Conjoncture du 25 au 29 Novembre 2019



Veille Maraacid


Brexit : Business à l’anglaise au Maroc

Le premier investisseur étranger est un pays anglo-saxon. Ce fut l’une des rares fois d’ailleurs l’année dernière où un pays comme l’Irlande est devenu premier investisseur au Maroc. Un classement qui est probablement synonyme d’une nouvelle ère. En tout cas, le chef de file du monde anglo-saxon, la Grande Bretagne, est en train de revoir sa position sur le plan économique au Maroc. Les capitaux issus du Royaume-Uni se positionnent ainsi en force dans l’économie marocaine à tel point que les grands quotidiens des îles britanniques s’en font l’écho. Ce fut le cas il y a quelques jours après l’annonce d’un nouveau deal entre une entreprise de transport et la plus grande ville du Maroc, Casablanca.

PLF 2020 : La CGEM ne déclare pas forfait

Ce lundi 2 décembre il sera procédé au vote du PLF 2020 à la chambre des conseillers. « On ne perd pas espoir à ce que cette mesure soit prise en considération bien que les dés soient jetés après l’adoption du PLF en première chambre », explique Abdelkader Boukhris, le président de la commission Fiscalité et Régime de change au sein de l’organisation patronale.Ces doléances seront-elles prises en ligne de compte lors du vote du PLF 2020 à la Chambre des conseillers ?

Durcissement réglementaire: Les banques à l’offensive

Hausse des taux de crédit, baisse des investissements, ralentissement de la croissance européenne… Telles pourraient être les conséquences d’un nouveau durcissement attendu de la réglementation financière, prévient la Fédération bancaire européenne en s’appuyant sur une étude commandée au cabinet danois Copenhagen Economics. C’est une nouvelle offensive des banques européennes (plusieurs de leurs filiales sont basées au Maroc) contre un accord conclu par les négociateurs internationaux fin 2017.

Alexis Garatti : Une politique économique conservatrice n’est pas si mauvaise

L’Observatoire international du Commerce Euler Hermes est l’occasion de dresser un panorama de l’économie mondiale. On s’attend à une moyenne mondiale de 8% en 2019 et 7% pour le Maroc (5% en 2020).Selon les perspectives d’Euler Hermes, le Maroc tend vers 2% de croissance en 2020 et ne s’inscrit plus sur les mêmes taux de progression de ses exportations, notamment des secteurs comme l’automobile avec un risque pour les entreprises productrices.

Euler Hermès : le Maroc doit accélérer les réformes pour dynamiser son économie

Euler Hermès Acmar vient de livrer ses prévisions pour le Maroc. Et il est clair que la conjoncture n’est pas vraiment faste. Selon la filiale marocaine du leader mondial de l’assurance-crédit, le Maroc ne devrait s’attendre qu’à une croissance de 2% en 2020, contre 2,4% en 2019. Euler Hermès Acmar prône alors une réorganisation du tissu économique marocain à travers une accélération des réformes.

Opportunités d'investissement : 30 entreprises espagnoles s'activent au Maroc

Les opportunités d’investissement au Maroc dans le secteur maritime, de transport et de la logistique, ont été mises en avant, mercredi à Tanger, lors de la 8e Rencontre hispano-marocaine, avec la participation d’une trentaine entreprises espagnoles. Organisée à l’initiative de la Chambre espagnole de commerce et d’industrie de Tanger, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’investissement espagnol au Maroc et vise à créer un espace d’échange entre les entreprises espagnoles et marocaines.

Contestabilité des marchés : les appréciations de la Banque mondiale

La croissance ne peut être décrétée, mais créée en s’appuyant sur un secteur privé dynamique. Et pour que ce dernier se développe, il est important d’agir sur la contestabilité des marchés et sur la politique de concurrence. C’est en somme ce qu’a défendu Ferid Belhaj, vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la région MENA, dans une conférence plénière organisée le 14 novembre à Tanger, dans le cadre de sa visite de travail au Maroc et en marge des travaux de la 12e édition du Forum MEDays. Ferid Belhaj y a rappelé le rôle vital que joue la contestabilité dans le développement du tissu économique de la région, et appelé les acteurs du secteur privé à quitter leurs zones de confort pour contester la position des acteurs existants en vue de se développer eux-mêmes et tirer leurs secteurs respectifs vers le haut.

Nouveau modèle de développement : Dounia Taarji identifie trois leviers à actionner

Faisant partie des intervenants, Dounia Taarji, nommée en février dernier par le Souverain, présidente du Directoire du Fonds Hassan II a fait le focus sur le faible impact des investissements sur la croissance économique, une décorrélation qui ne cesse de tarauder les esprits même des plus avertis. C’est pour dire que le Maroc souffre d’un sérieux problème à savoir l’efficacité de l’investissement public. D’après Dounia Taarji, il s’agit d’un dysfonctionnement auquel il faut remédier de telle sorte que tout DH investi se traduit par une création de l’emploi voire un impact perceptible sur la société en matière de création de richesses. Comment y parvenir ? C’est la question centrale qu’il faut se poser et qu’il est impératif de prendre en considération dans notre nouveau modèle économique.

L'emploi des jeunes ruraux est-il toujours une priorité ?

Un an après le discours royal du vendredi 12 octobre 2018 à l'occasion de la nouvelle session parlementaire, et qui a défini trois priorités à l'agriculture, à savoir la jeunesse, l'emploi et l'émergence d'une classe moyenne rurale, l'on se rend compte que le secteur de l'agriculture détruit les emplois. Le secteur agriculture, forêt et pêche reste sur une pente descendante en termes de création d'emplois. Il a enregistré une perte globale de 204.000 postes entre le 3e trimestre de 2018 et celui de 2019, selon les nouvelles données du HCP. Ces pertes touchent essentiellement le milieu rural (202.000 emplois en moins), alors que 2.000 postes agricoles ont été perdus en milieu urbain.

Le Maroc alimente les pays du nord en main d'oeuvre

Qui a dit qu'il n'y avait pas suffisamment de travail pour nos demandeurs d'emploi? Il y en a, n'en déplaise, mais à l'étranger. Foi des toutes dernières statistiques du ministère du Travail et de l'Insertion professionnelle; et de l'ANAPEC (Agence nationale de la promotion de l'emploi et des compétences). À fin septembre 2019, ils étaient déjà 22.735 personnes qui ont choisi pour lieu de travail et de résidence, plus ou moins long, l'Espagne, le Canada, les Émirats arabes unis, le Qatar et l'Allemagne; soit une augmentation de 5,3% par rapport à la même date de l'année précédente. L'ANAPEC a eu la part du lion, avec 14.915 travailleurs.

Commerce extérieur / France : le déficit s'accroît au troisième trimestre - Le Moci

Hors matériel militaire, les ventes de produits manufacturés ont connu un deuxième trimestre consécutif à la baisse (- 0,5 % à 114,6 M EUR au troisième trimestre, après - 0,4 % au trimestre précédent). Les livraisons de matériels de transport, déjà en baisse aux premier et deuxième trimestre, ont encore reculé (- 3,2 % à 28,6 M EUR). - Et d'autre, les ventes de produits automobiles sont demeurées orientées à la baisse (- 1,5 % à 12,2 M EUR), en particulier les expéditions de véhicules automobiles qui ont reculé pour le deuxième trimestre consécutif.

Bon an mal an, le Maroc continue d'importer du blé: Une autosuffisance difficile à atteindre

Après une campagne céréalière moins que moyenne, le Maroc vit un début de saison agricole 2019-2020 porteur de toutes les inquiétudes eu égard, notamment, à la faible pluviométrie. Les retards des pluies compromettent les calculs des agriculteurs et ceux des économistes, dans un pays où l'agriculture pèse lourdement sur les indicateurs économiques et où la céréaliculture et les terres «bour» occupent plus de 75% de la surface agricole utile. Sauf dans certaines parties du Gharb, la plupart des agriculteurs des autres régions céréalières -la Chaouia, qui est le grenier du pays, Doukkala et Saiss, attendent la «baraka» du ciel pour semer leurs terres.

Conjoncture : l'OCDE craint une stagnation économique mondiale durable

L’OCDE s’inquiète de la menace que la faiblesse des échanges et des investissements fait peser sur la croissance économique de la planète. Le risque d’une stagnation à long terme est ainsi mis en avant dans la dernière édition de ses Perspectives économiques de l’OCDE, publié le 21 novembre. L’OCDE s’inquiète à fois du repli des échanges de biens et services cette année, dont la croissance ne dépasserait pas 1 %, « le taux le plus faible depuis 2019 », précise-t-elle, et du ralentissement de l’investissement au sein du G 20 (hors Chine), passé ainsi d’un rythme annuel de 5 % début 2018 à 1 % au premier trimestre 2019.

Conjoncture : économie en berne

Les changements à opérer sur le plan politique ne devraient pas se faire au détriment des réformes économiques, tant l’économie a subi les revers de la crise que traverse le pays, au cours de ces cinq dernières années. Même s’il a connu quelques embellies, avec la reprise, à partir de 2016, à la faveur de l’accord Opep et Non-Opep, pour des prix du pétrole qui arrangent pays producteurs et consommateurs, il n’en demeure pas moins vrai que les exportations de l’Algérie hors hydrocarbures ont accusé le coup, surtout que la diversification de l’économie a tardé à voir le jour. Durant les dix premiers mois de 2019, l'ensemble des prix à la consommation ont enregistré une hausse de 1,96%, par rapport à la même période de 2018, relève l'ONS. Pour beaucoup d’Algériens, cette crise est aussi le résultat de la mauvaise gouvernance économique.

L'équité Fiscale Otage d'une Conjoncture Difficile

Dans le PLF 2020, le ministre des finances accorde une attention particulière à l’amélioration de la relation du contribuable avec l’Administration. Dans ce sillage, des dispositions qualifiées d’amnistie fiscale ont été prévues pour tourner la page et créer un climat de confiance en faveur de l’entreprise et des investisseurs. En souhaitant apurer les passifs de certaines catégories de contribuables, de bonne ou de mauvaise foi, Mohamed Benchaâboun souhaite faire d’une pierre deux coups : renflouer les caisses de l’Etat pratiquement à sec et briser le sentiment de défiance du citoyen envers l’administration.

Nouveau modèle de développement : Brainstorming autour de la place de la TPME

« Outre l’engagement des banques auprès des grandes entreprises en termes d’appui et de financement, Nous les incitions à s’acquitter de la mission prépondérante qui leur échoit en matière de développement. Pour cela, elles doivent notamment simplifier et faciliter les procédures d’accès au crédit, s’ouvrir davantage aux autos entrepreneurs, financer les petites et moyennes entreprises », insiste le Souverain dans son dernier discours. La participation des TPME dans la création de la valeur ajoutée globale ne dépasse pas les 40%.

La croissance américaine a fait mieux que prévu au 3e trimestre et se poursuit ces derniers mois

La croissance de l'économie américaine s'est avérée plus solide que prévu au 3e trimestre et a été révisée en hausse, à 2,1% en rythme annuel, selon une nouvelle estimation du gouvernement tandis qu'un rapport de conjoncture plus récent continue de montrer une "croissance modeste" dans la plupart des régions en octobre et novembre. Le département du Commerce a relevé mercredi de 0,2 point de pourcentage le rythme d'expansion de la première économie mondiale de juillet à septembre, les investissements des entreprises ayant été meilleurs qu'anticipés. En pleine guerre commerciale, les exportations, qui avaient chuté de 5,7% au 2e trimestre, se sont redressées légèrement au 3e trimestre, à +0,9% (contre +0,7% pour la première estimation).

Le besoin en liquidités des banques s’est atténué à 74,4 milliards de DH à fin octobre (Bank Al-Maghrib)

Le besoin en liquidités des banques de la place a pu s'atténuer grâce, entre autres, à la baisse du taux de la réserve monétaire. Le besoin en liquidités des banques s'est atténué à 74,4 milliards de DH en moyenne hebdomadaire à fin octobre 2019, contre 83,9 milliards le mois précédent, enregistrant ainsi une baisse de 9,5 milliards de DH (11,32%), d'après la dernière revue mensuelle de conjoncture publiée par Bank Al-Maghrib.Ralentissement des dépôts à vue auprès des banques, baisse des DAT

Malgré la baisse des prix : L’OCP maintient ses marges

Le Groupe OCP a réalisé une bonne performance par rapport au secteur et affiche à fin septembre des résultats cumulés aussi solides que ceux de l'année dernière, et ce malgré un contexte de baisse générale des prix.Ainsi, à fin septembre, le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 3% par rapport à la même période de l'année dernière pour atteindre 42,45 milliards de DH, grâce principalement à la forte augmentation des ventes d'acide phosphorique alors que les ventes d'engrais et de roche sont restées globalement stables par rapport à la même période en 2018. Pour ce qui est des ventes d'acide phosphorique et d'engrais phosphatés, l'augmentation résulte principalement de la hausse des volumes exportés, compensant largement la baisse des prix de l'acide et atténuant partiellement le repli des prix du DAP.

Marché monétaire : Mise en place d’un nouvel indice de référence au Maroc

Bank Al-Maghrib et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement ont organisé le mercredi 27 novembre 2019 un workshop sur le thème « Réforme du Libor et mise en place d'un nouvel indice monétaire au Maroc ». Abderrahim Bouazza, Directeur Général de Bank Al-Maghrib, a salué cette réforme qui est en ligne avec les récents changements au niveau des marchés monétaires au plan international et considère qu'elle constitue «une étape importante pour renforcer la transparence et approfondir le marché et en vue de développer un ensemble plus large de produits et d'instruments pour les acteurs du secteur financier». C'est une étape importante vers le développement d'un marché de swap des taux au Maroc».

Industrie : Le PAI de la région Souss-Massa est en avance

Plus de 51% des projets relevant de la déclinaison régionale du Plan d'accélération industrielle à Souss-Massa ont été réalisés, a affirmé Moulay Hafid Elalamy.Le Ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Economie Verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy, a effectué, ce mardi 26 novembre 2019, une visite à Agadir pour le suivi de l'état d'avancement des projets lancés sous la présidence effective du Roi Mohammed VI en janvier 2018, dans le cadre du déploiement régional du Plan d'accélération industrielle dans la région de Souss-Massa.Plus de 51% des projets relevant de la déclinaison régionale du Plan d'accélération industrielle à Souss-Massa ont été réalisés, a affirmé Moulay Hafid Elalamy.

Au Maroc, les accords de libre-échange ressurgissent dans le débat public

Depuis plusieurs années, les critiques à l’égard des nombreux accords de libre-échange (ALE) signés par le Maroc se font plus audibles. Et depuis la déclaration, le 19 novembre, devant la Chambre des conseillers, du ministre de l’Industrie et du Commerce Moulay Hafid Elalamy (MHE), la presse nationale se perd en conjectures, pariant sur une possible rupture de l’accord de libre-échange entre Rabat et Ankara. MHE n’a en fait pas précisé à quel accord il pensait : « Nous devons reconsidérer certains d’entre eux… Les ALE qui nuisent au Maroc seront dénoncés. »

Bonne tenue des activités secondaires

Le secteur secondaire, à la fois au niveau de ses composantes échangeables et non échangeables, a fait preuve d’un comportement favorable, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). La DEPF en veut pour preuve le dynamisme tangible affiché au niveau du commerce extérieur, le renforcement de la production électrique et la résilience de la consommation de ciment, principal baromètre du secteur du BTP. En outre, la dynamique des services a continué de soutenir l’activité économique, grâce, notamment, à la bonne posture des activités du tourisme, de transport et des télécommunications, a constaté ce département relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration.

De nouvelles perspectives de coopération maroco-allemande dans le domaine des énergies propres

Le 10ème Forum arabo-allemand sur l'énergie, qui a clôturé ses travaux mardi à Berlin, a mis l’accent sur l’existence de nouvelles perspectives de coopération entre le Maroc et l’Allemagne dans le domaine des énergies renouvelables propres, comme l’hydrogène. Le partenariat bilatéral connaîtra un saut qualitatif dans le domaine des nouvelles sources des énergies renouvelables comme l’utilisation de l’hydrogène, et ce pour améliorer la performance technique des énergies renouvelables, plus particulièrement dans le stockage et son utilisation dans les secteurs industriels ou le transport, a relevé M. Bakkoury. Le mix énergétique au Maroc est ouvert sur toutes les techniques et les nouvelles sources des énergies renouvelables, a-t-il poursuivi, ajoutant que le Royaume ambitionne de développer le secteur de l’hydrogène pour le stockage de l’électricité.

Le rôle des zones franches et industrielles dans l'attraction des investissements mis en lumière

La deuxième édition du Forum sur "Le rôle des zones franches et industrielles dans l'attraction des investissements industriels et le développement des exportations" se tiendra, du 4 au 6 décembre à Tanger, avec la participation d'hommes d'affaires et de hauts responsables représentant 15 pays arabes, ont annoncé lundi les organisateurs. Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce forum vise à favoriser les échanges entre les hommes d'affaires des différents pays arabes et de présenter les projets d'investissements et les expériences réussies dans le domaine des zones franches et industrielles aux niveaux arabe et international, ont-ils précisé lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation de cet évènement.

Promotion immobilière : clients et promoteurs dans le même pétrin

Le président de la Chambre syndicale nationale des promoteurs immobiliers (CSNPI), Fahmi Chaâbane a beau attirer l’attention des pouvoirs publics sur les revendications du secteur de la promotion immobilière, rien n’y fait. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que Fahmi Chaâbane tient une conférence de presse. Il y interpelle encore la Présidence du gouvernement, l’ARP et la BCT. Et ce, sur les problèmes du secteur de la promotion immobilière.

Mouna Kadiri : « La ZLECA est porteuses de choses extraordinaires pour le continent africain et ses habitants »

Cette mission multisectorielle sur le thème du commerce comme levier de croissance de l’entreprise a été élaborée de concert avec SCB Cameroun et le Club Afrique Développement Cameroun qui sont les plus à même d’identifier les sujets les plus importants pour les entreprises, qu’elles soient camerounaises où internationales, susceptibles d’intéresser l’acte d’investissement et de création de valeur. Vu les évolutions, notamment sur la réglementation des changes et un certain nombre de réformes structurantes menées par le Cameroun, et la volonté, qu’elle soit politique ou privée, de donner de la visibilité sur ces évolutions, le comité, qui a travaillé sur mission multisectorielle, estimait bon de se focaliser sur le Trade et donc sur les possibilités énormes de créer de la valeur par des deals, des joint-ventures ou des investissements.

Classement 2019 des pays africains, selon l’indice de prospérité mondiale de Legatum Institute

Cette année, ce sont 53 pays africains qui ont été classés sur la base de 12 critères, dont la sécurité, la liberté individuelle, la gouvernance, le capital humain, l’environnement des affaires, l’infrastructure, l’éducation, la santé, la croissance économique, les conditions de vie, l’environnement naturel.Parmi les pays africains, la République de Maurice occupe la première place au niveau du continent (44ème au niveau mondial), grâce à des scores remarquables en matière de préservation de l’environnement naturel (112), d’éducation (62), et de croissance économique (59). Les Seychelles occupent la deuxième place de ce classement (48ème au niveau mondial) en enregistrant de bons scores dans les critères relatifs aux conditions de vie (68), éducation (67), ainsi qu’en liberté individuelle (64).

Maroc/Russie: Les échanges se renforcent

Lors des sept premiers mois de 2018, le volume des échanges a pratiquement doublé, pour atteindre les 900 millions de dollars, dont une grande partie est due aux produits agricoles. En effet, la Russie est le premier client marocain en matière d’agrumes avec 1,3 milliard de DH exportés en 2018, soit une croissance de 27% par rapport à 2016, selon des chiffres issus de l’Office des changes sur le commerce extérieur. Concernant les tomates marocaines, très prisées en Russie, le pays en a écoulé pour près de 900 millions de DH, soit une croissance de 76% par rapport à 2016.

Le Trésor profite des soldes à l’international

Le Trésor aura attendu pratiquement la fin de l’année pour boucler la première des deux emprunts sur le marché financier international. C’est du jamais-vu pour le Trésor pour ces opérations sur le marché financier international et domestique. Resté éloigné du marché financier international pendant plusieurs années, le Trésor y jouit toujours d’une bonne cote.

L’IPC continue de jouer au yoyo

L’Indice des prix à la consommation (IPC) continue de jouer au yoyo. Au terme de mois de baisses observées en juillet (0,8%) et en septembre (0,2%) et de hausses intervenues en juin (0,2%) et en août (0,3%) de l’année 2019, il a de nouveau repris de la hauteur en octobre dernier. Selon les chiffres publiés par le Haut-commissariat au plan (HCP), l’évolution de l’IPC au cours de la période étudiée s’explique notamment par l’accroissement de 0,4% de l’Indice des produits alimentaires et de 0,3% de l’Indice des produits non alimentaires. En comparaison avec le mois précédent (septembre), cet indice avait enregistré une baisse en raison du recul de 1,0% de l’Indice des produits alimentaires et de la hausse de 0,2% de l’Indice des produits non alimentaires.

Ferid Belhaj : «La loi sur les PPP va rassurer les investisseurs»

Dans la région, le Maroc est un pays stable qui jouit de bonnes conditions. Mais, dans le même temps, on voit que la croissance économique de ces dernières années n’est pas à la hauteur des ambitions. C’est un pays qui a besoin de 6%, voire 7% de croissance économique et qui cette année va faire 2,7% pour pouvoir créer assez d’emplois et être en mesure d’absorber une grande partie des jeunes qui viennent chaque année sur le marché du travail. Il y a la question de la relation entre les banques et la PME, qui est l’épine dorsale de l’économie marocaine. Est-ce que les banques jouent leur rôle en matière de crédits pour soutenir les PME ?

Le secteur agricole a contribué positivement sur la hausse des échanges – AgriMaroc.ma

Les exportations du secteur de l’agriculture et agroalimentaire se sont améliorées de 5,4% pour se situer à 45,1 milliards de dirhams à fin septembre 2019, soit 21,3% des exportations totales et contribuant à hauteur de 32% à leur accroissement. De même pour les exportations de phosphates et dérivés; les données analysées font état d’une légère hausse de 0,4% pour atteindre 38,6 milliards de dirhams, représentant 18,2% des exportations totales.

Réglementation de changes : vers un changement radical des règles du jeu dès 2020 !

La relation du Marocain à la devise doit changer. C’est un grand défi que compte relever le département de l’économie et des finances. «Il faut instaurer de nouvelles règles dans la réglementation de changes, faisant une nette rupture avec l’existant», dit fermement Mohamed Benchaâboun, ministre de l’économie, des finances et de la réforme de l’Administration. «A partir de cette année, nous allons revoir de bout en bout la réglementation de changes pour que le Marocain n’ait plus besoin d’avoir un compte à l’étranger», affirme l’argentier du Royaume. De cette manière, les comportements vont changer progressivement pour aller vers la conformité. Et de sitôt, aux yeux du ministre. En effet, l’année 2020 sera celle de la transition vers la conformité vis-à-vis de la réglementation de changes d’un côté et envers la Direction générale des impôts de l’autre.

Union Africaine – Union Européenne : La genèse de l’Eurafrique bancaire portée par les banques

Le secteur bancaire exclu des 12 secteurs concernés par l’Acte constitutif de l’UA. Les objectifs de la ZLECAF dépendent du dynamisme du secteur bancaire intra-africain. Parmi elles, l’actuelle exclusion des banques africaines des normes prudentielles Bâle, alors que les banques marocaines, elles, répondent aux règles de Bâle II. A l’évidence, une homogénéisation du secteur bancaire africain passe fatalement par une mise à niveau générale des pratiques bancaires. Les banques marocaines sont présentes à la fois en Afrique et en Europe, ce qui crée un lien de fait avec l’UE et l’UA pour ce qui est du secteur bancaire.

L’industrie automobile est devenue le 1er secteur exportateur du Maroc

S’exprimant lors d’un Congrès sous le thème “Le Maroc, pôle de compétitivité pour l’industrie automobile” organisé par l’Agence marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) et l’Ambassade du Maroc à Madrid, en partenariat avec Auto-revista, M. Elalamy a ajouté que le Maroc ne ménagera aucun effort pour poursuivre l’accélération industrielle du secteur parce qu’il s’agit, selon le ministre, d’une “ambition nationale”.

Atlantic Free Zone: Plus de 800 cadres recrutés en 48h!

Pas moins de 800 postes d'encadrement sont à pourvoir», tient à préciser Hakim Abdelmoumen, président de Kénitra Free Zone et président de la Fédération de l'automobile à la CGEM. Les fourchettes de salaires varient entre 30.000 et 60.000 DH, voire plus, selon les profils. Par ailleurs, des dispositifs d'accompagnement des opérateurs ont été mis en place par l'association des industriels pour gérer les interactions et la convergence entre investisseurs et autorités.

Aviculture : Le secteur se prépare à de nouveaux défis

La Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) organise du 26 au 28 novembre 2019 la 22ème édition du salon Dawajine à Casablanca. Outre son rôle d'exposition regroupant les professionnels de l'activité, l'événement est aussi l'occasion pour débattre des problématiques que connaît le secteur et aussi de dresser l'état des lieux des réalisations dans le cadre du contrat-programme conclu avec l'Etat pour la période 2011-2020.
Conjoncture du 25 au 29 Novembre 2019

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