Conjoncture du 26 Février au 02 Mars 2018



Veille Maraacid


L’État et le privé doivent agir ensemble sur l’employabilité

Au Maroc, la question de l'emploi est au cœur du débat sur le nouveau modèle de développement. La finalité de toute politique économique étant d'intégrer le plus grand nombre de personnes dans la machine de création de richesse. Toutefois, malgré une stabilisation du taux de chômage autour de 9,2%, le royaume n'arrive toujours pas à satisfaire les besoins en emplois de centaines de milliers de jeunes actifs. Plus encore, si l'on tient compte d'une enquête de l'OCP Policy Center sur le marché du travail, publiée sous forme de livre, le taux d'activité a drastiquement baissé. Il a été de 46,4% (71% chez les hommes) en 2016 contre 53,1% en 2000.

La fin de la décennie s'annonce prometteuse pour le Maroc selon OBG

Selon le cabinet Oxford Business Group, la fin de la décennie s'annonce prometteuse pour le royaume. En effet, «grâce à l'accélération de sa stratégie industrielle, le Maroc a réussi à enregistrer des progrès remarquables en 2017» explique le cabinet. À l’occasion de la publication de son rapport The Report : Morocco 2018, le «Think-tank» économique et de conseil Oxford Business Group (OBG) désigne le royaume comme étant dans une position de force à l'aube de la nouvelle décennie. Les industries exportatrices telles que l'automobile, l'aéronautique, les mines et l'agroalimentaire devraient contribuer à une croissance du secteur industriel de 14% à 23% d'ici 2020. Les indices économiques prévoient une forte croissance en 2018.

Un véhicule neuf sur 2 financé par crédit conso’

La part sociétés de crédit à la consommation dans le financement automobile, mesurée par le nombre de dossiers financés rapporté aux ventes automobiles, a atteint 50,9% en 2017 au lieu de 49,0% un an plus tôt, soit une progression de 2 points, nous apprend l'Association professionnelle des sociétés de financement (APSF) dans ses statistiques relatives à l'activité des sociétés de financement en 2017.En montant, la valeur des véhicules financés par les sociétés de crédit à la consommation (crédit classique et prix HT des véhicules LOA) a atteint 13,1 milliards de dirhams en 2017 au lieu de 12,4 milliards, en progression de 6,1% ou 759 millions.En montant, avec 8 milliards de DH, le financement par LOA représente 61% des crédits à la consommation pour le financement de l'achat de véhicules neufs.

Etablissements de paiement : Chasse ouverte sur le terrain bancaire

Les premiers agréments relatifs aux établissements de paiement viennent d’être délivrés, à l’issue d’une réunion restreinte du Comité des établissements de crédit.Au total, 4 sésames ont été accordés pour l’instant à Wafacash (filiale d’Attijariwafa bank), M2T (filiale de la Banque Centrale Populaire), NAPS (filiale de M2M), Cash Plus, et un avis favorable a été décerné à Maymouna Services Financiers, filiale de Saraya Holding (dont le président et principal actionnaire est l’ex-PDG de l’ONA, Mouatassim Belghazi).

Industrie des paiements : croisade contre le cash

Au Maroc, l'industrie des paiements est arrivée à un point de basculement, passant du paiement en espèces à celui électronique et digital. Toutefois, du travail reste à faire pour modifier l'état d'esprit en faveur du cash, qui est encore largement dominant. Mais la volonté est bien présente, et l’on peut désormais parler d’un début de révolution. Pour Agni Mohanish, Directeur général Acceptance Mena-Visa International, qui modérait la 6e édition du Forum du paiement électronique en Afrique consacrée au Digital banking et à la Fintech, «l’objectif de l’ubérisation des services de paiement est de permettre au client de payer n’importe où et n’importe quand. Le but est d’arriver à terme à une économie “cashless”».

Écosystèmes IMME : La cellule d'animation attendue pour ce mois de mars

L’opérationnalisation des écosystèmes des industries mécaniques, métallurgiques et électromécaniques (IMME) accuse du retard. Motif : la cellule d'animation, qui doit accompagner les porteurs de projets à intégrer les différents écosystèmes, n’a pas encore vu le jour. Son installation ne sera effective qu’en ce mois de mars, avec un an de retard, déplore la profession. Résultat : les objectifs fixés lors de la création de ces écosystèmes ne seront pas atteints comme prévu en 2020.

100 milliards de dirhams accordés aux ménages en 2017

Les financements relatifs aux crédits immobiliers ont grimpé pour leur pat de 5% pour atteindre à fin 2017 les 8 milliards DH. C’est ce qui ressort en gros du bilan annuel établi par l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF). L’encours des crédits accordés aux ménages a également affiché une nette progression au titre de l’année 2017. Il ressort, selon les chiffres de l’APSF, à 100 milliards DH, en progression de 5% par rapport à l’année passée.

L’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière du mois de Janvier 2018 (Base 100 : 2010)

L’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a enregistré une hausse de 0,1% au cours du mois de janvier 2018 par rapport au mois de décembre 2017. Cette hausse est la résultante de la hausse des prix de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» de 0,8%, de la «Fabrication de textiles» de 0,5%, de la «Fabrication de meubles» de 1,4%, de la «Fabrication de produits métalliques, à l’exclusion des machines et des équipements» de 0,3% et de l’«Industrie du cuir et de la chaussure» de 0,6%;

Perspectives positives pour la campagne agricole

Les perspectives pour la campagne agricole 2017/2018 s’annoncent positives, si l’on en croit les dernières observations de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) indiquant que le bon comportement des activités primaires affiché en 2017 devrait se poursuivre cette année. Commentant les premiers signes de l’économie nationale captés début 2018 dont ceux du secteur agricole, la DEPF a indiqué que l’évolution du couvert végétal des parcours affiche actuellement un bon niveau. Quant aux exportations des agrumes, la DEPF a indiqué que celles-ci totalisent 329.000 tonnes, maintenant ainsi leur niveau de la campagne précédente.

L’activité industrielle a stagné en janvier selon BAM

Les résultats de l'enquête mensuelle de conjoncture du mois de janvier menée par Bank Al Maghrib indiquent une stagnation de la production et des ventes, ainsi qu'une baisse des commandes pour l'ensemble des branches d'activité. Selon BAM, la stagnation de la production est imputable à la baisse de la production dans les secteurs de l'électrique et électronique et ce malgré une hausse de la production alimentaire et textile accompagnée d'une stagnation de la production dans les secteurs de la chimie, de la parachimie et de la métallurgie.

Agriculture: des millions pour booster les petites exploitations

Les ministères de l'Agriculture, de l'Economie et de l'Intérieur ont pris une décision le 15 décembre, publiée le 22 février au Bulletin officiel, qui permettra d'attribuer des aides financières aux exploitations agricoles pour leur extension et leur modernisation, ainsi que la construction de nouvelles unités de valorisation. Ces "coups de pouce" se chiffrent en dizaine de millions de dirhams.

L'automobile booste les performances du crédit à la consommation

En 2017, à travers le crédit automobile, les ménages ont acquis près de 86.000 véhicules neufs (+7%), pour une valeur totale de plus de 13 milliards de dirhams (+6%). La part des sociétés de crédit à la consommation dans le financement automobile, exprimée par le nombre de dossiers financés rapporté aux ventes automobiles, a atteint 51% en 2017 au lieu de 49% un an plus tôt.

Industries manufacturières: Légère progression de l'IPP en janvier 2018

L'Indice des prix à la production (IPP) du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a enregistré une hausse de 0,1% au cours du mois de janvier 2018 par rapport au mois de décembre 2017, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP). Cette évolution résulte de la hausse des prix de la «Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques» de 0,8 %, de la «Fabrication de textiles» de 0,5 %, de la «Fabrication de meubles» de 1,4 %, de la «Fabrication de produits métalliques, à l’exclusion des machines et des équipements» de 0,3 % et de l’«Industrie du cuir et de la chaussure» de 0,6%, explique le HCP dans une note d'information relative à l'Indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière (IPPIEM) de janvier 2018.

200 projets en construction et plus de 49 milliards de dollars investis | Aujourd'hui le Maroc

Un large chantier de construction est ouvert au Maroc. Plus de 200 projets sont en cours d’exécution totalisant un investissement global de 49,8 milliards de dollars, soit l’équivalent de 459,78 milliards de dirhams. Une évaluation faite par BNC Network, qui vient de livrer un rapport sur les perspectives du marché de la construction au niveau national, et ce à la veille de la tenue de la deuxième édition du Salon The Big 5 Construct North Africa, prévu du 10 au 12 avril à Casablanca. Le premier constat fait par ce bureau d’information spécialisé dans le secteur de la construction à l’échelle internationale concerne la dynamique de ce secteur au Royaume.

Industrie : La production et les ventes stagnent

La stagnation continue de plomber aussi bien la production que les ventes du secteur. De ce fait, le taux d’utilisation des capacités (TUC) serait resté quasiment inchangé. C’est d’ailleurs ce qu’ont confié les chefs d’entreprises interrogés par Bank Al-Maghrib dans le cadre de son enquête mensuelle de conjoncture. Le sondage effectué au mois de janvier démontre que la stagnation de la production recouvre une hausse dans l’«agroalimentaire» et dans le «textile et cuir» conjugué à une baisse dans l’«électrique et électronique». La production dans les branches de la «chimie et parachimie» et la «mécanique et métallurgie» est restée quant à elle inchangée.

Al Omrane : 5,7 milliards de DH pour finaliser 24.000 logements et lancer 22.000 autres en 2018

Le Groupe Al Omrane mobilisera un investissement de 5,7 milliards de dirhams au titre de l'exercice 2018 pour achever 24.000 unités de logement et mettre en chantier 22.000 autres, a indiqué, jeudi à Rabat, le président du directoire du groupe, Badre Kanouni. Présentant le plan d’action 2018 d’Al Omrane qui a été validé mercredi par le Conseil de surveillance du groupe, MKanouni a précisé lors d’une conférence de presse qu’en 2018, les travaux de mise à niveaux profiteront à 110.000 familles dont les unités seront achevées et à 105.000 familles dont les unités seront mises en chantier.

BAM : Accélération du rythme de progression du crédit bancaire à fin janvier 2018

Le rythme de croissance annuelle du crédit bancaire s'est accéléré à 3,2% en janvier 2018, après 2,9% un mois auparavant, relève la Banque centrale dans ses dernières statistiques relatives au mois de janvier 2018. Les prêts à l'équipement ont, quant à eux, vu leur taux de croissance revenir de 11,4% à 10,2%, tandis que le rythme de progression des crédits à l'immobilier a ralenti à 3,3% après 4,2%, ajoute BAM. Par secteur institutionnel, la croissance des crédits au secteur privé a ralenti à 3,3% après 3,6%, tandis que le rythme d'accroissement des prêts aux entreprises non financières publiques s'est accéléré à 8% au lieu de 1,6%, relève la note, précisant que le taux de progression des concours alloués au secteur non financier est resté quasiment au même niveau atteint en décembre, soit 3,8%.

PSA : Résultats records en 2017 malgré les pertes d'Opel

PSA a publié jeudi des résultats annuels records grâce au succès de ses derniers modèles et à une perte moins lourde que prévu de l‘ancienne division européenne de General Motors, Opel/Vauxhall. Le constructeur automobile a réalisé l‘an dernier un chiffre d‘affaires de 65,21 milliards d‘euros (+20,7%) et a dégagé un bénéfice net, part du groupe, de 1,93 milliard (+11,5%).

Investissements en Bourse : pensez “Value” mais restez “agiles”

Le défi pour les investisseurs en Bourse ne réside plus seulement dans l’appréciation des fondamentaux des valeurs et l’analyse du contexte économique. Il leur est essentiel d’apprécier la dynamique des prix sur un marché, les facteurs clés la guidant, et le lien entre ces derniers et le contexte macro-économique. C'est dans ce contexte que les analystes de CDG Capital Research ont produit une note qui se penche sur ces contraintes. Concrètement, 5 stratégies d'investissement (Value, Quality, Volatility, Momentum et size) ont été comparées sur une période allant de septembre 2003 à décembre 2017.

Relations entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne : Quels potentiels pour le commerce et les investissements directs étrangers ?

L’analyse des relations commerciales entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne fait ressortir un volume des échanges croissants, reflétant ainsi une dynamisation continue des leurs relations commerciales. Une tendance similaire est observée au niveau des investissements directs étrangers, qui ne cessent de croître au cours des dernières années, traduisant la volonté du Maroc à devenir un acteur majeur dans le développement du continent africain. Ce Policy Brief présente dans un premier temps les tendances du commerce inter-régional du Maroc avec l’Afrique subsaharienne en mettant l’accent sur quelques indicateurs.

Les enjeux du marché du travail au Maroc

La théorie économique de l’emploi et du chômage a considérablement évolué grâce, entre autres, à la controverse sur la nature et les causes du chômage qui a commencé par la discussion de la pertinence de la notion du chômage volontaire avancée par la théorie néoclassique. A cet égard, on distingue deux principaux courants de pensée. D’un côté, la théorie keynésienne, tout en restant dans l’optique d’un modèle explicatif unifié, avance la notion de chômage involontaire résultant d’une faiblesse de la demande des biens et services adressée aux entreprises. De l’autre côté, l’école “ institutionnaliste” qui remet en question la pertinence même d’une représentation unifiée du marché du travail.

OCP Policy Center publie un livre sur les enjeux du marché du travail au Maroc

L’idée de cet ouvrage embrasse l’ambition d’OCP Policy Center, qui adopte pour mission de contribuer à approfondir les connaissances et à enrichir la réflexion autour de questions économiques et de relations internationales revêtant un enjeu majeur pour le développement économique et social du Maroc, et plus largement pour celui du continent Africain.La réflexion est centrée autour de cinq principaux axes : les dynamiques démographiques et les horizons d’emploi, les ajustements du marché du travail par rapport aux cycles économiques au Maroc, l’analyse de l’impact de la structure de l’économie sur la relation entre la croissance et l’emploi au Maroc, l’impact des rigidités structurelles sur l’apport en emploi de la croissance, et les traits individuels impactant la situation des jeunes sur le marché du travail.

«L’État ne peut pas assurer à lui seul le conseil agricole»

Nommé à la tête de l’Office national du conseil agricole en août 2017, Jaouad Bahaji revient dans cet entretien sur les réalisations et les chantiers en cours de l’organisme chargé du pilotage de l’écosystème du conseil agricole. Celui qui a fait ses preuves comme directeur de projets à l’USAID avant de rejoindre le ministère de l’agriculture en 2011 en tant que directeur central de l’enseignement, l’information et la recherche, dresse un panorama du secteur du conseil, liste les insuffisances et esquisse des axes d’amélioration.

La morosité s’installe sur le marché de l’électroménager

Le marché de l’électroménager a fait du surplace durant l’année 2017. D’après les chiffres du cabinet d’études de marché GFK, les ventes d’appareils (brun, blanc et petit) se sont appréciées d’à peine 0,3% par rapport à 2016 pour un chiffre d’affaires de 6,8 milliards de DH. Par famille de produit, le gros électroménager, qui représente la part la plus importante avec 53% du total (soit 3,6 milliards de DH), n’a progressé que de 0,2%. «Cette timide évolution s’explique par une saturation des ventes dans la catégorie de l’électroménager blanc.

Textile : impact mitigé de la hausse des droits de douane sur les produits turcs

Depuis le 8 janvier 2018, les importations de prêt-à-porter et de tissus d’ameublement fabriqués en Turquie sont assujettis à des droits de douane respectivement de 25% et 10% et ce, pour une durée d’un an. Plus de 45 jours après l’entrée en vigueur de cette mesure visant à protéger le textile made in Morocco, aucun impact n’est encore palpable sur le marché. Il existe encore beaucoup de stocks de marchandises turques (en soldes en ce moment) sur les rayons des magasins. « Il faut attendre plusieurs mois avant de ressentir l’impact réel de cette mesure. En tout cas, la mesure a été accueillie favorablement par les industriels du textile», déclare Mohamed Tazi, directeur général de l’Association marocaine de l’industrie du textile et de l’habillement (Amith).

Industrie et commerce : Décalage entre les indicateurs officiels et la perception des opérateurs

D’après la note de conjoncture du HCP de janvier, la valeur ajoutée hors agriculture a connu, au 4e trimestre 2017, une hausse estimée à 2,8%, tirée par le commerce et les services en premier lieu, et l’industrie dans une moindre mesure. L’industrie a contribué de 0,8 point à cette amélioration de la valeur ajoutée (contre 0,6 point en 2016). La croissance des activités non agricoles se poursuivrait au premier trimestre 2018, avec une progression de 3,2%. Toutefois, sur le terrain, les industriels et les présidents des fédérations sectorielles expliquent que plusieurs pans de l’industrie hibernent. Quelques opérateurs font de petites croissances quand d’autres résistent en faisant du surplace. Plusieurs patrons d’entreprises industrielles disent faire face à de sérieuses problématiques sectorielles, d’autres à des contraintes intrinsèques en plus.

Energies renouvelables : L’objectif de 42% sera dépassé en 2020

Mustapha Bakkoury, le chef de file de la Stratégie nationale de développement durable, affiche sa confiance dans la réalisation de l’objectif de 42% en 2020 de capacités renouvelables dans le mix énergétique national.Bakkoury a d’emblée assuré que l’objectif d’une capacité installée supérieure aux 6.000 MW escomptés en énergies renouvelables, provenant de sources éoliennes, solaires et hydrauliques, sera atteint, «voire même dépassé». Pour les projets en cours qui contribueront à augmenter considérablement la capacité de production électrique, Bakkoury évoque Noor Midelt (capacité de 800 MW) qui en est au stade d’évaluation des offres techniques.

Un secteur qui vaut 458 MMDH selon BNC

C’est un document qui offre une vue d’ensemble sur la totalité des investissements dans le BTP au Maroc, y compris les projets en stade de conception et d’appel d’offres. Dans son aperçu du marché, publié en février 2018, le magazine BNC (Business News Construction) for The big 5 Construct North Africa met la lumière sur la performance globale du marché marocain du BTP, en examinant les actifs des projets actuellement en cours de construction au Maroc.

Accord de pêche Maroc-UE: Des caprices juridiques en coulisses

La Cour de justice de l’UE ne tranche pas un litige national. Son intervention dans l’affaire de l’accord de pêche Maroc/UE s’arrête à l’arrêt du 27 février 2018. A présent, c’est à la juridiction nationale, à savoir la High Court of Justice britannique qu’il revient de résoudre l’affaire conformément à la décision de la Cour de justice de l’UE.

Accord de pêche Maroc-UE: Les vrais enjeux

L’accord, en vigueur depuis 2014 et qui expire en juillet prochain, a fait de cette clause une disposition substantielle et cruciale. Car, elle constitue un levier important de valorisation et donc d’industrialisation du secteur de pêche. D’où l’exigence de Rabat d’orienter, du moins une partie des volumes pêchés, vers l’industrie locale de transformation alors que Bruxelles considère cette obligation comme un simple transit du poisson qui peut être acheminé par voie terrestre vers l’Europe. Histoire donc de «comptabiliser» les volumes pêchés. Or, là-dessus, pas de chiffres précis. Les seules estimations de la pêche artisanale industrielle portent sur 83.000 tonnes d’une valeur de 80 millions d’euros, soit moins d’un euro le kilo.

Accord de pêche Maroc-UE: Ce qui a manqué au dossier

Actuellement, ce sont les intérêts des Européens qui sont en jeu. Mais ce qui est mauvais pour le Maroc, c’est que cette carte du jugement rendu par une Cour de justice européenne soit utilisée par les séparatistes du Polisario dans d’autres instances internationales comme l’Union africaine ou les Nations Unies. Même devant l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara dans sa mission de rapprocher les points de vue, ils essayeront de parler au nom de la légalité internationale et européenne.

Développement : Ces plans marocains qui s’exportent en Afrique

Les programmes de développement marocains font des émules à l’échelle continentale. C’est le cas notamment pour l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) qui intéresse de nombreux pays africains. Il faut dire que l’Adaptation de l’Agriculture Africaine a été érigée en priorité par la présidence marocaine pour la COP22.

Égypte: Les fruits des réformes économiques se font attendre

Alors que le président Abdel Fattah al-Sissi semble assuré d'être réélu dans un mois, l'Egypte fait toujours face à une grave crise économique dans laquelle le pays avait plongé après la révolte de 2011.Comme Shaima, nombre d'Egyptiens ont du mal à percevoir les effets positifs des réformes engagées par le président Sissi, qui avait fait de l'économie l'une de ses priorités lors de son élection en 2014.« Si l'amélioration de l'économie se mesure à la situation et la vie des citoyens, l'objectif du programme de réformes n'a pas été atteint », conclut Mme Mahdi.

Bank Al-Maghrib, un taux directeur à l’image de la conjoncture économique

D’un Conseil à l’autre, Bank Al-Maghrib maintient son taux directeur à 2,25% depuis le 22 mars 2016, à un plus bas qui dure depuis longtemps. De ce fait, les explications et justifications de son Gouverneur, M. Abdellatif Jouahri, restent les mêmes, à savoir que le taux d’inflation est inférieur à 1% et que si les perspectives de croissance économique du Maroc se sont améliorées, elles ne se concrétisent pas encore par quelques tensions inflationnistes, en particulier !

Compétitivité industrielle: A peine 1% des entreprises font de l’export

Les chaînes de valeur mondiales offrent de nouvelles opportunités pour l’internationalisation des PME qui peuvent en tirer des avantages potentiellement positifs. La fragmentation de la production donne aux PME une opportunité sans précédent de produire et d’exporter une partie de la chaîne de valeur (process ou inputs) en fonction de leurs avantages comparatifs. De son côté, la PME doit produire plus de valeur ajoutée et assurer le transfert d’expertise.

La crypto-monnaies déclenchera la prochaine crise financière

Un nombre croissant d’institutions financières expriment leur intérêt pour les crypto-monnaies, telles que le bitcoin et l’ethereum. Mais dans une situation qui change rapidement, elle pourraient devenir « systématiquement importantes » au point de poser un « risque systémique », a expliqué Garrick Hileman, un historien en économie de l’université de Cambridge, à Business Insider.

Pétrole: Le chef de l’Opep s’attend à un marché équilibré en 2018

Les pays producteurs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), associés à dix autres producteurs non membres du cartel dont la Russie, s’étaient mis d’accord fin 2016 pour limiter la production afin de contenir la chute des cours. L’accord prévoyait de baisser la production de 1,8 million de barils par jour (mbj) afin de réduire l’excédent d’offre sur le marché.

Les hausses de taux d’intérêt vont continuer vu l’économie florissante, promet la Fed

Le président de la Banque centrale américaine Jerome Powell a dressé un tableau très optimiste de l’économie des Etats-Unis, qui, selon lui, a accéléré depuis décembre, et confirmé mardi que la Fed allait poursuivre ses hausses de taux d’intérêt graduelles, peut-être même plus rapidement qu’anticipé. « Mon appréciation personnelle de l’orientation économique s’est renforcée depuis décembre », a déclaré lors de sa première intervention devant le Congrès, M. Powell, choisi par Donald Trump pour remplacer Janet Yellen à la tête de la puissante banque centrale.

L’indice des prix à la consommation (IPC) du mois de Janvier 2018

L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de janvier 2018, une hausse de 0,1% par rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la hausse de 0,5% de l’indice des produits non alimentaires et de la baisse de 0,5% de l’indice des produits alimentaires. Les baisses des produits alimentaires observées entre décembre 2017 et janvier 2018 concernent principalement les «légumes» avec 4,5%, les « fruits » avec 2,0%, les « viandes » avec 0,6% et les « poissons et fruits de mer » avec 0,3%. En revanche, les prix ont augmenté de 0,4% pour le «café, thé et cacao» et de 0,2% pour le « lait, fromage et œufs ». Pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement les prix des « Tabacs » avec 10,7%, des « carburants » avec 0,6% et des «services divers» avec 21,8%.

Enquête BAM: Stagnation de l’activité industrielle en janvier

L’activité industrielle aurait connu une stagnation au cours du mois de janvier avec un Taux d’Utilisation des Capacités (TUC) qui serait resté quasiment inchangé, estime Bank Al Maghrib (BAM). Les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de janvier menée par BAM indiquent une stagnation de la production et des ventes, ainsi qu’une baisse des commandes avec un carnet qui serait resté à un niveau inférieur à la normale.

Semences des céréales : Une année catastrophe dans la région de Casa-Settat ?

La filière des semences des céréales vit-elle une année catastrophe? Selon des consultants agronomes, le taux d’utilisation de semences sélectionnées est en dégradation dans la région de Casa-Settat. Pour la campagne en cours, le recours aux semences sélectionnées ne dépasserait pas les 20%. Même si, selon l’ancien chercheur à l’INRA, Abbès Tanji, ce taux demeure difficile à évaluer, car la densité des semis change selon les conditions climatiques de l’année.
Conjoncture du 26 Février au 02 Mars 2018

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