroc en matière de création d’entreprises. Au contraire, certains indicateurs liés aux défaillances d’entreprises témoignent d’une vitalité de l’économie et restructuration du modèle économique. Il y a environ 8.000 défaillances sur environ 500.000 entreprises au Maroc. Il y a environ 54.000 défaillances sur 3,4 millions d’entreprises en France. Le ratio de défaillance est exactement le même au Maroc et en France, soit 1,6%. Ce ratio n’est pas particulièrement inquiétant au vu des benchmarks internationaux, d’autant plus qu’on crée 4,4 entreprises par entreprise défaillante.

Marché boursier : Plus de 65 MMDH d’échanges en 2017

Une ventilation qui n’a pas été impactée par le repli des échanges au quatrième trimestre de l’année. Le volume atteint au titre des trois derniers mois de 2017 a chuté de 1 milliard de dirhams par rapport à la même période de l’année passée se situant ainsi autour de 27,32 milliards de dirhams. C’est ce que l’on peut retenir du dernier rapport publié récemment par l’Autorité marocaine des marchés des capitaux (AMMC) relatif au profil des investisseurs en Bourse. L’analyse démontre que le compartiment actions reste dominant avec 98% du volume contre 2% pour le compartiment obligataire. L’AMMC observe dans ce sens une forte progression des transactions enregistrées durant l’année, notamment celles réalisées par les personnes physiques marocaines.

Analyse à Rabat des politiques monétaires et budgétaires à l’aide des modèles DSGE

Un séminaire régional portant sur le thème "Analyse des politiques monétaires et budgétaires à l'aide des modèles DSGE", se tient du 19 au 30 mars 2018 à Rabat, à l'initiative de Bank Al-Maghrib (BAM). Organisé en collaboration avec le Centre d’études économiques et financières du Moyen-Orient relevant du Fonds monétaire international (FMI), ce séminaire a pour objectif d’approfondir les connaissances théoriques et pratiques des participants en matière de politiques monétaire et budgétaires et des interactions existantes entre elles à l’aide des DSGE (modèles d'équilibre général dynamique stochastique), rapporte la MAP. Figurent parmi les points inscrits au programme, les modèles et techniques (calculs et estimations) utilisés par les décideurs pour analyser les questions monétaires, budgétaires et structurelles, la construction d’un modèle DSGE de base en utilisant les données d’un cas de pays de la région considérée, l’application des modèles DSGE élaborés dans le cours à diverses questions de politique économique et interprétation des principaux résultats, ou encore l'étude de cas pratiques réalisés à partir des données d’un pays.

Le système bancaire passé au crible

Quel rôle le système bancaire devrait-il jouer face aux défis économiques actuels et à venir? Dans la dernière livraison du mensuel «Maroc Conjoncture» (n° 299), le Centre marocain de conjoncture (CMC) a choisi d’y répondre en passant au crible le système bancaire et en décortiquant les principaux défis auxquels il serait confronté. Dans ce spécial, rendu public récemment, le CMC s’est intéressé notamment aux banques centrales, examinant le rôle qu’elles pourraient jouer dans le nouveau contexte. Si le statut et le rôle de la banque centrale ont connu de profondes mutations au fil des années, le CMC a noté que le modèle de la banque centrale indépendante s’impose progressivement aussi bien aux économies avancées qu’aux économies en développement.

Appréciation de 0,23% du dirham face à l'euro

Le dirham s'est apprécié de 0,23% par rapport à l’euro et de 0,07% vis-à-vis du dollar au cours de la période allant du 8 au 14 mars 2018, selon les indicateurs hebdomadaires de Bank Al-Maghrib (BAM). Pour leur part, rapporte la MAP, les réserves internationales nettes se sont établies à 232,9 milliards de dirhams (MMDH), en baisse de 0,2% d’une semaine à l’autre et de 5,2% en glissement annuel, indique BAM, précisant qu'au cours de la même période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché de change.

Le volume des échanges sur la place boursière en repli au 4ème trimestre

Durant le dernier trimestre de l’année 2017, le volume global des échanges sur les deux marchés, central et blocs, a atteint 27,32 milliards de dirhams (MMDH), en baisse de 1 MMDH par rapport à la même période de l’année précédente, selon l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC). Cette évolution n’empêche pas la progression haussière du volume global annuel, rapporte la MAP. En effet, celle-ci a grimpé de 21%, passant de 54,06 MMDH en 2016 à 65,53 MMDH en 2017, ressort-il du "Rapport sur le profil des investisseurs en Bourse au titre du quatrième trimestre de 2017", récemment mis en ligne par l’AMMC.
Conjoncture du 19 au 23 Mars 2018

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