Conjoncture du 27 au 31 Mai 2019



Veille Maraacid


La filière des fruits rouges atteint sa vitesse de croisière

La filière des fruits rouges cartonne, effectuant une percée fulgurante, selon La Vie Éco qui s’intéresse à ce sujet dans son édition en kiosque ce vendredi. Le journal affirme ainsi, en exclusivité, que la campagne 2018-2019 sera clôturée sous le signe de la croissance et que, dans le but de consolider ses performances, l’interprofession est en train de préparer un nouveau contrat-programme couvrant la période 2019-2023. Dans les détails, on note que l’évolution des superficies cultivées s’est poursuivie de façon significative durant la campagne en cours, ce qui montre bien l’attractivité de la filière Fruits rouges. Notons qu’une assiette foncière additionnelle de 1.297 hectares a été plantée, portant la superficie globale à 8.403 hectares.

L’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière du mois d'Avril 2019

L’indice des prix à la production du secteur des « Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a enregistré une baisse de 0,2% au cours du mois d’avril 2019 par rapport au mois de mars 2019. - la baisse des prix des «Industries alimentaires» de 0,4%, de l’«Industrie d’habillement» de 1,2%, de la «Fabrication de textiles» de 1,8%, de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» de 0,4% et du «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège» de 0,7%; Par ailleurs, les indices des prix à la production des secteurs des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation au cours du mois d’avril 2019.

Logements conventionnés : production et mises en chantier continuent de croître

La production de logements conventionnés continue de susciter l’intérêt des promoteurs publics et privés. Après une amélioration de 19% en 2017, la production a poursuivi sa hausse en 2018, enregistrant un rebond de 6,4% pour atteindre 165 526 unités, selon les dernières statistiques du ministère de l’habitat. Dans ce volume, la part des unités économiques et sociales pointe à 85%. Les mises en chantier ne sont pas en reste, puisque l’année dernière a été une progression de 12,6%, à 181 092 unités dont 136 000 unités économiques et sociales. Il ne s’agit pas forcément d’une reprise des chantiers «dormants» ou l’ouverture de nouveaux, liée à un redressement de la demande, mais plutôt d’une course contre la montre, vu l’approche de la date limite de la fin des exonérations fiscales en 2020.

Prix agricoles alimentaires : En avril 2019, nouvelle hausse des prix des produits agricoles à la production

En avril 2019, les prix à la production de l’ensemble des produits agricoles s’accroissent sur un an (+ 4,7 % en données brutes). Pour la première fois depuis le début de l’année, ils progressent également comparés au mois précédent (+ 0,8 % en données corrigées des variations saisonnières). Outre la bonne tenue des grandes cultures, des légumes et des volailles qui se poursuit depuis janvier 2019, le redressement des cours des porcins contribue aussi à l’augmentation des cours. En revanche, les prix des fruits, des vins, des veaux et des œufs continuent de fléchir sur un an depuis le début de l’année.

Crédits bancaires : un rebond des taux est-il envisageable à moyen terme ?

Les taux de crédit, toutes échéances confondues, sont à leur plus bas niveau historique. Toutes les banques ont déployé des efforts afin de revoir leur grille tarifaire et de répercuter les baisses du taux directeur - 2,25% aujourd’hui - sur le loyer de l’argent. Cette baisse qui a été entamé depuis 2016 s’est poursuivie jusqu’au début de cette année.

Taxe d’habitation : attention à la deadline du 31 mai

«31 mai 2019, dernier délai pour le paiement de la taxe d'habitation et de la taxe de services communaux. Les retardataires supporteront des pénalités et majorations de 15% dès le premier mois de retard», fait savoir la TGR dans un communiqué, précisant que les avis d'imposition de ces deux taxes ont été transmis aux contribuables durant le mois de mars 2019.

Le Maroc, une plateforme économique stratégique reliant l’Europe, la zone MENA et l’Afrique

Le Chili manifeste un intérêt particulier pour le Maroc en tant que plateforme économique stratégique reliant l’Europe, la zone MENA et l’Afrique pour le développement des relations de commerce et d'investissement au niveau bilatéral et au niveau du continent africain, a affirmé, récemment à Rabat, le directeur général des relations économiques internationales au ministère chilien des Affaires extérieures, Rodrigo Yáñez.

ALE : Un diagnostic de plus en plus accablant

Trois décennies après, la signature de 56 Accords de libre-échange continue de diviser. Entre sceptiques qui attribuent auxdits accords la dégringolade de l’industrie marocaine et les plus optimistes qui estiment que, bien au contraire, ils ont profité aux exportations marocaines et au drainage des IDE, les ALE suscitent toujours le débat. Le ftour-débat organisé, ce mardi 28 mai, par la Faculté des sciences juridiques économiques et sociales Ain Chock, Université Hassan II de Casablanca (FSJES), a été l’occasion de mettre à plat ce dossier qui a fait et fait toujours couler beaucoup d’encre.

Maroc et Royaume-Uni discutent de l’après Brexit

Le ministre britannique du Commerce international, Liam Fox, et Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, ont tenu une réunion ce jeudi à Rabat. Les deux parties ont traité des moyens à même d’assurer la continuité des relations commerciales dans le domaine agricole après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Pêche côtière: Débarquements en hausse de 15% jusqu’en avril

Les débarquements des produits de la pêche côtière et artisanale ont atteint 386.246 tonnes à fin avril 2019, en augmentation de 15% par rapport à la même période de l’année dernière, selon l’Office national des pêches (ONP).La valeur marchande des débarquements s’est élevée à plus de 2,8 milliards de dirhams (MMDH) au cours des quatre premiers mois de cette année, en évolution de 14% comparativement à la même période un an auparavant, précise l’ONP dans ses statistiques sur la pêche côtière et artisanale au Maroc.Par ailleurs, 6.445t de produits de la pêche côtière et artisanale ont été débarquées dans les entrées portuaires méditerranéennes, en hausse de 54% par rapport à fin avril 2018.

Blé tendre: Le droit d’importation à 135%

Présenté à deux reprises par le ministre de l’Agriculture, le texte prévoit l’augmentation de 30% à 135% des droits de douane applicables actuellement au blé tendre. Il prendra effet à compter du 1er juin 2019. A noter que ce taux s’applique à la première tranche d’une valeur de 1.000 DH/tonne. Le reste est assujetti au taux réduit de 2,5%. De plus, l’application du plafond intervient dans un contexte de baisse relative des prix de cette céréale sur le marché mondial. La mesure cible donc la protection de la production locale tout en permettant l’approvisionnement normal du marché intérieur en blé tendre.

BTP: Les reports de crédits plombent les délais de paiement

L’entrée en vigueur, depuis le 2 mai, de l’obligation de déposer les factures relatives à la commande publique par voie électronique ne devrait pas améliorer les délais de paiement. Selon plusieurs opérateurs, la réception des factures par le maître d’ouvrage n’est pas le seul motif de l’allongement des délais de paiement. C’est le report des crédits d’un exercice à un autre.

Ciment: La consommation se redresse

D’après les derniers chiffres publiés par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), la consommation de ciment a augmenté de 5,9% à fin avril après deux années consécutives de recul: -5,5% à fin avril 2018 et -5,3% à fin avril 2017. Toutefois, cette évolution globale ne témoigne pas forcément de la reprise du secteur du BTP. Le cycle baissier guette toujours le marché, tant que le secteur immobilier n’aura pas émis des signaux de relance.

Vidéo. Des industriels appellent à la création d’un Collectif de soutien aux secteurs exposé aux ALE

Un débat riche et intense a caractérisé cette conférence sur les Accords de libre échange (ALE), organisée le mardi 28 mai dernier par la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’université Hassan II à Casablanca (FSJES), en présence des représentants des principaux secteurs d’activités exposées à la concurrence imposée par la multitude d’ALE signés depuis plus de deux décennies par le Maroc.

Shopping : la fièvre des grands centres commerciaux

De manière générale, la toute récente activité de centres commerciaux au Maroc se cherche encore. «Le commerce moderne est tout récent au Maroc. Les premiers baux commerciaux arriveront à échéance en 2020. C’est à ce moment-là qu’on assistera aux premiers retraits des marques des grands malls ou de la reconduction de leurs contrats de bail. A Casablanca, le taux d’effort (loyer et charges/CA) dépasse 15% pour certaines activités tels que le fashion premium alors que l’idéal est de 10%. C’est un taux qu’on peut retrouver dans la restauration et les activités de mass market», analyse Walid Erriahi, analyste senior chez JLL (Jack Lang Lasalle).

Environnement des affaires : le CNEA finalise sa copie pour le Doing Business

L’année 2018 aura été l’aboutissement de deux réformes majeures de l’environnement des affaires. La refonte du livre V du code de commerce relatif aux entreprises en difficulté a été adopté et promulgué. Elle a introduit une nette amélioration au niveau de la procédure de règlement de l’insolvabilité des entreprises et remédié aux insuffisances et aux lacunes de l’ancien texte. Le projet de loi sur les sûretés mobilières est également entré en vigueur. Ce texte, très attendu, va favoriser l’accès au crédit des entreprises et fera converger le dispositif législatif des garanties bancaires vers les meilleures pratiques internationales.

Vers une révision des Accords de libre-échange?

Quels bénéfices a bien pu tirer le Maroc de ses Accords de libre-échange (ALE), notamment avec la Turquie? Un questionnement qui a été soulevé lors d’un ftour organisé à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Hassan II de Casablanca. Un sujet chaud évoqué trois semaines avant les élections présidentielles au sein de l’Association marocaine de l’industrie du textile et de l’habillement (Amith).

L'Afrique s'impose de plus en plus sur le marché du sucre

On peut constater que la production est attendue en hausse en Egypte et en Afrique du Sud, la consommation de l'Egypte caracole au dessus des 3 Mt alors que celle au Nigeria stagnerait aux alentours des 1,6 Mt, les exportations de Lagos demeureraient aussi stables alors que celles d'Egypte progresseraient et celles d'Afrique du Sud bondiraient. Côté importations, le Nigeria se stabiliserait autour des 1,8 Mt, le Maroc à 1,1 Mt, l'Egypte autour des 800 000 t et l'Afrique du Sud, plus instable, serait à 600 000 t. Quant à l'actuelle campagne 2018/19, la production est en baisse de 6,7 Mt sur 2017/18 à 178,9 Mt, les importations mondiales sont stables à 51,1 Mt, les exportations sont curieusement en baisse, selon l'USDA, de 1,4 Mt à 56,4 Mt et les stocks de fin de campagne glisseraient de 1,9 Mt à 50,9 Mt.

BTP: le report des crédits plonge le secteur dans le rouge

L’entrée en vigueur, depuis le 2 mai, de l’obligation de déposer les factures relatives à la commande publique par voie électronique ne devrait pas améliorer les délais de paiement, estime L’Economiste dans sa livraison du jour. Le journal explique ainsi que, pour plusieurs opérateurs, la réception des factures par le maître d’ouvrage n’est pas le seul motif de l’allongement des délais de paiement. En effet, le report des crédits d’un exercice à l’autre pèse. Cette procédure se traduit par des retards de paiement de 6 à 7 mois, constate le journal, ajoutant que la dématérialisation du dépôt des factures dans le cadre des appels d’offres ne réglera pas le problème, en tout cas pas en totalité.

Conjoncture : Les industriels bénéficient de vents favorables

Les résultats de l'enquête mensuelle de conjoncture de Bank AlMaghrib au titre du mois d'avril indiquent une hausse, d'un mois à l'autre, de la production et des ventes. De même, les commandes auraient augmenté, avec un carnet qui se serait situé à un niveau normal. Dans ces conditions, le taux d'utilisation des capacités (TUC) se serait établi au même niveau que le mois précédent, soit 75%.

Le bitcoin frôle les 9.000 dollars

Autour des 8.800 dollars, le bitcoin retrouve son niveau d’il y a un an. La plus cotée des cryptomonnaies a pu ainsi marquer un bon de 140% depuis le 1er janvier de l’année en cours, dont 70% de hausse réalisé durant le mois de mai. Malgré cette embellie, il reste loin de sa portée spectaculaire de fin 2017 où il atteignait les 19.500 dollars.

Guerre commerciale : Les Chinois contre-attaquent face à Trump

La guerre commerciale s'est intensifiée depuis que Washington a augmenté début mai les droits de douane sur des produits chinois. Elle se double désormais d'une guerre technologique: l'administration Trump a interdit aux sociétés américaines de vendre des technologies à Huawei, numéro deux mondial des smartphones, mettant en péril l'approvisionnement crucial du chinois en puces électroniques.

Services bancaires : Le m-banking séduit

Au Maroc, comme partout dans le monde, la relation banque/client connaît de nouveaux standards. Les applications mobiles sont devenues beaucoup plus qu’une simple extension électronique de la banque. Plus la peine pour le client de se déplacer et d’attendre des heures pour effectuer un virement ou un dépôt. Tous les services bancaires sont accessibles 24/7 sur smartphone. Une disponibilité qui fait aujourd’hui la force du mobile-banking.

L’impôt, le rapport à la loi et la politique budgétaire

Le débat suscité à l’occasion de la tenue des Assises de la fiscalité semble dédier une place prépondérante à l’égrénement de recommandations d’élargissement de l’assiette, de réduction des taux d’impôts, de révision des barèmes ou des exonérations. A rebours, le rapport à l’Etat et les conditions de conduite de la ponction fiscale sont largement escamotés ; quand ils sont évoqués c’est sous la forme d’une pétition de principe quant à l’engagement des autorités publiques en matière de délais de prélèvements et de restitution de l’impôt. Dans ce contexte imprégné par une vue de l’instrument fiscal, au demeurant, sujet à discussion, il est remarquable de noter que certaines interventions n’ont pas manqué de soulever une question d’importance cruciale : celle de l’infraction aux modalités des versements fiscaux.

Hausse du chiffre d’affaires de l’OCP au premier trimstre

Le Groupe OCP a réalisé durant le premier trimestre 2019 un chiffre d'affaires de 12,52 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 20% par rapport à celui enregistré à la même période de l'exercice précédent, a annoncé le leader mondial des produits phosphatés sur son site Internet. Cette performance a été soutenue d'une part, par l’augmentation des volumes exportés d’acide et d’engrais, et d’autre part, par la hausse des prix sur les trois segments (roche, acide et engrais), ce qui a largement compensé la légère baisse des volumes d’exportations de la roche, a expliqué le Groupe.

Le dirham s’apprécie de 0,13% par rapport à l’euro et de 0,24% vis-à-vis du dollar

Le dirham s'est apprécié de 0,13% par rapport à l’euro et de 0,24% vis-à-vis du dollar lors de la période allant du 16 au 22 mai 2019, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Pour ce qui est des interventions sur le marché monétaire, Bank Al-Maghrib a injecté un total de 71,5 MMDH, dont 68,8 MMDH sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres et 2,7 MMDH accordés dans le cadre du programme de soutien au financement de la TPME.Durant la même période, le taux interbancaire s’est établi à 2,25% et le volume des échanges à 2,7 MMDH, relève la note, ajoutant que lors de l’appel d’offres du 22 mai (date de valeur le 23 mai), un montant de 71 MMDH a été injecté sous forme d’avances à 7 jours.

La Bourse de Casablanca en baisse

La Bourse de Casablanca a clôturé la période allant du 20 au 24 mai 2019 en baisse, ses deux principaux indices, Masi et Madex, cédant respectivement 2,33% et 2,38%. Au terme de cette semaine, le Masi, indice global composé de toutes les valeurs de type action, s'est affiché à 11.087,32 points et le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, à 9.010,82 points. Concernant l'indice de référence Environnement, social et gouvernance (ESG) "Casablanca ESG 10", il a reculé de 2,70% à 873,65 points.

Les activités secondaires confirment leur redressement

Les activités secondaires confirment leur redressement, notamment au niveau du secteur énergétique et du secteur industriel, en plus de la réalisation d’une campagne céréalière moyenne, a relevé récemment la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). «Le secteur industriel a poursuivi son dynamisme, bénéficiant du maintien de la demande extérieure adressée au Maroc, particulièrement au niveau des activités de l’OCP, de l’industrie alimentaire et des nouveaux métiers mondiaux du Maroc », a constaté la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de mai (N°267).

Bonne tenue des finances publiques malgré la mollesse de l'activité

Sur le strict plan des finances publiques, l’économie marocaine a enregistré un bon premier trimestre 2019 ; un résultat qui contraste largement avec les premières estimations relatives à l’évolution de l’activité, donc de la croissance économique. Celle-ci, en effet, n’aurait pas dépassé 2,3% contre 3,3% en glissement annuel, selon le HCP.

Œufs et Ramadan: La grande spirale des prix et de la consommation

En omelette, brouillés, au plat ou à la coque? Rien de tout cela, les Marocains préfèrent les œufs durs particulièrement pour Ramadan. En effet, ils sont, chaque jour, à la rupture du jeûne, sur toutes les tables du f’tour. C’est en ce mois, d’ailleurs, que la demande sur ce produit atteint son pic annuel. Les prix aussi, surtout à Casablanca et Rabat où le plateau de 30 œufs est commercialisé entre 27 et 30 DH. Ailleurs, dans les autres villes et régions du pays, il coûte entre 25 et 28 DH. Lors des derniers jours de forte canicule, le prix est même descendu à 23 DH. Le produit est ainsi fragile et donc facilement périssable quand il n’est pas conservé à l’abri de la chaleur.

Loi télécoms: Ce qui va vraiment changer

En février dernier, l’ensemble du cadre législatif et réglementaire du secteur des télécommunications a été révisé, avec l’adoption de la loi n°121-12. Mais pourquoi une telle réforme et qu’implique-t-elle pour le secteur, les opérateurs et les utilisateurs? Les enjeux sont de plusieurs ordres. La réforme vient pallier les insuffisances et anticiper les technologies ou encore enclencher une mise à niveau par rapport aux meilleures pratiques internationales. Le défi consiste à poursuivre le développement des télécoms dans les années à venir face aux mutations digitales en cours (5G, internet des objets, big data, Gafa, cloud computing...).

Agriculture: La Suisse veut développer le bio au Maroc

«En facilitant l’accès au marché à l’international pour les produits agro-alimentaires et du terroir, notamment l’huile d’argan, le romarin et la figue de barbarie, en développant des chaînes de valeur dans une optique de croissance, et en appuyant des associations professionnelles actives dans l’agriculture, la Suisse soutient la valorisation des produits agricoles et l’échange d’expérience à travers tout le territoire marocain», indique d’emblée Massimo Baggi, ambassadeur de Suisse à Rabat.

Dette du Trésor : Moins de 60% d’ici 2021… est-ce réalisable ?

La concentration des levées du Trésor durant les trois premiers mois de l’année 2019 sur les maturités à long terme a induit un accroissement de la durée de vie moyenne de la dette intérieure qui s’est établie à 6 ans et 2 mois à fin mars 2019 contre 6 ans à fin 2018. Au cours des dernières années la dette publique a emprunté un trend haussier qui inquiète la sphère économique et politique. Continuer à emprunter à tour de bras, c’est prendre en otage l’avenir des générations futures. Au moment où les pouvoirs publics rassurent quant à la soutenabilité de la dette publique, les chiffres restent têtus et donnent matière à réflexion.

«Cahiers et livres scolaires» : Les professionnels déjà sur le qui-vive

Les professionnels des fournitures scolaires se préparent activement pour la prochaine rentrée scolaire. Dans le quartier des Habous à Casablanca, où transitent plus de 85% de ces produits, on observe une effervescence inhabituelle en cette période de ramadan. Et pour cause ! Les éditeurs, grossistes, libraires, importateurs, et autres professionnels sont sur le qui-vive, puisque les mois de mai et juin sont la période propice pour lancer les commandes.

Note de conjoncture de la DTFE du mois de Mai 2019

Dans son dernier rapport sur les perspectives de l’économie mondiale (WEO) publié en avril 2019, le Fonds Monétaire International (FMI) a abaissé de 0,2 point saprévision decroissance pour l’année 2019 par rapport { l’édition du mois de janvier, pour laramener à 3,3% contre 3,6% en 2018. En ce qui concerne les pays avancés, la croissance économique devrait ralentirde 2,2% en 2018 à 1,8% en 2019. Ainsi, la croissance devrait s’atténuerde 0,6point aux États-Unis pour revenir à +2,3% en raison notamment de la suppression des mesures de relancebudgétaire et du relèvement temporaire des taux d'intérêt des fonds fédéraux.

Pêche : Vers un nouveau système de pesage des captures

Dans le cadre du plan d’aménagement des petits pélagiques au niveau de l’Atlantique Sud, le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts a confié à l’Office National des Pêches (ONP) la réalisation d’une étude pour la mise en place d’un nouveau système de pesage des captures déchargées par les navires RSW (Refrigerated Sea Water).

BAM: l’immobilier en berne

Selon les statistiques de l’indice des prix des actifs immobiliers de Bank Al Maghrib, le premier trimestre 2019 se veut plutôt mauvais pour le secteur immobilier au premier trimestre de l’année, l’indice des Prix des Actifs Immobiliers (IPAI) a connu des baisses de 0,7% en glissement trimestriel et de 0,2% en comparaison annuelle. Surtout, le nombre de transactions a diminué de 12,7% d’un trimestre à l’autre et a augmenté de 1,1% par rapport au premier trimestre 2018.

Explosion des droits d’importation du blé tendre

A partir du 1er juin prochain, les droits de douanes applicables sur l’importation du blé tendre vont fortement augmenter. Le gouvernement vient de prendre cette décision pour encourager la commercialisation de la production locale du blé. Les minoteries sont les premiers visés par cette mesure. Le recours au blé importé reste toutefois préférable pour des raisons de qualité et de calibrage. Valeur d’aujourd’hui, le stock de blé s’élève à 17,7 millions de quintaux, soit plus de quatre mois et demi des besoins des minoteries industrielles.

Le Maroc et le Chili veulent booster leurs échanges commerciaux

Le Maroc et le Chili ont tenu, lundi à Rabat, la 1ère réunion de leur Comité mixte de commerce et d'investissement sous la co-présidence de la Secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, Rakiya Eddarham, et du vice-ministre chilien des relations économiques internationales, Rodrigo Yanez, témoignant de l'intérêt que portent les deux pays au développement de leurs relations en général et de leur partenariat économique et commercial en particulier.
Conjoncture du 27 au 31 Mai 2019

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