Education et formation du 03 au 07 Septembre 2018



Veille Maraacid


Enseignement et Darija : Les enjeux sont ailleurs…

L’on assiste, les réseaux sociaux aidant, à une polémique sur l’introduction d’expressions du dialecte marocain dans certains manuels scolaires du Primaire. Car à défaut de réforme profonde et utile du système éducatif et d’enseignement au Maroc, l’on se rabat sur l’introduction de la darija dans certains manuels scolaires, alors que le pragmatisme veut que l’on discute la problématique en termes d’utilité pour l’apprenant, demain sur le marché du travail, surtout que ce n’est pas la darija qui va le sauver, est-on tenté de répondre… La toile, étant immense et hautement plurielle, l’on recourt au vrai et au faux pour revenir à un débat vieux de près d’un demi-siècle, repris aujourd’hui par certains experts et pédagogues. Des internautes, de tous bords, s’y mêlent, en grands connaisseurs et donneurs de leçons.

Alerte aux substances toxiques dans les fournitures scolaires

Passage obligé en cette période de la rentrée des classes, l’achat des fournitures scolaires est particulièrement mouvementé cette année. Après la légère hausse du prix des cahiers, se profile à l’horizon la menace des substances extrêmement nocives à la base de certaines fournitures. En effet, dans un communiqué relayé par plusieurs médias, le Forum marocain du consommateur dit avoir alerté les autorités quant aux «couvertures de cahiers en plastique et aux crayons ‘’made in China’’, qui contiendraient des matières cancérigènes et toxiques». La sonnette d’alarme tirée par l'association qui œuvre pour la protection du consommateur a trouvé écho auprès de la Fédération marocaine des droits du consommateur. Interrogé par nos confrères d’Aujourd’hui le Maroc, son président, Bouazza Kherrati, a avoué être également préoccupé, notamment, par «les substances chimiques telles que les phtalates que l’on retrouve dans les gommes, les trousses, les sacs».

Cahiers scolaires : Pénurie ou pas ?

La rentrée scolaire c’est pour aujourd’hui. Et à cette occasion, longtemps a plané l’ombre d’une pénurie de cahiers. Mais ça c’était avant. Avant que l’Association des fabricants de cahiers du Maroc (AFCM) ne dissipe cette inquiétude et mette les points sur les i. En réponse à plusieurs informations relayées sur les réseaux sociaux qui évoquaient un éventuel manque de cahiers mis en vente, l’AFCM a publié un communiqué à travers lequel elle affirme le contraire, tout en assurant « qu’à ce jour, l’achalandage de tous les points de vente est assuré et les producteurs locaux couvrent le besoin national en cahiers de manière régulière et constante”. Il est évident que la rumeur qui s’est propagée comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux puise sa source dans deux points distincts qui s’accordent sur un aspect commercial.

Les bourses seront débloquées dès ce mois

Il y a encore deux ans, les étudiants devaient attendre jusqu’en décembre pour recevoir leur première bourse. Cette année, l’Enseignement supérieur prévoit de la servir à partir de septembre pour les anciens étudiants, et vers la fin du mois (au plus tard à la mi-octobre) pour les nouveaux. Les dossiers des candidats à la bourse sont actuellement chez les commissions provinciales de l’Intérieur. La liste des profils éligibles sera bientôt transmise au département de l’Enseignement supérieur, qui procèdera à son niveau à des croisements de données. L’an dernier, les anciens boursiers avaient reçu leur pécule le 17 octobre, et les nouveaux vers la mi-novembre.

Le préscolaire s’invite au Parlement

La Chambre des représentants veut faire de l’enseignement préscolaire une priorité. C’est ce qu’a expliqué Habib El Malki, président de la 1ère Chambre, lors de la réunion du groupe de travail chargé de l’évaluation des politiques publiques, tenue jeudi dernier. Cette séance annuelle, prévue par l’article 101 de la Constitution, a été marquée par l’annonce de la dynamisation de l’action de ce groupe, notamment à travers l’organisation de ses méthodes de travail. Une rencontre dédiée à ce processus sera tenue lors de la 2e semaine de septembre.

Rencontre d’information en faveur des étudiants marocains admis dans les universités tunisiennes pour l’année 2018-2019

L’ambassade et le consulat du Maroc en Tunisie ont organisé lundi une rencontre d’accueil et d’information, en faveur des étudiants marocains admis dans les universités tunisiennes pour l’année 2018-2019. Il s’agit d’une centaine d’étudiants devant poursuivre leurs études dans les disciplines de médecine générale, de médecine dentaire, de pharmacie, d’architecture, de sciences de l’ingénieur et d’administration des entreprises, dans le cadre des échanges estudiantins entre le Maroc et la Tunisie.

Fès : L’université soigne son image

Le Pr. Redouane Mrabet veut défendre la réputation de l’Université Sidi Mohammed Benabdallah de Fès. Après le scandale des «masters à 40.000DH», le président de l’université organise une série de rencontres avec la presse. Lors de la cérémonie de son installation, il avait affirmé que son plan d’actions est basé sur cinq axes stratégiques: «la gouvernance, le développement des formations existantes, l’amélioration des conditions de vie des étudiants, le développement de la recherche et le renforcement de la numérisation et l’utilisation des nouvelles technologies».

Rapport de la Cour des comptes/Casablanca : L’Aref fâchée avec la compta

L’académie régionale de l’éducation du grand Casablanca concentre tous les maux du système éducatif national. Absence de référentiel du ministère de tutelle, défaut de la carte scolaire, fermeture d’écoles et changement de vocation de certains établissements, manque d’orientation de l’offre privée, des taux faramineux d’abandon et déficit d’absorption des scolarisables. La liste énumérée par la Cour des comptes évoque également d’autres insuffisances ayant trait à la gestion des deniers publics. A titre d’exemple la distribution des subventions à des associations n’est pas soumise à «des critères d’objectifs à réaliser».

Cahier scolaire : Les dessous de la hausse des prix

Mauvaise surprise pour les parents! Après les dépenses de Aïd El Adha, des vacances ou encore de surplus liés à la hausse jusqu’à 30% des tarifs scolaires, les familles subissent de plein fouet une augmentation de prix des cahiers scolaires. Généralement les hausses varient entre 15 et 20%, selon le point de vente et le type de produit. Une augmentation largement constatée sur le terrain. Elle a d’ailleurs été confirmée par l’Association des producteurs de cahiers qui explique que cette révision des prix est inférieure à la flambée de 40% du cours mondial du prix du papier. Ce dernier est passé de 760 euros la tonne en janvier dernier à 1.050 euros à fin juin 2018.

Baccalauréat : Le diplôme toujours périssable...

Le ministère de l’Enseignement supérieur vient de démentir la rumeur selon laquelle les bacheliers peuvent s’inscrire à l’université quelle que soit la date d’obtention de leur baccalauréat. Le département ministériel précise que les universités, qui disposent de l’autonomie pédagogique, réservent chaque année un quota de sièges pour cette catégorie d’étudiants selon leur capacité d’accueil. Les nouveaux bacheliers restent donc prioritaires.

Honoris s’offre l’Ecole d’architecture de Casablanca

Après avoir intégré l’université Mundiapolis et l’Emsi (dont il a acquis 100% du capital), Honoris united universities s’offre l’Ecole d’architecture de Casablanca (EAC). L’opération est en cours de finalisation. Son montant est encore confidentiel. Le réseau panafricain, qui compte désormais neuf écoles et universités africaines, a été fondé par le fonds britannique Actis. Il revendique sa place de premier groupe d’enseignement supérieur privé à l’échelle du continent.

Maroc : Le ministère de l’Education nationale nie catégoriquement la publication d’une circulaire autorisant les titulaires d’un baccalauréat ancien de s’inscrire aux universités

Le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a nié catégoriquement, mercredi, la publication d’une circulaire autorisant les titulaires d’un baccalauréat ancien de s’inscrire aux universités. La réaction du ministère intervient après les informations publiées par certains nombres de supports médiatiques selon lesquelles « le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a, en vertu d’une circulaire généralisée sur toutes les universités, autorisé les titulaires d’un baccalauréat ancien de s’inscrire aux universités sans aucune difficulté, en présentant les documents nécessaires avant l’expiration du délai légal ».

Numérique : Une école de ‘‘génies’’ au Maroc (Le Monde)

Le journal français Le Monde consacre ce jeudi un reportage à l’école ‘’1337’’ lancée par le Groupe OCP pour former des génies du numérique et qui s’apprête à accueillir sa 1ère promotion. Au milieu des mines de phosphate et des anciens fours de séchage, à 1h30 de Casablanca, un bâtiment flambant neuf abrite le rêve de beaucoup de jeunes marocains. ‘’Le 1337 – prononcez « treize trente-sept » – un nom qui fait référence à un système d’écriture, le « leet speak », utilisant des caractères alphanumériques. C’est la première école de code entièrement gratuite et sans prérequis de diplôme au Maroc’’, écrit Le Monde dans ce reportage sous le titre ‘’1337, l’école marocaine qui veut former des génies du numérique’’

Le préscolaire est placé au rang des chantiers clés pour la mise à niveau du système éducatif

Décidément, la réforme de l’école marocaine passe par la généralisation de l’enseignement préscolaire, placé au rang des chantiers clés pour relever le défi de la mise à niveau du système éducatif. C’est la raison pour laquelle un accent particulier a été mis sur le préscolaire, appelé à devenir obligatoire pour l’Etat et la famille, comme l’a appelé de ses voeux SM le Roi Mohammed VI dans un message à l’occasion de la Journée nationale sur l’enseignement préscolaire.

La qualité et l'efficience de l'actuel système d'éducation

S'il y a un dossier d'actualité brûlante qui préoccupe les Marocains et trône à la tête des agendas politiques, c'est bien celui de la réforme de l’enseignement qui tarde à porter ses fruits. À chaque rentrée scolaire et universitaire, le même vieux débat est relancé quant à la qualité et l'efficience de l'actuel système d'éducation. Secteur budgétivore, l'enseignement engloutit environ 25% du budget de l'État et constitue donc son premier poste de dépense. Malencontreusement, les performances sont sensiblement en-deçà des ressources allouées. Taux élevé de décrochage scolaire, notamment en milieu rural et parmi les filles, inégalités socio-spatiales dans l'accès à l'éducation, classes surchargées et sous-équipées, faible maîtrise des langues, taux de chômage alarmant parmi les jeunes diplômés...Les maux de l'enseignement sont aussi nombreux que compliqués et il semble que les différents programmes et stratégies mis en place n'ont toujours pas apporté le remède efficace contre ces maux.

Des universités virtuelles, l’idée est en train de faire son chemin au Maroc

Apprendre sans se déplacer à l’université. Cela existe ailleurs bien évidemment mais l’idée est en train de faire son chemin au Maroc aussi. En effet, les responsables du ministère de l’enseignement supérieur sont en train de réfléchir sérieusement à mettre en place des universités virtuelles. Celles-ci s’opposent à la formation en présentiel, qui impose à l’étudiant d’assister à un cours régulier. Autrement, la formation ne s’effectue pas dans le cadre d’un établissement universitaire. Des sources bien renseignées expliquent qu’il s’agit là d’une nouvelle orientation afin de répondre à la forte demande en termes de formation. Concrètement, un étudiant ou un bachelier marocain pourra choisir parmi les spécialités proposées de s’inscrire et suivre les cours et tout ceci sans se déplacer de son fauteuil à la maison.

Maroc : la nouvelle polémique sur la darija débarque au Parlement

L’usage de la darija dans les livres scolaires, qui a fait l’objet de beaucoup de critiques et de dérision sur les réseaux sociaux, a été discuté au Parlement. Le ministère évoque des “raisons pédagogiques”. La polémique des termes en darija utilisés dans les manuels scolaires a été soulevée au sein du Parlement. En effet, le groupe parlementaire du Parti de l’Istiqlal à la Chambre des représentants a appelé à la tenue d’une réunion urgente de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication, en présence du ministre de l’Education nationale Saïd Amzazi, au sujet de l’introduction de termes du dialecte marocain dans les manuels scolaires.

Rentrée scolaire : 23 manuels «entièrement» revisités

C’est la première rentrée de Said Amzazi, ministre de l’Education nationale depuis janvier dernier. Les élèves du préscolaire, du primaire, du collège et du lycée, ainsi que les étudiants des classes préparatoires du brevet de technicien supérieur (BTS) reprennent le chemin de l’école aujourd’hui, alors que le corps enseignant et administratif, ainsi que les inspecteurs, eux, ont regagné leurs postes le lundi 3 septembre. Cette rentrée se distingue par quelques nouveautés. Pour préparer la rentrée scolaire, les inscriptions ont été ouvertes à la fin de l’année écoulée. Toutefois, les vieilles habitudes ont la peau dure puisque certains parents et élèves s’y prennent toujours à la dernière minute. A l’heure où nous mettions sous presse, le nombre final des inscrits n’a toujours pas été communiqué par la tutelle.

Enseignement : Ce que la loi-cadre changera

Quels que soient les efforts du ministère pour réussir la rentrée scolaire de ce mercredi, ils ne sont rien par rapport à ce qui attend le ministre de l’Education nationale au Parlement. Le projet de loi-cadre relatif à l’enseignement sera prochainement soumis à l’examen de la Chambre des représentants. Des débats vifs sur la contribution financière des familles pour l’enseignement public marqueront sans doute la rentrée parlementaire et ne manqueront pas de diviser la majorité. Dans le texte, ce sont les «familles aisées» qui passeront à la caisse, et cela, sous forme de droits d’inscription annuels. Ce dispositif devra démarrer par l’enseignement supérieur dans une première étape, avant sa généralisation au collège et au lycée. Sauf que personne ne connaît encore le niveau de revenu de ces «familles aisées», les montants à payer et la destination des sommes encaissées… autant de points qui demeurent en suspens.

Une annexe de la fac de droit à Ksar Kébir

La ville de Ksar Kébir disposera dès cette rentrée d’une annexe pour accueillir les étudiants de 1re année de la filière droit arabe. Les étudiants de la ville étaient autorisés à s’inscrire à Larache, mais vu l’explosion des effectifs, il a fallu leur ouvrir une annexe pour cette rentrée universitaire. En effet, les étudiants de Ksar Kébir, au nombre de 3.000, constituent déjà la moitié des inscrits à Larache. Ils auront droit à un amphithéâtre de 500 places, à côté de la maison des jeunes de la ville. Une faculté polydisciplinaire est également prévue à l’horizon 2020.

Le campus de l'ISCAE à casablanca accueillera la 1ère université d'été de la CGEM

La CGEM tiendra la 1ère édition de son université d’été les 28 et 29 septembre sur le campus de l’ISCAE à Casablanca et constituera un moment fort pour le monde de l’entreprise. A travers cette université, la confédération entend mobiliser ses membres et jouer pleinement son rôle fédérateur des régions et fédérations professionnelles. Les chefs d’entreprises auront l’occasion de débattre et d’inviter les élites étatiques et intellectuelles à s’interroger sur les enjeux économiques et sociaux auxquels nous devons faire face et les solutions à apporter.

Rentrée scolaire : Le message d'Amzazi aux parents d'élèves

Le ministre de l'Education nationale, Said Amzazi, a appelé les associations des parents d’élèves à "intensifier les efforts en vue de contribuer aux actions menées par les établissements scolaires". Dans un message adressé aux élèves et à leurs familles à l'occasion de la rentrée scolaire 2018-2019, le ministre a appelé ces associations à s’ouvrir davantage sur l’école et à collaborer avec les responsables des établissements d'enseignement en vue de répondre aux besoins et aux préoccupations des élèves et de surmonter les obstacles qui peuvent entraver l'action de ces structures.

Enseignement privé : une hausse de 30% des frais de scolarité

Certains établissements privés ont procédé, sans prévenir, à une augmentation de 25% à 30% des frais d’inscription et de scolarité à dater de cette rentrée. En attendant la nouvelle loi-cadre, le ministère de tutelle ne peut rien faire. La rentrée scolaire réserve de bien mauvaises surprises à ceux qui ont choisi d’inscrire leurs enfants dans les écoles privés. Ces dernières viennent en effet de revoir à la hausse leurs frais de scolarité, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du lundi 3 septembre, précisant que ces augmentations vont jusqu’à 30% dans certains cas.

Au Maroc et ailleurs, la France veut doubler les effectifs de ses écoles à l'étranger

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a affiché mardi sa détermination à doubler d'ici 2022 les effectifs des établissements scolaires français à l'étranger, qui comptent actuellement plus de 350.000 élèves. "Il nous faut trouver les conditions d'un développement plus ambitieux" et le président Emmanuel Macron "m'a demandé de doubler" les effectifs, a dit Le Drian lors d'une visite au lycée Louis Massignon à Abou Dhabi, qui a coïncidé avec la rentrée scolaire de l'établissement. "Il faut que j'en trouve les moyens et les compétences, et nous sommes en train de travailler pour répondre à la formidable demande de français et de France", a ajouté Le Drian en précisant qu'il collaborait sur le sujet avec le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer.

"Darija dans les manuels scolaires" : démenti et explications de l'Education nationale

L’Education nationale n’a pas introduit la darija dans les manuels scolaires. Concernant ce qui a été épinglé sur les réseaux sociaux, il s’agit d’un usage limité de quelques noms propres à des fins pédagogiques. Une partie des fac-similés qui circulent ne concernent pas des manuels de l’Education nationale. Explications avec Fouad Chafiqi, directeur des curricula.

Echange d’étudiants Maroc/Sénégal : sur 100 places pédagogiques accordées aux étudiants marocains, 83 concernent les études médicales (responsable)

Les études médicales s’accaparent une grande partie (83 sur 100) des places pédagogiques assorties de bourses de coopération accordées aux étudiants marocains dans le cadre de l’opération d’échange d’étudiants entre le Maroc et le Sénégal, a assuré, lundi à Dakar, M. Anas Bennani, directeur de la Coopération et du Partenariat au ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Darija : La mise au point du ministère marocain de l’éducation

L’usage d’expressions en dialecte marocain (Darija) dans des manuels scolaires du cycle primaire s’explique par « des considérations purement pédagogiques », a affirmé mardi le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. En réaction à des informations rapportées par des sites électroniques et réseaux sociaux, le ministère a souligné dans une mise au point au sujet de la présence de telles expressions dans les nouvelles éditions de manuels du primaire, que des noms de gâteaux, de repas ou d’habits marocains ont été utilisés à des fins purement pédagogiques.

Enseignement supérieur : Des «Villes de l’innovation» pour renforcer la recherche scientifique au Maroc

Encourager l’innovation est un préalable pour déclencher le changement en se basant sur l’esprit de créativité des jeunes marocains. Dans cette perspective, le ministère de l’Éducation nationale lance une nouvelle expérience baptisée «Les Villes de l’innovation». Le ministère de l’Éducation nationale compte créer, en collaboration avec le ministère de l’Industrie, des «Villes de l’innovation», destinées à accueillir les Marocains innovateurs, ainsi que les étudiants chercheurs et leur fournir les meilleures conditions de travail pour qu’ils soient à même de transformer leurs idées en projets concrets.

Rentrée scolaire : «Pas de pénurie de cahiers»

Suite à certaines informations qui courent depuis quelques jours, faisant état d’une «pénurie» de cahiers scolaires, l'Association des fabricants de cahiers du Maroc (AFCM) vient de réagir. Elle dément toute pénurie de cahiers et affirme que «Les producteurs locaux couvrent le besoin national en cahiers de manière constante». Et d’ajouter que, «bien que le cours mondial du papier ait connu une hausse de 40%, passant de 760 euros en janvier à 1.050 euros/tonne à fin juin 2018, l'impact de cette hausse sur le prix du cahier sur le marché marocain est non significatif et est en deçà du prix des intrants».

Maroc : un nouveau décret pour inciter les étudiants à adhérer à l’Assurance maladie obligatoire

Augmenter le nombre d’adhésions. Tel est le principal objectif du projet de loi concernant l’Assurance maladie obligatoire des étudiants (AMO) au Maroc, qui a été approuvé par le Conseil du gouvernement marocain. Le nouveau décret contribue à simplifier les démarches relatives à la déclaration médicale, et modifie les modalités de mise en place des listes des établissements concernés.

40.000 DH pour intégrer un Master à la FSJES de Fès !

Au moment où le ministère de l’Éducation nationale s’efforce à mettre en œuvre sa Vision stratégique 2015-2030 pour réanimer un secteur en agonie, la toile dévoile un aspect des pratiques crapuleuses qui semblent toujours en vigueur dans des établissements sensés répandre les valeurs et le savoir … les Universités ! La toile s’indigne suite à la diffusion d’un enregistrement audio d’une conversation téléphonique entre un licencié désireux d’intégrer un Master à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès et ce qui parait être un courtier ou un fonctionnaire à ladite université.

Enseignement : L'adéquation entre formation et emploi, principal enjeu de la rentrée

S'il y a un dossier d'actualité brûlante qui préoccupe les Marocains et trône à la tête des agendas politiques, c'est bien celui de la réforme de l’enseignement qui tarde à porter ses fruits. À chaque rentrée scolaire et universitaire, le même vieux débat est relancé quant à la qualité et l'efficience de l'actuel système d'éducation. Secteur budgétivore, l'enseignement engloutit environ 25% du budget de l'État et constitue donc son premier poste de dépense. Malencontreusement, les performances sont sensiblement en-deçà des ressources allouées. Taux élevé de décrochage scolaire, notamment en milieu rural et parmi les filles, inégalités socio-spatiales dans l'accès à l'éducation, classes surchargées et sous-équipées, faible maîtrise des langues, taux de chômage alarmant parmi les jeunes diplômés...Les maux de l'enseignement sont aussi nombreux que compliqués et il semble que les différents programmes et stratégies mis en place n'ont toujours pas apporté le remède efficace contre ces maux.

Le Drian déterminé à doubler les effectifs des écoles françaises à l'étranger

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a affiché mardi sa détermination à doubler d'ici 2022 les effectifs des établissements scolaires français à l'étranger, qui comptent actuellement plus de 350.000 élèves. "Il nous faut trouver les conditions d'un développement plus ambitieux" et le président Emmanuel Macron "m'a demandé de doubler" les effectifs, a dit M. Le Drian lors d'une visite au lycée Louis Massignon à Abou Dhabi, qui a coïncidé avec la rentrée scolaire de l'établissement.

Classement Shanghai des universités, le Maroc toujours absent

Les universités marocaines ont toujours du mal à s’imposer dans le classement mondial des universités. Réalisé par le cabinet indépendant Shanghai Ranking consultant, et publié mardi 15 août, ce classement ne comprend aucun établissement marocain. Pour établir ce classement, quatre critères essentiels sont pris en compte. Il s'agit de la qualité de l’éducation (10%), la qualité de la faculté (40%), la publication des recherches (40%), et la performance par personne (10%).

Maroc : Mohamed VI veut mettre fin à « un système éducatif qui fabrique des légions de chômeurs »

Alors que le Maroc entend rétablir le service militaire obligatoire pour tous les jeunes de 19 à 25 ans, y compris les femmes de la même génération, le taux de chômage des jeunes demeure galopant dans le Royaume chérifien. L’objectif de cette résolution, c’est de promouvoir le patriotisme chez les jeunes et d’améliorer l’intégration dans la vie professionnelle et sociale. Selon une récente analyse publiée par le Conseil économique et social marocain, citée par RFI, le chômage touche plus de 4 quatre jeunes urbains sur 10.

La cour des comptes publie son rapport au titre des années 2016-2017

Dans le domaine de l'enseignement, la Cour des comptes a mené plusieurs missions de contrôle dont des missions d'évaluation des résultats du Programme d'urgence de l'Education et de la Formation 2009-2012. L'Etat s'est engagé à exécuter ce programme en mobilisant une enveloppe budgétaire de 43,124 milliards de DH (sans compter les dépenses de fonctionnement).

Amzazi a réuni ses équipes pour préparer la rentrée 2018-2019

Le ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Said Amzazi, veut donner un coup de fouet à la mise en œuvre de la réforme de l'éducation. Il a réuni à Rabat ce lundi 27 août tous les responsables nationaux, centraux et régionaux qui relèvent de son ministère y compris les deux secrétaires d'Etat, Khalid Samadi et Mohammed Rherras, la nouvelle directrice générale de l'OFPPT, Loubna Tricha, des directeurs des universités, ...
Education et formation du 03 au 07 Septembre 2018

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