Education et formation du 24 au 28 Septembre 2018



Veille Maraacid


Éducation. La tutelle manque de visibilité

Le diagnostic réalisé par le département de tutelle insiste sur la contractualisation avec les Académies régionales de l'éducation et de la formation (AREF). Plusieurs indicateurs du rapport de performance n'octroient pas la visibilité nécessaire pour la rectification des mesures prises. Face à la pression du calendrier de la réforme, les données du rapport de performance du ministère de l’Éducation nationale ne semblent hélas pas être en mesure d'offrir une plus grande visibilité à l’action du gouvernement au cours des deux prochaines années. Les données recueillies auprès des divers intervenants au processus de la réforme mettent en effet en relief plusieurs limites au cadre d’action du ministère, ce qui fait planer des risques sur l’aboutissement de plusieurs chantiers lancés dans le cadre de la Vision 2030.

Le Maroc accorde 70 bourses aux bacheliers tchadiens

Le Royaume du Maroc a octroyé 70 bourses dans les domaines de l’ingénierie et de la médecine à de nouveaux bacheliers tchadiens qui ont été remises, jeudi à N’Djaména, par l’Ambassadeur marocain, Abdellatif Erroja.Selon M. Erroja, « les bénéficiaires de ces bourses auront tout à leur disposition pour bien étudier». Le ministre tchadien l’Enseignement Supérieur, David Houdeingar a reconnu que le Maroc a été toujours une terre d’accueil pour les étudiants tchadiens, avant de saluer le fait que ce pays ait toujours apporté son appui multiforme au Tchad, notamment dans le domaine de l’éducation.

L'adéquation entre formation et besoins du marché de l'emploi, un défi pour les métiers de l'avenir

L'adéquation entre formation et besoins du marché de l'emploi constitue un défi pour les métiers de l'avenir, a souligné, mercredi à Rabat, le secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Khalid Samadi. Intervenant lors du Forum de la MAP, sur le thème "Education-Formation: Montée en puissance de la Réforme", M. Samadi a relevé la nécessité de doter les étudiants de compétences leur permettant de s'adapter aux besoins du marché de l'emploi.

Tayssir

En quête d’un nouveau souffle démocratique, on ne peut qu’être attentif et bienveillant devant les mesures annoncées devant Sa Majesté lors d’une cérémonie solennelle pour «la présentation du bilan d’étape et du programme exécutif dans le domaine du soutien à la scolarité et de la mise en œuvre de la réforme de l’éducation et de la formation». Il a fallu que le cocotier soit secoué par la teneur du discours du trône pour aboutir à cet effort de consolidation de l’existant. Quoique, précaution oblige, le ministre de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique souligne bien que la réussite de cette approche «est tributaire de l’adhésion de l’ensemble des intervenants dans le cadre d’un effort collectif et national et d’une gouvernance efficiente et efficace».

80 écoles de la deuxième chance d’ici 2021

Le modèle d’école de la deuxième chance lancé il y a quelques mois à Casablanca (Ben M’Sik), sera bientôt dupliqué à grande échelle. L’Education nationale prévoit de créer 80 établissements d’ici 2021. Ce genre de centre est dédié aux jeunes en difficulté scolaire, ou bien ayant quitté l’école. En plus de la mise à niveau des élèves et de la réinsertion scolaire, il initie les jeunes à différents métiers.

Education : Une nouvelle ‘‘école de la deuxième chance’’ à Casablanca

Une convention de partenariat portant construction d’une ‘‘école de deuxième chance’’, sur le territoire relevant de la direction provinciale de l’enseignement Casablanca-Anfa, a été signée, mercredi, par différentes parties concernées par la réalisation de ce projet. Cette école sera construite dans le cadre d’un partenariat entre la wilaya de la région de Casablanca-Settat, la préfecture des arrondissements de Casa-Anfa, la direction de l’éducation non formelle au ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, et de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, l’Académie régionale, la direction provinciale du ministère dans la préfecture des arrondissements Casa-Anfa, l’Office national de formation professionnelle et de promotion de l’emploi et l’association Chorouq.

Gratuité de l’enseignement : Amzazi rassure

Saaid Amzazi a cherché à éluder la discussion autour du projet de loi-cadre relatif à l’enseignement, particulièrement sur le volet de la contribution financière des familles, lors du Forum de la MAP d’hier. Pour le ministre de l’Education nationale, «aujourd’hui, le débat est précoce». Le texte est programmé au niveau de la Commission de l’enseignement et la culture de la Chambre des représentants pour le 16 octobre prochain, soit quatre jours après l’inauguration de la session d’automne du Parlement par le Souverain. Il s’est contenté de rappeler que «nous aurons l’occasion de discuter avec les députés le projet de loi-cadre article par article».

Education : Le détail du programme d'appui social aux élèves pour la rentrée 2018-2019

Composante essentielle du nouveau Plan d’action de réforme de l'éducation, tel que présenté devant le Roi Mohammed VI le 17 septembre 2018, le programme d’appui social vise notamment le renforcement des prestations d’hébergement et de restauration au profit des élèves du monde rural. Les détails.

Enseignement supérieur : Rude sélection pour les établissements à accès régulé

La situation se complique pour les nouveaux bacheliers. Même avec une mention, une grande partie d'entre eux ne peut poursuivre des études supérieures dans les formations qu’ils désirent. Il s’agit des cursus souvent assurés par des établissements publics à accès régulé via une pré-sélection et un concours. C’est le cas notamment des facultés de médecine, dentaire et de pharmacie ainsi que les écoles d’ingénieurs et les ENCG. Cette situation s’explique par l'insuffisance au niveau de la capacité d’accueil de ces établissements. Cette année, seules 30.000 places pédagogiques étaient offertes pour plus de 230.000 nouveaux bacheliers. Cet énorme déficit entre l’offre et la demande va favoriser le recours à un système très sélectif.

La ministre HAKKAOUI prive de ressources la seule école de sourds-muets

La ministre de la solidarité, la dame aux mille foulards signés, ne montre aucun empressement à régler la situation scandaleuse dans laquelle se trouve l’institut Mouna, spécialisé dans l’enseignement assuré aux enfants sourds-muets de la capitale économique du royaume. La centaine d’élèves de cet établissement-pilote avec ses dizaines d’enseignants dévoués est à l’arrêt depuis le début de l’année scolaire en raison de son déficit cumulé au fil des ans et du non-paiement des salaires depuis le mois d’avril dernier devant le silence des responsables de la commune et de la wilaya, ce centre étant également agrée par l’Indh, l’initiative nationale du développement humain.

« Le modèle d’enseignement du management français est l’un des plus solides, il faut le soutenir »

Depuis plus d’une décennie, les écoles françaises de management dominent les classements mondiaux, dont celui du Financial Times, qui fait référence depuis toujours dans le monde économique. Dans le classement des meilleurs masters de finance, publié le du 17 juin, les cinq premières écoles de commerce du classement sont françaises ; dans le classement des masters internationaux, divulgué le 10 septembre, sur 100 écoles de commerce internationales classées 25 sont françaises, dont 5 figurent dans le top 25 !

Classement mondial des universités THE 2019 : l’embellie française

Paris-Sciences-et-Lettres se hisse dans le top 50 du palmarès du « Times Higher Education », très scruté, tandis que Sorbonne Université y fait son entrée directement dans le top 100. C’est une première depuis 2011, un établissement d’enseignement supérieur français s’est hissé dans le top 50 des meilleures universités au monde : la communauté d’universités et d’établissements (Comue) Paris-Sciences-et-Lettres (PSL) – qui regroupe 25 « pépites » de l’enseignement supérieur hexagonal, de l’Ecole normale supérieure (ENS) Ulm aux Mines de Paris en passant par l’université Paris-Dauphine, l’Ecole pratique des hautes études, l’EHESS ou encore les Beaux-Arts…

Le préscolaire, un prélude fondamental pour la réforme du système d’éducation et de formation

L'enseignement préscolaire constitue un prélude fondamental pour la réforme du système d'éducation et de formation, a affirmé mercredi à Rabat le ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi. "Le taux actuel d'enfants inscrits à l'enseignement préscolaire est de 49,6%, soit un total de plus de 748.000 élèves, tandis que le nombre d'élèves en âge de pré-scolarisation a atteint environ 1,4 million", a expliqué Amzazi qui a été l'invité du Forum de la MAP organisé sous le thème "Education-Formation : Montée en puissance de la réforme".

BIC Maroc inaugure sa première bibliothèque scolaire

BIC MAROC, a inauguré mardi 25 septembre 2018, sa première bibliothèque scolaire à l’école primaire «Bnou Douraid» à Casablanca. Ce premier projet qui entre dans le cadre de son programme « BIBLIO’BIC », s’inscrit en droite ligne avec la vision de la marque, celle de promouvoir l’éducation dans le cadre de son partenariat avec l’Académie Régionale de l’Education et de la Formation de la région de Casablanca-Settat. Ce projet consiste à notamment à réhabiliter les bibliothèques scolaires des écoles publiques et se donne pour objectif de promouvoir la lecture et d’améliorer les conditions d’apprentissage auprès des élèves des établissements scolaires publics et plus particulièrement ceux du primaire.

Education : Amzazi rejette la polémique sur la darija

Devant la Commission de l’enseignement et la culture, Said Amzazi n’est pas tombé dans le piège que lui ont tendu des députés du PJD et de l’Istiqlal sur l’introduction de quelques mots en darija dans les manuels scolaires. Pour le ministre de l’Education nationale, qui était accompagné des deux secrétaires d’Etat, «le dossier est clos. Après la sortie du chef de gouvernement et 5 notes publiées par le ministère, il n’y a plus rien à ajouter», dit-il. Ce sont autant de manœuvres pour parasiter le travail mené par le ministère, ajoute-t-il.

Dauphine Casablanca démarre enfin la formation initiale

Deux ans après l’ouverture de son campus casablancais, et un démarrage en douceur avec des executive masters, Paris-Dauphine décide de monter en puissance. Cette rentrée, l’université lance un master en formation initiale, destiné aux étudiants fraîchement licenciés. Les candidatures pour ce master, «management international», sont ouvertes jusqu’à la mi-octobre. Les cours démarreront en novembre. L’université tient à le préciser: Les diplômes délivrés au Maroc seront ceux de Paris-Dauphine. Il ne s’agit nullement d’une co-diplomation avec HEM, qui détient 50% de son campus casablancais. «HEM nous assure surtout un support opérationnel. Le groupe a apporté le financement, et nous la marque», explique sa présidente, Isabelle Huault, en visite la semaine dernière au Maroc.

Dauphine Casablanca : «Nous tenons à préserver notre label»

- L’Economiste: L’implantation de Paris-Dauphine au Maroc a été tardive par rapport à celle de la Tunisie. Pour quelle raison? - Isabelle Huault: Le campus de Tunis a été lancé en 2009. Il est né d’une volonté forte de l’ambassadeur de l’époque de monter ce projet en Tunisie, où les besoins en formation sont importants. Au Maroc, l’enseignement supérieur se révèle très dynamique ces dernières années. Les besoins en formation y sont, également, considérables, et c’est ce qui a motivé notre choix. L’idée a été portée par les alumni marocains de l’université, qui ont souhaité l’implantation de l’enseigne Paris-Dauphine au Maroc.

Abandon scolaire : Le ministère réagit

«Faisant suite à la publication d’un article dans l’édition de L’Economiste du 19 septembre 2018 intitulé: «Deux fois plus d’abandons scolaires en un an!», qui comporte des chiffres et une analyse des taux d’abandon scolaire qui s’écarte de loin de la réalité, le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelles, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique envoie la mise au point ci-après: Pour estimer le taux d’abandon scolaire au primaire et au secondaire au cours de l’année 2017-2018, vous vous êtes basés sur le graphe présenté par Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lors de son exposé devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI au cours de la cérémonie de lancement officiel de la rentrée scolaire, graphe que vous reproduisez d’ailleurs dans votre article. Ce dernier indique un taux d’abandon pour le primaire de 5,7% et de 12% pour le collège pour l’année précitée. Toutefois, Monsieur le Ministre, dans son allocution, a bien précisé que le taux d’abandon présenté pour le primaire portait sur les écoles rurales seulement, alors que le taux présenté pour le collège était national. Il suffit pour vous en assurer de réécouter l’enregistrement officiel de la cérémonie, notamment le passage situé à la 9e min et 5 secondes.

La Faculté Privée de Médecine de Marrakech de l’Université Privée de Marrakech ouvre ses portes pour l’année universitaire 2018/2019

Voici un moment déjà que le secteur de la médecine au Maroc ne s’est pas enorgueilli d’accueillir une aussi bonne nouvelle ! Il s’agit de l’ouverture, pour la rentrée universitaire 2018/2019, de la toute nouvelle Faculté Privée de Médecine de Marrakech (FPMM) relevant de l’Université Privée de Marrakech (UPM). Dotée d’installations modernes et faisant appel à des outils et à des moyens pédagogiques de pointe, la nouvelle Faculté de Médecine formera les futurs praticiens à l’ensemble des domaines liés à la médecine et à la recherche. Basée sur un enseignement théorique et pratique dispensé au sein même du complexe hospitalo-universitaire de l’UPM, la faculté de médecine délivrera un Doctorat en Médecine à l’issue de 7 années d’études.

Les ambitions chiffrées de Said Amzazi pour réformer le secteur

Programme "Tayssir", préscolaire, transport scolaire, internats et cantines… Autant de chantiers pour lesquels le ministre de l'Education s'est engagé à atteindre des objectifs chiffrés d'ici 2028 au plus tard. Tour d'horizon. L’éducation nationale fait peau neuve. C’est lors d’une cérémonie tenue le 17 septembre au Palais royal de Rabat que le ministre de l’Education, Said Amzazi, a présenté le bilan d’étape de la réforme de l’éducation ainsi que son plan d’action pour l’année scolaire 2018-2019. Un plan, dans lequel le ministre présente des objectifs chiffrés à accomplir durant l’année scolaire en cours. En voici les grandes lignes.

Solidarité : Des vélos pour freiner l’abandon scolaire

Le Rotaract Club Hippocrate, association affiliée à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, a organisé, samedi 15 septembre 2018, une caravane humanitaire au profit des enfants du village d’Ait Ouallal dans la commune d’ElHajeb. A cette occasion, 100 vélos ont été offerts aux nouveaux collégiens de l’établissement Omar Ibnou Al Khattab et 150 sacoches de toilette ont été données aux internes de ce collège. Par ailleurs, près de300 consultations spécialisées ont été effectuées. La distribution des vélos dans le milieu rural a montré son efficacité. Après avoir distribué 60 vélos à Imintlit dans la région d’Essaouira, le 1er juillet 2017, l’abandon scolaire de la rentrée 2017-2018 a considérablement diminué.

«L’enseignant est souvent seul devant l’enfant hyperactif»

- L’Economiste: Votre association reçoit aussi des enfants hyperactifs. Comment les accompagnez-vous? - Zhour Le Qouider: Le pourcentage d’enfants hyperactifs que nous recevons est minime par rapport au total des effectifs que nous recevons. Mais les cas sont de plus en plus nombreux. Dans les centres que nous avons placés dans des écoles publiques, nous commençons par le dépistage et le diagnostic par des spécialistes. La prise en charge est ensuite pluridisciplinaire: orthophonie, psychomotricité, psychologie pour les thérapies comportementales... Cela dit, les parents doivent être sensibilisés à ce trouble, et accepter l’enfant tel qu’il est, car c’est difficile à vivre. Il faut aussi expliquer la situation aux enseignants et aux camarades. L’enfant hyperactif est toujours rejeté, y compris par son entourage familial. Cela lui arrive malgré lui, il bouge trop, court dans tous les sens et ne calcule pas les risques de ses actes. Ce sentiment de rejet se transforme en agressivité.

Hyperactivité : Bons sur la théorie, mauvais sur le terrain!

L’Education nationale a toujours tenté d’être à la page en matière de gestion du handicap à l’école. Mais entre la conception stratégique et le terrain, il y a tout un monde. Evidemment, tout est question de moyens. Depuis 1996, quelque 700 classes d’intégration scolaire (CLIS, regroupant les élèves à besoins spécifiques dans une même classe au sein d’écoles normales) ont été mises en place. Il aura donc fallu 20 ans pour couvrir 10% des écoles primaires par les CLIS. Elles accueillent près de 8.000 enfants en situation de handicap faible à moyen. Quant à l’hyperactivité et aux troubles de l’apprentissage de manière générale (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie…), ils sont inclus dans la catégorie des handicaps légers. Ces derniers concernent environ 80.000 élèves scolarisés dans des classes normales, selon la tutelle.

Hyperactivité «J’ai 8 ans, et j’ai été chassé de l’école»

Jusqu’à vendredi dernier, Amine, 8 ans, ne savait pas encore s’il allait enfin avoir une place à l’école. Vingt jours après la rentrée des classes, l’enfant est toujours dans l’expectative. Ses parents, analphabètes et un peu désorientés, ne savent plus vers quel saint se vouer. Amine, aux yeux pétillants et pleins de vie, est un enfant comme les autres. Sa seule particularité, c’est son hyperactivité, mais aussi sa frappante intelligence. Son trop plein d’énergie le pousse à bouger plus que la moyenne des enfants de son âge. Incommodant pour des écoles non sensibilisées à son cas, et surtout insensibles à son sort, il subit rejet sur rejet. Du haut de ses huit ans, il a déjà été renvoyé à maintes reprises.

Enseignement : la généralisation, enfin !

Ce qui était un besoin imminent, une demande sociale urgente, semble être en voie de réalisation. La généralisation de l’enseignement est en train d’être effective avec l’entrée en vigueur de l’enseignement préscolaire dans le système éducatif marocain. Pendant longtemps, un sentiment de laisser-aller se sentait dans le secteur de l’enseignement préscolaire public. Pour y remédier une enveloppe de 30,22 milliards de Dirham. Avec ce budget, le gouvernement compte ouvrir près de 4000 salles de classe devant accueillir une dizaine de milliers d’enfants.

Le taux de la déperdition scolaire dans le cycle primaire a atteint 1,1 % au niveau national en 2017-2018

Le taux de la déperdition scolaire dans l'enseignement primaire a atteint 1,1 % au niveau national au titre de l’année 2017-2018, a affirmé le ministère de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Réagissant aux informations de presse évoquant un taux de déperdition scolaire de 5,7 % dans le cycle primaire au titre de l'année scolaire 2017-2018, et aux allégations selon lesquelles ce taux aurait doublé en 2017-2018 par rapport à l'année précédente, ce département précise, dans un communiqué, que ce taux concerne le milieu rural, tandis que le taux de déperdition scolaire dans le primaire au niveau national a atteint 1,1 % durant la saison 2017-2018, soit un total de 38.740 élèves.

Maroc : l’ISGA lance le 1er Master en « Cyber-Défense et Sécurité de l’Information »

Pour la première fois au Maroc, un Master en Cyber-Défense et Sécurité de l’Information, en double diplômation, vient d’être lancé par le Groupe ISGA, en partenariat avec l’Université de Valenciennes. Destiné à former des cadres aux concepts, méthodes et techniques de traitement de la sécurité et la gestion du risque liés aux systèmes d’information, le Master en « Cyber-Défense et Sécurité de l’Information », à finalité professionnelle, vient d’ouvrir ses portes avec cette rentrée 2018. Cette ambitieuse et exclusive nouveauté porte l’empreinte du groupe ISGA dans son Campus de Casablanca. La formation, couronnée par un Diplôme d’État Français avec une affiliation à l’Université de Valenciennes, offre l’opportunité aux titulaires d’un BAC+3 ou d’un BAC+4 en informatique ou télécom de consolider leurs compétences scientifiques.

«Ma thèse en 180 secondes» : 18 doctorants, dont une marocaine qualifiés pour la finale

Pour la 4e année consécutive, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) est partenaire du concours de vulgarisation scientifique «Ma thèse en 180 secondes», devenu au fil des années une vitrine importante pour les jeunes doctorants francophones. Cette année, les lauréats des concours nationaux, organisés dans chaque pays participant entre mars et juillet 2018, se retrouveront le 27 septembre prochain à Lausanne, en Suisse, pour participer à la 5e finale internationale du concours francophone d’éloquence et de vulgarisation « Ma thèse en 180 secondes». Kawtar Essaidi, de l’Université Chouaib Doukkali (El Jadida), représentera le Maroc.

« En Finlande, les évaluations servent vraiment à faire progresser les élèves »

Alors que les évaluations en français et en mathématiques se poursuivent dans les classes de CP, CE1 et seconde – avant de concerner les élèves de sixième en octobre –, les syndicats enseignants sont toujours vent debout contre cette pratique, qu'ils jugent à la fois anxiogène et inutile. Ils critiquent le contenu de ces tests élaborés par des experts, notamment des membres du Conseil scientifique, et l'interprétation de ces résultats qui sera faite de manière centralisée par un logiciel.

Le roi Mohammed VI décore un enseignant d'Al Hoceima qui offre des cadeaux à ses élèves

Cet enseignant du douar Ait Amer, près d'Al Hoceima, a été décoré hier par le roi Mohammed VI au Palais Royal de Rabat. Trentenaire, il a su faire preuve d'une démarche pédagogique séduisante: il offre des cadeaux à ses élèves et se déguise pour leur faire aimer l'école. Hicham El Faquih, enseignant dans une école primaire, le groupe scolaire "Binti" à Al Hoceima, a été décoré du Ouissam Al Istihqaq Al Watani de deuxième classe. C'était hier, lundi 17 septembre, au Palais royal de Rabat, juste après la cérémonie de présentation du bilan d'étape et du programme exécutif relatif à la mise en oeuvre de la réforme de l'éducation et de la formation. Cette décoration royale a réjoui cet enseignant, âgé de 33 ans, qui vit et enseigne dans le douar Ait Amer, près d'Al Hoceima: "j'ai été décoré du Wissam Al Istihkak Al Watani par le roi Mohammed VI, je dédie ce wissam à la famille El Faquih ainsi que l'ensemble de la famille de l'éducation nationale" a t-il écrit sur sa page officielle Facebook.

Financement de l’enseignement. Le défi de la gouvernance

Le Maroc ne parvient toujours pas à relever le défi de la réforme de l’enseignement, bien qu’environ 20% du budget de l’État soit alloué à ce secteur. Faut-il augmenter les financements dédiés à l'enseignement ou plutôt améliorer sa gouvernance et miser sur la reddition des comptes ? Le secteur de l’enseignement accapare environ le quart des dépenses de l’État. Le contraste entre le niveau des crédits alloués à l’éducation et les résultats obtenus, surtout sur le plan qualitatif, est saisissant. Faut-il augmenter le budget consacré à l’éducation pour enfin concrétiser la réforme tant attendue? Une part de plus de 5% du PIB est consacrée à l’enseignement, à la formation professionnelle et à la recherche scientifique. Pour le ministère de tutelle, plus de 80% de ce budget sont alloués à la masse salariale et aux dépenses du personnel.

El Khalfi : "Il n'y a pas d'avenir pour le Maroc sans une véritable réforme du système de l'enseignement"

Le système d’enseignement au Maroc est déclaré en agonie depuis déjà des décennies mettant les différentes parties prenantes des secteurs public et privé devant la nécessité de se mobiliser pour ranimer ce corps dont dépend, entre autres, le développement du pays. «Il n'y a pas d'avenir pour le Maroc sans une véritable réforme du système de l'enseignement», a d’ailleurs indiqué, jeudi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, soulignant que cette réforme a été érigée depuis l'année dernière en tant que priorité nationale.

Les dérives de l’enseignement privé dénoncées par le CMDH

Le rouleau compresseur de la rentrée scolaire continue de faire des ravages sur le budget des ménages. En cause, l’absence de contrôle des autorités de tutelle et l’avidité des lobbys de l’enseignement privé. L’appât du gain finira par avoir raison du peu de crédibilité dont jouissait encore, dans l’esprit du citoyen, l’enseignement privé. Les parents d’élèves viennent d’en faire la douloureuse expérience, en cette rentrée 2018. Perdus entre des frais globaux de scolarité qui ont atteint des niveaux astronomiques de l’ordre de 2.000 à 5.000 dirhams par mois et des dépenses en fournitures scolaires, dans un chaos qui profite aux spéculateurs, les ménages marocains n’en peuvent plus.

Enseignement. Le roi Mohammed VI prend le lead

Le roi Mohammed VI présidera ce lundi, en présence du chef du gouvernement et de l'ensemble de son équipe, une importante cérémonie dédiée à l'Education nationale, apprend le360. La cérémonie aura lieu au Palais royal de Rabat. Elle regroupera plusieurs personnalités politiques et des acteurs de référence du secteur de l'enseignement, public et privé. Cette activité royale marque la rentrée officielle de l'année scolaire 2018/2019 et devrait avoir lieu vers 15H00, selon nos sources.

Enseignement : Système LMD. En panne sèche ?

En 2003, le Maroc a entamé la réforme de l’enseignement supérieur qui structure la licence, le master et le doctorat. La mise en œuvre de ce système connaît de nombreux obstacles. Le LMD est l’acronyme d’une réforme de l’enseignement supérieur qui structure le système en trois grades de diplômes : Licence (Bac+3), Master (Bac+5) et Doctorat (Bac+8). D’après Daniel Franck Idiata, «il s’agit d’une nouvelle architecture de l’enseignement supérieur qui répond à la volonté de construire un Espace européen de l’enseignement supérieur (EEES) entre les pays membres de la communauté, facilitant ainsi la mobilité des étudiants en Europe et assurant la reconnaissance mutuelle des diplômes européens, permettant de mettre en cohérence les différents systèmes nationaux». Après son entrée en vigueur en Grande-Bretagne en 2000, en France en 2002, le Maroc s’est trouvé obligé d’entreprendre sa réforme universitaire en 2003 afin de réduire l’hétérogénéité de ses établissements d’enseignement supérieur, de répondre aux standards internationaux et permettre aux étudiants marocains une mobilité aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.
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