Conjoncture du 26 au 30 Mars 2018



Veille Maraacid


Le HCP expose son nouveau mode d’emploi Il va falloir faire avec

Tout simplement parce que 58,6% des actifs occupés âgés de 15 ans et plus n’ont aucun diplôme, 27,9% un diplôme de niveau moyen et 13,5% de niveau supérieur. D’un autre côté, 63,4% des actifs occupés âgés de 15 ans et plus disposant d’une formation académique estiment que le type de diplôme qu’ils détiennent est adéquat avec la nature du travail exercé. L’augmentation la part des actifs occupés âgés de 15 ans et plus bénéficiant d’un système de retraite est tributaire du niveau de diplôme, en passant de 8,3% pour les actifs n’ayant aucun diplôme, à 22,3% pour ceux ayant un diplôme de niveau moyen et à 71,6% pour les diplômés du niveau supérieur.

Balance des paiements: amélioration du déficit du compte courant à 38 MMDH en 2017

La balance des paiements a enregistré une amélioration du déficit du compte des transactions courantes par rapport au PIB de 4,2% en 2016 à 3,6% en 2017, soit un déficit de 38 milliards de dirhams (MMDH) contre 42,8 MMDH un an auparavant, a indiqué l'Office des changes. Cette évolution s'explique essentiellement par l'augmentation des soldes positifs au titre du revenu secondaire (+4,7 MMDH) et des échanges de services (+5,5 MMDH) qui ont été atténués, toutefois, par une hausse des déficits au titre du revenu primaire (-3 MMDH) et des transactions sur marchandises (-2,4 MMDH), a précisé l'Office des changes dans un communiqué sur les résultats des échanges extérieurs à fin décembre 2017.

Près d’1 jeune sur 3 ne travaille pas, ne va pas à l’école et ne suit aucune formation en (HCP)

Indicateur clé permettant d'appréhender le potentiel des jeunes sous valorisés et éligibles à des postes d'emploi, ce taux est de 13% parmi les hommes et de 46% chez les femmes, a précisé le HCP lors d'une rencontre mercredi à Rabat, consacrée aux principaux résultats relatifs aux nouvelles thématiques couvertes par l'enquête nationale sur l'emploi.S'agissant du milieu rural, le taux d'activité le plus élevé est enregistré dans la région de Casablanca-Settat avec un taux de 66,2%, dépassant la moyenne nationale relevée en milieu rural d'environ 12 points, a noté le HCP, ajoutant que le taux le plus bas revient à Drâa-Tafilalet (42,7%), plus bas que la moyenne de plus de 11 points.Par ailleurs, le HCP a fait ressortir une faible participation des femmes au marché du travail, indiquant qu'en 2017, leur taux d'activité n'a atteint que 22,4% (18,4% en milieu urbain et 29,6% en milieu rural) contre 71,6% parmi les hommes (67,6% en milieu urbain et 78,4% en milieu rural), soit 49,2 points de différence.

Fitch confirme la note souveraine du Maroc «BBB -» avec perspective stable

La note souveraine du Maroc est maintenue à BBB- avec perspectives stables"La notation du Maroc est soutenue par la poursuite de la stabilité macroéconomique, reflétant un historique de politiques économiques prudentes et un déficit des administrations publiques inférieur à la médiane de la catégorie «BBB». Et de poursuivre : "La dette extérieure nette diminuera à 13,5% du PIB en 2019 contre 16,6% en 2016, au-dessus de la médiane de la catégorie «BBB» de 8,3%, sur la base de nos prévisions."

OCP: 100 milliards de dirhams pour un nouveau plan d'investissement

Un “petit” chiffre pour se rafraîchir la mémoire et se rappeler l’ampleur des moyens mis en œuvre : 20 milliards de dollars en vingt ans. C’est ce que vont représenter, à terme, en espèces sonnantes et trébuchantes, les vastes programmes de développement du géant national et mastodonte mondial des phosphates. L’Office chérifien des phosphates (OCP) enchaîne les programmes de développement et les joint-ventures, avec pour objectif de produire davantage de produits à haute valeur ajoutée, notamment les fameux engrais phosphatés bien plus “bankables” que la roche, dont le premier exportateur mondial maîtrise depuis longtemps la production.

Le dirham flexible: pour en faire quoi?

La quasi-stabilité de la valeur du dirham depuis la mise en œuvre de la réforme reflète l’efficacité de la stratégie de communication et son impact sur les anticipations des acteurs économiques. L’élément vraiment nouveau aujourd’hui est que le risque de change est dorénavant supporté par les agents privés et non par la Banque centrale. Un coût supplémentaire pour les entreprises qui peut être réduit par la concurrence et l’ouverture aux opérations de couverture à d’autres opérateurs comme les compagnies d’assurance-crédit ou la Bourse des valeurs.

« Six régions sur douze abritent la quasi-totalité des chômeurs du Maroc », selon le HCP

La région de Casablanca-Settat vient en première position avec 25,1%, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (17,5%), l’Oriental (11,3%), Fès-Meknès (10,8%), Marrakech-Safi (9,4%) et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (8,7%), a précisé le HCP lors d’une rencontre mercredi à Rabat, consacrée aux principaux résultats relatifs aux nouvelles thématiques couvertes par l’enquête nationale sur l’emploi. Par ailleurs, l’enquête a fait ressortir que cinq régions du Royaume se caractérisent par le fait que leur contribution au volume du chômage est plus importante que leur poids démographique en termes de population en âge d’activité, notant qu’il s’agit des régions de l’Oriental avec un écart absolu de 4,3 points, suivie de Casablanca-Settat (4,2 points), de Rabat-Salé-Kénitra (3,8 points), de Guelmim-Oued Noun (0,7 point) et de Dakhla-Oued Eddahab (0,1 point).

Indicateur choc : Plus de 29% des jeunes « ne travaillent pas, ne sont pas à l’école et ne suivent aucune formation » en 2017, selon le HCP

Le taux des jeunes âgés de 15 à 24 ans qui ne travaillent pas, ne sont pas à l’école et ne suivent aucune formation (NEET) s’est élevé à 29,3% en 2017, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Indicateur clé permettant d’appréhender le potentiel des jeunes sous valorisés et éligibles à des postes d’emploi, ce taux est de 13% parmi les hommes et de 46% chez les femmes, a précisé le HCP lors d’une rencontre mercredi à Rabat, consacrée aux principaux résultats relatifs aux nouvelles thématiques couvertes par l’enquête nationale sur l’emploi.

Conjoncture – «Le coût» du gaz butane revient sur le devant de la scène… faut-il préparer l’opinion publique?

A l’occasion de la publication des résultats 2017 de la filiale marocaine du géant pétrolier français Total, les analystes financiers mettent en avant une appréciation de 15% du résultat net part du Groupe (RNPG) de Total Maroc à 1,03 milliard de dirhams (MMDH), pour une marge nette en retrait de 0,8 point à 10,4%. Cette évolution intègre un résultat financier, qui atténue son déficit à -18,8 millions de dirhams (MDH), contre -30,7 MDH en 2016, suite principalement à la baisse des charges d’intérêts, ont-ils expliqué.Au niveau de la dette, Total Maroc affiche une situation de désendettement, avec une dette nette négative de -293,6 MDH (contre une dette nette de 304,2 MDH en 2016), profitant principalement de l’amélioration de la trésorerie nette.

Le tourisme a fait preuve de vigueur au premier trimestre

L’activité touristique durant le premier trimestre 2018 se porte bien. D’après l’observatoire du tourisme, durant le mois de janvier 2018, les arrivées de touristes toutes nationalités confondues ont augmenté. Les marchés français et espagnol (qui représentent respectivement 30% et 21% du total des arrivées en janvier) ont bondi de 14 et 6%. Les nuitées des touristes français, indicateur le plus significatif, ont pour leur part augmenté de 23% contre 2% pour le marché espagnol. A Marrakech -où sont réalisés 34% du total des nuitées de janvier- et Agadir (28% des nuitées), elles ont évolué de respectivement 28% et 14%.

Adhésion du Maroc à la CEDEAO. Enjeux et inquiétudes

Un débat franc, sincère, parfois musclé mais avec un préalable prôné des deux côtés; cet échange vise à renforcer les relations historiques des deux pays et enlever un malentendu qui n'en est pas un. D'emblée, Brahim Fassi Fihri, président d'Amadeus, plante le décor. "Le Maroc n'est pas pressé pour cette adhésion, cela prendra le temps qu'il faut pour que ce soit fait avec nos amis au Sénégal et les autres pays". Et d'ajouter que "le Maroc est admiratif du modèle d'intégration au sein de la CEDEAO, il veut apprendre de ce modèle, en bénéficier et apporter de la valeur aux pays membres".

Principaux résultats relatifs aux nouvelles thématiques couvertes par l’enquête nationale sur l’emploi

Pour tenir compte des mutations d'ordre démographique, socio-économique et environnemental qui s'opèrent dans la société marocaine, des engagements de notre pays dans le cadre de la régionalisation avancée et de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durables, les enquêtes auprès des ménages conduites par le Haut-commissariat au Plan (HCP) se doivent de revoir, régulièrement, leurs approches méthodologiques, leurs bases de sondage et échantillons ainsi que leurs dimensions thématiques.

Inégalités : et si on augmentait l’impôt sur les hauts revenus !

Dans son rapport au titre de l’article IV sur l’économie marocaine, le FMI juge satisfaisantes les politiques macroéconomiques menées jusqu’ici. Mais pour que la croissance soit plus élevée et plus inclusive, il estime nécessaire pour le pays d’engager des réformes structurelles, touchant notamment à l’éducation et au marché du travail. Outre l’augmentation du taux marginal, l’institution suggère le relèvement des impôts indirects sur les produits de luxe et les biens de consommation à externalité négative avérée comme les tabacs et l’alcool.

Maroc-Chine : Le partenariat stratégique se concrétise

La 2ème édition du Forum d’amitié maroco-chinoise a clôturé mardi ses travaux à Agadir. Les deux parties se sont engagées à poursuivre le travail engagé en commun accord pour améliorer le partenariat entre les deux pays. Cette manifestation, initiée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a été organisée par le Conseil régional du Souss-Massa, en partenariat avec l’Association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger et l’Association d’amitié et d’échange maroco-chinoise.

Maroc : une enquête nationale sur l'emploi fait l'effet d'une douche froide pour le gouvernement

Le Maroc a perdu plus d’emplois qu’il n’en a créé entre 2016 et 2017, alors que l’accès au marché du travail reste encore un véritable parcours du combattant pour la population active en situation de chômage. Le HCP, l’institution marocaine en charge de la production statistique, de planification,et de prévision économique, n'hésite pas à pointer du doigt l’absence d’organisation et de protection, d’accès au système de retraites ou encore sur l'inquiétant taux de chômage des femmes.

Rapport d'activité 2017 de l'Administration des Douanes et Impoôts Indirects (ADII)

Misant sur le numérique, l’ADII s’est engagée depuis plusieurs années dans une démarche de dématérialisation des procédures douanières profitable à tous - opérateurs économiques et Administration - dans la perspective du passage au « zéro papier » à l’horizon 2018.Les premiers jalons ont été posés en 2013 (Obtention de la mainlevée à domicile via le système BADR) et 2015 (Abandon du papier pré-imprimé et adoption du format papier A4 pour l’édition de la déclaration en douane via BADR - Possibilité de paiement électronique des créances douanières par carte bancaire). En 2017, la Douane poursuit sur sa lancée et franchit de nouvelles étapes vers une dématérialisation totale du processus de dédouanement.

France: Si le déficit public baisse, la dette gonfle

Voilà une bonne nouvelle pour le gouvernement français. En ramenant son déficit public à 2,6% du produit intérieur brut (PIB), la France (l’un des principaux partenaires commerciaux du Maroc) est revenue, en 2017, dans les clous budgétaires européens. Et ce, à la faveur d'une croissance plus forte qu'anticipée (2% l'an dernier). En effet, selon les indicateurs de l’Insee (l’Institut national de la statistique et des études économiques) publiés le 26 mars, le déficit public s’est établi l’année dernière à 59,3 milliards d’euros, soit 2,6% du PIB après 3,4% en 2016. «Nous avons tenu nos engagements.

Bkam: Enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie - Février 2018

Les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture du mois de février indiquent une stagnation, d’un mois à l’autre, de la production et des ventes. Les commandes auraient connu une hausse mais avec un carnet de commandes qui serait resté à un niveau inférieur à la normale. Dans ces conditions, le Taux d’Utilisation des Capacités (TUC) se serait établi à 60%. La stagnation de la production recouvre une hausse dans le « textile et cuir » et l’ « électrique et électronique », une baisse dans l’ « agroalimentaire » et « la mécanique et métallurgie » et une stagnation dans la « chimie et parachimie ».

Les importateurs de cahiers tunisiens dans le viseur du ministère du Commerce

Le secrétariat d'Etat au Commerce extérieur (SECCE) annonce ce lundi une audition publique le 30 avril 2018 à son siège, dans le cadre de l'enquête antidumping ouverte en mai 2017 sur les importations de cahiers en provenance de Tunisie. Les fabricants de papiers marocains finiront-ils par obtenir gain de cause ? Dans un communiqué publié ce lundi, le secrétariat d'Etat au commerce extérieur (SECCE) annonce la tenue d'une audition publique, le 30 avril, dans le cadre d'une enquête antidumping ouverte en mai 2017 par le département de Rokaya Derham.

Emplois industriels: la guerre des chiffres est déclarée

Le ministre de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, a annoncé jeudi que quelque 288.126 emplois industriels avaient été créés depuis 2014, dépassant les prévisions du Plan d'accélération industrielle 2014-2020. Un bilan contredit par les études du Haut-commissariat au plan et de Bank Al-Maghrib. "Je défie quiconque veut contester nos chiffres", lançait Moulay Hafid Elalamy, le 22 mars. Selon le ministre de l'Industrie, son département a contribué à la création 52.376 nouveaux postes en 2015, 76.227 en 2016, puis 89.884 en 2017. S'il se maintient à ce niveau, le total atteindra 557.778 en 2020, soit plus que l'objectif initial de 500.000. Il a assuré dans la foulée que 447.896 étaient d'ores et déjà "engagés".

2017, une année «riche» pour la Douane

2017 fut une année très riche en réalisation pour la Douane qui a connu la nomination d’un nouveau directeur général en la personne de Nabyl Lakhdar en remplaçant de Zohair Chorfi, nommé au poste de Secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances. 2017 a également été marquée par le lancement de la nouvelle stratégie de l’ADII couvrant la période 2017-2021 dont l’ambition est de rehausser davantage le niveau de ses prestations.

Les mesures fortes préconisées par les promoteurs pour relancer l’immobilier

Le secteur immobilier traverse une mauvaise passe depuis quelques années. Un délai de vacance plus allongé, un stock de produits finis toujours difficile à écouler, des mises en chantier moins significatives qu’avant. Depuis 2011, celles-ci sont en chute de 65% par rapport à 2016, à 166 200 unités. Le nombre d’unités produites a également fondu de 51% pour atteindre 135 600 en 2016. Toutefois, un léger infléchissement a été constaté en 2017, si l’on tient compte de ces deux indicateurs. Par rapport à 2016, le premier a progressé de 19%, à plus de 270 000 logements et le second de 2%, à un peu plus de 294 000 unités. Ce frémissement ne concerne pas tous les segments du marché ; il est circonscrit aux logements économiques et sociaux, notamment.

Le tourisme a fait preuve de vigueur au premier trimestre

L’activité touristique durant le premier trimestre 2018 se porte bien. D’après l’observatoire du tourisme, durant le mois de janvier 2018, les arrivées de touristes toutes nationalités confondues ont augmenté. Les marchés français et espagnol (qui représentent respectivement 30% et 21% du total des arrivées en janvier) ont bondi de 14 et 6%. Les nuitées des touristes français, indicateur le plus significatif, ont pour leur part augmenté de 23% contre 2% pour le marché espagnol. A Marrakech -où sont réalisés 34% du total des nuitées de janvier- et Agadir (28% des nuitées), elles ont évolué de respectivement 28% et 14%.

Londres consacre 3 milliards de livres pour les entreprises britanniques désirant exporter vers le Maroc

Une enveloppe budgétaire de trois milliards de livres sterling a été allouée par les autorités britanniques pour soutenir les entreprises désirant exporter leurs produits ou s’installer au Maroc.Selon l’envoyé de la PM britannique pour le commerce avec le Maroc Andrew Murrison, qui participait au forum maroco-britannique, la décision des autorités britanniques de consacrer trois milliards de livres sterling pour le développement du commerce avec le Royaume n’est pas fortuite.A titre d’exemple, le diplomate britannique a cité le cas de l’Egypte qui ne bénéficie que de 750 millions de livres sterling contre 3 milliards alloués pour encourager les exportations britanniques vers le Maroc.

Paiement mobile: La solution nationale bientôt opérationnelle

La solution nationale pour le paiement mobile (ou m-paiement) se dessine un peu plus. «Il ne s’agit pas de lenteur ou de retard, car dans toutes les solutions où il y a des projets de place, avec plusieurs intervenants, un lissage au niveau du planning se produit» indique nos sources. L’idée est de mettre en place une solution nationale de paiement mobile «largement diffusée et à bas coût».

La confiance s’installe parmi les chefs d’entreprise

Les résultats de l’enquête font également ressortir que 70% des chefs d’entreprise pensent que la production énergétique connaîtrait une hausse au premier trimestre de l’année en cours. Précisons que pour 94% des chefs d’entreprise du secteur énergétique et 89% des patrons du secteur environnemental, l’emploi devrait connaître une stabilité. Bien qu’un peu moins optimistes, les anticipations des chefs d’entreprise opérant dans le secteur de la construction au 1er trimestre 2018 s’orientent plus vers une stabilité.

Bank Al-Maghrib : L’économie marocaine sous la loupe de Jouahri

En 2017, l’inflation a connu une décélération et la croissance se serait accélérée à 4% en 2017, ainsi que l’investissement. La dynamique de la consommation des ménages s’est poursuivie et le marché du travail, tiré par les activités agricoles, a connu une relative amélioration…C’est en gros, ce qui ressort de la conférence de presse, tenue à Rabat, par Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib (BAM), à l'issue de la première réunion trimestrielle du Conseil d’administration de la banque centrale au titre de l’année 2018.

Pétrole : Les prix en légère hausse

le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 69,09 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour la même échéance prenait 24 cents à 64,54 dollars. Le président américain, Donald Trump, a nommé jeudi le néo-conservateur John Bolton, analyste de Fox News, au poste très influent de conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche. Sa nomination intervient à l'approche d'une échéance cruciale sur l'avenir de l'accord sur le nucléaire iranien, dont cet ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU est un grand pourfendeur.

Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECA): Des éléments pour une meilleure négociation

Les ministres africains du Commerce avaient décidé, en juin 2017, de libéraliser dans un premier temps 90% des lignes tarifaires avec une marge de négociation sur les 10% restants pour les produits sensibles à exclure. En supprimant les tarifs douaniers, il est attendu de cette zone de libre-échange une augmentation du commerce intra-africain de 52%. La réduction des barrières non tarifaires pourrait le doubler. D’un autre côté, il est attendu aussi une baisse de 4 milliards de dollars de recettes douanières, mais qui pourraient être compensées par une diminution des prix à la consommation.

Quel impact pour l’économie algérienne ?

Lors d’une session extraordinaire de l’Union africaine, 44 pays membres ont signé, le 21 mars 2018 à Kigali, capitale du Rwanda, un accord instaurant une zone de libre-échange continentale (ZLEC). Mais il faut dire que cette mise en avant de ces cinq pays n’a été rendue possible que par le refus d’adhésion de la plus grande puissance économique africaine qu’est le Nigeria et la présence bien timide du plus vaste pays du continent africain qu’est l’Algérie. La zone de libre-échange continentale à laquelle l’Union africaine vient donner officiellement naissance est, évidemment, une tâche de longue haleine, un immense chantier qui requiert beaucoup de temps et une volonté déterminée des pays membres, et, notamment, celle des plus influents d’entre eux.

Bank Al-Maghrib table sur une évolution stable de l’économie

L’inflation devrait atteindre 1,8% en 2018 et revenir à 1,5% en 2019 contre 0,7% en 2017. Le taux de croissance devrait, quant à lui, se situer à 4% en 2017 et 3,3% en 2018, avec une légère accélération à 3,5% en 2019. Le taux directeur est maintenu à 2,25%. «La mise en œuvre de la réforme du régime de change, entamée le 15 janvier dernier, a suscité une réaction positive des marchés et a bénéficié d’un accueil favorable de la part des institutions concernées, aussi bien nationales qu’internationales», s’est félicité Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib. Malgré tout, il a refusé de se prononcer sur l’éventualité d’un nouvel élargissement de la bande de fluctuation du dirham, au cours de l’année 2018.

L’industrie crée-t-elle des emplois? Elalamy-HCP: Deux façons de compter

Entrant dans la polémique sur l’emploi dans l’industrie, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, a présenté des statistiques, «certifiées» cette fois-ci, et basées sur les chiffres de la CNSS et de la Direction générale des Impôts (DGI). «Je défie quiconque de contredire ces chiffres. C’est normal de faire des sondages, mais ces derniers sont approximatifs». En fait Elalamy compte les emplois formels et le HCP compte tout. C’est en ces termes que My Hafid Elalamy a défendu les indicateurs sur les créations d’emplois industriels.

BAM : Stagnation de l’activité industrielle en février

L’activité industrielle aurait connu une stagnation au cours du mois de février avec un Taux d’Utilisation des Capacités (TUC) qui se serait établi à 60%, estime Bank Al Maghrib (BAM). En effet, les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de février menée par BAM indiquent une stagnation aussi bien de la production que des ventes, ainsi qu’une hausse des commandes, mais avec un carnet qui serait resté à un niveau inférieur à la normale.

Tribune : Contribution à la refondation du modèle de développement du Maroc

Comme l’a rappelé Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son discours d’ouverture de la session parlementaire en octobre 2017, il est temps pour le Maroc de reconsidérer son modèle de développement pour le mettre en phase avec l’évolution que connaît le pays, vu que ce modèle s’avère aujourd’hui inapte à satisfaire les demandes pressantes et les besoins croissants des citoyens, à réduire les disparités sociales et régionales, et à réaliser la justice sociale.

L’indice des prix à la consommation (IPC) du mois de Février 2018

L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de février 2018, une baisse de 0,5% par rapport au mois précédent. Cette diminution est le résultat de la baisse de 1,2% de l’indice des produits alimentaires et de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires. Les baisses des produits alimentaires observées entre janvier et février 2018 concernent principalement les «légumes» avec 8,6%, les « eaux minérales et boissons rafraichissantes » avec 1,0% et les « viandes » avec 0,7%. En revanche, les prix ont augmenté de 2,2% pour les « poissons et fruits de mer » et de 0,8% pour les « fruits ».

Le Maroc, première destination d’investissement d’Afrique en 2017 - H24info

Le doing business est "unique" au Maroc, a déclaré à la MAP, le directeur général du Quantum Global Research Lab, Mthuli Ncube qui a présenté l'AII, lundi à Abidjan, en marge du 6ème Africa CEO Forum qui se tient les 26 et 27 mars dans la métropole économique ivoirienne."Ce qui a propulsé le Maroc à la première position de l’AII c’est surtout l’envergure de son économie, son climat d’affaires très favorable et la gestion des risques macroéconomiques qu’il a fait sienne", a-t-il précisé.

4% de croissance enregistrés en 2017 (BAM)

La croissance marocaine a été boostée par une bonne année agricole. La valeur ajoutée agricole a ainsi enregistré un rebond de 14,8%. Cette hausse a permis au Royaume de réaliser une croissance de 4% en 2017, en nette hausse par rapport à l’année 2016 (1,2%). Cette accélération est aussi le fruit d’une légère amélioration (+2,7%) de la valeur ajoutée non agricole, consolidée par la demande intérieure et la progression des exportations nettes.

Emploi dans l’industrie: Lahlimi compte répondre à Elalamy

Le Haut commissariat au plan n’a visiblement pas l’intention de laisser le département de l’Industrie mettre en doute ses indicateurs. La guerre des chiffres se poursuit. La guerre des chiffres s’intensifie, affirme Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 26 mars. En effet, Ahmed Lahlimi n’a pas tardé à réagir à la dernière sortie du ministre Moulay Hafid Elalamy, au sujet des chiffres de l’emploi dans l’industrie.

288.126 emplois industriels créés au Maroc entre 2014 et 2017 | Telquel.ma

L'industrie a créé 288.126 emplois entre 2014 et 2017, a déclaré ce jeudi Moulay Hafid Elalamy à Rabat. L'annonce a été faite ce jeudi à Rabat par Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, qui a évoqué une hausse de 17% de la valeur ajoutée industrielle lors de la même période alors que les exportations ont connu une augmentation annuelle de 10,3%.Quant aux exportations industrielles, elles se sont établies en 2017 à plus de 149,4 milliards de dirhams, avec une progression annuelle moyenne de 10,3% par an, depuis 2014, a révélé Moulay Hafid Elalamy.

Croissance: la valeur ajoutée non agricole double entre 2015 et 2019

Bank Al Maghrib annonce une croissance de 4% en 2017. Elle devrait revenir à 3,3% en 2018 puis s'accélérer à 3,5% en 2019 selon ses prévisions. La valeur ajoutée non agricole poursuivra son amélioration à un rythme modéré et passera de 1,8% en 2015 à 3,6% en 2019. Au fil des années, l'évolution de la croissance nationale profite de plus en plus de la contribution de la valeur ajoutée des activités non agricoles. Elle a affiché une croissance de 2,7% en 2017 et devrait continuer à s'améliorer à un rythme de 3,2% en 2018 et de 3,6% en 2019.
Conjoncture du 26 au 30 Mars 2018

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