Education et formation du 28 Janvier au 01 Février 2019



Veille Maraacid


Apprendre autrement : l’expérience de la « classe mutuelle »

« La « salle de classe » est un lieu où les élèves sont « forcément astreints à un silence, à une immobilité ». Difficile de ne pas être interpellé à la lecture de cette définition, proposée par Ferdinand Buisson dans son Dictionnaire de pédagogie. Elle date de la fin du XIXe siècle, une époque qui peut sembler à mille lieues de notre monde à la pointe de la technologie. Pourtant, il suffit à chaque professeur de lever les yeux sur les rangées de tables et le magistral tableau qui constituent le cadre scolaire ordinaire pour constater que cette définition reste d’actualité.

Formation professionnelle : Une offre complètement out!

Le tableau est bien sombre. Le dispositif de formation professionnelle au Maroc est à la fois désuet et déconnecté des besoins du marché du travail. Le Conseil supérieur de l’éducation l’a bien relevé dans son dernier rapport dédié au secteur (voir article précédent), validé lors de sa 15e session, les 14 et 15 janvier dernier. Or, comment prétendre à une économie compétitive sans disposer d’une machine de production de compétences correctement pensée? La grande bataille à mener aujourd’hui est celle des Hommes. Sans capital humain qualifié, point de progrès, dans un monde où tout est en train de changer.

Formation professionnelle : Voilà pourquoi tout est à refaire!

Il y a trois ans, on croyait que tout était sur les rails pour la formation professionnelle. Une stratégie nationale 2016-2021, adoptée après cinq ans de gestation, plus d’une centaine de mesures arrêtées, une vingtaine de conventions de mise en œuvre signées… Sauf que la stratégie est restée lettre morte, comme si elle n’avait jamais existé. S’il n’y avait pas eu de coup de semonce royal, aurait-on avancé? Après l’ultimatum royal début octobre 2018, le gouvernement n’a pas pu livrer une vision de réforme qui tienne la route, même après la rallonge de quelques semaines dont il a bénéficié. Il continue jusqu’à aujourd’hui à travailler sur la révision de sa copie.

R&D : Les entreprises pourront-elles reprendre le flambeau?

Le Maroc intègre toujours peu de hautes technologies à ses exportations. Néanmoins, par rapport à la région Mena, les entreprises marocaines apportent plus de valeur ajoutée technologique. Selon l’Enquête entreprises (Enterprise Survey) de la Banque mondiale de 2017, le pourcentage des sociétés innovantes en produits, services et procédés au Maroc est supérieur à ses concurrents, comme la Turquie, la Tunisie, la Jordanie, ou encore la Malaisie et le Vietnam.

R&D : Les universités étouffées par les procédures

Même si le Maroc est classé en 3e position en Afrique, derrière l’Afrique du Sud et l’Egypte en matière de R&D, il reste toujours à la traîne au niveau mondial. En 2017, le budget alloué à la recherche était toujours de 0,8% du PIB, soit près de 14 milliards de DH, d’après l’Unesco. Selon le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de le Recherche scientifique, Saaid Amzazi, «ce sont avant tout les procédures d’engagement de ce financement qui posent problème».

Samadi souligne la nécessité de la coopération entre les universités marocaines et indiennes

Le secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Khalid Samadi, a mis l'accent, lundi à New Delhi, sur la nécessité de la coopération entre les universités marocaines et indiennes notamment dans le domaine des technologies numériques et de la recherche scientifique.

London Academy s’attaque à l’enseignement supérieur

En à peine un an et demi d’existence, London Academy Casablanca a pu se construire une place à part sur la scène éducative. La smart school, ayant fondé son modèle sur l’usage des nouvelles technologies, vient d’être accréditée par un consortium de 16 universités anglaises, NCUK. Objectif: proposer la première année préparatoire à l’enseignement britannique à Casablanca, avec un accès automatique à l’une des 16 universités partenaires. Plusieurs font partie du top 100 mondial (Aston, Bradford, Bristol…). Une première pour un groupe scolaire marocain. Une seule université (Mundiapolis) avait entamé ce programme il y a quelques années, mais l’expérience avait tourné court.

Formation professionnelle : A quoi servent les centres des ministères?

Tourisme, Jeunesse, Artisanat, Agriculture, Energie et Mines… plusieurs départements ministériels proposent des formations professionnelles, aux côtés de l’Ofppt, des opérateurs privés et autres acteurs (ONG, centres d’entreprises, Entraide nationale…). Toutefois, leur part dans le dispositif global reste minime, avec près de 6% des effectifs inscrits, contre 17% pour le privé et 70% pour l’Ofppt. Leur part dans la production de lauréats demeure, également, négligeable et constante dans le temps. Le Conseil supérieur de l’éducation s’interroge sur leur rôle dans le développement de la formation professionnelle au Maroc.

Diplôme universitaire en autisme : Une 1ère régionale au Maroc

La Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca (FMPC) a accueilli, mardi soir, la cérémonie de lancement du premier diplôme universitaire spécialisé en autisme au Maroc et au Maghreb. En présence des représentants des départements de l’Éducation nationale, de la Famille et de la Solidarité, de la Santé, ainsi que de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, il a été procédé à la signature de la convention de partenariat portant sur la création de ce diplôme, dont le programme consiste en la formation de 20 professionnels de l’autisme par an.

Formation professionnelle : Une fusion avec l’enseignement général?

Il n’est plus question de garder la formation professionnelle en marge du système éducatif, selon le Conseil supérieur de l’éducation. L’instance recommande trois grands leviers pour sa «refondation». D’abord, elle doit être intégrée à l’enseignement général. Dans cette nouvelle architecture, les apprenants auraient la possibilité de circuler librement entre parcours.

Appels à projets R&D : Bientôt des fonds pour l’intelligence artificielle et big data

L’effort de financement de la R&D se poursuit, même si le déblocage de l’argent continue de freiner la bonne marche des projets. En effet, en raison des procédures administratives, le processus peut durer des années! Le dernier appel à projets R&D en date est celui du programme «Ibn Khaldoun» d’appui à la recherche en sciences humaines et sociales, lancé en mai 2018. Une première, selon le ministre de l’Education nationale, Saaïd Amzazi. Il assistait dernièrement à la cérémonie de signature des contrats de financement avec les universités et établissements concernés, à la faculté de droit de Salé. 53 projets ont été retenus, avec à la clé, une enveloppe de 30 millions de DH.

Analyse comparée des systèmes éducatifs brésilien et français et de la formation des professeurs de mathématiques au Brésil dans le cadre du P.I.B.I.D. et en France dans les E.S.P.E.

Dans cette thèse, nous étudions l’impact du P.I.B.I.D. (Programa Institucional de Bolsas de Iniciação à Docência), programme de formation des professeurs au Brésil, créé en 2007, sur la formation des enseignants de mathématiques. Notre problématique est double : le P.I.B.I.D. apporte-t-il une amélioration conséquente à la formation des enseignants ?, et pour les professeurs de mathématiques : est-ce que la didactique des mathématiques, telle qu’elle est enseignée dans les Instituts d’Enseignement Supérieur, est liée réellement à la pratique de classe des enseignants formés par ce programme ?L’impact de la pensée française dans la sphère éducative brésilienne est indéniable. Ce sont de grands chercheurs français qui ont dirigé la construction des curriculums de formation des enseignants brésiliens.

Manières d’enseigner et manières d’apprendre : une étude des phénomènes de sensibilité au contrat didactique chez des étudiants de Licence 3. Une contribution à la pédagogie universitaire dans les Sciences Humaines et Sociales

La question de la réussite des étudiants agite la noosphère. A l’heure où l’on préconise une transformation des pratiques pédagogiques dans un souci de promotion de la réussite, cette thèse propose d’interroger le concept de « cours magistral » dont les modalités – bien plus hétérogènes que ce que laisse croire la littérature actuelle – ne sont pas sans effet sur les manières d’étudier et de composer des étudiants. La question centrale de ce travail peut s’énoncer simplement : comment expliquer que certains étudiants travaillent mais ne réussissent pas ? Au-delà de l’effet des Arrière-plans scolaires et familiaux, cette thèse examine une entrée tout à fait nouvelle à l’université et pourtant centrale : les styles d'enseignement.

À Casablanca, un nouveau diplôme pour mieux aborder l'autisme

Afin de mieux comprendre les besoins de personnes atteints de troubles du spectre de l'autisme (TSA), un diplôme universitaire spécialisé en autisme verra le jour, dès la rentrée prochaine, à l'université de Casablanca. Une première dans le monde arabe qui, à terme, pourrait permettre une meilleure inclusion de personnes autistes.

Universités marocaines : L’USMBA de Fès se rapproche de la tête

L’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (USMBA) de Fès a amélioré ses scores dans tous les indicateurs retenus pour le classement ‘’Times Higher Education University Ranking 2019’’. Le président de l’USMBA, Radouane Mrabet, a indiqué qu’à l’échelle nationale, l’université de Fès a avancé de la troisième (2018) à la deuxième place cette année, relevant que le fait le plus marquant est sa position en tête des universités marocaines sur la base de l’indicateur ‘’citations’’.

Le Maroc est représenté par ENCG Casablanca à HEC Challenge

L’École nationale de commerce et de gestion de Casablanca (ENCG) a pris part, du 12 au 17 janvier, à la cinquième édition du HEC Challenge organisée en Tunisie sur le thème «Disruptive Entrepreneurship». La délégation de l’ENCG Casablanca était composée de 4 étudiants dans le domaine de la gestion des affaires.

Deux universités proposent le statut d’étudiant-entrepreneur

Le projet annoncé il y a près d’un an est actuellement en phase de test. Deux universités peuvent désormais proposer le statut d’étudiant-entrepreneur, celles de Casablanca et de Rabat. Dotées de pôles d’accompagnement de l’entrepreneuriat étudiant (SALEEM), elles sont les premières à ouvrir le bal. Chaque université publique devra ensuite créer son propre pôle. Les étudiants inscrits à la dernière année de leur cycle d’études, y auront droit, entre autres, à des formations, un encadrement de professeurs et partenaires externes, des espaces d’échanges… Leur expérience entrepreneuriale pourrait remplacer le projet de fin d’études, les stages ou même certains modules.

Amzazi défend les choix de sa réforme

Pour Saaid Amzazi, la stratégie élaborée en matière linguistique est claire. Le ministre de l’Education nationale a mis au point un plaidoyer qui met en pièces l’argumentaire avancé par les adversaires de l’enseignement des matières scientifiques en français. Ces derniers se recrutent dans le PJD au point de diviser la majorité. Dans cette opposition farouche, le parti de Saâdeddine El Othmani a trouvé dans l’Istiqlal un allié naturel. Qu’importe, l’essentiel est que sur cette question linguistique, les nouveautés apportées par le projet de réforme en discussion à la Chambre des représentants cadrent avec l’ambition d’inscrire les générations à venir dans la modernité.

Quels outils numériques pour motiver les jeunes dans les apprentissages ?

Pour améliorer les stratégies pédagogiques ainsi que les conditions d'apprentissage dans les établissements scolaires, les outils numériques peuvent apporter une aide précieuse. Le digital offre aux enseignants la possibilité d'intégrer l'apprentissage par la pratique dans leurs cours de différentes manières. Pour maintenir l’attention des plus jeunes, il est nécessaire de redoubler d’efforts. Pour cela, le numérique se positionne comme une aide précieuse, proposant de nombreux outils pédago-ludiques, permettant de captiver les jeunes et de les garder concentrés sur l’apprentissage.

Formation déléguée : La CGEM veut étendre le modèle

A travers sa commission solutions sectorielles, la CGEM vient de présenter à ses membres les expériences réussies de modèles d’Instituts de formation à gestion déléguée. C’est dans ce cadre que l’organisation patronale a convié, le lundi 21 janvier, les fédérations sectorielles à la visite de l’Institut de formation aux métiers de l'industrie automobile (IFMIA) de Casablanca.

Enseignement : Qu’est-ce qui influence l’apprentissage

En dépit des efforts menés depuis quelques années, l’abandon scolaire et l’absentéisme continuent de constituer un des principaux dysfonctionnements du système éducatif. Un constat confirmé par les résultats du dernier classement PIRLS. Si 69% de cette population a déclaré ne jamais s’absenter des cours, 12% avouent «sécher les cours» au moins une fois par semaine.

Enseignement : Les leçons du classement PIRLS

En dépit de l’amélioration des scores des élèves marocains dans le classement PIRLS par rapport à l’édition de 2011, le gap reste encore important en termes de renforcement des capacités d’apprentissage. Le Maroc reste loin derrière, parmi les 3 derniers pays Quel est le niveau de compétence des élèves en matière de lecture? C’est la principale question autour de laquelle s’articule le classement PIRLS, réalisé par l’IEA (International association for the evaluation of educationnal achievement) tous les 5 ans.

« Classe renversée » : pourquoi laisser les clés de la classe aux étudiants

Soyons honnêtes, en 2019, le plus grand motif de satisfaction pour les professeurs est de croiser le regard des étudiants quand ils lèvent les yeux de leur ordinateur. En effet, comment rivaliser avec des réseaux sociaux qui dévoilent des scoops à la minute, instruisent tout en amusant, proposent des mini conférences d’experts aux sujets racoleurs ? En tant qu’enseignant, on a beau se dépenser, donner de sa personne pour être drôle – mais pas trop, captivant – sans en faire des tonnes, expert – sans être ennuyeux, le défi est difficile à relever.

Iscae : Un Mastère spécialisé dans les métiers de la santé

«Le secteur de la santé est en pleine évolution et présente des débouchés professionnels à multiples facettes. L’objectif de ce programme est de former des managers capables d’accompagner ces nouvelles mutations», souligne Myriem Essakalli, responsable du Mastère spécialisé en management et marketing de la santé à l’Iscae. Le Groupe Iscae ne cesse d’innover et de renouveler son programme pédagogique. Pour cette année, deux mastères ont été conçus. L’un spécialisé en management et marketing de la Santé et le second en Big Data, Intelligence artificielle & entreprise digitale.

Orientation professionnelle : YM Africa dresse son bilan

Plus connu sous son ancien nom «Maroc Stagiaire», la startupYouth Media Africa (YM Africa) a permis d’orienter et d’accompagner plus de 800.000 jeunes dans leur insertion professionnelle en 2018. Une performance atteinte grâce à son programme couvrant toutes les étapes clés de l’employabilité, allant du choix de la formation jusqu’à la recherche de l’emploi adéquat. Près de sept applications web ont ainsi été développées et enrichies au cours de cette année par le groupe, lequel cible avant tout la tranche d’âge des 15-25 ans. Guide-metiers.ma, tout d’abord, est une plateforme conçue pour orienter les étudiants. Elle présente aux visiteurs près de 2.500 fiches de postes ainsi que bon nombre de tests métiers.

Des olympiades à l’EMI pour développer le sport universitaire

L’Iscae n’est pas la seule école à organiser des olympiades. Cette année, l’EMI abritera à son tour ses propres jeux paralympiques. Un tournoi à grande échelle baptisé «EMI Olympic Games» qui accueillera chaque jour plusieurs milliers de visiteurs et ambitionne de relever sensiblement le niveau du sport universitaire. La compétition, prévue du 8 au 10 mars prochain au campus de l’EMI et organisée par son club sportif EMIsport, proposera tout d’abord des tournois de nombreux sports collectifs parmi lesquels le football, le basketball, le volley ou encore la course d’athlétisme.

L’OFPPT peaufine sa stratégie d’accompagnement

L’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), l’une des parties prenantes de la stratégie de développement industriel de la région Souss-Massa, vient de dévoiler l’état d’avancement de la mise en œuvre de la convention pour accompagner ce chantier de développement ambitieux lancé par SM le Roi Mohammed VI. Cet organisme public s’est engagé à accompagner cette dynamique par la formation des ressources humaines nécessaires pour l’installation de huit écosystèmes industriels.

Enseignement des arts : le grand vide

De nombreux pays ont intégré l’enseignement artistique dans leurs programmes éducatifs. Au Maroc, l’initiation à l’expression artistique reste embryonnaire voire inexistante. Avec beaucoup de retard, le débat a enfin été lancé autour de la question. C’est dans cette optique que s’est tenu d’ailleurs cette semaine à Rabat un colloque sur l’éducation artistique organisé par le ministère de la culture et de la communication. En effet, aujourd’hui, une éducation artistique, esthétique et créative dans ce système, qui comprend les arts plastiques et visuels, la musique, les arts chorégraphiques et le théâtre est devenue nécessaire pour développer la culture dans chez les nouvelles générations et non seulement chez les élites.

Lancement mardi du 1er diplôme universitaire spécialisé en autisme au Maroc

La faculté de Médecine et de pharmacie de Casablanca, le collectif Autisme Maroc, le Centre national Mohammed VI, la Fondation Orange et la Fondation Susa Belgique lancent le premier diplôme universitaire d’autisme au Maroc et au Maghreb. "La meilleure réponse aux difficultés posées par l’autisme réside dans la formation de professionnels qualifiés ainsi que celle des familles des personnes touchées par le trouble du spectre de l’autisme", explique-t-on dans un communiqué.

Universités. Le Maroc se distingue dans le palmarès THE 2019

Dans la 5ème édition du classement des universités Times Higher Education pour les pays émergeants (THE), l'Université Mohammed V de Rabat (UM5) confirme sa position de leader des établissements marocains. L’UM5 de Rabat a donc été classée dans la catégorie 201-250 de ce prestigieux index international, où on retrouve aussi les université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (USMBA) ( 201-250), Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM) (251-300), et l'Université Hassan II de Casablanca (351+). Les résultats affichés sont attribués selon cinq critères prédéfinis, soit «les Citations», «les Revenus de l'industrie», «la Visibilité internationale», «la Recherche» et enfin «l’Enseignement».

Enseignement : et si on sortait l’Etat de la réforme !

Le Maroc a presque essayé toutes les formules possibles pour réformer son système d’enseignement et n’a obtenu que des résultats pour le moins décevants. Non seulement on n’a pas avancé d’un iota, mais la réalité que nous observons chaque jour qui passe est qu’on régresse. Si tout le monde est d’accord sur l’importance d’un enseignement de qualité pour le développement de ce pays, les politiques menées pour atteindre cet objectif ont toutes mené à l’impasse. Et pour preuve, jusqu’au début des années 2000, beaucoup de familles marocaines pouvaient encore choisir d’envoyer leurs enfants à l’école publique. Elles étaient à peu près confiantes d’y trouver un enseignement d’une qualité acceptable, faute d’être bonne. Aujourd’hui, ce choix s’est transformé en contrainte, que seules les familles démunies subissent.

Huawei lance un projet avec l’université de Fès

Convaincu que l’éducation et le transfert de connaissances sont les clés pour promouvoir l’employabilité des jeunes diplômés marocains dans les technologies de l’information et de la communication, Huawei, l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructure pour les TIC, a lancé le 16 janvier 2019 son programme ICT Academy à l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah (USMBA).

Quand un instituteur réussit sa communication dans une école rurale

Peu d’enseignants acceptent une affectation dans les zones reculées du Royaume. M’hamed Oukdim, lui, a fait le choix d’enseigner à l’école primaire Tissalmite, commune Zaouiat Ahansal. Un parcours plutôt réussi. Le secret: son appartenance à la même aire géographique et sa maîtrise de la langue amazighe.

Un bandeau qui surveille les pensées des étudiants

Il n’y a pas si longtemps, on parlait d’interdire les téléphones cellulaires dans la salle de cours. La technologie permet aussi à un prof de vérifier si un étudiant utilise son ordinateur en classe pour aller sur Facebook ou pour prendre des notes. Et si la prochaine étape consistait à vérifier si l’étudiant se concentre?

Le potentiel marocain en termes de ressources humaines qualifiées mis en avant lors d'entretiens maroco-britanniques à Londres

Le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaid Amzazi, a mis en avant, mardi à Londres, le grand potentiel marocain en termes de jeunes ressources humaines qualifiées. Lors de ces entretiens avec le ministre britannique de l'Investissement, Graham Stuart, en marge du Forum mondial de l'éducation, M. Amzazi, a expliqué que le Maroc s'engage dans de grands chantiers structurants, notamment dans le domaine de l'automobile, l'aéronautique, le textile, l'agriculture, le digital et tous les domaines liés à l'industrie, ajoutant que le Royaume dispose d'un potentiel énorme de jeunes lauréats d'écoles prestigieuses d'ingénierie, telle que l'École nationale des sciences appliquées, l'Ecole Mohammedia d'ingénieurs, l'École Hassania des travaux publics, l'École nationale supérieure d'informatique et d'analyse des systèmes et l'Institut National des Postes et Télécommunications.

Le rôle des soft skills dans la formation professionnelle débattu lors d'entretiens entre M. Amzazi et Mme Anne Milton

L'importance de l'introduction des soft skills (compétences non techniques) dans la formation professionnelle et son impact sur l'employabilité des jeunes a été mis en exergue, mardi à Londres, lors d'entretiens entre le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi et la ministre des compétences et des soft skills, Anne Milton.

Éducation culturelle. Quelle place dans les établissements scolaires ?

Mohamed El Aaraj insiste sur l’importance d'instaurer un certain équilibre entre l'enseignement des arts et le système pédagogique, tout en plaidant pour la mise en place d’un système global et intégré de l'éducation artistique. La composante artistique constitue une condition sine qua none à la formation de l’individu et à la construction de la société, dans la mesure où cette forme d’expression humaine que représente l’art doit être présente dans le milieu scolaire et pédagogique.

Carton rouge pour El Mehdi Meniar .. d'autres instituts suivront

Les autorités locales de Casablanca ont procédé à la fermeture d'un institut privé et ses annexes du fait qu'il ne dispose pas des autorisations requises délivrées par le département de tutelle, a annoncé le ministère de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Dans un communiqué, le ministère a souligné que la fermeture de l'Institut El Mehdi Maniar et ses annexes à Casablanca intervient dans le cadre des opérations de suivi et de contrôle effectuées par les commissions provinciales mixtes des établissements privés et des centres d'enseignement de langues dans différentes régions.

Très peu d’étudiants complètent les cours en ligne

Ce n’est peut-être plus une surprise que d’apprendre que les étudiants qui s’inscrivent aux cours en ligne, ou MOOC (Massive Open Online Courses), sont très peu nombreux à se rendre jusqu’au bout. Mais à partir de quel seuil pourrait-on parler d’un échec? Une étude amène pour la première fois des chiffres permettant de conclure que les MOOC sont devenus quelque chose de différent de ce qu’ils annonçaient au départ. Leur promesse, c’était celle d’un accès gratuit, pour la planète entière, à une éducation de qualité. Ce que c’est devenu, c’est une aide technique aux institutions d’enseignement qui veulent offrir des cours en ligne.
Education et formation du 28 Janvier au 01 Février 2019

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