Conjoncture du 27 au 31 Janvier 2020



Veille Maraacid


L’industrie automobile marocaine a réussi à s’ériger progressivement en secteur d’activité phare au sein du paysage économique nationale. La stratégie dédiée à cette branche s’est avérée opportune pour asseoir les jalons d’une industrie automobile performante et compétitive, suffisamment intégrée dans les chaines de valeur mondiales. Pour preuve, ce secteur est devenu le premier secteur exportateur, représentant, en 2018, 26% des exportations nationales et jouit d’un positionnement de choix en matière de contribution à l’emploi industriel avec 27% du total.

Céréales: La facture à l’import risque d’être salée

Beaucoup d’incertitudes pèsent sur le marché mondial des céréales. Après la remontée observée vers la mi-janvier, les cours des céréales se sont quelque peu repliés vers la fin du mois. En cause, les craintes de ralentissement de l'économie mondiale suite à la propagation du coronavirus. Mardi 28 janvier, le marché, notamment du blé tendre, a clôturé en baisse aux Etats-Unis, comme en Europe. Les cours sur Euronext ont perdu 1,25% sur l’échéance mars 2020.

ALE Maroc/Turquie: Les textiliens noyés jusqu'au cou

Pas moins de 60% des volumes écoulés par les enseignes étrangères sur le marché doivent être fabriqués localement. Encourager l’installation d’au moins cinq grands opérateurs turcs dans l’amont textile au Maroc, et instaurer un droit de douane commun de 30% sur les importations textiles de façon permanente. Telles sont les propositions des textiliens dans le cadre de la renégociation de l’ALE Maroc-Turquie. L’annonce a été faite par Mohammed Boubouh, président de l'Association marocaine des industries du textile et de l'habillement (AMITH), le mercredi 29 janvier, lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’association. Le nouveau président a évoqué la situation du secteur et plus précisément le dossier de la concurrence turque.

Un véritable Plan Marshall pour la TPME

Il aura fallu exactement 3 mois et 16 jours après le discours royal du 11 octobre 2019, prononcé à l’occasion de la rentrée parlementaire pour que le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun, le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, et le président du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), Othman Benjelloun, rendent leur copie afférente au Programme intégré d’appui et de financement des entreprises au Roi. Le discours du Souverain du 11 octobre a enclenché une véritable mobilisation générale au sein des acteurs du secteur bancaire afin d’imaginer des mécanismes dédiés aux populations et aux catégories d’entreprises qui ont le plus besoin de financement et d’accompagnement, notamment les jeunes diplômés, les TPE, les autoentrepreneurs, les ruraux, etc. Ces populations étaient jusque-là quasi exclues du système financier classique.

Economie marocaine : Les secteurs qui ont marché en 2019

Le secteur des énergies renouvelables a également fait preuve de dynamisme. De nouveaux projets, tels que la construction de la centrale solaire hybride de Noor Midelt, d’une capacité de 800 MW, et celle du parc éolien de Boudjour, d’une capacité de 850 MW – tous deux commandés en 2019 – ont contribué à l’essor du secteur. Ces projets s’inscrivent dans le droit fil de la Stratégie Energétique Nationale, lancée en 2009, qui vise à porter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique à 52% d’ici 2030, l’un des objectifs les plus ambitieux de la région MENA en la matière.

Contrats de capitalisation : un outil d’épargne très rémunérateur

Assurer son avenir et celui de ses proches préoccupe de plus en plus de Marocains. Ils sont d’ailleurs nombreux à souscrire aux produits d’épargne, surtout ceux découlant de l’assurance vie et capitalisation. Les derniers chiffres publiés cette semaine par l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) appuient cette tendance. La répartition des émissions d’assurances à fin septembre 2019 montre que la branche vie et capitalisation préserve une place prépondérante, soit 42,3% du total des émissions qui ont franchi la barre des 10milliards de DH et se sont appréciées de 9,9%. Cette forte croissance est impulsée par les produits d’épargne qui ont réalisé une progression à deux chiffres de 11,9%.

Groupe Banque mondiale : L’institution plus que jamais aux cotés du Maroc

Le Groupe de la Banque mondiale affirme encore une fois son soutien au développement de l’économie marocaine. L’IFC (Internationale Finance Corporation), membre du Groupe Banque mondiale, vient d’octroyer un prêt accompagné d’une assistance technique à la région Casablanca-Settat (la Région) pour la mise au point de projets d’infrastructures régionales. Ce financement représente aussi le premier investissement de l’IFC dans un projet d’infrastructure porté par une région au Moyen- Orient et en Afrique .

La BAD s’attend à un rebond de la croissance au Maroc en 2020 et 2021

«Les perspectives économiques à moyen terme au Maroc restent favorables et la croissance du PIB réel devrait rebondir à 3,7 % en 2020 et à 3,9 % à partir de 2021», indique la BAD dans son rapport annuel sur «les perspectives économiques en Afrique», présenté jeudi au siège de la Banque à Abidjan. Par ailleurs, la Banque indique que depuis 2013, l'élan de diversification des exportations dans les chaines de valeur des métiers mondiaux s'est consolidé (+13 % pour l'automobile, 8,2 % pour l'agroalimentaire, +10,1 % pour l'aéronautique et +6 % pour l'électronique).

Fonds de soutien à l’entreprenariat : Le Fond Hassan II met 2 milliards de DH supplémentaires sur la table

Dans une allocution prononcée au Palais Royal de Rabat devant le Roi Mohammed VI, Dounia Tâarji a relevé qu'en complément du fonds public/privé de soutien à l'entrepreneuriat de 6 milliards de dirhams, financé conjointement par les banques et par l'Etat, et qui a fait l'objet des accords signés devant le Roi, le Fonds Hassan II apporte un complément de 2 milliards de Dh qui sera réservé au soutien des projets d'entrepreneuriat dans le monde rural, représentant ainsi le quart des financements de ce programme intégré.

BTP : Reprise, pas reprise ?

Le secteur du BTP est, depuis déjà quelques années, confiné en bas de cycle. Si l’exercice 2019 a été perçu comme une bonne année, les nuages continueront-ils cependant à se dissiper en 2020? Ce secteur se dirigera-t-il vers un raffermissement après plusieurs années moribondes ? C’est en tout cas ce que prévoit la Direction des études et des prévisions financières, relevant du ministère des Finances, qui, dans sa dernière note de conjoncture, parle d’«évolution positive de l’activité du BTP au terme de l’année 2019», dans le sillage du redressement des écoulements de ciment, principal baromètre du secteur du BTP.

BAD-Tunisie: croissance économique de 2,1 % en 2020 et 2,5 % en 2021

La croissance économique en Tunisie devrait atteindre 2,1 % en 2020 et 2,5 % en 2021. C’est ce qu’a démontré la BAD dans son récent rapport sur « Les perspectives économiques en Afrique 2020« . La BAD a dévoilé que la persistance des inégalités constitue une entrave à l’investissement et à la croissance en Tunisie. « Il est nécessaire d’accélérer les réformes structurelles entreprises depuis 2011. Ainsi que d’introduire des mesures spécifiques pour réduire ces inégalités et rendre la croissance plus inclusive », lit-on dans le rapport.

«En dépit des fluctuations qui caractérisent leur trajectoire par moments, les taux d’intérêt vont baisser»

D’une année à l’autre, la trajectoire empruntée par la courbe des taux est au centre des préoccupations des institutionnels et décideurs. La question fatidique revient à chaque début d’année : «Où va-t-on placer notre argent»? Dans le marché actions/obligataire ? Quel marché offre les meilleurs potentiels de croissance sur l’année, avec une maîtrise limitée des risques ? Sur ces 20 dernières années, la tendance des taux a été résolument baissière. Une stratégie tablant sur une baisse continue des taux d’intérêt aurait constitué un pari (perpétuellement) gagnant vu la tendance baissière qui a caractérisé la courbe durant toute la période. Et ce, malgré les quelques fluctuations passagères exclusivement liées à certains facteurs techniques.

Crédits bancaires : les niveaux de taux vont globalement se maintenir en 2020 !

Le taux moyen pondéré global devrait stagner, sinon afficher une toute légère hausse, dans la fourchette de 5,1 à 5,3%. Les taux appliqués à l’immobilier ont vraisemblablement consommé leur potentiel de baisse. Les taux du crédit à la consommation pourraient se détendre davantage en raison de la concurrence banques-sociétés spécialisées. Pas de changement notable des niveaux de taux bancaires cette année ! D’après un sondage sommaire de quelques dirigeants de banques et de sociétés de financement, les taux des crédits bancaires actuels vont, en principe, se maintenir pour 2020. Pour eux, le taux moyen pondéré global devra stagner, sinon afficher une toute légère hausse, dans la fourchette de 5,1 à 5,3%.

Pourquoi les taux d’intérêt continuent à baisser ?

La courbe des taux d’intérêt au Maroc emprunte une trajectoire baissière depuis plusieurs années. Une évolution dont l’impact est direct sur la consommation, l’investissement, et dans une moindre mesure sur le taux de change et le commerce extérieur. Si certains facteurs expliquant cette baisse sont connus, le lien de causalité d’autres (facteurs) est moins évident à ressortir. C’est dans ce contexte que les analystes de la société de gestion Marogest ont élaboré une étude à travers laquelle ils ont détecté puis analysé, sur une période de plus de 20 ans, les principales variables qui ont participé à cette tendance durablement baissière. Un exercice primordial de compréhension pour les investisseurs et les décideurs, afin d’appréhender sereinement le comportement futur des taux.

IFC : 100 millions de dollars à la Région Casablanca-Settat

Un accord destiné au financement des projets d’infrastructures régionales à fort impact, pour un montant de 100 millions de dollars US a été signé, à Casablanca, entre la Société financière internationale (IFC), membre du groupe Banque Mondiale et la Région Casablanca-Settat.Cet accord devra permettre de financer la contribution de la région de Casablanca-Settat dans la construction des deux nouvelles lignes de tramway T3 et T4 à Casablanca et la réalisation d’environ 2020 kilomètres de pistes et routes dans les communes rurales de la région.Il a, dans ce sens, ajouté que la Région Casablanca-Settat ouvre ainsi la voie aux autres régions et collectivités locales pour diversifier leurs sources de financement, accompagnant ainsi la dynamique de régionalisation avancée du Royaume.

Elevage : Des actions pour faire face à la faiblesse des précipitations

La direction régionale de l’Agriculture de l’Oriental mène plusieurs actions en faveur du secteur de l’élevage, dans un contexte marqué par la succession des années enregistrant peu de précipitations. Ces efforts s’inscrivent notamment dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réduction des effets du retard des pluies au niveau de la région, avec pour but de soutenir le secteur de l’élevage compte tenu de son importance sur les plans social et économique.. A cet effet, la direction régionale de l’Agriculture a procédé, au titre de la campagne agricole 2019-2020, à la mise en œuvre du programme régional de distribution de 146.000 q d’orge subventionnée.

CAD : 1ère mission sectorielle sur les mines et les industries extractives

Le Club Afrique Développement du groupe «Attijariwafa bank» a lancé, le 22 janvier 2020, à Nouakchott, sa première mission sectorielle autour des «Mines et industries extractives: nouvelles opportunités d’investissement».Cette mission a offert l’occasion de débattre des opportunités d’investissement qu’offre le secteur des mines et des industries extractives pour les entreprises en Mauritanie.Le développement des industries extractives dans les secteurs des mines et des hydrocarbures va induire une nouvelle dynamique d’investissements, multisectorielle et d’affaires conséquentes, directement à travers les écosystèmes qui seront gérés, et indirectement dans d’autres secteurs tels les infrastructures, les transports, les services et l’immobilier, mais aussi dans des secteurs sociaux tels que l’éducation et la santé.

Perspectives économiques en Afrique : Former la main-d’œuvre africaine de demain

Les perspectives économiques en Afrique continuent de s’améliorer. Le taux de croissance du produit intérieur brut réel, estimé à 3,4 % pour 2019, devrait s’accélérer pour atteindre 3,9 % en 2020 et 4,1 % en 2021. Six des dix économies les plus dynamiques du monde sont en tête : le Rwanda, l’Éthiopie, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Tanzanie et le Bénin. Les facteurs fondamentaux de la croissance s’améliorent également avec une transition progressive de la consommation privée aux investissements et aux exportations. Pour la première fois en dix ans les investissements ont représenté plus de la moitié de la croissance du continent, la consommation privée représentant moins d’un tiers.

Vers de nouveaux gisements de croissance pour l’industrie automobile nationale (Maroc)

L’industrie automobile marocaine recèle un réel potentiel de développement économique et technologique qui pourrait entraîner dans son sillage l’essor d’autres secteurs industriels, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Par effet de retour, l’envolée du secteur contribuerait à l’impulsion du rythme de la croissance économique et sa consolidation, a soutenu ce département relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration.

Perspectives économiques de l’Afrique en 2020: les emplois de demain vus par la BAD

Cette année, le thème central du rapport, publication phare de la banque, porte sur la formation de la main d’œuvre africaine de demain. Une question centrale pour une population de 1,2 milliard d’habitants devant doubler pour atteindre 2,5 milliards en 2050. Rien d’alarmant cependant, le continent dispose des moyens de relever les défis. Cela d’autant que, comme l’a eu à le rappeler Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement, «les perspectives sont bonnes avec un PIB réel de l’Afrique qui s’est accru de 3,4% en 2019, et augmentera de 3,9% en 2020 et 4,1% en 2021».

Le secteur bancaire engagé envers les jeunes porteurs de projets et des PME

Le président du Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM), Othman Benjelloun a souligné, lundi à Rabat, l’engagement du secteur bancaire à demeurer “mobilisé” pour la réussite et la pérennisation d’un dispositif “spécial, rénové et harmonisé” d’appui et de financement des jeunes porteurs de projets et des PME, conformément aux orientations et directives contenues dans le discours fondateur prononcé par SM le Roi Mohammed VI le 11 octobre dernier devant les membres des deux Chambres du Parlement.

Fiscalité agricole : Ce qu’il en est réellement

La Loi de Finances 2020 a introduit plusieurs réformes, dont celles relatives aux nouvelles dispositions fiscales concernant le secteur agricole. Dorénavant, les exploitants qui réalisent un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 5 MDH devront s'acquitter d'un impôt au taux de 20%. «Il s'agit d'un programme datant de plusieurs années, ayant pour but d'imposer progressivement le secteur agricole. Ainsi, la fiscalisation dudit secteur s'est faite de manière graduelle depuis environ 4 années», nous explique Issam El Maguiri, président de l'Ordre des experts comptables.

Fonds de réserve: Une manne sous pression

Avec un portefeuille de 92,2 milliards de DH (valeur marché), la Caisse marocaine des retraites (CMR) figure parmi les principaux investisseurs institutionnels. Dominée par les titres de créances, la structure du portefeuille connaîtra des changements. La Caisse compte investir dans le non coté, l’infrastructure et augmenter ses placements dans l’immobilier. Un choix qui fait suite à l’étude réalisée l’année dernière et dont les résultats ont été validés par le conseil d’administration. «L’entrée en vigueur de la réforme paramétrique du régime des pensions civiles et la baisse structurelle des rendements obligataires ont motivé le lancement d’une deuxième étude sur la stratégie d’investissement après celle réalisée en 2007», soutient le management de la CMR.

La CMR élargit son périmètre d’investissement

En décembre 2019, il a été procédé à l’amendement de l’arrêté du ministre des Finances, ce qui nous a permis d’élargir l’univers d’investissement à travers l’intégration des sukuks et des OPCI, et de nous procurer une diversification supplémentaire de nos placements. Aussi, nous pensons que la CMR, en tant qu’institutionnel, a un rôle à jouer dans le développement du marché financier à condition de trouver des instruments répondant à ses objectifs de placement en termes de rendement, de sécurité et de liquidité. Les sukuks font désormais partie de la classe de la dette privée pour laquelle nous pouvons allouer, à côté d’autres titres de créances non émis par l’Etat, jusqu’à 15% du portefeuille global.

La Bourse de Casablanca finit sur une note négative

A la cloche finale, le Masi, indice global composé de toutes les valeurs de type action, a perdu 0,16% à 12.577,50 points, et le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, a lâché 0,14% à 10.266,43 points. Les plus fortes hausses ont été réalisées par Réalisation Mécaniques (+5,76% à 202 DH), BMCE Bank (+3,60% à 200 DH), HPS (+2,45% à 4.098 DH), S.M Monétique (+2,40% à 213 DH) et Lesieur Cristal (+1,67% à 183 DH). Les plus fortes baisses ont été accusées par Med Paper (-6,35% à 17,7 DH), Sothema (-4,63% à 1.526 DH), Alliances (-4,51% à 47,65 DH), Ciments du Maroc (-4% à 1.680 DH) et Stokvis Nord Afrique (-3,66% à 10 DH).

Les prix des produits de consommation ne cessent d’augmenter depuis une décennie (Maroc)

L’indice des prix à la consommation (IPC) annuel moyen s’est inscrit en hausse au terme de l’année 2019, selon les chiffres publiés récemment par le Haut-commissariat au plan (HCP). Ainsi que le montrent les données statistiques du Haut-commissariat, l’IPC annuel poursuit sa tendance haussière observée depuis plus d’une décennie. En effet, au cours des dix dernières années, l’IPC annuel a connu des hausses comme cela a pu être observé en 2009 (1,0%), 2010 (0,9%), 2011 (0,9%), 2012 (1,3%), 2013 (1,9%), 2014 (0,4%), 2015 (1,6%), 2016 (1,6%), 2017 (0,7%) et 2018 (1,9%).

Externalisation des services : L’exonération fiscale n’est pas généralisée

Cette disposition a été introduite dans la Loi de Finances 2020 in extremis, sous la pression des associations qui défendent le secteur de l’offshoring, notamment l’AMRC et l’APEBI. Il faut savoir que l’enjeu est important. Le secteur compte environ 500 entreprises grandes et moyennes dans le domaine du Centre d'appels du BPO, de l’ITO et de l'ingénierie automobile, réalise environ 15 milliards de dirhams de chiffre d'affaires en devises et emploie pas moins de 100.000 personnes. Le gouvernement a ainsi fait une petite entorse à l’engagement vis-à-vis de l’OCDE et de l’Europe et je trouve cela courageux.

Appui aux TPME : Une nouvelle dynamique est lancée

Le constat établi au Maroc concernant l’accès des TPME au financement est une réalité africaine. Quatre TPME africaines sur dix considèrent l’accès au financement comme le principal obstacle au développement de leur activité. C’est la principale conclusion émise, vendredi dernier à Rabat, par les participants à une rencontre-débat sous le thème « Accès des TPME au financement en Afrique et rôle des systèmes de garantie ».

L’inflation : pourquoi le niveau est-il si inquiétant pour les pouvoirs publics ?

L’année 2019 s’est soldée, au Maroc, par un taux d’inflation qui tend vers 1%. Tous les opérateurs économiques s’accordent pour dire qu’une inflation domptée à 2% ne fait de mal à personne. Depuis que le monde est monde, on ne cesse de mettre en lumière l’impact négatif de l’inflation sur le pouvoir d’achat de la population. Un taux d’inflation aussi bas devrait donc profiter aux consommateurs marocains aussi bien ceux faisant partie du dessus du panier que ceux qui relèvent du fonds du panier. La population, la plus démunie, remet en cause à cor et à cri le niveau déclaré de l’inflation. Elle avance que l’inflation ressentie dépasse de loin l’inflation mesurée.

Nouveau modèle de développement, ce que proposent les partis politiques

C’est ainsi que les partis politiques, toutes tendances confondues, ont été invités à exposer leur vision du nouveau modèle de développement selon un programme bien défini. Mais au delà de tout cela, «le nouveau modèle de développement doit se baser, en principe, et conformément à la vision du parti, sur l’individu en le plaçant au cœur du processus de développement». Enfin, pour le MDS (trois sièges, majorité), sa perception concernant le nouveau modèle de développement repose sur quatre piliers fondamentaux à même de permettre l’implémentation des politiques publiques et le changement du quotidien du citoyen marocain.

Les ménages s'attendent à une dégradation du niveau de vie

La confiance des ménages est toujours ébranlée. Au quatrième trimestre 2019, l’indice de confiance des ménages (ICM), calculé par le Haut commissariat au plan montre une dégradation comparativement à la même période de l’année 2018. Ils sont pessimistes par rapport au chômage, au coût de la vie et l’épargne. L’ICM s’est ainsi établi à 77,8 points contre 79,8 points une année auparavant. Cet indice est le thermomètre de la perception qu’ont les ménages de la conjoncture. Il renseigne sur l’opinion qu’ils ont de leur environnement économique et sur certains aspects de leur situation économique personnelle. Il livre aussi des informations, parfois précieuses, sur les anticipations en matière d’achats de biens durables et donc de consommation ainsi que l’évolution du chômage et de l’épargne.

Mobilité: La Banque mondiale injecte des fonds au Maroc

C’est acté. La Région de Casablanca-Settat vient de signer officiellement la convention d’octroi d’un prêt de 100 millions de dollars, soit plus de 1 milliard de DH, auprès de la Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale. Paraphé Mustapha Bakkoury, président du Conseil de la Région Casa-Settat, Nabil Belabed, DG de Casa Transports, et Sérgio Pimenta, vice-président de l’IFC pour le Moyen-Orient et l'Afrique, cet accord portant sur un prêt de 100 millions de dollars permettra de financer la contribution de la Région de Casablanca-Settat dans la construction des lignes 3 et 4 du tramway à Casablanca et la réalisation de 2.020 km environ de pistes et routes dans les communes rurales de la région.

40 économies entreprennent 62 réformes juridiques pour faire progresser la participation économique des femmes

Le cadre réglementaire de la participation économique des femmes s’est amélioré au cours des deux dernières années car 40 économies ont adopté 62 réformes qui aideront les femmes – la moitié de la population mondiale – à réaliser leur potentiel et à contribuer à la croissance économique et au développement, affirme une nouvelle étude de la Banque mondiale. Pourtant, les résultats restent inégaux – dans de nombreux pays, les femmes n’ont qu’une fraction des droits reconnus aux hommes, ce qui freine leur développement économique et social.

Débat à Paris sur les défis de l’entrepreneuriat au Maroc

Les défis actuels et futurs de l’entrepreneuriat au Maroc ont fait l’objet d’un débat, samedi, à l’occasion de la 12ème édition de la Journée de la création d’entreprise, tenue à l’Institut de France à Paris, à l’initiative de l'Association Maroc entrepreneurs, avec la participation de cinq experts et institutionnels marocains. Le débat a porté notamment sur l’accès des entreprises et des strat-up aux financements, à la formation et à l’innovation dans le domaine entrepreneurial, ainsi que sur l’importance d’améliorer le climat d’affaires dans le Royaume pour attirer davantage de Marocains du monde.

Nouveau produit d’habitat social : La réflexion est lancée au ministère de l’habitat

Repenser le logement économique et social sera au cœur des discussions durant les prochaines semaines. La ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et de la Politique de la Ville, Nezha Bouchareb ouvrira le bal d’ici une à deux semaines, déclare à Le Reporter une source bien informée. Selon notre source, le département de l’habitat s’apprête à lancer des consultations avec les principaux partenaires (publics et privés) concernés pour revoir le produit économique et social.

Investissement privé : encéphalogramme plat !

Au regard des projets validés par la Commission des investissements (CI), l’on serait tenté de conclure que l’investissement privé se porte bien! Chaque année, une cinquantaine d’opérations sont approuvées, mettant en jeu des dizaines de milliards de DH et des milliers d’emplois. D’après le travail de consolidation fait par La Vie éco, sur les trois dernières années, les grands projets d’investissement privé portés devant la commission ont totalisé près de 150 milliards de DH ! Ils sont censés pourvoir plus de 20 500 emplois.
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