Education et formation du 10 au 14 Septembre 2018



Veille Maraacid


Mobilité internationale : Ce qui fait rêver les étudiants

Capacité des niveaux supérieurs d’enseignement, rendement plus élevé de l’investissement dans une formation à l’étranger, établissement prestigieux, existence de spécialisations pointues ou de programmes d’après-migration dans des pays d’accueil… Ce sont là des facteurs qui encouragent la mobilité internationale des étudiants. Cette année l’OCDE a consacré tout un chapitre à ce thème dans l’édition 2018 de «Regards sur l’éducation». En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les étudiants en mobilité internationale représentent 6% de l’effectif total de l’enseignement tertiaire, mais 26% de l’effectif total de doctorants. L’enrichissement des économies émergentes a incité les jeunes issus d’une classe moyenne en plein essor à rechercher des possibilités de formation à l’étranger.

Plus de 4.365.000 bénéficiaires de l’initiative royale « un million de cartables »

Plus de 4.365.000 élèves ont bénéficié de l’Initiative royale “un million de cartables” au titre de l’actuelle saison scolaire. Une très large proportion des bénéficiaires (63%) sont issus du milieu rural contre 37% qui sont issus du milieu urbain, sachant que 85% des bénéficiaires sont inscrits au cycle primaire et 15% au cycle secondaire. Ces chiffres dénotent clairement l’importance du soutien social consacré à l’actuelle saison scolaire dont l’Initiative royale “un million de cartables” constitue un de ses composantes en matière de consécration de la dimension sociale et solidaire pour promouvoir le secteur de l’enseignement et participer à la généralisation de l’enseignement élémentaire, garantir l’égalité des chances et lutter contre la déperdition scolaire.

Fondation Phosboucraâ : Déjà 157 bénéficiaires de bourses d’excellence!

La Fondation Phosboucraâ célèbre les 157 bénéficiaires de son programme bourses d’excellence. Lancé en 2014, le programme est le premier dédié aux meilleurs bacheliers originaires des trois régions du sud: Laâyoune, Oued Ed-Dahab, Sidi Ifni, Tan Tan, Tarfaya, Aousserd, Assa Zag, Smara, Boujdour, Dakhla. L’offre inclut une bourse de vie mensuelle pendant toute la durée des études, une aide au logement, l’octroi d’un ordinateur portable, une couverture maladie, les frais de transport et de concours aux grandes écoles françaises, un programme de coaching, ainsi qu’un accompagnement linguistique et du tutorat.

Parlement : La Commission de l’enseignement met le turbo

A quelques semaines de la rentrée parlementaire, la Commission de la culture et de l’enseignement à la Chambre des représentants veut accélérer la cadence. Ses membres ont tenu une réunion, hier mercredi, pour fixer les priorités. L’un des principaux chantiers: finaliser durant la prochaine session, le processus d’adoption de 2 projets de loi organiques, qui traînent depuis quelques années. Il s’agit des textes sur l’officialisation de l’amazighe, et celui sur le Conseil national des langues et de la culture marocaine. Les membres de la commission ont également programmé la présentation du projet de loi cadre sur la réforme de l’éducation durant le mois d’octobre prochain.

Analphabétisme : El Othmani fait le point

Plus d’un million d’inscrits dans les cours de lutte contre l’analphabétisme en 2017/2018. C’est ce qui ressort de la réunion du Conseil d’administration de l’Agence nationale chargée de ce dossier, présidé par Saâdeddine El Othmani. Pour la saison en cours, le nombre des inscriptions a atteint près de 855.000 personnes, soit 81% des objectifs fixés, selon le chef du gouvernement.

Ecoles privées au Maroc : ça chauffe entre Laftit et Amzazi

La crise des établissements d’enseignement privés a provoqué un bras de fer entre le ministre de l’Education nationale Said Amzazi et le ministre de l’intérieur Abdelouafi Laftit. Ce dernier s’en prend aux établissements “non autorisés”. La guerre contre les établissements d’enseignement privés non autorisés est déclarée. Le ministre de l’intérieur a adressé une note au walis et gouverneurs afin d’oeuvrer pour développer le secteur de l’enseignement en application de la vision royale.

HCP : Les dépenses d’enseignement et la santé ont connu une croissance dans le panier de l’IPC entre 2007 et 2014

La proportion des dépenses d’enseignement a connu une croissance dans le panier de l’IPC entre 2007 et 2014 passant de 3,9% à 6,3%. De même, les dépenses de santé ont atteint 7,7% contre 5,5%. Ce changement est attribuable partiellement à la hausse des prix de la santé et de l’enseignement entre 2007 et 2014. En effet, l’évolution globale des prix de la santé et de l’enseignement a été respectivement de 4,5% et 35,6%, soit une moyenne de 0,6 % et de 3,9 %. Par contre, les prix des communications ont baissé de 40,5 %, soit une évolution moyenne de 6,3 %. Ce qui a contribué largement à la baisse du coefficient de cette catégorie, qui est passé de 3,5% en 2007 à seulement 2,9% en 2014.

El Othmani recadre le «débat» sur la «darija» dans les manuels scolaires

Le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a affirmé, dimanche, que le dialecte marocain ne peut être utilisé dans l’enseignement parce que premièrement, les langues officielles reconnues par la Constitution sont l’arabe et l’amazighe, et deuxièmement l’article 29 de la loi-cadre régissant cette opération et qui est examinée au Parlement, insiste sur l’obligation de l’usage uniquement de la langue en question, sans aucune autre, et ce pour empêcher l’utilisation du dialecte.

Etant un secteur vital, l’enseignement doit être placé au-dessus des considérations partisanes, catégorielles ou idéologiques

Le Bureau politique de l’USFP a tenu une réunion dimanche et lundi derniers consacrée à l’examen de plusieurs questions inscrites à l’ordre du jour, à savoir le rapport de la Cour des comptes concernant 2016 et 2017, la régionalisation et la déconcentration, la Charte de l’éducation et de la formation, le projet de loi de Finances (PLF), les préparatifs pour la tenue de la réunion du Conseil national du parti et celle des secrétaires des régions et des provinces, ainsi que de nombreuses questions d’ordre organisationnel.

Alphabétisation : Le Maroc franchit le cap du million de personnes, une 1ère

L’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme a réussi, pour la 1ère fois et en coordination et avec le soutien de l’ensemble des intervenants, à enregistrer plus d’un million de personnes aux programmes d’alphabétisation au titre de la saison 2017-2018, a annoncé mercredi le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani. Ce dernier, qui présidait la 4ème session du Conseil d’administration de l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme, a fait état de 854 670 bénéficiaires des programmes d’alphabétisation, soit 81% des objectifs de la feuille de route 2017-2021, notant que le nombre des inscrits au programme post-alphabétisation a dépassé toutes les attentes avec 191 304 bénéficiaires, alors que cette feuille de route ne prévoit que quelque 120 000 inscrits, indique un communiqué du département du chef du gouvernement.

Universités marocaines : L’UMP Oujda mise 200 MDH pour se déployer dans sa région

La création de 2 annexes de l’Université Mohammed Premier (UMP) à Berkane et Taourirt vise à renforcer l’offre de formation universitaire au niveau de la région de l’Oriental, à rapprocher l’étudiant de l’université et à alléger la pression exercée sur l’UMP d’Oujda en termes de sureffectifs, a indiqué mardi le président de l’UMP, Mohamed Benkaddour. Ces 2 noyaux universitaires ont nécessité un investissement global de l’ordre de 200 millions de dirhams (MDH), a-t-il fait savoir dans un entretien accordé à l’agence MAP, notant que le début des travaux aura lieu en novembre prochain en vue de répondre dans les plus brefs délais aux besoins croissants en termes de formation universitaire et de recherche scientifique.

Polémique sur la darija : Elotmani prêt à retirer le manuel concerné en cas de besoin

Sous le titre "Pas de laxisme dans l'introduction du dialecte marocain dans les manuels scolaires", l'agence MAP a publié une déclaration de Saâdeddine Elotmani. Ce dernier a fini donc par prendre position, car la polémique sur la darija a pris une grande ampleur et fait l'objet d'une surenchère politique entre le PJD et l'Istiqlal. Et il ne veut pas se laisser distancer, ni être pris à partie en tant que Chef du gouvernement. Dans cette déclaration à l'agence MAP, il a affirmé, dimanche, "que le dialecte marocain ne peut être utilisé dans l’enseignement parce que premièrement, les langues officielles reconnues par la Constitution sont l’arabe et l’amazighe, et deuxièmement l’article 29 de la loi-cadre régissant cette opération et qui est examinée au Parlement, insiste sur l’obligation de l’usage uniquement de la langue en question, sans aucune autre, et ce pour empêcher l’utilisation du dialecte".

Omar Azziman : à aucun moment, le Conseil supérieur de l'éducation n'a placé la darija dans le nouveau dispositif

"A aucun moment, les recommandations du CSEFRS n’ont placé la darija dans le nouveau dispositif d'enseignement", nous déclare Omar Azziman, président du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique. M. Azziman a été contacté par Médias24 qui souhaitait préciser une nouvelle fois la position du Conseil sur ce sujet, suite à la polémique concernant l'introduction de trois mots de darija dans un manuel scolaire. "La seule exception concerne le préscolaire où les enfants sont accueillis dans leur langue familiale", ajoute Omar Azziman.

Éducation, l’éternelle épine

Cette grosse polémique que suscitent les manuels scolaires, durant cette rentrée scolaire, est une énième occasion pour braquer le projecteur sur la situation dramatique de notre système éducatif. Les termes en arabe dialectal, utilisés dans certains manuels du primaire, ne sont que la partie visible de l'iceberg. La problématique n'est pas seulement ces mots ridicules glissés dans les textes à lire et à analyser par des élèves en bas âge. La plaie est beaucoup plus profonde et concerne l'ensemble du système. Qui est le responsable ? Pourquoi changer tout ou une partie des manuels chaque année ? Comment sont traités les marchés de manuels qui drainent bien des milliards ? L'opinion publique est restée accrochée à cette question d'utilisation d'un vocabulaire "choquant" dans les manuels, en occultant le volet business ô combien lucratif! Tout comme le marché de ce programme d'un million de cartables, qui est passé au double puis au triple et qui cache d'énormes dysfonctionnements comme en témoignent certains fournisseurs non payés depuis des années. L'on comprend que l'utilisation maladroite de certains termes, curieusement qualifiés de «pédagogiques» par le ministère provoque un choc et suscite l'indignation des citoyens.

Les arnaques des écoles privées pointées du doigt

Les écoles privées devant lesquelles le ministère de l’éducation nationale a baissé les bras pour les placer à l’abri de tout contrôle, ne reculent devant rien pour enrichir leurs propriétaires et mener la vie dure aux familles et à leur pouvoir d’achat. Outre les frais de scolarité qui augmentent scandaleusement à chaque rentrée scolaire, certaines écoles ont recours à d’autres moyens pour remplir leurs caisses. Ainsi, des magasins provisoires sont installés dans leur enceinte pour obliger les parents à y acheter obligatoirement livres et fournitures scolaires et parfois les tabliers portant le nom de l’école au prix de 1000 à 1500 dh, sans parler des astuces pour rogner sur les dépenses.

Une faculté de médecine privée à Marrakech dès cette rentrée

L'Université privée de Marrakech (UPM), a obtenu en ce début du mois de septembre l'autorisation du ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour l'ouverture de sa Faculté de médecine à Marrakech où sera délivré le diplôme de docteur en médecine. La première promotion intégrera les rangs de la faculté dès la fin de ce mois de septembre pour la rentrée universitaire 2018/2019.

Rentrée 2018-19 : Amzazi plaide pour la mise en œuvre des directives royales  

Le ministre a prôné, tout d'abord, l'élaboration d'un programme d'actions détaillé au niveau de chaque département, se référant aux orientations royales et à la vision stratégique de réforme du système d'éducation et de formation et se déclinant en actions à caractère urgent, basées sur une approche participative et intégrée Le ministre de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi a appelé à faire des rentrées scolaire, professionnelle et universitaire 2018-19 une occasion pour "émettre des signaux forts" quant à l'accélération de la cadence des réformes et la mise en œuvre des directives royales.

Et si la BD remplaçait les manuels scolaires?

C’est le projet original d’une startup composée de 3 lycéens Kenitris et portant le nom de Funtawn qui vient de remporter récemment la 4e édition de Tamkeen Initiative. L’idée est de simplifier des cours difficiles à digérer pour un élève comme l’histoire-géo, la philosophie, les matières scientifiques ou encore les langues. Porté par Yassine, Chaimae et Imane, le projet innovant de la BD «Oncle Rahal» apporte une solution éducative de première importance. En effet, les élèves du niveau secondaire ont du mal à mémoriser certains cours compliqués comme la guerre mondiale ou les règles de grammaire de la langue arabe.

Rapport de la Cour des comptes : Le business florissant des facs de droit

Procédure d’accréditation des filières inachevée, prédominance de la formation à accès ouvert sur la formation à accès régulé, non-respect des conditions d’admission… La liste des dysfonctionnements qui entachent le déroulement de la formation initiale de l’université est longue. La Cour des comptes reproche l’admission de candidats sur la base de diplômes non conformes au descriptif, sans respect des conditions de présélection,…. Ces non-conformités sont relevées en particulier à la faculté de droit de Settat et à celle de Tanger.

Rapport de la Cour des comptes/Fonds de cohésion sociale : L’improvisation permanente

Mis en place du temps du gouvernement Abbas El Fassi, l’opération «Un million de cartables» a pour objectif d’encourager la scolarisation des enfants et de lutter contre la déperdition scolaire. Au cours de l’année 2015-2016, le programme avait touché plus de 4 millions d’élèves. Cependant, le critère de ciblage ne tient compte que du lieu de résidence et non des conditions socioéconomiques des familles. Ainsi, beaucoup d’élèves habitant des bidonvilles dans des quartiers huppés sont exclus. Le rapport de la Cour des comptes confirme que «les contributions relatives à ce programme n’ont pas été complètement recouvrées». Le système de gouvernance n’est pas le point fort du programme.

Mission française : un rapport dénonce la mauvaise gestion de l’AEFE 

Un rapport de la commission des Finances du Sénat a pointé du doigt une mauvaise gestion de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Ce sont 455 millions d’euros de budget qui sont concernés. Emmanuel Macron avait indiqué qu’il souhait “doubler le nombre d’élèves accueillis au sein du réseau scolaire français d’ici à 2025”. Un rêve qui ne risquent pas de se réaliser, estime le quotidien français Les Échos.

Alphabétisation dans les mosquées  

Les inscriptions aux deux niveaux du programme d'alphabétisation dans les mosquées, au titre de l'année 2018-19, seront ouvertes à partir du 10 septembre, a annoncé le ministère des Habous et des Affaires islamiques. Les personnes désirant bénéficier des cours d'alphabétisation, prodigués via télévision et Internet, sont appelées à s'adresser, munies des pièces nécessaires, aux encadrants dans les mosquées affectées à ce programme, au niveau des différentes délégations des Affaires islamiques dans le Royaume, affirme le ministère dans un communiqué. Les cours démarreront au sein des mosquées concernées le 1er octobre prochain, note le communiqué.

Programme d´alphabétisation dans les mosquées : Ouverture des inscriptions le 10 septembre  

Les inscriptions aux deux niveaux du programme d'alphabétisation dans les mosquées, au titre de l'année 2018-19, seront ouvertes à partir du 10 septembre, a annoncé le ministère des Habous et des Affaires islamiques. Les personnes désirant bénéficier des cours d'alphabétisation, prodigués via télévision et internet, sont appelées à s'adresser, munies des pièces nécessaires, aux encadrants dans les mosquées affectées à ce programme, au niveau des différentes délégations des Affaires islamiques dans le Royaume, affirme le ministère dans un communiqué. Les cours démarreront au sein des mosquées concernées le 1-er octobre prochain, note le communiqué.

Enseignement : Première bataille pour Amzazi

Saaid Amzazi se prépare à la bataille qu’il devra livrer au Parlement pour défendre le projet de loi-cadre relatif à l’enseignement, adopté lors du dernier Conseil des ministres. C’est le baptême de feu du ministre qui a intégré le gouvernement fin janvier dernier sous l’étiquette du Mouvement populaire. Il s’agit d’un dossier sensible qui ne manquera pas de susciter des débats vifs dans les deux Chambres du Parlement. Des députés mais aussi des conseillers l’attendent de pied ferme. Les syndicats affûtent leurs armes pour «faire barrage à la fin de la gratuité de l’enseignement public», pour reprendre l’expression de l’un d’entre eux. En dépit des nouveautés apportées, c’est le volet financement, particulièrement le dispositif devant introduire le paiement de la scolarité publique, qui suscitera le plus de commentaires.

La mission française «navigue à vue»!

«Manque de transparence et de cohérence», «absence d’orientation stratégique», «pilotage à vue», «faiblesse des moyens»… Le rapport de la commission des finances du Sénat français, publié hier mercredi, accable l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). La commission regrette, en outre, les coupes budgétaires subies par l’AEFE depuis 2012 (-14%), et qui ont entraîné le renchérissement des frais de scolarité de son réseau d’enseignement implanté dans 137 pays. Les parents d’élèves ont essuyé une hausse des frais de près de 25% en 5 ans, et supportent désormais 60% des coûts. La commission recommande l’arrêt des coupes budgétaires, ainsi que de l’augmentation des tarifs, car «c’est la légitimité du modèle qui est menacée». Elle estime, par ailleurs, que l’objectif de doubler le nombre d’élèves accueillis d’ici à 2025-2030 semble peu réaliste dans ces conditions.

Il n'y a aucune renonciation à la gratuité de l'enseignement

Il n'y a aucune renonciation à la gratuité de l’enseignement au Maroc, a assuré, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. "Les propos du secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique tenus dans un entretien récemment ont été clairs, surtout lorsqu’il a distingué entre les droits d'inscription et les droits de scolarité", a précisé M. El Khalfi lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement.

La fin de la gratuité de l’enseignement public : Deux avis d'experts

Ce sera l'une des politiques de la rentrée. Pour mobiliser davantage de moyens, le projet de loi-cadre propose de mettre fin à la gratuité dans l’enseignement supérieur puis du secondaire qualifiant. Seul resterait gratuit, l'enseignement obligatoire. Deux experts analysent pour Médias24, la portée de cette décision qui divise la société et qui fait bondir une partie des politiques. Depuis une trentaine d’années, l’Education nationale est accusée de former des cohortes de diplômés-chômeurs qui ne font qu’aggraver les chiffres du chômage. Si jusqu’aux années 80, l’EN pouvait permettre de s’élever socialement, aujourd'hui, elle ne le peut que de moins en moins. Le système public d’enseignement (du primaire à l’université) est unanimement dénoncé pour son décalage avec le marché de l’emploi et son inefficience.

El Othmani : le dialecte marocain ne peut être utilisé dans l’enseignement

Le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a affirmé, dimanche, que le dialecte marocain ne peut être utilisé dans l’enseignement parce que premièrement, les langues officielles reconnues par la Constitution sont l’arabe et l’amazighe, et deuxièmement l’article 29 de la loi-cadre régissant cette opération et qui est examinée au Parlement, insiste sur l’obligation de l’usage uniquement de la langue en question, sans aucune autre, et ce pour empêcher l’utilisation du dialecte. “On ne peut pas admettre des expressions, des phrases ou des paragraphes en dialecte marocain dans les manuels”, a souligné M. El Othmani dans une déclaration à la MAP au sujet du débat enclenché suite à l’introduction de termes en dialecte marocain dans les programmes d’enseignement, assurant qu’il s’agit “d’une décision irréversible”, dont le gouvernement est conscient.
Education et formation du 10 au 14 Septembre 2018

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