Education et formation du 26 au 30 Novembre 2018



Veille Maraacid


Ecole rurale : A quoi joue l’Education nationale?

En 2016-2017, l’Education nationale a pourtant bien transmis les volumes d’abandons scolaires par cycle et par milieu à la Cour des comptes, qui les a intégrés dans son rapport sur les conditions de préparation et de gestion de la rentrée scolaire de la même année. L’éducation est sans doute le secteur le plus évalué au Maroc: Recensements et évaluations internes, PNEA (Programme national d’évaluation des acquis des élèves), Atlas des disparités scolaires, Cour des comptes, Banque mondiale, enquêtes internationales (Timss/Pirls), rapports et diagnostics du Conseil supérieur de l’éducation… Le ministère de l’Education avance, pourtant, ne pas disposer de certains indicateurs tout à fait basiques et élémentaires.

Ecole rurale : L’effarante réalité

Le gap entre l’urbain et le rural est vertigineux. Oui, au primaire, tous les enfants ruraux en âge d’aller à l’école sont scolarisés. Mais le taux net de scolarisation s’effondre dès le collège pour passer à 36,8%, avant de chuter à seulement 10,4% au lycée. Lésés par leurs rudes conditions, les jeunes ruraux sont plus nombreux à quitter l’école (éloignement des établissements, échec scolaire, travail dans les champs ou en tant qu’aides familiales, manque de soutien scolaire…).

Ecole rurale : Les élèves programmés pour échouer!

Les enfants des campagnes sont «programmés pour l’échec», pour reprendre l’expression d’Alain Bentolila, linguiste et spécialiste des questions éducatives. Dès qu’ils mettent les pieds à l’école, leur destin est presque scellé, car leurs conditions de départ sont encore plus dramatiques que leurs camarades citadins. D’autant plus que la majorité est issue de milieux démunis. La quasi-totalité intègre le primaire, mais d’année en année, ils sont nombreux à abandonner leur scolarité. Au lycée, le taux net de scolarisation chute à 10,4% (voir article précédent)! Durant leur parcours, ils sont plus victimes de retards scolaires (à cause de redoublements ou d’une entrée tardive dans le système) que leurs homologues citadins. Au primaire, 55,3% ont au moins une année de retard, contre 44,1% des citadins. Cette part monte à 77,5% au lycée, contre 67,8% des lycéens des villes, soit dix points de différence.

Le CNRST ouvre un 1er data center universitaire avec Huawei

Le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) vient de donner le coup d’envoi du premier data center universitaire d’envergure au Maroc, «HPC», monté en partenariat avec Huawei Technologies. Le centre a été inauguré, hier lundi, par le ministre de l’Education nationale, Saaïd Amzazi, en présence du ministre délégué en charge de l’administration de la Défense nationale, Abdellatif Loudiyi. Il permettra aux chercheurs d’accéder à une capacité de stockage de données importante, ainsi qu’à divers logiciels et services à distance. L’accès pourrait, par la suite, être élargi à des chercheurs d’autres pays africains.

Enseignement supérieur : 50 hectares pour un noyau universitaire à Al Hoceima  

Le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a affirmé, dans un communiqué, que l’action est en cours pour la mise en place des projets relatifs à la création d’un noyau universitaire à Al Hoceima. Un terrain de 50 hectares a été mobilisé à cette fin. Ce lot de terrain, qui est en phase finale d’acquisition, devrait abriter d’autres nouveaux établissements universitaires dans la province, dont la réalisation sera effectuée à moyen terme, relève la même source.

A Youssoufia, l' "agilité" de l'école informatique YouCode

Après l’école 1337 à Khouribga, OCP remet le couvert à Youssoufia avec la création d’une école "agile" et gratuite spécialisée dans la programmation informatique et le coding pour les 18-35 ans. Reportage.

De nouveaux établissements universitaires à Al Hoceïma

Le gouvernement serait avancé dans la procédure d’acquisition d’un terrain de 50 ha pour la construction d’une faculté pluridisciplinaire, une école nationale de commerce et de gestion (ENCG) ainsi qu’une cité universitaire. D’autres établissements d’enseignement supérieur seraient réalisés à moyen terme sur le site.

La non scolarisation et la déscolarisation, de trop grosses déficiences : L’objectif fixé pour 2030 relèverait de l’impossible

L’objectif de zéro enfant (6-11ans) en dehors du système scolaire primaire sera-t-il atteint par le Maroc à l’horizon 2030 ? «Non» à en croire le dernier rapport de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des Finances qui a révélé que la part d’enfants non scolarisés ou déscolarisés est encore loin d’atteindre l’objectif escompté faute d’une action vigoureuse de lutte contre les facteurs qui sont à l’origine de la rupture scolaire des enfants dont ceux relatifs au niveau de pauvreté élevé et à l'analphabétisme des parents.

Formation-Université : Les sciences sociales pour une société cultivée

La promotion des sciences sociales dans les universités et les écoles marocaines favorise la diffusion de la connaissance dans la société, son économie, ses valeurs et sa culture, a-t-on souligné jeudi à Rabat lors d'un colloque international consacré aux sciences sociales dans le monde arabe. S'exprimant devant un parterre d'universitaires, d'experts et d'étudiants, le coordinateur de la chaire Fatéma Mernissi, Mokhtar El Harass, a déploré l'insuffisance des ressources allouées à la recherche en sciences sociales, notant que les chercheurs répondent constamment à des problématiques importées sans aucun lien avec les recherches empiriques menées dans les sociétés arabes.

Le Roi préside une séance de travail consacrée à la formation professionnelle

Le Roi Mohammed VI a présidé, jeudi 29 novembre 2018 au palais royal de Rabat, une séance de travail consacrée au suivi de la question de la qualification et de la modernisation du secteur de la formation professionnelle, annonce un communiqué du cabinet royal. Au début de cette séance, le Roi s'est interrogé sur l’avancement de l’exécution du plan d’accélération industrielle de la région Souss-Massa, dont le lancement a été présidé par le Souverain le 28 janvier 2018 à Agadir et qui constitue le prélude pour la mise en œuvre régionale de la stratégie industrielle nationale.

Enseignement primaire et secondaire : Un déficit de 9.558 enseignants

12.727 enseignants du primaire et secondaire quittent cette année leur poste pour différentes raisons (départs à la retraite/retraite anticipée, formation, démission, décès…). Ils seront remplacés grâce aux 15.000 postes budgétaires alloués par le projet de loi de finances. Sauf que pour désencombrer les classes et enseigner les langues, il faudra 11.831 profs supplémentaires. L’Education nationale fonctionnera donc avec un déficit de 9.558 enseignants, au grand dam des élèves des écoles publiques.

L’école belge de Rabat reçoit la princesse Astrid

Le second établissement scolaire belge à programme d'enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui a démarré en septembre dernier, a été inauguré hier par la Princesse Astrid de Belgique en visite officielle au Maroc. A l’instar des établissements de Casablanca, a indiqué Vincent Locrel, directeur de l’école, lors d’une rencontre avec la presse précédant la cérémonie officielle, l’EBR comprendra tous les niveaux d'enseignement assurant un parcours scolaire complet de la maternelle jusqu’au secondaire avec une capacité à terme d’accueil de 1.500 élèves.

Formation des enseignants : Les ENS seront remplacées

Les Ecoles normales supérieures (ENS), c’est fini. La décision a été dernièrement actée par la commission de coordination de l’enseignement supérieur. Les universités disposant d’ENS, au nombre de six, seront amenées à les transformer en Ecoles supérieures de l’éducation et de la formation (ESEF). Celles n’en possédant pas devront en créer une. Les 12 universités publiques ouvriront ainsi 12 ESEF à partir de l’année prochaine. Ces écoles participeront à l’effort de formation de 100.000 enseignants à l’horizon 2025.

Fin de la gratuité dans les universités françaises : Une chance pour les universités marocaines?

L’annonce récente par le Premier ministre Edouard Philippe de la fin de la gratuité de l’enseignement supérieur public pour les étudiants extra-européens a provoqué une forte vague d’indignation sur les réseaux sociaux au Maroc. D’aucuns, y compris parmi des commentateurs français, y voient une mesure discriminatoire tacite contre les étudiants originaires du Maghreb et de l’Afrique dont on pense qu’ils ont moins de moyens financiers que leurs homologues asiatiques. Ayant pleinement profité d’un enseignement public gratuit de qualité au Maroc et en France, l’auteur de ces lignes ne peut pas se réjouir de la fin de la gratuité. Il ne peut pas non plus ignorer que l’éducation a un coût et que la gratuité, tant au Maroc qu’en France, a contraint le développement des universités des deux pays. On ne peut pas non plus reprocher au gouvernement d’un pays de réserver l’accès gratuit à un service public à la communauté qui le finance par l’impôt.

Alerte : Le Groupe HEM cédé au canadien LCI Education

LCI Éducation a annoncé un partenariat stratégique, à travers une prise de participation majoritaire (85%) avec le Groupe HEM (Institut des Hautes Études de Management) qui compte, entre autres, au Maroc cinq campus HEM Business School et Med Métiers, l’Institut Supérieur des Métiers Industriels à Tanger. Le fondateur du Groupe, Abdelali Benamour, gardera une participation de 15%. Cette alliance renforce la présence de LCI Éducation en Afrique, où le réseau a débuté son déploiement international en 1989, avec l’ouverture d’un premier campus à Casablanca et peu après, à Tunis.

L’Unesco appelle à protéger le droit à l’éducation des enfants migrants et réfugiés

L'Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) a appelé à protéger le droit à l'éducation des enfants migrants et réfugiés dont le nombre a augmenté de 26 pc depuis 2000. Selon le Rapport mondial de suivi sur l'éducation 2019 de l'UNESCO, '’le nombre d'enfants migrants et réfugiés en âge d'aller à l'école dans le monde a augmenté de 26% depuis 2000 et pourrait aujourd’hui remplir un demi-million de salles de classe’’. Le Rapport met en lumière les réalisations et les lacunes des pays en ce qui concerne le droit des enfants migrants et réfugiés à bénéficier d'une éducation de qualité et souligne que ce droit même s'il est de plus en plus reconnu en théorie, est "carrément nié par certains gouvernements’’.

L’Université Al Akhawayn à Ifrane lance son Executive Master en gestion des villes

L’Université Al Akhawayn à Ifrane (AUI), a annoncé, lors du 8ème Sommet "Africités" qui se tient du 20 au 24 novembre 2018 à Marrakech, le tout nouveau lancement de l'Executive Master en City Management (EMCM). Souple et adapté, ce programme de 12 mois (450 à 495 heures de formation) s’adresse aux professionnels de la gestion des territoires souhaitant approfondir leur compréhension du nouveau contexte géopolitique global et Africain de décentralisation, de gouvernance locale et du développement dans le Continent. Cette formation leur permettra ainsi d’acquérir des compétences de pointe en matière de gestion effective de villes Africaines, de développement et de planification de celles-ci.

La hausse des droits d’inscription pour les étudiants français et européens écartée par le gouvernement

Une hausse des droits d’inscription à l’université pour les étudiants français et européens n’est pas à l’ordre du jour. Le premier ministre, Edouard Philippe, l’a assuré à l’Assemblée nationale, mercredi 21 novembre. « Il n’est ni dans les projets de la ministre de l’enseignement supérieur ni dans les projets du gouvernement de procéder à [une] augmentation pour les étudiants français ou pour les étudiants européens », a-t-il fait savoir, lors des questions au gouvernement.

France : les étudiants marocains frappés par l’explosion des frais de scolarité

Les étudiants marocains ayant choisi la France ont de quoi s’inquiéter. Le premier ministre français vient d’annoncer, qu’à partir de la rentrée prochaine, les étudiants étrangers non-européens devront payer beaucoup plus cher en frais de scolarité. Jusqu’à cette année, les étudiants étrangers s’acquittaient du même montant pour s’inscrire dans une université française. Sans compter la sécurité sociale, un étudiant marocain souhaitant s’inscrire en France devait payer au début de l’année 170 euros par an pour la licence, 243 pour le master et 380 pour le doctorat. Ce sera dorénavant 2 770 euros pour la licence et 3 770 euros pour le master et le doctorat. Selon Edouard Philippe, cette décision rentre dans le cadre d’une nouvelle stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux qui ne soit pas fondée sur la gratuité…

Agadir : «La Dictée pour Tous»

Le Lycée français international d’Agadir accueillera mercredi 28 novembre, pour une grande première au Maroc, «La Dictée pour Tous». Cet évènement francophone, créé par l’acteur associatif Abdellah Boudour à Argenteuil en 2013 en France, a organisé plus de 150 dictées dans les quartiers populaires français et en dehors de l’Hexagone. Le but est de sensibiliser les écoliers des quartiers défavorisés au plaisir de la lecture et de l’écriture. Le tout en brassant les différentes générations pour mêler les connaissances de chacun dans une volonté de partage et d’écoute.

Trois élèves marocains participent aux olympiades arabes de maths

Le coup d’envoi de la première édition des olympiades arabes de mathématiques a été donné, dimanche à Djeddah, avec la participation des représentants de 13 pays, dont le Maroc. Initiée, jusqu’au 29 courant, par le ministère saoudien de l’éducation, en partenariat avec l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALESCO), le comité saoudien pour l’éducation, la culture et les sciences et l’office arabe de l’éducation pour les pays du golfe, cette manifestation vise à développer l’esprit de compétition, d’innovation et de confiance chez les élèves arabes. Ces olympiades aspirent également à hisser le niveau scientifique des élèves arabes, promouvoir l’éducation dans le monde arabe et dénicher les jeunes talents en mathématiques et les orienter dans ce sens.

Coopération Maroc-Thaïlande : réunion d’un groupe de travail autour de l’éducation et la recherche scientifique

Dans la perspective de mettre en œuvre le mémorandum d’entente entre le Maroc et la Thaïlande dans le domaine de l’éducation et de la recherche scientifique, un groupe de travail conjoint a tenu, jeudi à Hua Hin (sud de la Thaïlande), sa première réunion où plusieurs pistes et propositions de coopération ont été examinés. La rencontre présidée conjointement par le secrétaire d’Etat chargé de la formation professionnelle, Mohamed Rherras, et le ministre délégué thaïlandais de l’Éducation, Surachet Chaiwong, a été marquée par plusieurs propositions pour la mise en œuvre du mémorandum d’entente, conclu en juillet dernier à Rabat, qui porte particulièrement sur la coopération dans le domaine de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Universités marocaines : L’UIR signe 6 accords en Chine

La Rabat Business School de l’Université international de Rabat (UIR) a signé 6 accords de collaboration avec des Universités chinoises, à Shanghai, Canton et Wuhan, dans le cadre du développement de son portefeuille de partenaires internationaux composé aujourd’hui de 45 universités dans le monde. Il s’agit des institutions suivantes

Rabat-Salé-Kénitra : Lancement officiel du programme « Company Program »

« Company program », un programme à vocation éducative visant à encourager l’esprit d’initiative et la culture de l’entrepreneuriat dans les établissements scolaires, a été lancé au niveau de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Lors d’une rencontre autour de ce programme, tenue à Rabat, le directeur de l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF) de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Aderdour, a souligné que ce projet vise à encourager l’esprit d’initiative et la culture de l’entrepreneuriat dans les établissements scolaires, en droite ligne avec les fondements et les référentiels de l’Académie ainsi que les Discours Royaux axés sur la jeunesse et l’adéquation entre formation et besoins du marché.

Universités marocaines : L’UIR s’allie à Audencia, un double-diplôme proposé

Dès la rentrée 2019, un double-diplôme entre Audencia et l’Université Internationale de Rabat (UIR) au Maroc sera ouvert. Le partenariat global permet à des étudiants de l’UIR d’intégrer le Programme Grande École de l’institution nantaise pendant leur cursus, alors que des étudiants nantais s’envoleront vers l’UIR à Rabat, à chaque fois pour un semestre d’échange. En mars 2018, l’Université Internationale de Rabat (UIR) et Audencia ont signé une première convention de mobilité étudiante, permettant à des étudiants de Rabat Business School et d’Audencia de passer un semestre de mobilité en France ou au Maroc concernant leurs programmes Bachelor et Grande Ecole, ainsi qu’un double diplôme pour leur programme Grande Ecole. Quelques mois plus tard, ce partenariat se renforce pour proposer un double-diplôme double compétence de niveau master. Il permet à des étudiants en Master 1 de divers cursus de l’UIR de bénéficier d’un complément de formation en management en intégrant le Programme Grande Ecole (PGE) d’Audencia, pour 18 ou 24 mois et ainsi obtenir le Master Grande Ecole d’Audencia.

L’ESCA décroche la prestigieuse accréditation AACSB

C'est une première au Maroc et en Afrique francophone. L’ESCA Ecole de management vient d’obtenir le label AACSB, décerné par le plus ancien organisme d’accréditation de business-schools au monde du même nom. Le résultat d’un engagement de plusieurs années dans un long processus de qualité. L’école a été jugée sur l’excellence de son enseignement, la recherche, les apprentissages des étudiants et le développement de ses curricula. 5% des écoles de management dans le monde disposent de l’accréditation AACSB, soit 831 réparties sur 54 pays.

Préscolaire : Marrakech-Safi décline sa stratégie

433 nouvelles classes construire en 2019 pour un investissement de 38,9 millions de DH. C’est la première étape du plan régional de Marrakech/Safi pour la généralisation du préscolaire. Ces classes devront absorber 11.000 élèves et porter le taux de couverture en préscolaire à 60%. En 2021, ce taux devra atteindre les 69% avec la création de 2.152 classes supplémentaires. Enfin, il faudra construire le reste, soit 3.312 classes à l’horizon 2028 pour atteindre un taux de couverture de 100%. Ces objectifs viennent d’être présentés par l’Académie régionale de l’éducation et de formation (Aref). Dans la région qui comprend 7 provinces en plus de la ville de Marrakech, un enfant sur deux âgés entre 3 et 5 ans accède à l’enseignement préscolaire.

Préscolaire : Les enfants ruraux laissés pour compte

A peine 35,7% des 4-5 ans en milieu rural bénéficient d’une éducation préscolaire, contre 60,2% de leurs homologues urbains, soit deux fois moins. En dix ans, cette part ne s’est améliorée que de 1,3 point, selon les statistiques de l’Education nationale. En 2008-2009, elle était de 34,4%. En milieu urbain aussi, le taux de préscolarisation n’a presque pas bougé. Il a même légèrement reculé. Il y a dix ans, il était à 60,8%. C’est dire l’ampleur du retard pris sur ce chantier. Dans les campagnes, la situation est, cependant, plus préoccupante. Les petites filles rurales sont encore plus exclues du cycle préscolaire. Elles ne sont que 26,4% à en profiter, contre 59,4% des citadines de leur âge.

Préscolaire : Elle développe une offre à 50 DH pour enfants démunis

Dans sa petite crèche de Témara, il n’y a pas de fille ou de fils «de», mais des enfants à qui la vie n’a pas fait de cadeaux. Notre héroïne de l’éducation a pris le pari de s’installer, il y a presque un an, dans un quartier populaire, plutôt difficile. Elle ne se prend pas vraiment au sérieux, et tient à garder son anonymat. Nous l’appellerons Amal (espoir). Son projet, elle y croit et elle le défend, malgré les difficultés. Elle le finance même à fonds perdus. La jeune femme a racheté les locaux de sa crèche, mis en vente en plein milieu d’année scolaire en décembre 2017. Elle s’est très vite rendue compte de la particularité de sa clientèle, une population bien fragile. Pugnace, selon ses propres mots, elle choisit de continuer l’aventure, et de devenir entrepreneure sociale. «Mon rêve est d’offrir à des enfants de couches défavorisées une éducation préscolaire de qualité, avec des prix symboliques», explique-t-elle.

Inauguration officielle de l’École belge de Rabat par la Princesse Astrid de Belgique

La Princesse Astrid de Belgique, représentante de Sa Majesté le Roi de Belgique, accompagnée de M. Rudy Demotte, ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a inauguré officiellement, mardi, l’École Belge de Rabat. Une importante délégation de ministres et de hauts dignitaires belges ont également assisté à la cérémonie dont M. Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrnagères.

L’Université Cadi Ayyad dans le top 20 des universités africaines

L'Université Cadi Ayyad (UCA) est arrivée, de nouveau, en tête des universités marocaines, du Maghreb et de l’Afrique francophone dans le classement mondial "Times Higher Education 2019". L'UCA, qui fait ainsi honneur à l'université marocaine, a occupé la 15ème place dans le monde arabe et le 12ème rang en Afrique, indique un communiqué de cet établissement universitaire parvenu à la MAP. D'après le même classement effectué par discipline, l’UCA se distingue en sciences physiques, relève la même source, ajoutant que l'Université Cadi Ayyad est ainsi première au Maroc, au Maghreb et en Afrique francophone selon le Times Higher Education 2019, en occupant le 13ème rang dans le monde arabe et le 14ème en Afrique.

Séminaire international sur le thème « Pour des prisons sans analphabétisme »

Dans le cadre du programme d’alphabétisation au profit des détenus lancé par la Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR), un séminaire international a eu lieu mercredi à la prison de Larjate I. Ce séminaire a permis de débattre des bonnes pratiques en matière d’alphabétisation en milieu carcéral et des meilleures approches d’apprentissage afin de garantir la réinsertion sociale pérenne des détenus. La rencontre a été l’occasion de regards croisés sur les expériences internationales et nationales et sur les réalisations positives enregistrées dans le domaine, comme l’a indiqué M. Mahmoud Abdessamih, Directeur de l’Agence Nationale de Lutte contre l’Analphabétisme (ANCLA). Le séminaire s’inscrit également dans le cadre d’une action de mobilisation de tous les acteurs, et les partenaires nationaux et internationaux, afin de renforcer et d’améliorer les programmes d’alphabétisation dans les institutions pénitentiaires, en tant que premier pas vers le développement personnel et professionnel des détenus. L’alphabétisation fait ainsi partie du programme de formations professionnelles et qualifiantes appuyé par le PNUD, en partenariat avec la DGAPR, pour favoriser la réinsertion socio-économique des détenus après leur remise en liberté.

Classement : L’Université Cadi Ayyad parmi les meilleurs au Maghreb et en Afrique

L’Université Cadi Ayyad est arrivé en tête des universités marocaines, du Maghreb et de l’Afrique francophone selon le classement mondiale Times Higher Education 2019. Elle est 15ème dans le monde arabe et 12ème en Afrique. Selon le même classement effectué par discipline, l’Université Cadi Ayyad se distingue en sciences physiques. Elle est première au Maroc, au Maghreb et en Afrique francophone selon le Times Higher Education 2019. Elle est 13ème dans le monde arabe et 14 ème en Afrique. Dans ces classements, les universités sont évaluées selon 13 critères de performance en rapport avec leurs missions fondamentales : l’enseignement, la recherche, le transfert de connaissances et les perspectives internationales.

École : combien coûtent les élèves ?

Un étudiant à l’université coûte en moyenne 10 200 euros par an à la collectivité contre 15 100 euros pour un élève de classe préparatoire aux grandes écoles. À l’école élémentaire, une année scolaire revient à 6 200 euros par élève. Dans le secondaire, à 9 700 euros. Tous niveaux et tous types d’établissements confondus, la dépense moyenne par élève ou étudiant s’élève à 8 480 euros en 2016 selon le ministère de l’Éducation nationale [1]. Cette dépense comprend l’ensemble des frais liés à l’enseignement (enseignants, administration, fonctionnement des locaux, etc.), pris en charge à plus de 90 % par la collectivité, mais supportée pour partie aussi par les ménages [2] (de 3 % au primaire à 6,6 % au secondaire). L’essentiel du coût de l’éducation est lié aux dépenses de personnel, notamment enseignant.

Dépenses d'éducation : la France, un élève médiocre

La France est un pays qui dépense peu pour ses élèves en comparaison des pays riches les mieux classés dans ce domaine. Surtout pour les plus petites classes et l’enseignement supérieur. Elle investit de moins en moins dans l’école. Une analyse de Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités. Sur 19 pays de l’OCDE comparables [1] et pour lesquels on dispose de données, la France est au 16e rang pour le primaire, au 13e pour le collège, au 3e pour le lycée et au 8e pour l’université en matière de dépenses d’éducation par élève, selon l’OCDE (données 2014 en parité de pouvoir d’achat [2] ). Les comparaisons dans ce domaine doivent être considérées avec une grande prudence car les systèmes d’éducation sont très différents et tous les pays n’ont pas la même façon de compter l’ensemble des dépenses publiques. Revue de détail par niveau d’enseignement [3].

La région Marrakech-Safi s’offre le programme « Ecole du vivre-ensemble »

Un protocole d’entente portant sur la réalisation du programme « Ecole du vivre-ensemble » dans la région de Marrakech-Safi, a été signé, vendredi, au siège de l’académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF). Le protocole a été conclu par l’AERF, la Fédération nationale des Associations des Parents d’élèves au Maroc (FNAPEM), l’Organisation des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU-Afrique) et l’ONG « Echos Communication », en marge des travaux du 8ème Sommet « Africités », organisé du 20 au 24 courant dans la ville ocre. En vertu de cet accord, l’Académie régionale de l’éducation et de la formation mobilisera les écoles de la région et veillera à ce que le projet s’insère dans les directives nationales de l’enseignement, alors que la FNAPEM oeuvera à ce que les parents d’élèves soient impliqués dans la réalisation du projet pour assurer la continuité de l’éducation.
Education et formation du 26 au 30 Novembre 2018

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