Education et formation du 01 au 05 Janvier 2018



Veille Maraacid


Enseignement : Voilà pourquoi la fin de la gratuité est un mythe

Dira-t-on enfin adieu aux scénarios des réformes inachevées? Après plus de deux ans et demi de réflexion, le projet de loi-cadre de la réforme du système d’enseignement atterrit ce jeudi en Conseil de gouvernement. Un projet garantissant la continuité des orientations stratégiques. Le texte reprend les recommandations de la vision 2015-2030 du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS). Il s’inspire également de la Charte nationale d’éducation et de formation de 1999. Le projet reprend ainsi la recommandation liée au principe de solidarité dans le financement du système d’enseignement, notamment dans le supérieur et le lycée.

Enseignement : Tout sur le projet de loi-cadre

C’est avec des mesures concrètes assorties, le plus souvent, de délais que le projet de loi-cadre pour la réforme de l’enseignement arrive. Mais tout dépendra de la célérité du gouvernement à mettre en place les décrets d’application et arrêtés nécessaires à sa concrétisation. Tout le monde se rappelle de la loi 01-00 régissant l’enseignement supérieur de 2000, dont de nombreuses dispositions sont restées lettre morte, faute de textes réglementaires.

Alerte : El Othmani dément toute suppression de la gratuité de l’enseignement supérieur

Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani a catégoriquement démenti, ce jeudi, l’intention de l’exécutif de prendre toute décision visant à abandonner la gratuité de l’enseignement supérieur. Intervenant lors de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, El Othmani a expliqué que le projet de loi-cadre, examiné ce jeudi en Conseil, introduit des frais d’inscription pour les familles aisées et maintient la gratuité pour les classes pauvres, moyennes et en précarité.

L'enseignement supérieur ne sera pas payant... ou presque

RÉFORME - Est-ce vraiment la fin de l'enseignement supérieur gratuit ? Depuis la remise en 2015 par le Conseil supérieur de l'Éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) de sa Vision stratégique de la réforme 2015-2030, la polémique n'a cessé d'enfler. Au point de pousser le chef du gouvernement à intervenir aujourd'hui et "démentir catégoriquement l'intention de l'exécutif de prendre toute décision visant à abandonner la gratuité de l'enseignement supérieur".

Accidents scolaires : Flagrante ignorance des parents

La plupart des parents ignorent ce que couvre l’assurance scolaire de leurs enfants. Ceux dont les bambins sont inscrits dans des écoles privées, non plus, n’en savent pas grand-chose. Et ce, même si parfois ils paient des sommes vertigineuses, variant entre 1.500 et 4.000 DH, présentées dans une rubrique assez vague, «frais d’inscription et assurance».

Jamiati.ma entame sa métamorphose

La nouvelle version de Jamiati.ma, qui couvre plus d’une vingtaine d’universités et écoles privées, et 175 facultés, a été développée avec des experts du groupe IBM. Elle a nécessité deux ans de travail et près de 640 heures de consulting «Notre ambition est de faire en sorte que l’accès à jamiati.ma  devienne le geste le plus naturel pour tous les étudiants à la recherche d’informations», confie le management de la Fondation Attijariwafa bank. La Fondation souhaite ainsi en faire le site de référence des étudiants. Jamiati.ma, développé en 2007 en partenariat avec la fondation de Banco Santander, sur le modèle de son équivalent espagnol «universia.es », a été mis en ligne en 2008. Mais depuis, la technologie a évolué et le secteur a changé. Une mise à jour donc s’imposait.

Ecole marocaine : Le retour de la confiance

Le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Youssef Belkacemi, a mis en relief récemment à Marrakech, les résultats “exceptionnels” enregistrés durant cette rentrée scolaire grâce à la forte implication des différents intervenants et partenaires. Belkacemi, qui intervenait lors d’un évènement à Marrakech, a fait remarquer que cette mobilisation a engendré une “mutation positive” au niveau des établissements scolaires du point de vue de la mise à niveau, le renouvellement des équipements et l’éradication du surpeuplement dans les classes, ce qui a eu comme conséquence directe de restaurer la confiance en l’école marocaine.

Violence scolaire : «Le châtiment corporel est déstructurant pour l’enfant»

Au lieu d’être un espace d’épanouissement et de prévention de la violence, l’école est devenue un lieu où l’agressivité règne. Selon Philippe Maalouf, spécialiste de Programme éducation à l’Unesco et responsable du secteur dans la région Maghreb, les cas de violence non verbale à l’école sont «déstructurants pour l’enfant et à mettre au même degré que la violence verbale (harcèlement)». Précarité, environnement familial, la hogra, et bien d’autres facteurs sont à l’origine de cela. S’y ajoute aussi le manque d’encadrement pédagogique qui pousse les jeunes à décrocher très tôt de l’école.

Gratuité de l’enseignement : il va y avoir des changements au Maroc

Le principe de la gratuité de l’enseignement sous l’ère El Othmani sera soumis à rude épreuve cette année au Maroc. Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, le gouvernement s’apprête à adopter, dès la deuxième semaine de ce premier mois du Nouvel an, une loi relative à la réforme du système de l’Education nationale. Ceci, en mettant un terme à la gratuité de l’enseignement public. D’abord, cela concernera l’enseignement supérieur avec l’imposition de « frais d’inscription ». Le secondaire suivra dans une seconde étape. Ces frais, qui seront instaurés ,prendront en compte les revenus des familles, ajoute le journal d’après ses sources. D’un autre côté, ce projet insiste sur le fait que l’enseignement restera gratuit et obligatoire pour les enfants de 4 ans jusqu’à 15 ans, De même qu’un fond spécial, financé par l’Etat, les collectivités locales, ainsi que par les entreprises publiques et le secteur privé, est en vue d’être créé afin d’améliorer la qualité de cet enseignement gratuit et obligatoire.

Université Mohammed V : Lancement de la première licence professionnelle sur l’éducation musicale au Maroc

L’Université Mohammed V de Rabat a lancé, mercredi, la première licence professionnelle sur l’éducation musicale au Maroc, avec comme objectif majeur de former des professeurs spécialisés dans l’enseignement de cette matière au niveau des établissements scolaires privés et publics. Initié par le centre du travail culturel relevant de l’Université Mohammed V, ce cursus universitaire vise également à former des chercheurs en didactique de la musique et dans les domaines liés à la critique musicale. « Par la création de cette branche, l’Université Mohammed V s’est ouverte sur les domaines de l’art et la création d’une manière théorique et pratique, ce qui contribuera à l’enrichissement la culture marocaine et à la préservation de l’identité et du patrimoine national », a indiqué le président de l’Université, Said Amzazi.

L'école aurait-elle cessé d'enseigner le passé simple?

L’enseignement du passé simple est-il menacé ? Le sujet agite Internet et les réseaux sociaux. « Peut-on encore sauver le passé simple ? », s’interroge le site Agoravox. RTL, Le Point ou encore Slate consacrent des articles à cette question. En cause, les nouveaux programmes, qui, à première vue, réduisent la part d’enseignement de ce temps à l’école. Depuis l’entrée en vigueur de ces nouveaux programmes en 2016, le passé simple est enseigné aux troisièmes personnes en CM1, CM2 et sixième.

Le Salon des études supérieures au Royaume-Uni rempile pour une 4e édition au Maroc

Le British Council organise, du 11 au 15 janvier, sa 4ème édition du Salon des études supérieures au Royaume-Uni dans les villes de Casablanca, Rabat et Marrakech afin d'informer les étudiants marocains souhaitant y poursuivre leurs études et constituer un espace d'échange avec les représentants d’universités britanniques. Cette année, 18 institutions britanniques d'enseignement supérieur et d'enseignement de la langue anglaise seront présentes sur place pour informer les étudiants marocains et étrangers établis au Maroc sur les cursus qu'ils proposent, du bac jusqu'au doctorat. Le salon débutera avec une première date à Rabat le 11 janvier puis s'installera à Casablanca le 13 janvier et proposera une dernière date à Marrakech le 15 janvier.

Violence scolaire : L’Unesco insiste sur l’enseignement des valeurs

La médiatisation des cas de violence en milieu scolaire n’a pas laissé de marbre l’opinion publique. Plusieurs vidéos, où l’on voit des élèves s’en prendre à leurs enseignants, et des professeurs usant du châtiment corporel durant leurs cours, ont été mises en ligne, suscitant l’indignation générale. Une affaire dont l’Unesco s’est emparée, avec l’appui de la Commission nationale marocaine pour l’éducation, la culture et les sciences. Cela a donné lieu à une étude de la situation de la violence en milieu scolaire.

Grand silence sur la violence scolaire

Afin d’assurer le suivi des cas de violence, un site internet (marsad.men.gov.ma) a été lancé par l’Education nationale en 2015. Les dirigeants des écoles sont invités à y rapporter les cas de violence au sein de leurs établissements. Selon les statistiques du ministère de l’Education nationale, en 2016-2017, seulement 86 cas de violence ont été relevés sur la plateforme Marsad. Les formes d’agressivité qui dominent sont ceux entre élèves (47 cas). Les violences entre professeurs et élèves enregistrées ne dépassent pas 19 cas. Le reste est réparti entre étudiants et administrations, ou personnes externes à l’établissement. Toutefois, ces chiffres ne sont pas exhaustifs. La tutelle est en train de mettre à jour sa plateforme. Par ailleurs, «Marsad» n’est pas la seule source de recensement.

Développement informatique : Apprenez à «coder» avec Le Wagon

Une première au Maroc. L’école internationale de programmation informatique «Le Wagon» accueillera, dès mars prochain à Casablanca, sa première promotion. L’occasion pour les amateurs de devenir des développeurs Web armés d’un important background technique et d’une véritable fibre entrepreneuriale mais surtout d’apprendre à «coder».

Un programme pour booster l’employabilité des jeunes

Intégrer les jeunes sur le marché du travail en les dotant des compétences les plus recherchées par les employeurs et en les orientant vers les secteurs les plus demandeurs. C’est dans cet esprit que la Fondation marocaine de l’éducation pour l’emploi (EFE-Maroc) vient de réitérer pour la cinquième année consécutive son partenariat avec la Fondation Citi. Un programme des plus ambitieux qui vise la formation de plus d’une centaine de marocains mais également leur insertion réussie en entreprise.

L’Université privée de Fès s’allie avec l’AUSIM

L’Université privée de Fès (UPF) et l’Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (AUSIM) sont désormais partenaires. Les établissements vont ainsi mettre en commun leurs ressources et compétences pour permettre un partenariat socio-économique approfondi.

Enseignement privé : un quota pour les plus démunis

Le projet de loi-cadre devant obliger les écoles privées à accorder un quota aux élèves démunis suscite toujours la polémique. "Populiste": tel est le qualificatif qui revient sur les colonnes des journaux. Le gouvernement recourt à des décisions populistes pour venir à bout de la gratuité de l’école publique, titre le quotidien Assabah dans son édition de ce mercredi 3 janvier. Et de préciser que les écoles privées, en vertu de ce projet de loi qui devrait rester en vigueur jusqu’en 2030, devront réserver un quota aux élèves démunis et aux enfants à besoins spécifiques.

Reportage/Education non formelle : Comment dégoûter les enfants en décrochage scolaire

Curieux de découvrir comment se déroulent les cours d’éducation non formelle (ENF), nous avons décidé il y a deux semaines de nous introduire en mode incognito dans une école publique. Notre choix s’est porté sur un établissement primaire à Hay Hassani à Casablanca, qui abrite un centre d’ENF, géré par une association nommée «Derb Jadid». L’ONG y dispose de 2 classes, avec une quarantaine de bénéficiaires répartis sur deux groupes (matin et après-midi).

Le très attendu projet de loi sur l’éducation au menu du Conseil de gouvernement

Le Conseil de gouvernement de jeudi se penchera sur le très attendu projet de loi relatif au système de l’éducation, fruit de la vision stratégique 2015-2030 qui a été élaborée par le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS). Ce projet de loi-cadre qui définit les grandes lignes de l’école de demain au Maroc, sera ensuite transmis au Parlement avec l’espoir de son adoption rapide et de son entrée en vigueur à la rentrée 2018-2019.

Maroc : Le gouvernement s'apprête à adopter une loi instaurant des frais d'inscription dans l'enseignement supérieur public

Selon un communiqué du département du chef du gouvernement marocain, la réunion du Conseil, prévue jeudi prochain, examinera au début de ses travaux un projet de loi relatif au système de l'éducation, de l'enseignement, de la formation et de la recherche scientifique. Interrogé par la presse marocaine, un haut responsable du ministère de l'Education ayant requis l'anonymat a indiqué que des "frais d'inscription seront instaurés dans certaines branches de l'enseignement supérieur public", assurant toutefois que "l'enseignement primaire et secondaire ne sont pas concernés". Plusieurs quotidiens marocains rapportent mardi que le projet de loi-cadre sur l'enseignement est enfin mis dans le circuit de l'adoption.

El Othmani dispense les futurs enseignants par contrat de la condition d’âge

Le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani a décidé de dispenser de la condition d'âge les candidats aux concours de recrutement des enseignants par contrat, organisés par les Académies régionales d’Education et de formation. C’est, dit-il, en réaction aux multiples requêtes qu’il avait reçues, que Saâd-Eddine El Othmani a décidé d’accorder une «autorisation exceptionnelle» pour l’admission aux concours de recrutement des enseignants par contrat, organisés par les Académies régionales d’Education et de formation pour l’année scolaire 2018-2019.

La gratuité de l’université au Maroc, c’est fini

Une réforme du système de l’éducation nationale sera adoptée par le gouvernement la semaine prochaine, mettant une bonne fois pour toutes à la fin de la gratuite de l’enseignement public supérieur au Maroc. Le contenu précis de la réforme est encore assez flou, mais selon une source anonyme au sein du ministère citée par l’AFP, des « frais d’inscription seront instaurés dans certaines branches de l’enseignement supérieur public », tout en balayant les rumeurs selon lesquelles cette réforme concerne également l’enseignement primaire et secondaire.

Gratuité de l'enseignement public : ce que dit le projet de loi-cadre

Familles aisées, collectivités territoriales, établissements et entreprises publiques et secteur privé seront sollicités pour le financement de l'enseignement public. Le projet de loi-cadre relatif à l'éducation, l'enseignement, la formation et la recherche scientifique sera prochainement examiné en conseil du gouvernement. Finalisé, le texte a été soumis mardi 26 décembre aux ministres. Et voilà que ressurgit, encore, la polémique autour de la fin supposée de la gratuité de l'enseignement public.

Langues étrangères, généralisation, gratuité : ce que dit le projet de loi-cadre sur l'Education

Le projet de loi-cadre sur l’éducation voit enfin le jour. Il a été transmis le 26 décembre aux ministres pour un prochain examen en conseil de gouvernement. Il est la traduction de la vision stratégique 2015-2030, élaborée par le Conseil supérieur CSEFRS. Il définit les grandes lignes de l’école marocaine de demain. En principe, si ce projet de loi est adopté au parlement au printemps prochain, et si les décrets voient rapidement le jour, la loi-cadre entrera en application à la rentrée 2018-2019. Plus de trois années après l’élaboration de la vision stratégique. Et pourtant, réformer est urgentissime.

Education : quand le gouvernement El Othmani joue avec le feu

Le gouvernement El Othmani s’apprête à imposer des taxes aux élèves et étudiants des écoles publiques. Par ailleurs, les mensualités des écoles privées seront régulées. Explications. «Le gouvernent El Othmani met le dernier clou dans le cercueil de l’enseignement public» titre, en Une, dans son édition de ce mardi 2 janvier, le quotidien Al Akhbar qui fait référence à un projet de loi-cadre visant à imposer des taxes aux apprenants (élèves et étudiants) pour accéder à des cycles de formation spécifiques, que ce soit au lycée ou dans les facultés. Pour Al Akhbar, il s’agit là d’une grave atteinte à la gratuité de l’école publique. Et les élèves et étudiants issus de milieux modestes risquent d'être les premiers à en pâtir.
Education et formation du 01 au 05 Janvier 2018

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