Energie et mines du 23 au 27 Octobre 2017



Veille Maraacid


EDF EN annonce la construction de deux centrales solaires en Egypte

Le groupe français EDF Energies Nouvelles, filiale d’EDF spécialisée dans les énergies renouvelables, a annoncé jeudi 26 octobre 2017, la signature d’une nouvel accord avec le groupe égyptien Elsewedy Electric pour la construction et l’exploitation de deux centrales photovoltaïques en Egypte. D’une puissance cumulée de 100 mégawatts (MW), ces projets s’inscrivent dans la stratégie CAP 2030 du groupe français, qui vise notamment à doubler ses capacités renouvelables d’ici 2030 en France comme à l’international.Voltalia, spécialiste français de la production d’électricité renouvelable, a par ailleurs annoncé dans un communiqué distinct publié le même jour, avoir remporté un projet solaire de 25 MW en Egypte, son premier sur le continent africain.

Le français EDF entre sur le marché égyptien des énergies renouvelables

EDF et l’egyptien Elsewedy Electric Group sont chargés de la conception, la construction et l’exploitation de deux centrales solaires d’une puissance totale de 100 MWAC en Egypte.Nous sommes fiers d’accompagner la transition énergétique en Egypte grâce à des projets renouvelables développés en partenariat avec un industriel local, en cohérence avec la stratégie CAP 2030 du groupe » a déclaré Jean-Bernard Lévy, PDG du groupe EDF.En perspective, Edf compte atteindre une puissance installée en énergies renouvelables de 50 GW à l’horizon 2030 et investir dans des marchés à fort potentiel de développement.

Le stockage, une nécessité pour notre réseau électrique (3/5)

Nous verrons dans cette troisième partie des technologies de stockage d’énergie électrique par la chaleur ou les forces magnétiques.Le stockage de la chaleur se fait par un matériau ou fluide ayant la capacité de stocker ou de libérer de l’énergie sous forme de chaleur. Le dernier procédé de stockage de chaleur que l’on étudiera est le stockage par réaction chimique.

Le stockage, une nécessité pour notre réseau électrique (4/5)

Les couts de remplacement et fréquence de remplacement sont aussi un élément essentiel lors du choix du moyen de stockage. Ces différents couts sont résumés dans le tableau ci-dessous. Les solutions de stockage de l'électricité ne pourront s'imposer que si leur cout se rapproche de celui de la production.

Engie veut céder son activité amont de gaz naturel liquéfié

Le groupe énergétique français négocie la cession de son activité « amont » dans le gaz naturel liquéfié (GNL), a-t-il annoncé lundi dans un communiqué. L'entité en question regroupe les activités de liquéfaction du gaz (des participations dans deux terminaux aux Etats-Unis et en Egypte), de son transport sur des navires méthaniers (Engie en compte 12, en propre ou affrétés) et du négoce (ou trading) du GNL. Les principaux contrats de long terme d'Engie dans ce domaine ont été conclus avec l'Algérie (6,8 millions de tonnes de GNL par an) et l'Egypte (3,7 millions de tonnes). La firme française reste un acteur majeur d'autres activités liées au GNL. Les terminaux méthaniers français ne font ainsi pas partie de la transaction et seront conservés dans le périmètre du groupe.

Des commentaires sur un accord de l'Opep font monter cours du pétrole

New York - Le pétrole coté à New York a terminé en hausse jeudi, affichant un plus haut depuis le 18 avril, encouragé par des commentaires de l'Arabie Saoudite en faveur d'une poursuite du rééquilibrage de l'offre mondiale de brut."Les investisseurs ont confiance dans une extension de l'accord (de réduction de la production de pétrole) soutenue par le prince d'Arabie Saoudite", a commenté Gene McGillian de Tradition Energy.Le prince héritier Mohammed ben Salmane s'est déclaré en faveur d'une extension au-delà de mars 2018 d'un accord entre pays membres et non-membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une réduction de la production de pétrole.

Dans les Hauts-de-France, une entreprise convertit le grisou en énergie verte

Avion (France) - L'entreprise Gazonor a inauguré jeudi à Avion (Pas-de-Calais) un de ses premiers sites de production d'électricité verte à partir du grisou, du gaz naturel extrait d'anciennes mines de charbon, qui doit fournir en électricité plusieurs milliers de personnes."On a six moteurs sur ces quatre sites et ça nous fait une génération d'électricité pour à peu près 40.000 personnes dans un périmètre local, c'est l'équivalent de la production de 18 éoliennes", a affirmé Julien Moulin, le président de Gazonor, qui précise que cette électricité est rachetée par EDF et injectée dans le réseau Enedis.Ensuite, "nous avons plusieurs manières de valoriser le grisou, soit en tant que gaz, ce qui était notre activité historique, soit en tant qu'électricité" en l'envoyant dans un moteur qui le transforme en électricité, a expliqué M. Moulin.

Dynamisme économique de la filière éolienne en France et dans le monde

Cette croissance en terme de puissance installée et d’énergie produite s’accompagne d’un dynamisme économique et social : génératrice d’activité et d’emploi, la filière éolienne devient un acteur fondamental, non seulement du mix énergétique, mais de la vie économique, en France et dans le monde.La croissance de la puissance éolienne installée tend en effet à l’exponentiel : entre 2009 et 2013, environ 40 GW supplémentaires étaient installés par an ; en 2015, ce sont 60 GW qui ont été installés, et 54,6 GW en 2016.La filière éolienne est bien implantée en France et elle devrait poursuivre sa croissance : si les objectifs fixés pour 2030 en terme de puissance installée (soit plus de 40 GW pour l’estimation haute) sont atteints, le nombre d’ETP pourrait monter entre 40 000 et 75 000 à l’horizon 2035.

2000-2015 : bilan de 15 années de soutien public à l’éolien en France

La filière éolienne française s’est réellement développée à partir de 2000 et la loi mettant en place l’obligation d’achat. le soutien public a dicté le rythme d’implantation de l’éolien en France ; le bilan de ses résultats, avant la Loi de Transition Energétique, est contrasté mais encourageant : des contraintes sous-estimés, une puissance installée en dessous des prévisions, mais une filière qui s’est mise en place, des bénéfices environnementaux et économiques indéniables. La filière éolienne a ainsi contribué à réduire la dépendance énergétique de la France, en limitant les importations de combustibles fossiles et fissibles.Tout cela confirme, plus que largement, le bel avenir de l’éolien en France – et valide le choix public de soutenir vigoureusement cette filière.

Énergie des vagues : une subvention de 16 millions de dollars pour un projet en Australie occidentale

Le Département des Industries primaires et du Développement régional de l’Etat d’Australie occidentale vient d’attribuer une subvention de 15,75 millions de dollars australiens (10,43 millions d’euros) à la technologie CETO de Carnegie et à Albany Wave Energy Project.Le gouvernement a également accordé 3,75 millions de dollars à l’Université d’Australie occidentale pour établir et gérer un centre de recherche sur les énergies des vagues à Albany, en Australie occidentale.Le Wave Energy Research Center rassemblera plus de 30 chercheurs pour soutenir les études menées par Carnegie sur l’énergie des vagues, des marées et de l’éolien offshore.

L’investissement dans le renouvelable atteint des records au troisième trimestre dans le monde

Les sept projets éoliens coûtent chacun entre 600 millions et 4,5 milliards de dollars (511,5 millions et 3,8 milliards d’euros). Celle-ci indique par ailleurs que les transactions et projets dans le secteur du renouvelable sur la planète représentent au troisième trimestre une somme globale de 66,9 milliards de dollars, comparativement aux 64,9 milliards de dollars dépensés au second trimestre de l’année et aux 47,8 milliards de dollars au troisième trimestre 2016.En France, 631 millions de dollars ont été dépensés au troisième trimestre, en hausse de 109% en glissement annuel, en baisse de 21% en glissement trimestriel.

Pétrole : réduction de la production et hausse soutenue de la demande, jusqu’où le prix du baril peut-il monter ?

Les prix du pétrole connaissent une forte hausse depuis le mois de juin. Stephan Silvestre : La tendance haussière actuelle s’explique par une diminution des stocks mondiaux de pétrole durant l’année, qui est la conséquence des quotas de production décidés conjointement par l’OPEP (l’Arabie Saoudite et ses alliés du Golfe) et la Russie.

Les ailes de papillons pour des panneaux solaires plus efficaces

Les ailes du papillon Pachliopta aristolochiae ont conduit des chercheurs à développer un nouveau type de cellule solaire basée sur les nanostructures de l’aile de cet insecte, analysant les petites taches noires présentes qui absorbent plus de lumière que les surfaces lisses. Les chercheurs de l’Institut de technologie de Karlsruhe (KIT) ont réussi à transférer ces nanostructures aux cellules solaires, augmentant ainsi leur taux d’absorption de lumière jusqu’à 200%. « Le papillon que nous avons examiné a une particularité évidente : il est noir très foncé, du fait qu’il a besoin d’absorber particulièrement bien la lumière du soleil.

Les centrales hydrauliques devront s’adapter au changement climatique

Le Laboratoire de machines hydrauliques de l’EPFL travaille sur une question centrale pour les années à venir : la concentration de plus en plus importante de sable dans l’eau, qui érode les turbines. Le LMH a donc développé un modèle informatique multi-échelles novateur, permettant de prédire l’érosion des turbines par le sable avec de bien meilleurs résultats que d’autres approches. Car adapter les turbines aux changements du climat représente un défi au niveau suisse, mais aussi mondial, où la production globale d’électricité hydraulique est de 17%.

Loi de transition énergétique, plan climat : le scénario de l'Ademe pour les concrétiser

Le scénario de l'Ademe pour les concrétiserSelon l'Ademe, le scénario AMS2 a surestimé les réductions d'émissions de GES d'ici 2030. Lire la newsLe scénario de transition énergétique de l'Ademe serait bon pour la croissance et l'emploi(article paru le 06/11/2013)A long terme, le scénario de transition énergétique de l'Ademe serait bénéfique à la croissance, à l'emploi et aux investissements.

70 ans : l'énergie éolienne est-elle une énergie d'avenir ?

OPPORTUNITÉ. Non, le moulin à vent n'est pas mort. De toute évidence l'utilisation de la force du vent entre pleinement dans le cadre d'emploi des grandes énergies naturelles. Le recours à la houille éolienne, se présente dans des conditions intéressantes puisque grâce à l'électricité, on peut transporter l'énergie du vent sous forme noble et pratique : le moulin à vent n'est plus le mécanisme donnant une énergie utilisable seulement sur place, il apparait comme une centrale locale d'énergie.

Un exercice de sûreté à la centrale nucléaire de Cattenom

Les équipes d’EDF en poste à la centrale nucléaire de Cattenom vaquent à leurs occupations habituelles. C’est la raison pour laquelle, dans une salle de la Préfecture de Moselle, les autorités préfectorales et les représentants de l’Autorité de Sûreté Nucléaire participent au scénario. « Je ne pense pas que l’on puisse pénétrer sur le site de la centrale nucléaire de Cattenom.

Arques. Les éoliennes prennent le vent d'Arques

Cette installation solde dix années de procédures administratives et de recours, à la satisfaction de Bernard Andrieu, le maire d'Arques, qui menait le projet et le faisait déjà voter au conseil municipal en 2005. «Je suis totalement satisfait. Dans la commune, nous avons toujours été d'accord avec ce projet. Ce sont surtout les gens de l'extérieur qui étaient contre. Avec ce que le gouvernement reverse en dotations aux communes, il faut bien qu'on se débrouille pour trouver des subsides !» De fait, selon lui, la commune devrait toucher grâce aux six éoliennes plus de 60 000 €, tandis que la communauté de communes devrait récolter 80 000 €.

Energie: De l’intelligence artificielle pour réduire la consommation

«Le système dispose d’une intelligence artificielle qui lui permet de choisir la configuration optimale en termes de consommation électrique» affirme Karim El Alami, cofondateur d’eLum.L’ensemble dispose d’une série de capteurs installés sur les différentes machines de l’usine et qui permettent de connaître l’évolution de la consommation électrique tout au long de la journée et même de la prévoir avec une marge d’erreur de 95%, selon El Alami. Le système dispose aussi d’un autre atout, celui de se prémunir des coupures électriques en puisant dans les batteries au moment où le réseau ferait défaut.

Efficacité énergétique, L'AMEE remporte à Dubai le premier Prix des Emirats pour l'Energie

L'Agence marocaine de l'efficacité énergétique (AMEE) a remporté, mardi à Dubai, le premier Prix des Emirats pour l'Energie, dans la catégorie de l'efficacité énergétique, pour ses actions et ses initiatives dans le domaine de la promotion de l'efficacité.

Transformer les boues de station d'épuration en éco-combustibles

Fruit de quatre ans de développements menés avec le soutien technologique d'IFP Energies nouvelles (IFPEN), ce démonstrateur, d'une capacité de 200 kg/h, permet de transformer une partie des boues de la station d'épuration de la plateforme en éco-combustibles. Elle met sur le marché un procédé innovant de valorisation de boues de station d'épuration en éco-combustible. Ce procédé contribue fortement à la transition énergétique et est destiné aux industriels, aux collectivités locales et aux opérateurs de stations d'épuration.

Pour Valérie Faudon, « le nucléaire est un moyen de production extrêmement compétitif »

Au moment où se prépare l’élaboration de la nouvelle Programmation Pluriannuelle de l’Energie, la Société Française de l’Énergie Nucléaire (SFEN) a publié en septembre 2017 une étude sur le coût du parc nucléaire français. Dans l’étude intitulée « les coûts de production du parc nucléaire », vous évaluez « les coûts cash » de l’énergie atomique à 33€/MWh. Pouvez-vous revenir sur votre démarche ?Le premier d’entre eux porte sur la question du coût du nucléaire.

Une nouvelle centrale photovoltaïque EDF à Fos

Située sur un terrain exploité par ArcelorMittal, la centrale photovoltaïque d'EDF Énergies Nouvelles produira 12 MWC (mégawatt) d'électricité. EDF Énergies Nouvelles (EDF EN) et ArcelorMittal ont inauguré mardi 24 octobre 2017 la nouvelle centrale photovoltaïque de La Fossette, à Fos-sur-Mer (Bouches du Rhône), sur l'immense zone industrielle du Grand Port Maritime de Marseille. Cette centrale exploitée par EDF Énergies Nouvelles devrait fournir l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 7 400 habitants.

Fos-sur-mer : ArcelorMittal prête un terrain à EDF EN pour l'installation d'une centrale photovoltaïque

Elle a été développée et construite par EDF Energies Nouvelles sur un terrain de 15 ha situé au sein du complexe industrialo-portuaire. Les sites peuvent être des anciens sites pollués, des anciens centres de stockage de déchets, des friches industrielles ou encore des sites situés à l'intérieur d'une ICPE comme c'est le cas de la centrale de La Fossette."Le chantier a mobilisé sur le site jusqu'à 40 personnes pendant 10 mois", explique EDF EN ajoutant "qu'avec ce projet, EDF Energies Nouvelles renforce sa présence en France dans les énergies renouvelables.

Eoliennes: Hulot appelle à faire preuve d'"ouverture d'esprit"

Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot souhaite "associer les citoyens" au débat sur les implantations d'éoliennes, notamment en mer, mais il a appelé chacun à faire preuve d'"ouverture d'esprit", mercredi devant les députés.Pour "réussir la transition énergétique, il va falloir qu'on associe, d'une manière ou d'une autre, les citoyens", a dit le ministre, ajoutant que "ça ne se fera pas d'une manière autoritaire, ça se fera évidemment en étant à l'écoute de leurs réserves".Jusqu'ici, on n'est pas vraiment très bons et il va falloir qu'on engage une concertation", lui a répondu Nicolas Hulot, en rappelant la mise en place d'un groupe de travail conduit par son secrétaire d’État Sébastien Lecornu.

Inauguration de la première plate-forme de production de biométhane à partir de biomasse sèche

Photo prise sur la plate-forme Gaya en septembre 2016, lors d'une livraison de biomasse. Gaya, la plate-forme de production de biométhane à partir de biomasse sèche et développée par Engie, a été inaugurée vendredi 20 octobre dernier, à Saint-Fons (Rhône). Cette plate-forme, qui est la première de son genre en Europe, « vise à tester la production de biométhane à partir de biomasse sèche (produits forestiers, plaquettes de bois, écorces ou encore résidus de l’industrie agroalimentaire) collectée dans un rayon de 50 à 70 kilomètres autour de Saint-Fons », explique Engie dans un communiqué.

Boralex et Infinergy : un portefeuille de 325 MW dans l’éolien terrestre

« Nous sommes convaincus que Boralex sera en mesure de mettre à profit sa grande expérience en tant que promoteur de projets éoliens afin d’appuyer Infinergy. « Travailler de concert avec Boralex permettra à Infinergy de poursuivre sa lancée en matière de développement de projets éoliens terrestres », a affirmé Esbjörn Wilmar, chef de la direction d’Infinergy. Pour réaliser l’étape de développement des projets, Boralex et Infinergy se sont engagées à investir un total de 6,6 M£ (10,9 M$ CA) jusqu’à la fin de 2019 (soit 5,5 M£ de la part de Boralex ou 9,1 M$ CA).

Quand l’humidité profite aux batteries

Ceci est particulièrement critique pour les électrodes à base de silicium dont l’expansion volumique en cyclage peut atteindre 270 %. Cela se traduit par une plus grande stabilité mécanique et une augmentation marquée du nombre de cycles de charge-décharge soutenue par la LIB. Qui plus est, ces électrodes à base de silicium ont une capacité de stockage plus de trois fois supérieure à celle des anodes de graphite utilisées dans les batteries lithium-ion commerciales. Les électrodes à base de silicium ayant bénéficié de la maturation proposent une solution facile à intégrer dans la fabrication de batteries plus durables, ce qui est fort recherché tant pour les utilisateurs d’appareils électroniques et de véhicules électriques que par les grandes entreprises qui les conçoivent.

Des microalgues produisent du pétrole renouvelable grâce à une photoenzyme

Vue stylisée d’une molécule de FAP convertissant des acides gras en hydrocarbures sous l’effet de la lumière bleue. La caractérisation de l’enzyme pure a révélé qu’elle était capable de couper un acide gras en une molécule d’hydrocarbure et une molécule de CO2 et que cette activité nécessitait de la lumière.La FAP est au moins dix fois plus rapide que la meilleure enzyme de synthèse d’hydrocarbures connue et utilise la lumière, ce qui pourrait en faire un outil biotechnologique très efficace pour la synthèse d’hydrocarbures, soit par conversion in vitro d’huiles, soit par conversion in vivo des acides gras membranaires de bactéries, levures ou idéalement microalgues.

Biopile électrique, les enzymes rivalisent avec le platine

Une biopile aussi efficace qu’une pile à combustible au platine : c’est la prouesse qu’ont réussie des chercheurs du laboratoire de Bioénergétique et ingénierie des protéines (CNRS/Aix-Marseille Université), en collaboration avec le Centre de recherche Paul Pascal (CNRS/Université de Bordeaux) et l’Institut universitaire des systèmes thermiques industriels (CNRS/Aix-Marseille Université). Si elle est considérée comme un procédé propre – car elle ne rejette aucun gaz à effet de serre – la pile à combustible utilise néanmoins comme catalyseurs1 des métaux rares et coûteux, tel le platine, pour l’oxydation de l’hydrogène et la réduction de l’oxygène. Ces biopiles apparaissent ainsi comme une alternative aux piles à combustibles classiques : la biomasse peut être utilisée à la fois pour fournir le combustible (l’hydrogène) mais également le catalyseur

Avec l’explosion vapeur, Biogas Systems extrait l’énergie des biomasses difficiles

Chercher à méthaniser des biomasses difficiles est bien entendu lié à des contraintes. En France, à la différence de l’Allemagne, la politique biogaz a été de travailler sur la préparation des biomasses difficiles à méthaniser, car le pays a d’emblée décidé de ne méthaniser que les déchets pour ne pas faire concurrence à la production alimentaire.Prétraiter aussi par la chaleur (et dans le processus on parle de haute température: 150/180 °C) la biomasse, permet de détruire les pathogènes contenus dans celle-ci (cas des fumiers).

La première centrale à déchets ménagers d’Ethiopie produira 50 MW électriques

Dénommée «Reppie Waste to Energy Facility», la centrale d’une capacité de 50 MWé est installée dans la capitale Addis-Abeba. Elle transformera les déchets ménagers de la plus grande décharge du pays qui s’étend sur 5,3 hectares. Sa consommation quotidienne de 1400 tonnes lui permettra de produire 185 GWh d’électricité par an, soit 25% des besoins de la capitale éthiopienne. Son exploitation permettra d’éviter l’émission de 46 500 tonnes de gaz à effet de serre chaque année.

Les acteurs français du renouvelable demandent le doublement du Fonds Chaleur

Lancé en janvier 2009 en France, le Fonds Chaleur est un dispositif financier de soutien au développement de la production de chaleur à partir de sources renouvelables et de récupération – biomasse, géothermie, solaire thermique, pompes à chaleur, biogaz, déchets et réseaux de chaleur associés – destiné aux entreprises, collectivités et agriculteurs. Malgré la montée en puissance de la production de chaleur à partir d’énergies renouvelables et de récupération, la tendance démontre que l’objectif 2020 ne pourra être atteint avec l’enveloppe budgétaire actuelle du Fonds Chaleur. C’est pourquoi, les acteurs de la chaleur renouvelable demandent un doublement du Fonds Chaleur à compter de 2018 pour enclencher une dynamique positive et permettre aux filières d’atteindre les objectifs de la loi en finançant de nouvelles installations.

Après la Suède, Air Liquide s’implante sur le marché du biométhane en Norvège

Air Liquide annonce sa prise de participation majoritaire dans la société norvégienne Skagerak Naturgass SA, filiale de Skagerak Energi appartenant au groupe Statkraft premier producteur européen d’énergies renouvelables.Skagerak Naturgass SA dispose d’un réseau de distribution délivrant du gaz naturel pour l’industrie, et du biométhane pour le marché du transport norvégien à travers quatre stations bio-GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) opérées dans la région d’Oslo. En Suède, Air Liquide avait fait l’acquisition en 2014 de FordonsGas, société de distribution de biométhane qui exploite et opère un réseau de 50 stations bio-GNV délivrant aux clients un carburant produit à près de 70 % à partir d’énergies renouvelables.

L’autoconsommation se fait une place au soleil

Comment accompagne EDF ses clients dans cette nouvelle économie du partage ? En revanche, la rentabilité de l’investissement sera fonction des conditions de mise en oeuvre de la solution (structure du bâtiment, notamment), de l’exposition, mais aussi, et c’est fondamental, de l’adéquation entre la production photovoltaïque et les usages du client.Pour répondre aux besoins des particuliers, entreprises et collectivités, les sociétés du groupe EDF proposent des solutions complètes sur l’ensemble de la chaîne de valeur : conseil en amont et dimensionnement, financement, installation des équipements, maintenance, pilotage des usages, fourniture du complément d’énergie, etc.

Le premier parc éolien flottant du monde a été mis en service en Ecosse

« Hywind peut fonctionner dans des eaux d’une profondeur allant jusqu’à 800 mètres, ce qui permet d’ouvrir à l’éolien offshore des territoires jusqu’à présent inaccessibles », a souligné Irene Rummelhoff, vice-présidente exécutive de l’activité des énergies alternatives chez Statoil. Le lancement de ce parc « montre que la technologie éolienne flottante peut être viable commercialement là où la mer est habituellement trop profonde pour les éoliennes offshore classiques », a ajouté de son côté Mohamed Al Ramahi, directeur général de Masdar, une entreprise d’énergie renouvelable d’Abu Dhabi associée à Statoil sur ce projet. Ces deux partenaires considèrent en effet l’énergie éolienne flottante comme l’avenir de la filière compte tenu des freins existants actuellement au développement de l’éolien offshore côtier, souvent décrié par les populations pour la pollution visuelle qu’il implique.

Total propose une nouvelle offre de gaz naturel et d'électricité verte 10% moins chère

L'ouverture des marchés de l'énergie aux fournisseurs alternatifs permet aux consommateurs particuliers et professionnels, depuis 2007, de choisir librement la source de leur électricité et gaz naturel. Comme le souligne Julien Tchernia - président du fournisseur collaboratif de gaz naturel et d'électricité renouvelable ekWateur - on peut, malgré les tarifs attrayants de l'offre Total Spring, douter du rôle du groupe dans la mise en place de la transition énergétique : “Pour nous un fournisseur a pour mission principale d'aider ses clients à consommer mieux, et donc surtout à consommer moins.

Cap vers 33 % de chaleur renouvelable en France en 2020

En 2016 en France, la chaleur renouvelable et de récupération représente 20,4 % de la consommation de chaleur du pays, en hausse de 3,5 % par rapport à 2015. Aujourd’hui, le CIBE, la FEDENE, le SER et UNICLIMA, avec la participation de l’ADEME, publient le premier Panorama de la chaleur renouvelable et de récupération, un état des lieux d’une filière essentielle à l’atteinte des objectifs que la France s’est fixés en matière d’énergies renouvelables. Cela concerne en particulier les réseaux de chaleur et de froid qui doivent poursuivre leur développement et intégrer encore davantage les énergies renouvelables compte tenu de l’objectif, inscrit dans la Loi de Transition Energétique, de multiplier par cinq les quantités de chaleur et de froid renouvelables et de récupération d’ici 2030.

Éolien flottant : « la France peut viser la médaille d’or »

Baptisée Floatgen, cette éolienne flottante est devenue une réalité après deux ans de travaux. C’est la première éolienne flottante posée dans les eaux françaises… Quelles sont les perspectives ?L’industrie de l’éolien européen, dont je préside la taskforce éolienne flottante, a clairement positionné l’éolien flottant comme une des technologies qui vont permettre à l’Europe d’atteindre ses objectifs en terme de production d’énergies renouvelables.

Ecosse : la première ferme d'éolien flottant au monde produit des électrons

La compagnie pétrolière norvégienne Statoil a annoncé, le 18 octobre, le démarrage de la production d'électricité de la première ferme d'éolien flottant au monde, au large de l'Ecosse. Le projet est développé en partenariat avec Masdar, autour d'une solution de stockage dédiée à l'éolien offshore, de 1 MWh.La technologie "Hywind peut être utilisée pour des profondeurs d'eau allant jusqu'à 800 mètres, ouvrant ainsi des zones jusqu'ici inaccessibles aux éoliennes offshore", souligne Irene Rummelhoff, vice-présidente exécutive du secteur d'activité New energy solutions de Statoil.

Énergies vertes: la Chine et l'Inde en tête pour attirer les investissements

La Chine et l'Inde sont les pays les plus attractifs pour les énergies renouvelables, passant ainsi devant les États-Unis, la France pointant à la sixième place, selon un classement établi par le cabinet d'audit EY.La Chine, qui est déjà le pays qui investit le plus dans les énergies renouvelables (17% du total mondial en 2016), s'est fixé de nouveaux objectifs pour se passer de ses vieilles centrales à charbon, ouvrant la voie à une place encore plus importante pour les énergies vertes, note EY.En Europe, l'Allemagne et le Royaume-Uni, moteurs du développement des énergies vertes sur le continent, sont dans le top 10 du classement, respectivement 4e et 10e.

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